IPM Informed Portfolio Management, société de gestion systématique détenue à 60,6 % par Catella, va fermer sa stratégie Systematic Equity et se concentrer sur sa stratégie phare Systematic Macro. «Nous avons enregistré une croissance impressionnante de notre stratégie phare Systematic Macro, tandis que l’environnement pour notre stratégie Systematic Equity est difficile depuis quelques temps», explique Lars Ericsson, CEO d’IPM. «C’est pourquoi nous avons pris la décision stratégique de fermer le pôle actions long only», poursuit-il. L’IPM Systematic Equity a été lancée il y a 13 ans. Ses encours ressortaient à 28 milliards de couronnes suédoises fin mars 2019, soit 2,6 milliards d’euros. La stratégie était principalement value, une gestion qui a souffert, alors que les flux dans les stratégies passives ont dopé le cours des actions déjà onéreuses. En outre, la pression sur les frais dans le long only a fait que le produit ne représente qu’une part infime des revenus et de la rentabilité des fonds Systematic, indique un communiqué. «L’activité actions long only a mobilisé des ressources, sans vraiment contribuer beaucoup à la diversification des revenus fixes. Puisque nous n’entrevoyons pas un rebond rapide de la demande, nous pensons qu’il est dans le meilleur intérêt de nos clients et de notre société que nous nous concentrions sur notre gestion macro, plus rentable et qui a plus de succès. En parallèle, nous continuerons à évaluer d’autres stratégies plus compétitives comme compléments». La gestion macro représente 50 milliards de couronnes suédoises, soit près de 5 milliards d’euros. La société a aussi ouvert des bureaux à Londres et New York et lancé sa gamme UCITS.
Ecofi Investissement announcedit has been granted the French Energy and Environmental Label for Climate (TEEC) for its “Ecofi Agir pour le Climat” fund.The label is based on specific green requirements for the equity portion and on the “Green Bond Principles"standard for the bond portion. «The TEEC label, which is backed by the French Ministry for the Environmental and Solidary Transition, highlights the fund’s commitment to the energy and environmental transition. From savers’ standpoint, it guarantees the transparency and quality of the environmental characteristics of these financial products, which have been confirmed by a Novethic audit and selected for review by the ministry”, the company said in a press release. Ecofi Agir pour le Climat is a multi-asset fund that invests in companies involved in sustainability themes and that commit themselves to the path of the sustainable energy transition. The fund also invests in solidarity-oriented companies, with a sharing option. «In January, Ecofi Investissements’ range of open-ended funds became 100% SRI. We then decided to request a label for our range’s flagship funds. We achieved that nowfor one of them. This is the start of a broader labelling process”, said Pierre Valentin, chairman of the management board of Ecofi Investissements.
Ecofi Investissement a annoncé mardi 21 mai l’obtention dulabel TEEC (Transition énergétique et écologique pour le climat) pour son fondsEcofi Agir pour le Climat.Le Label est fondé sur une taxonomie verte précise pour la partie actions et sur le standard «Green Bond Principles"pour la partie obligataire. «Le Label TEEC, soutenu par le ministère de la Transition écologique et solidaire, souligne l’engagement du fonds dans la transition énergétique et écologique. Du point de vue des épargnants, il garantit la transparence et la qualité des caractéristiques environnementales de ces produits financiers, confirmées grâce à l’audit de Novethic, sélectionné pour être auditeur par le ministère», explique la société de gestion dans un communiqué. Ecofi Agir pour le Climat est un fonds multi-actifs. Ilinvestit dans des sociétés qui interviennent sur des thématiques durables et qui sont engagées sur la voie de la transition énergétique responsable. Le fondsmise égalementsurdes entreprises solidaires, avec une option de partage. «En janvier, la gamme de fonds ouverts d’Ecofi Investissements est devenue 100% ISR. Nous avons alors décidé de demander la labellisation des fonds les plus emblématiques de notre gamme. C’est désormais chose faite pour l’un d’entre eux. C’est le début d’un processus de labellisation plus large"a indiqué dans un communiqué Pierre Valentin, président du directoire d’Ecofi Investissements.
Evli Funds, the wholly owned asset management firm of the Finnish bank Evli, has just partnered with the third-party marketer (TPM) Blue Associates to sell its funds in France, replacing Compagnie Financière Jacques Cœur, who had been its partner since 2015. Blue Associates was established last year by Denis Chasteauneuf and Christian de Bausset, both formerly of Barings in Paris. The boutique works with several other asset managers, including Tareno, a Swiss firm that manages a water fund, and Baker Steel, which specialises in natural resources. With Evli, Blue Associates is adding a Nordic string to its bow. Evli Funds managed €11.9bn as of the end of March 2019, mainly for institutional investors. The Finnish asset manager offers 27 UCITS in three areas – corporate bonds (its core business, with €6bn), global equities, and factor investment funds. Strategies focus on northern Europe with a long-standing ESG (environmental, social and governance) approach. Nine out of 10 funds in this range are registered in France. Evil Funds’ growth has been driven by international expansion in recent years. Since 2012, its international business has expanded by 27.2% to €2.1bn of the €8.1bn managed by its funds. By way of comparison, Finnish AuM has expanded by just 12.8%. To expand outside Finland, the firm has chosen to work with partners except in other northern European countries. Its biggest international markets are Spain, Germany and Sweden, said Petter von Bonsdorff, a partner in charge of international development, who was recently in Paris. It hopes that France will soon join this group of countries. This change comes as Aktia Asset Management, another Finnish asset manager, arrives on the French market, advised by CFJC.
Une première dans le monde. BNPParibas Asset Management (BNPP AM) a annoncé ce 21 mai le lancement de BNP Paribas Easy ECPI Circular Economy Leaders Ucits ETF, un ETF au code mnémonique très parlant de «REUSE» (comme «réutilisation» en anglais) qui permet d’investir dans des sociétés qui contribuent positivement à l'économie circulaire et de concilier investissement responsable et recherche de performances financières pour les investisseurs. Le nouveau véhicule sera coté sur Euronext Paris, en Italie et en Allemagne dès le 23 mai,a indiqué à l’occasion d’une présentation à la presse Isabelle Bourcier, responsable des gestions quantitative et indicielle deBNPP AM. Chargé à 0,30%, le nouveau véhicule est un compartiment de la sicav de droit luxembourgeois BNP Paribas Easy. «BNPP AM fait partie des trois plus importants fournisseurs d’ETF ESG en Europe; c’est une thématique au cœur de notre stratégie et à valeur ajoutée pour nos clients. Ayant été le premier gestionnaire d’actifs à lancer un ETF sur le bas carbone il y a plus de 10 ans, nous avons pour ambition d’élargir notre gamme BNP Paribas Easy sur les indices ESG et d’innover dans des domaines encore peu explorés. Le lancement de cet ETF sur la thématique de l’économie circulaire s’inscrit pleinement dans cette ambition», a commentéexplique Isabelle Bourcier. A fin avril, les ETF ESG de BNPP AM représentaient un encours de 2,7 milliards d’euros. L’économie circulaire désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable. Il s’agit de repenser entièrement le choix des matériaux et des usages tout en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. «La prise de conscience des impacts environnementaux de leurs modèles économiques, les évolutions réglementaires en matière de préservation des ressources poussent les entreprises à adopter des stratégies de développement alternatives vers un modèle plus vertueux, explique Robert-Alexandre Poujade, analyste ESG2 au sein du Sustainability Centre de BNPP AM. Nos analystes étudient la capacité des entreprises à anticiper ces évolutions, et engagent un dialogue avec elles pour les encourager à adopter des modèles plus durables.» Le nouvel ETF répliquel’indice ECPI Circular Economy Leaders Equity Index, lancé en juillet 2017 par le bureau indépendantde recherche ESG et fournisseur d’indices ESG italien ECPI. L’indice se base sur une méthodologie propriétaire développée par ECPI qui a utilisé les cinq business models mis au point par Accenture pour décrire l'économie circulaire : la chaîne d’approvisionnement, le partage, l'économie de fonctionnalité (PAAS ou Product As A Service via par exemple la location financière qui privilégie l’utilisation d’un bien plutôt que sa possession), l’extension de la durée de vie et le recyclage et la récupérationdes ressources («resource recovery»). L’indice est composé de 50 grandes capitalisations boursières internationales (pays développés), équipondérées sur un univers investissable de quelque 600 sociétés. Les entreprises sont sélectionnées en fonction de leur degré d’exposition à la circularité, à savoir les secteurs «naturellement» circulaires comme le recyclage, les énergies renouvelables, les services de cloud, les plateformes de partage, et d’autre part, les secteurs susceptibles de bénéficier au mieux des principes de l'économie circulaire. Pour assurer la liquidité de l’indice, la capitalisation boursière doit être supérieure à 500 millions d’euros, avec un volume moyen quotidien de transactions de plus de 5 millions d’euros. Au 30 avril 2019, l’indice comptait parmi ses dix principales composantes six sociétés très engagées dans le recyclage et la récupération, le business model le plus facile à mettre en oeuvre, à savoir LVMH-Moet Vuitton, Air Products & Chemicals, ASML Holding, Murata Manufacturing, Kering et Heineken (au total pas loin de 14% de l’indice), devant quatre sociétés travaillant à l’extension de la vie des produits, Cisco Systems, Schneider Electric SE, Ford Motor et Automatic Data Processing (9% environ de l’indice).
Evli, une société de gestion finlandaise gérant plus de 8,1 milliardsd’euros, lance le fonds Evli Nordic 2023 Target Maturity en France, en Finlande, en Suède, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Le fonds, géré par Jani Kurppa et Juhamatti Pukka, est investi dans des obligations d’entreprises d’Europe du Nord notées Investment Grade et High Yield ainsi que dans des obligations corporate non notées. «Le processus d’investissement crédit d’Evli est basé sur la recherche des meilleurs profils risque/rendement. La société applique une approche analytique fondée sur les flux de trésorerie des crédits individuels, se concentrant sur la qualité réelle du crédit plutôt que sur les notations officielles et combine différents segments obligataires lorsque cela est possible», explique un communiqué. La démarche ESG est intégrée au fonds Evli Nordic 2023 Target Maturity ainsi qu’à l’ensemble de l’analyse crédit d’Evli. Le fonds court jusqu'à fin 2023 et vise un rendement annuel de 3% net de frais avec une faible exposition au risque. Le marché des obligations corporate nordiques est composé de près de 500 sociétés émettrices et pèse environ 225 milliards d’euros, soit à peu près la même taille que le marché européen High Yield. Environ 54 % des émetteurs et 29 % des volumes relèvent du non notés, ce qui représente respectivement 262 émetteurs et 65 milliards d’euros en volume. Ainsi, les pays nordiques abritent l’un des plus grands viviers d’Europe pour les émetteurs non notés.
Thomas Kønig annonce qu’il va rejoindre en août Goldman Sachs Asset Management. Il a quitté son poste de managing director au sein de Deutsche Bank à Londres après y avoir passé 12 ans. Thomas Kønig a travaillé auparavant au sein de Nordea Markets comme directeur et au sein de Nykredit Markets comme analyste senior.
The Swiss private bank Julius Baer announced on Tuesday it had hired Jeff Mouton as head of its independent asset manager business in Luxembourg. Mouton will assume his new role on 1 June, replacing Denny Pole, who will return to Switzerland to handle emerging markets. He will report to Marcel Suhner, who runs the intermediaries business for Europe. Mouton has been with Pictet for 18 years and is currently in charge of relations with independent asset managers.
La banque privée suisse Julius Baer a annoncé ce 21 mai le recrutement de Jeff Mouton en qualité de responsable de l’activité dédiée aux gestionnaires indépendants sur le marché luxembourgeois. Jeff Mouton, qui prendra ses fonctions le 1er juin, remplace Denny Pole qui retourne en Suisse pour s’occuper des marchés émergents. Il est rattaché à Marcel Suhner, qui dirige l’activité intermédiaires pour l’Europe. Jeff Mouton, qui travaille depuis 18 ans chez Pictet, est actuellement responsable des relations avec les gestionnaires indépendants.
L’Association française de la gestion financière (AFG) dévoile mardi matin son enquête annuelle sur l’exercice des droits de vote par les sociétés de gestion (SGP) l’an dernier. Les gérants votent de plus en plus, avec un taux de participation de 74% (+1 point en un an), dont 81% (+1 point) en France.
La Chine représente un des axes de développement majeur pour Invesco, explique Martin Flanagan, le président-directeur général d’Invesco au journal Les Echos. La société y a enregistré des encours en hausse de 25 % l’an dernier à 50 milliards de dollars, dont 31 milliards avec sa coenteprise Invesco Great Wall. «A l’instar d’autres gestionnaires, Invesco négocie sa prise de contrôle (il détient aujourd’hui 49 % du capital) à la faveur de l’évolution de la législation chinoise», écrit le quotidien. Le dirigeant revient par ailleurs sur ’acquisition d’Oppenheimer Funds, un spécialiste de la gestion active outre-Atlantique qui sera bouclée vendredi prochain. « Il y a toujours eu des discussions sur la consolidation dans la gestion d’actifs, mais cette fois est différente », estime-t-il. « L’environnement de marché compliqué par l’intervention des banques centrales suite à la crise financière est un premier facteur. Les coûts de plus en plus importants liés à la réglementation et à la nécessité d’investir sans cesse dans la cybersécurité en sont un autre. Enfin, c’est la croissance phénoménale de la gestion passive et la pression qu’elle exerce sur l’industrie qui vont pousser à la consolidation. Les plus grands gestionnaires sont destinés à grandir, les plus faibles continueront à s’affaiblir. »
René Peragallo, responsable des actions au sein du gestionnaire d’actifs chilien Bci Asset Management, a quitté la firme après y avoir travaillé pendant presquecinq ans, rapporte Citywire Americas. Le gérant, qui avait la responsabilité de superviser les fonds actions dédiés aux institutionnels chez Bci AM, a rejoint le family office chilien Inversiones Liguria en qualité de directeur des investissements. Bci AM l’a remplacé à son ancien poste par Andres Murúa qui a rejoint le gestionnaire chilien l’an dernier en tant que gérant de portefeuille.
Pimco fait face à sa période la plus turbulente depuis cinq ans, rapporte le Wall Street Journal. Il y a deux mois, le système de fraude nationale sur les admissions dans les universités a impliqué l’ancien directeur des investissements de la société, Douglas Hodge. Depuis, les salariés de la société et ses clients ont appris que la figure centrale de la fraude, William “Rick” Singer, faisait des présentations aux employés de Pimco au sein même de la société. Le WSJ relate que William Singer s’est rendu dans les bureaux de Pimco pour parler aux employés en 2015 après une recommandation de Douglas Hodge, citant des sources proches du dossier. Sept ans plus tôt, William Singer est aussi venu, cette fois sur la recommandation d’un autre dirigeant de Pimco, William Powers.
Le groupe bancaire andorran Andbank a postulé pour une licence de conseiller en investissement global (AAGI)en Argentine début 2019, rapporte Citywire Americas. La firme entend obtenir l’agrément du régulateur argentin CNV dans les prochaines semaines. Elle serait la deuxième compagnie internationale à se voir attribuer cette licence après J.Safra Sarasin. L'équipe argentine d’Andbank, qui sera basée à Buenos Aires,est dirigée par Gonzalo Tarasido, accompagné d’Esteban de Ridder et de Maria Larraburu.
L’incubateur makesense, spécialisé dans l’accompagnement de jeunes start-upsociales et environnementales, annonce la création du premier fonds d’impact investing dédié au pré-amorçage. Doté d’une enveloppe de 8,2 millions d’euros, le fonds makesense SEED I investira des tickets de 50 000 à 150 000 euros pour financer la création de start-upà fort potentiel d’impact et de croissance, sur décision d’un comité d’investissement 100% féminin ! Adossés, le fonds et l’incubateur makesense mutualiseront leurs ressources et forces d’accompagnement. Le fonds a bénéficié du soutiendu Fonds Européen d’Investissement - dans le cadre du “plan Juncker “- et de la Banque des Territoires. Il réunit aujourd’hui une diversité d’acteurs représentatifs du secteur : des institutionnels français et européen (FEI, Banque des Territoires), des financeurs privés (BNP Paribas) et associatifs (Revital’Emploi) ainsi que des entrepreneurs individuels.
Legg Mason a nommé Nelson Peltz et Ed Garden, tous les deux associés fondateurs du fonds activiste Trian Fund Management, à son conseil d’administration, avec effet immédiat. Nelson Peltz est directeur général de Trian et Ed Garden, directeur des investissements. Le fonds détient environ 4,5 % du capital de la société de gestion américaine. Trian va aussi identifier un troisième candidat pour être administrateur indépendant. En outre, dans le cadre de son renouvellement, le conseil d’administration va nommer au moins deux autres candidats indépendants. Ces trois administrateurs indépendants vont remplacer trois membres, dont deux ont atteint la limite d’âge fixée par la société. Legg Mason a donc trouvé un accord avec Trian et évité un conflit ouvert. Le Wall Street Journal avait révélé que Trian Fund Management voulait mener une campagne activiste au sein de Legg Mason et pousser la société de gestion à améliorer ses faibles résultats. Nelson Peltz et Ed Garden ont déclaré que les trois priorités importantes de Legg Mason étaient de réduire les coûts de manière significative, piloter la croissance des revenus de manière organique et par le biais d’acquisition et accroître la rentabilité.
La société de gestion espagnole Ibercaja Gestión a dévoilé, le 20 mai,une nouvelle organisation de son équipe chargée des investissements afin desoutenir sa croissance. Fin avril, la firme gérait un peu plus de 13 milliards d’euros et se plaçait au septième rang des gestionnaires d’actifs hispaniques en termes d’actifs sous gestion. Ainsi à la tête du nouvel organigramme, on retrouve Lili Corredor, directrice générale d’Ibercaja Gestión depuis août dernier, à laquelle sont rattachéesl'équipe d’investissement, dirigée parÓscar del Diego, ainsi que l’unité d’analyse, nouvellement crée et chapeautée par Javier Rillo. L'équipe d’investissement a été réorganisée comme suit: Óscar del Diegocoordonne l’équipe de gestion des fonds de placementet des fonds de pensiondu groupe Ibercaja et gère certains des portefeuilles les plus représentatifs de la firme. Pedro Lacambra est responsable de la gestion actionset de l’architecture ouverte, Beatriz Catalán responsable de la gestion active et del’ensemble des fonds profilés. Miriam Fernández est responsable de l’investissement selon les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) tandis que Cristina Gavin est responsable de la gestion obligataire.Quant à Cristina Martínez, elle est en charge des fonds de pension d’Ibercaja. Ibercaja Gestión, qui propose 61 fonds, disposait d’une part de marché de4,86% en Espagne fin avril selon Inverco.
Le fonds phare de Neil Woodford a été dégradé par Morningstar de «bronze» à «neutre», ce qui constitue un nouveau revers pour le célèbre gérant, rapporte le Financial Times. «Neutre» est l’avant dernière note pour l’agence de notation. Le Woodford Equity Income a subi une vague de demandes de remboursement face à ses piètres performances. Il a aussi été forcé de trouver des manières créatives pour réduire la part non cotée de son portefeuille afin de respecter les règles de liquidité. Le fonds a vu ses encours diminuer de 10,2 milliards de livres en mai 2017 à 4,4 milliards de livres aujourd’hui.
Le fonds activiste a pris une position à découvert sur l'une des valeurs favorites des fonds small et midcaps, provoquant une chute de 25% de l'action.
Lors de l’assemblée générale du Groupe Monassier qui s’est déroulée le 2 mai 2019, les notaires de l’association ont signé les premières prises de participations de leur holding éponyme dans trois offices déjà membres, indique un communiqué publié lundi. La holding Groupe Monassier a vocation à prendre des participations dans les offices membres du réseau, et dans des structures de professionnels du droit et du chiffre.
OFI AM a annoncé lundi le recrutement d’Alain Pitous en tant que directeur de la finance responsable. Il «aura pour mission de déployer la finance responsable et d’innover pour diffuser largement les bonnes pratiques en matière de finance responsable», explique la société de gestion. Alain Pitous reportera à Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI AM. OFI AM précise que plus des trois quarts de ses 71 milliards d’euros d’actifs sous gestion intègrent une approche ISR. Alain Pitous était auparavant directeur général associé de Talence Gestion.
Une cinquantaine d'investisseurs rejoint l'"Appel de Christchurch" pour lutter contre les contenus extrémistes et d'actes terroristes sur les réseaux sociaux.
La société de gestion britannique RWC Partners va intégrer l’équipe d’investissement d’Agilis Investment Management, une société multi-stratégie, annonce-t-elle dans un communiqué. Le fondateur d’Agilis, Clark Fenton, ainsi que ses collègues Charles Crowson et Praveen Kanakamedala vont rejoindre RWC et y créer l’équipe «Diversified Return». Ils apportent leur fonds Protea Fund – Agilis UCITS, un portefeuille multi-stratégies qui prend des positions longues et courtes sur les obligations, les actions et les matières premières. Ce fonds de 75 millions de dollars d’encours deviendra un compartiment de RWC Funds basé au Luxembourg. Une porte-parole de la société souligne que seule l'équipe d’investissement composée de ces trois personnes rejoint RWC, ainsi que le fonds. Il ne s’agit donc pas d’un rachat. Avant de fonder Agilis, Clark Fenton était co-directeur des investissements de Permal Group, un fonds de hedge funds, précise le communiqué. Praaven Kanakamedala avait également travaillé pour cette société auparavant. Charles Crowson avait rejoint Agilis en provenance du hedge fund Mason Capital Management. Ensemble, ils étaient responsables du Protea Fund – Agilis UCITS. Cette opération permet à RWC d’étoffer son offre.
Une semaine après avoir annoncé la signature des UNPRI, la société de gestion Ellipsis AM a sélectionné Sustainalytics pour renforcer son approche ESG au sein des process de gestion de ses fonds convertibles. Dans un communiqué datant du 20 mai, Ellipsis AM explique vouloir «s’appuyer sur la recherche extra financière et indépendante de Sustainalytics sur les émetteurs convertibles européens et globaux dans la phase de sélection des valeurs en portefeuilles». Avec Sustainalytics, les gérants auront désormais accès à une analyse des risques ESG par émetteur, un scoring de risques ESG avec une granularité par facteur de risque, à un module d’analyse de la gouvernance et à un moteur d’alerte sur les controverses. Ellipsis AM va consacrer cette année environ 10% du budget global de recherche à la recherche extra-financière externe.
Le groupe Keys Asset Management, spécialisé dans la gestion d’actifs immobiliers, a annoncé ce 20 mai la signature d’un partenariat avec le groupe hôtelier Accor pour le co-développement d’établissements sous l’enseigne JO&JOE en Europe.La joint-venture, signée dans le cadre de la stratégie hôtelière du fonds (FPCI) Keys Exploitation, financera une partie des investissements nécessaires à l’ouverture de certains établissements JO&JOE, la marque de Accorqui allie «la flexibilité de l’auberge de jeunesse au confort d’un hôtel». «Avec la forte ambition de développement de JO&JOE dans les 5 ans à venir, les premiers investissements réalisés par Keys Asset Management concerneront les villes de Londres et de Rome et représenteront environ 630 lits. Notre stratégie est de privilégier des investissements dans les nouvelles tendances qui se développent sur les différents marchés immobiliers», a commentéPierre Mattei, co-fondateur du groupe Keys Asset Management, cité dans un communiqué. Le FPCI Keys Exploitationvient compléter l’offre de «private-equity immobilier» de Keys REIM, filiale française du groupe Keys Asset Management. Le FPCI investira au capital de sociétés fournissant des services d’exploitation d’immobilier géré, à hauteur de 50% du montant total des souscriptions, et pourra également prendre des participations dans des opérateurs immobiliers en croissance, pour 50%, et/ou dans des acteurs de la transformation numérique du secteur immobilier («PropTech») à hauteur de 20%.
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a choisi jeudi le projet du développeur immobilier Novaxia pour rénover le site parisien de l’ancien hôpital Hôtel-Dieu, à deux pas de Notre-Dame, rapporte Le Monde. Novaxia va bénéficier d’un bail à construction lui confiant l’usage de 21.000 mètres carrés bordant le parvis de la cathédrale pour quatre vingts ans, moyennant un loyer total de 144 millions d’euros. En comptant les travaux, l’investissement atteint 300 millions d’euros. Par ailleurs, le gestionnaire d’actifs Amundi implantera, dans les rez-de-chaussée, des commerces, des cafés, un restaurant gastronomique et un « food court solidaire », en espérant bien capter une partie des treize millions de visiteurs annuels de Notre Dame.
Amundi étudie la possibilité d’une fusion avec DWS, filiale cotée de gestion d’actifs de Deutsche Bank, mais à la condition d’avoir le contrôle du nouvel ensemble, rapporte Reutersde source proche d’Amundi, filiale de Crédit Agricole. L’idée d’un mariage entre DWS et l’un de ses concurrents circule depuis quelques mois et les spéculations ont été entretenues par l’ouverture de discussions entre Deutsche Bank et Commerzbank en vue d’une fusion. Ces pourparlers entre les deux plus grandes banques d’Allemagne ont été abandonnés depuis. «Amundi n’achèterait pas nécessairement tout DWS et serait prêt à laisser une partie de DWS cotée en Bourse mais il n’est pas question qu’il soit un partenaire minoritaire», a dit la source. Cela dit, plusieurs sources informées des intentions de Deutsche Bank ont déclaré à Reuters que le groupe allemand n'était pas disposé à céder le contrôle de DWS. La vente d’une participation dans DWS aurait permis à Deutsche Bank de financer au moins en partie une éventuelle opération avec Commerzbank. Maintenant que ce projet de fusion bancaire en Allemagne est abandonné, il n’y a plus d’urgence pour Deutsche Bank à conclure une transaction pour DWS
Advenis REIM, la société de gestion immobilière du groupe Advenis, a lancélundi 20 maiune SCPI d’entreprise orientée sur la France et les pays d’Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal). BaptiséeElialys, la SCPI investira dans les métropoles qui bénéficient d’un fort dynamisme économique et démographique comme Madrid (+1,3 % entre 2017 et 2018), Barcelone (+0,7%), Lisbonne (+ 0,5 %). «La nouvelle SCPI ciblera des actifs avec des locataires de qualité et des baux fermes de longues durées, ce qui permettra d’apporter une régularité de revenus sur le long terme», indique Advenis REIM dans un communiqué. Pour l’année 2019, la SCPI Elialys privilégiera les investissements en immobilier de bureaux, en France, dans les capitales et les grandes métropoles régionales d’Europe du Sud. «Le nom Elialys, issu du grec moderne, fait référence à l’olivier, symbole de paix, que l’on retrouve dans les principaux pays où Advenis REIM investira : l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la France», explique la société de gestion.