Swiss Life Asset Managers vient de lancer un nouveau fonds dans le domaine de l’hôtellerie. Dédié aux investisseurs institutionnels internationaux, le «Swiss Life REF (LUX) European Hotel Fund S.A., SICAF-SIF», géré par Swiss Life Fund Management (LUX) SA et conseillé par une équipe de Swiss Life REIM France, investira dans des hôtels de 3 et 4 étoiles situés dans des métropoles européennes, principalement en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Europe du sud. La société de gestion visera par ailleurs un endettement cible de 40%, avec un endettement maximum de 50%. L’objectif de collecte deSwiss LifeAM sur ce produit s'élève à 1 milliard d’euros. Le fonds a déjà obtenu l’agrément de la CSSF au Luxembourg et des autorités de tutelle locales, y compris de l’Autorité des marchés financiers. Deux hôtels situés à Munich et Düsseldorf, déjà acquis par Swiss Life, devraient être apportés courant 2019. L'équipe de gestion s’est par ailleurs déjà positionnée pour acquérir dans l’année deux hôtels dans le centre-ville de Lisbonne.
Credit Suisse has appointed Nanette Hechler Fayd’herbe as chief investment officer (CIO) for international wealth management. According to a memo obtained by local specialist websites, Fayd’herbe, who will retain her position as global head of economics and research, succeeds Michael O’Sullivan, effective immediately. O’Sullivan, who has resigned from his position, served in the role for less than two years, and his future at the group remains unclear. Fayd’herbe joined Credit Suisse in 1999, and from 2013 worked on the investment strategy for the wealth management firm, in which role she reported to Michael Strobaek, chief investment officer. In her new role, Fayd’herbe will be asssited by Daniel Rupli, head of securities research, and James Sweeney, head of macroeconomics and CIO for the Americas.
Credit Suisse a nommé Nannette Hechler Fayd’herbe en qualité de responsable des investissements (CIO) pour sa gestion de fortune internationale. Selon une note dont les sites spécialisés locaux ont eu connaissance, Nannette Hechler Fayd’herbe, qui conserve ses fonctions de responsable mondiale «economics & research», prend la succession de Michael O’Sullivan avec effet immédiat. Michael O’Sullivan, qui a démissionné de son poste,n’aura exercé ses fonctions que moins de deux ans et son évolution au sein du groupe reste floue. Nannette Hechler Fayd’herbe a rejoint Credit Suisse en 1999 pour ensuite travaillerà partir de 2013 sur la stratégie d’investissement de la gestion de fortune sous la houlette de Michael Strobaek, le patron de l’investissement. Dans ses nouvelles fonctions, Nannette Hechler Fayd’herbe sera secondée par Daniel Rupli, responsable de la recherche titres, et James Sweeney, responsable de la macroéconomie et CIO pour les Amériques.
Le groupe suisse UBS a corrigé à la baisse de près de 400 millions de dollars à 4,52 milliards de dollars son bénéfice net comptabilisé sur l’an dernier et initialement annoncé en janvier. La constitution de nouvelles provisions à hauteur de 382 millions pour «litiges, adaptations réglementaires et facteurs similaires» a pesé sur les résultats opérationnel et net, indique l’établissementdans son rapport annuel publié ce 15 mars. Le bénéfice net se rapproche désormais du montant de l’amende et des dédommagements infligésrécemment par le Parquet financier de Paris pour «démarchage bancaire illégal» et «blanchiment aggravé de fraude fiscale» sur la période 2004-2012. Les provisions constituées dans ce dossier, s’élevaient en fin d’année dernière à 516 millions de dollar.
La société de gestion Salamandre vient d’annoncer le lancement d’un nouveau fondsobligataire ayant vocation à distribuer un revenu trimestriel à ses porteurs. Dénommé Salamandre Rendement Trimestriel, le fonds sera disponible dans la gamme obligataire de la société à partir du vendredi 15 mars. La stratégie de gestion, qui sera déployée par Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire et Camille Barbier, président deSalamandre AM, est d’investir dans des obligations qui offrent des rendements jugés attractifs, après une analyse crédit poussée. Ces obligations seront normalement portées jusqu’à maturité et l’équipe de gestion privilégiera une stratégie de portage de type « buy & hold» tout en pouvant rester flexible en arbitrant certains dossiers dans une optique de recherche de maîtrise des risques. Il s’agira notamment de chercher à séparer le bon grain de l’ivraie parmi les opportunités présentes sur le marché du high yied européen. «Ce fonds vient répondre à la demande de nos clients qui souhaitent percevoir un « coupon » trimestriel. L’objectif est de revenir à la philosophie première de l’obligataire : chercher à servir un rendement régulier», précise Sebastien Grasset, directeur général de Salamandre AM, qui précise que le rendement sera composé à la fois des coupons perçus et des plus-values réalisées. Le fonds sera investi essentiellement sur le high yield européen et sera diversifié en termes d’émetteurs et d’émissions afin de réduire les risques. Interrogé par la rédaction sur les perspectives de développement de la société, Sébastien Grasset s’est montré confiant, mettanten avant la croissance organique. «Nous restons concentrés sur notre croissance organiquereposant sur deux piliers: la clientèle institutionnelle avec une gestion sous contrainte prudentielle et les conseillers en gestion de patrimoine auxquels nous offrons des solutions issues justement de notre expérience institutionnelle (allocation d’actifs diversifiée pouvant recourir à divers sous-jacentsau-delà des allocations traditionnelles et ce selon le profil de risque des clients: fonds de niche, produits structurés…). Nous sommes également attentifs aux mouvements de consolidation du marché des sociétés de gestion entrepreneuriales et continuons à examiner des opportunités de rapprochement, notamment par voie d’acquisition,qui pourraient créer de véritables synergies avec nos expertises premières: la gestion obligataire et l’allocation d’actifs en architecture ouverte», explique le dirigeant.
La greentech du secteur de la construction Hesus a annoncé ce 15 marsune levée de fonds de 10 millions d’eurosauprès de Paris Fonds Vert, fonds géré par Demeter et soutenu par la Mairie de Paris, dont c’est le premier investissement, de SuezVentures, fonds d’investissement corporate du groupe Suez, et de Construction Venture, fonds corporate de Bouygues Construction. L’objectif de cette levée est de permettre à Hesusd’accélérer son développement et de pouvoir accompagner de nouveaux clients en Europe, avec notamment l’ouverture d’une filiale en Pologne au premier semestre 2019, après celle réalisée au Royaume-Uni début 2018. Hesusapporte aux acteurs du BTP les meilleures solutions pour optimiser l’exploitation de leurs déblais, en assurant l’organisation logistique, économique et administrative de toute la chaîne de valorisation des matières extraites des chantiers.En 2018, Hesusa réalisé plus de 25 millions de chiffre d’affaires, soit une croissance de 40% par rapport à 2017 et a géré plus de 350 chantiers, soit 1,5 million de tonnes de matières. L’entreprise est présente partout en France et depuis février 2018 à Londres.
Le groupe Keys Asset Management annonce la nomination de Simon Gauchot en tant que directeur des acquisitions et de Vincent Evenou en tant que directeur de l’Asset Management. Ils rejoignent la société fondée par Pierre Mattei et Cyril Garreau et contribueront à la mise en œuvre des stratégies Core et Core+.Ces recrutements montrent l’ambition de développement du groupe Keys Asset Management. «Ces renforts s’insèrent dans le cadre d’une évolution de notre organisation, afin de nous adapter au cycle de marché et répondre aux besoins grandissants de nos clients», précise Pierre Mattei, président de Keys REIM, cité dans un communiqué. Simon Gauchot, 41 ans, diplômé de l’ISG, bénéficie de plus de 15 années d’expérience dans les métiers de l’immobilier. Il a entre autres travaillé chez BNP, JLL et Eurosic. Il a acquis une culture de la transaction, notamment sur des opérations à création de valeur. Vincent Evenou, 36 ans, diplômé de Kedge Business School Bordeaux, membre de la RICS et certifié AMF, bénéficie de 13 ans d’expérience acquises successivement chez CBRE Investors comme asset manager commerce, Ciloger comme responsable des investissements, puis Groupama Immobilier comme asset manager senior en charge de plusieurs restructurations immobilières, dont notamment le projet du 150 avenue des Champs Elysées.
La banque privée genevoise Bordier & Cie élargit son équipe dirigeante avec l’intégration de deux responsables, Frédéric Potelle et Daia Feigenwinter, qui seront désormais associés aux réflexions stratégiques,a appris le site spécialisé finews. Le premier, qui travaille chez Bordier depuis 2008, pilote les équipes d’analystes spécialisées sur les actions, les fonds, et l’obligataire. Le second dirige depuis 2016 les activités de la région Amérique latine et péninsule ibérique. Il avait auparavant dirigé la gestion de fortune de la région Amérique latine pour le compte d’UBS. Daia Feigenwinter a indiqué que Bordier avait mis en place audébut de l’année une nouvelle équipe de conseil à Zurich à destination de la clientèle latino-américaine, qui vient s’ajouter aux deux antennes déjà disponibles pour cette clientèle, à savoir Genève et Montevideo.
En 2018, Generali a vu ses encours sous gestion reculer de 2 %, de 463 milliards d’euros fin 2017 à 456 milliards fin 2018 dans son activité gestion, selon les résultats annuels présentés jeudi par l’assureur italien. Pour l’Europe, les encours reviennent de 447 milliards à 443 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation a néanmoins augmenté de 28 % à 335 millions d’euros et le résultat net s’est amélioré de 24 % à 235 millions, sachant que l’objectif à horizon 2021 est de 400 millions. «Cette amélioration a été le résultat de capitaux déployés dans les actifs réels par les compagnies d’assurance de Generali, de la croissance nette de clients externes, de l’amélioration des efficiences en matière de coût, et, dans une moindre mesure, de l’augmentation de la part de marché dans les unités de compte des produits de Generali Asset Management», commente le groupe italien. Le coefficient d’exploitation est ressorti à 46 %, en baisse de 8 points. «Nous allons continuer à identifier des opportunités d’investissement et des sources de revenus pour tous les clients, tout en gérant les risques, par le biais de l’expansion de la plate-forme multi-boutiques», déclare enfin le groupe.
Le fournisseur de solutions de hedge fundsnéerlandais Theta Capital Management vient de recruter Marc de Kloe en qualité d’associé, rapporte FondsNieuws. L’intéressé était auparavant responsable des fonds alternatifs chez ABN Amro Private Banking et responsable des opérations chezAdamas Asset Management, un gestionnaire d’actifs basé àHong Kong.
Le fonds d’investissement Mirabaud Patrimoine Vivant, créé par Renaud Dutreil et Luc-Alban Chermette avec le concours de Mirabaud Asset Management, a investi 10 millions d’euros dans Le Coq Sportif,a indiqué ce 14 mars Airesis, l’actionnaire majoritaire de l'équipementier sportif. L’arrivée de ce fonds d’investissement dans l’actionnariat du Coq Sportifpermettra à la marque de poursuivre son développement industriel et sportif actuel.
BNP Paribas Asset Management a décidé de retirer la gestion de l’investissement du fonds ParvestEquity USA Mid Cap au gestionnaire d’actifs basé à Chicago,Fairpointe Capital. Dans un avis aux actionnaires consulté par NewsManagers, BNPP AM estime que «les performances du compartiment ne répondent pas aux attentes». De fait, BNP Paribas Asset Management USA récupérera la gestion du portefeuille à partir du 11 juin 2019. «Les actifs du portefeuille seront par conséquent adaptés afin de cibler davantage les actions américaines Growth et de réduire le poids actuel des actions américaines Value», explique la firme. Le fonds, qui comptait environ 211,4 millions de dollars d’encours sous gestion au 14 mars 2019,est géré depuis janvier 2006 par Thyra Zerhusen, directrice générale et fondatrice de Fairpointe Capital.
Le gestionnaire d’actifs autrichien C-Quadrat proposeun nouveau fonds, Orient & Occident, dédiée àla «région des Trois Mers», à savoir la mer Mediterranée orientale, la mer Noire et la mer Caspienne. Cette région a été pendant des siècles un axe central du commerce et elle est également riche en matières premières. Presque complètement oubliée des investissements, cette zone compte plus de 500 millions d’habitants et devrait enregistrer une croissance moyenne comprise entre 4% et 9% par an d’ici à 2022. Elle devrait bénéficier de la nouvelle route de la soie mise en avant par la Chine. L’univers d’investissement est constitué de plus de 1 600 sociétés baséesdans la région des Trois Mers ou y réalisant la majorité de leurs opérations.Le fonds se concentre sur les marchés développés, émergents et frontières, entre autres, Israël, la Russie, la Turquie, l’Iraq, la Géorgie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan.
La société de gestion de Macif et Matmut a enregistré une collecte nette de 2,9 milliards d’euros en 2018, grâce aux efforts de diversification de ses encours.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur les marchés des fonds actions américaines et européennes en février 2019, mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
Le graphique ci-contre montre les résultats des enquêtes de la Commission européenne sur les limites à la production dans l’industrie en zone euro. L’indicateur de sentiment économique, comme proxy de la croissance de l’activité, est également représenté (en jaune).
La Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont annoncé jeudi qu’elles allaient débloquer une enveloppe totale de 47 milliards de dollars (41,6 milliards d’euros) d’ici 2025 pour aider des pays africains à faire face aux effets du changement climatique. La contribution de la Banque mondiale sera de 22,5 milliards de dollars pour la période 2021-2025, tandis que la BAD s’est engagée à hauteur de 25 milliards, précise un communiqué. Ces fonds seront aussi utilisés pour accroître les investissements dans des projets d'énergie renouvelable comme le photovoltaïque. L'Éthiopie, le Rwanda et le Kenya figurent parmi les pays cités par la Banque mondiale pour ce nouveau financement.
Au terme d’un appel d’offres restreint lancé au mois d’août, l’université a sélectionné Rathbone Investment Management comme gestionnaire unique de son portefeuille. Dans le détail, le gestionnaire aura pour objectif de mettre en place une approche «best in class» sur l’ensemble du portefeuille multi-actifs de l’université, lequel s'élève à environ 40M£ (46,5M€). L’objectif actuel de l’institution sur l’intégralité de son portefeuille consiste à atteindre un retour sur investissements annuel de CPI (Consumer Price Index) de +4%. Prévu pour une durée de 120 mois, le marché ne pourra pas faire l’objet d’une reconduction. Lire l’avis complet : ici. AB.
NN Investment Partners (NN IP) a publié le 14 mars son rapport annuel 2018 sur l’investissement responsable. On y a apprend ainsi que les encours sous gestion au sein de ses stratégies d’impact et de durabilité ont bondi de 53% sur l’année et atteignent désormais 16,5 milliards d’euros. Dans le détail, les stratégies de durabilité représentaient 15,388 milliards d’euros fin 2018, tandis que les stratégies d’impact réunissaient 1,161 milliard d’euros. NN IP a également rappelé avoir lancé deux nouvelles stratégies durables au cours de 2018 : d’une part, la stratégie de dette d’infrastructure durable, et, d’autre part, la stratégie dédiée aux loans au sein des marchés émergents, cogérée avec FMO Investment Management. Cette dernière a réalisé un premier closing de 250 millions d’euros d’encours.
BNP Paribas Securities Services (BP2S) a annoncé la nomination de Frédéric Perard au poste de responsable global des opérations d’investissement et de services aux fonds. Ce dernier a été remplacé au poste de responsable du Luxembourg par Robert van Kerkhoff, qui conserve également ses responsabilités pour les Pays-Bas et les pays nordiques. Frédéric Perard était responsable de BNP Paribas Securities Services au Luxembourg depuis 2010.
Très bonne année pour le groupe OFI. En 2018, la filiale de gestion de la Macif et de la Matmut a collecté 2,9 milliards d’euros net, soit quasiment le double de l’année précédente, essentiellement sur les actifs non cotés et principalement pour le compte des investisseurs institutionnels. La collecte sur le non coté s’est élevée à 2,5 milliards d’euros, dont les deux tiers dans les infrastructures et un tiers dans le private equity et la dette non cotée, dans des proportions équivalentes, a indiqué ce 14 mars Jean-Pierre Grimaud, directeur général du groupe OFI, à l’occasion d’un point de presse. Pour son axe de développement le plus récent, celui sur la clientèle individuelle intermédiée, la collecte s’est élevée à 360 millions d’euros, notamment sur la gestion diversifiée, les actions et les convertibles. Jean-Pierre Grimaud a reconnu que le début d’année est plus compliqué sur ce segment après les turbulences des derniers mois de 2018. Autre axe fort, l’international où la collecte institutionnelle se développe tant en Europe que hors d’Europe. Malgré la baisse des marchés en fin d’année 2018, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 72 milliards d’euros contre 70 milliards d’euros un an plus tôt. En termes de classes d’actifs, les actifs cotés représentaient à fin novembre86% des encours, dont54% dans les taux et crédit, 12% dans les actions et 4% dans les diversifiés, les actifs non cotés représentant autour de 14% du total et un peu plus de 10 milliards d’euros à fin janvier 2019. Les encours issus des actionnaires (Macif et Matmut) totalisent 58% des encours, contre 61% trois ans plus tôt. C’est dire qu’OFI progresse sur la voie de la diversification de sa clientèle historique. Les actifs émanant notamment de la clientèle institutionnelle, IRP et entreprises,a fait un bond de 57% à 2,7 milliards d’euros. Du côté de la clientèle individuelle, la progression est de 37% sur la période, à 2,1 milliards d’euros. Le développement de la stratégie de distribution multicanal à destination de la clientèle individuelle intermédiée s’est, on le sait, poursuivie en 2018, avec une prise de participation de 33% dans Finavéo Partenaires, qui fait suite à l’entrée au capital du groupe Crystal en 2017. Une nouvelle opération de ce type pourrait-elle intervenir cette année ? «Nous regardons», a simplement indiqué Jean-Pierre Grimaud interrogé par NewsManagers. Il a toutefois rappelé que l’objectif dans le plan OFI 2020 est d’arriver à une part de marché de 5% sur la clientèle individuelle intermédiée contre 3% actuellement. «Nous voulons nous développer auprès des CGPI. C’est quelque chose que nous avons toujours en tête», a-t-il déclaré. OFI a par ailleursdéployé auprès de plusieurs partenaires assureurs une offre de gestion pilotée. Les encours liés à la clientèle hors de France ont pour leur part bondi de 43% à 2,3 milliards d’euros. Le groupe est présent désormais dans cinq pays : en Allemagne, en Autriche, au Portugal, en Italie et en Espagne. Un développement qui passe de préférence par des partenariats,avec des acteurs locaux de référence :en Allemagne et Autriche avec OLB, et au Portugal avec Bluemint. OFI adapte son offre à chaque pays : par exemple, la finance responsable en Allemagne, pays qui s’intéresse à l’investissement durable depuis deux ou trois ans seulement, et la gestion assurantielle sous contrainte. «L’Allemagne est au centre de notre dispositif à l’international mais c’est un marché difficile. Ce serait toutefois une erreur de ne pas le travailler», a remarqué Jean-Pierre Grimaud. Dans le domaine de la finance responsable, OFI a déployé un process formalisé de suivi du risque climatique sur les gestions cotées et mis en place une politique charbon pour l’ensemble de ses fonds ouverts. De quoi selon le groupe illustrer sa volonté de placer cette thématique comme axe stratégique prioritaire et transverse. Les trois quarts des encours gérés au sein du groupe intègrent les enjeux de la finance responsable et OFI souligne sa notation «A+" par les PRI (Principles for Responsable Investment) pour la deuxième année consécutive ainsi que les très bons résultats des fonds ouverts classés 1er quartile et appartenant pour 8 sur 9 d’entre eux à la gamme OFI Responsible Solutions. Conclusion de Jean-Pierre Grimaud : «Un bilan 2018 en ligne avec la plupart des objectifs poursuivis dans le cadre du plan OFI 2020. En 2019, nous allons engager le groupe OFI dans l'élaboration d’un nouveau plan stratégique 2021-2023 autour de trois volets : l’entrée dans une nouvelle ère de la finance responsable, plus que jamais incontournable, une accélération du développement sur les nouvelles cibles de clientèles et un développement de nos services», a expliqué le directeur général.
CGP Entrepreneurs, la filiale de l’UFF dédiée aux CGP, a publié ce jeudi les résultats de son activité pour l’exercice 2018.Au 31 décembre 2018, la société comptait 330 cabinets de conseillers en gestion de patrimoine clients et ses encours sous gestion s’élevaient à 800 millions d’euros, avec l’objectif de dépasser 1 milliard d’euros à fin 2019. «L’année écoulée a également été marquée par le lancement d’un manuel de mise en conformité à destination des CGP du groupement et répondant aux obligations de la réglementation MIF 2 et de la Directive sur la distribution d’assurance (DDA)», rappelle la société dans une missive, précisant qu’elleprévoit de sortir, courant avril, une version actualisée de son manuel de mise en conformité.Le périmètre de cet outil s’élargira aux obligations réglementaires pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP), notamment en matière de crédit immobilier, et pour les intermédiaires en transactions sur immeubles et fonds de commerce (ITI). Pour 2019, le groupement entend également poursuivre ses efforts en matière de développement de nouveaux services.CGP Entrepreneurs prévoit notamment d'élargirson offre de services à destination de ses cabinets partenaires. Le programme de l’année 2019 s’articule autour de formations validantes (certifications professionnelles, formations réglementaires…), de formations métiers et de formations techniques (droit de la famille, assurance-vie et prévoyance, optimiser la fiscalité…). Ces formations s’effectueront en présentiel et en distanciel via une plateforme online sous forme d’adaptive learning. Le groupement s’apprête aussi à déployer une prévoyance «haut de gamme» à destination des professions libérales et des entrepreneurs, ainsi que des services exclusifs comme le « pack immo » qui intégrera offre immobilière et financement de projet immobilier et qui permettra ainsi au cabinet de proposer à ses clients l’ensemble des services d’accompagnement à l’investissement locatif. Enfin, CGP Entrepreneurs entend accompagner les cabinets dans la transformation de leurs métiers avec des outils digitaux susceptibles de faciliter leur activité : facturation des honoraires, pilotage et contrôle des actifs financiers, ainsi qu’un nouveau service immobilier en marque blanche pour développer les ventes dans l’ancien. «A horizon 3 ans, notre ambition est de devenir le leader des prestations de services exclusives et innovantes, dans un contexte de plus en plus complexe où il devient nécessaire pour les CGP d’être accompagnés», affirme Patrick Butteau, directeur général de CGP Entrepreneurs, cité dans le communiqué.
La société de gestion BMO Global AM a annoncé jeudi 14 mars la nomination de Nina Roth, Alan Fitzpatrick et Derek Ip au sein de son équipe investissement responsable. Nina Roth se joint à l’équipe en tant que directrice. Elle sera responsable de la gestion des relations clients en Allemagne, de l’analyse et de l’engagement ESG dans divers secteurs. Précédemment, elle a travaillé pour l’agence allemande de développement (GIZ).Elle a plus de 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement responsable, ayant débuté sa carrière au sein du département ESG de la Deutsche Bank, avant de s’installer à New York, puis à Hong Kong pour travailler comme environmental & social risk manager chez UBS AM. Alan Fitzpatrick rejoint la filiale de la Bank of Montreal en tant que spécialiste produits, un rôle nouvellement créé. Il supervisera les activités mondiales «reo», avec pour responsabilité de soutenir les directeurs clients dans la gestion des relations et d’élaborer des stratégies et des projets visant à améliorer l’offre d’investissement responsable aux clients de BMO. Auparavant, il était directeur de l’équipe service client et business development d’Hermes EOS. BMO a également nommé Derek Ip en tant qu’analyste ESG au sein de l’équipe investissement responsable. Durant sa carrière il a occupé diverses fonctions chez Trucost, S&P Global, Climate Bonds Initiative, ou encore RESET Carbon Limited. Parallèlement à ces trois nominations, BMOa annoncé des changements au sein de son conseil consultatif sur l’investissement responsable. Marga Hoek quitte le conseil et sera remplacée par Elizabeth McGeveran, directrice des investissements à la McKnight Foundation. Martin Smith, représentant interne au sein du conseil consultatif sur l’investissement responsable, sera remplacé par Phil Doel, directeur de l’équipe de gestion des placements fondamentaux et des placements EMEA de BMO.
Le gérant d’actifs français IVO Capital, spécialiste de la dette émergente, n’a pas souffert des retraits massifs qui ont frappé la classe d’actifs l’an dernier. Tout au contraire. Les actifs sous gestionont ainsiaugmenté de 20% l’an dernier pour s'établir à536 millions d’euros à fin décembre contre 450 millions d’euros un an plus tôt. La collecte sur l’ensemble de l’année écoulée s’est élevée à 191 millions d’euros. Profitant du regain d’intérêt des investisseurs pour les émergents et pour le high yield international, les encours ont continué de progresser en ce début d’année pour atteindre600 millions d’euros à la mi-mars grâce à des entrées nettes de 60 millions d’euros. Le fonds IVO Fixed Income a, à lui seul, doublé de taille depuis fin 2017, à 250 millions d’euros. L’an dernier, la société de gestion, basée à Paris, Sao Paulo etMexico qui investit globalement dans des dettes en monnaies fortes, notamment corporate, a poursuivi son développement en multipliant l’enregistrement des fonds dans différents pays en Europe pour faciliter le travail de ses clients dans la banque privée. La performance du fonds IVO FI est négative de -3,7% en 2018 mais dans une moindre mesure par rapport au marché (-5,9% pour les fonds de la catégorie Morningstar «Obligations émergentes emprunts privés en euros»). La société de gestion a annoncé le lancement de trois nouvelles stratégies cette année. Un fonds à duration courte sur la dette émergente high yield pour répondre au fort appétit des investisseurs pour ce type de produits. IVO Capital va par ailleurs lancer un nouveau compartiment de sa Sicav, IVO Global Opportunities, qui permettra d’investir dans d’autres classes d’actifs que les obligations en fonction des opportunités. «L’objectif est de naviguer dans l’ensemble de la structure de capital, a expliqué Michael Israel, gérant chez IVO Capital, à l’occasion d’une réunion avec des investisseurs. Lorsque nous faisons l’analyse crédit des entreprises nous constatons qu’il est parfois plus intéressant d’investir en action qu’en obligation». Le fonds intégrera également de l’exposition aux devises locales.Il ne sera toutefois pas activement «marketé"au public avant d’avoir un certain track record. Enfin, un fonds à échéance 2024 est actuellement en cours d’enregistrement auprès de l’AMF. Il sera globalet investià 50% en dette émergente en monnaie forte et à 50% en high yield de pays développés. IVO Capital s’est allié pour l’occasion à Schelcher Prince Arkéa qui gérera la poche high yield pays développés. Le gestionnaire veut profiter de l'écartementdes spreads sur ces classes d’actifs l’an dernier pour lancer ce type deproduit. IVO Capital va par ailleurs publier d’ici à la fin du premier trimestre sa politique ESG. La société de gestion a recruté une analyste dédiée qui arrive de chezBNP Paribas.