Libra, la cryptomonnaie créée par Facebook, n’a pas l’heur de plaire au Congrès des Etats-Unis. Après le Sénat, qui a souhaité auditionner David Marcus, le responsable de la blockchain de Facebook, c’est au tour de la commission des affaires financières de la Chambre des représentants d’envoyer une missive à Facebook, lui enjoignant de suspendre le projet. Les élus américains ne veulent clairement pas d’un système monétaire basé en Suisse, destiné à concurrencer le dollar.
MONNAIE UNIQUE Après 40 ans de discussions, les pays d’Afrique de l’Ouest ont annoncé la création d’une monnaie commune dès 2020. Réunis à Abidjan le 29 juin dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement des quinze pays de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ont adopté officiellement le nom d’« Eco » pour cette monnaie. « Il faut rester prudents. Il existe un décalage entre les déclarations politiques et la faisabilité du projet à horizon 2020. Ces annonces annoncent au mieux une nouvelle étape dans l’affirmation de cet objectif », modère François Sporrer, chef du service économique régional pour l’Afrique de l’Ouest à la Direction générale du Trésor. En particulier, l’un des préalables fondamentaux à l’adoption de cette monnaie est la convergence économique. Or aucun pays de la zone n’a rempli en 2018 les critères requis pour faire partie de la zone monétaire éco, d’après le dernier rapport du comité ministériel de la Cédéao.
C’est la croissance attendue du commerce mondial en volume en 2019 et 2020 par Euler Hermes. La filiale d’Allianz a revu en baisse ses prévisions des flux commerciaux en raison du ralentissement de l’économie mondiale. Par ailleurs, les risques politiques et sur les marchés financiers ne cessent de se renforcer, explique Euler Hermes. La déconnexion croissante des valorisations vis-à-vis des fondamentaux et les excès d’endettement pourraient engendrer une récession économique « dans une sorte de phénomène auto-réalisateur » de la part des marchés financiers.
Donald Trump goûte peu les qualificatifs que lui a attribués l’ambassadeur britannique Kim Darroch (photo) dans ses câbles diplomatiques envoyés au Foreign Office. « Incompétent », « inepte », et autres noms d’oiseau à la résonance fort peu diplomatique, surtout de la part d’un allié des Etats-Unis comme l’Angleterre. Le président américain a précisé sa pensée en termes eux aussi peu diplomatiques : « Nous ne sommes pas de grands fans de cet homme, il sert mal les intérêts du Royaume-Uni. »
RESPONSABLE Le pôle entreprises et institutionnels d’Arkéa Banque refond l’intégralité de son offre de placements pour privilégier le prisme de l’investissement responsable. Il lance un dépôt à terme RSE, pour des placements sur 4 à 5 ans, de 150 000 à 50 millions d’euros, dont une partie de la rémunération finance des projets RSE. Le produit a déjà collecté une centaine de millions d’euros en un mois. En parallèle, le groupe, qui recommande des fonds communs de placement en architecture ouverte, réduit de 250 à 10 les véhicules sélectionnés, pour garder ceux qui répondent le mieux à des critères ESG et dégagent les meilleures performances. La stratégie ESG du groupe va être accélérée aussi en crédit.
Remue-ménage à Paris Europlace. Une activiste de 350.org s’est invitée le 9 juillet dans le premier débat, une intervention motivée par la dénonciation du financement des énergies fossiles, ce qui revient à « être complice de crimes climatiques ». Tout est rapidement rentré dans l’ordre. Aucun entartage à la chantilly d’une personnalité de la finance en bonne et due forme, le sérieux d’une docte manifestation comme Paris Europlace est sauf.
Les marchés financiers ont tendance à s’affubler de petits noms. Il n’est que voir le projet de plate-forme électronique de la BCE pour les émetteurs du secteur public. Il s’appellera Eddi pour « european distribution of debt instruments ». Il vient s’ajouter à Ester (euro short term rate) qui va remplacer l’Eonia (Euro overnight index average), le taux des dépôts interbancaires au jour le jour. Il y a bien longtemps, l’interbancaire se dénommait le j/j ou « gigi » en phonétique.
Le gestionnaire annonce une collecte positive au premier semestre malgré une perte IFRS d’environ 14 millions de francs suisses. Sa valorisation augmente de 4,76%.
La société de gestion ImocomPartners, spécialisé dans lesRetail Parks a annoncé ce 10 juilletun nouvel investissement de son fonds ImocomInvest 3, avec l’acquisition d’un Retail Park situé à Montgeron, au sud-est de Paris, pour une superficie de 12.000 m2. Acquis pour un montant de 23 millions d’euros, l’ensemble immobilier est situé au sein de la Zone d’activité du Bac d’Ablon et présente tous les critères d’investissement prioritaires clés d’ImocomPartners, notammentunezone de chalandise importante de proximité estimée à 225 000 habitants et deux «locomotives alimentaires"avec un hypermarché Auchan et un supermarché Leclerc. ImocomPartners dispose d’un portefeuille de 24 actifs répartis dans toute la France représentant 506 millions d’euros sous gestion.
Barrie Whitman, responsable high yield pour la région EMEA de Columbia Threadneedle Investments, va quitter la société à la fin de l’année. Il met ainsi fin à une carrière de plus de 30 ans, dont 20 années chez Columbia Threadneedle. Roman Gaiser prendra sa succession. L’intéressé est retourné chez Columbia Threadneedle en juillet 2018 en provenance de Pictet Asset Management où il était responsable haut rendement. Avant cela, il avait travaillé avec Barrie Whitman chez Columbia Threadneedle en tant que gérant dans l’équipe high yield européen, entre 2005 et 2011. Roman Gaiser deviendra co-gérant du Threadneedle (Lux) Credit opportunities Fund et du Threadneedle High Yield Bond Fund. Barrie Whitman restera chez Columbia Threadneedle jusqu’à la fin de l’année «afin d’assurer une transition en douceur». L’équipe haut rendement européen gère 4,4 milliards d’euros. Elle se compose de huit personne. D’autres analystes seront recrutés d’ici au départ de Barrie Whitman.
Le gérant alternatif Man Group vient de lancer Man Group ESG Analytics, un outil propriétaire de type «tableau de bord» qui permettra aux équipes d’investissement de la société de surveiller les risques non financiers et d’analyser les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance des émetteurs, portefeuilles et indices. L’outil présente aussi des données de stewardship, donnant une vision en temps réel des performances et statistiques de vote d’un portefeuille. Man Group ESG Analytics a été conçu en interne sous la houlette de l’équipe investissement responsable de Man Group, avec la collaboration entre Man Numeric, l’équipe analyse des risques et de la performance et l’équipe stewardship. L’outil est accessible à toutes les équipes de gestion de portefeuilles et peut être appliqué à toutes les classes d’actifs, qu’elles soient traditionnelles ou alternatives. Le tableau de bord inclut un système de notation ESG propriétaire dérivé de la recherche sur les données de Man Numeric. Les informations de trois fournisseurs ESG (Systainalytics, MSCI et Trucost) sont également intégrées à la plate-forme. «Man Group ESG Analytics permet à Man Group d’accomplir trois objectifs importants. Premièrement, cela aide à démystifier et organiser la complexité des données ESG pour nos équipes d’investissement et nos clients. Deuxièmement, cela nous permet d’avoir une approche innovante à l’égard du reporting ESG en anticipation des inévitables obligations futures en la matière. Enfin, le développement par Man Numeric d’un facteur ESG propriétaire, non corrélé, nous permet non seulement de comprendre, mais de mieux mesurer et gérer les risques ESG», commente Jason Mitchell, co-responsable de l’investissement responsable de Man Group.
La boutique de gestion Vilico, basée à Hambourg, et la société de services Hansainvest ont annoncé ce 10 juillet le lancement du fonds Immobilien Werte Deutschland(DE000A2PE1E0 / DE000A2PE1F7). Selon le communiqué, il s’agit du premier fonds Ucits dédié aux sociétés immobilières cotéesactives sur le marché allemand et qui offre ainsi un accès privilégié à ce marché, souvent couvert par des fonds immobiliers ouverts ou fermés peu liquides. Dans le cadre du processus d’investissement, la stratégie analyse quelque 70 sociétés immobilières cotées en Bourse actives sur le marché immobilier allemand pour n’en retenir qu’une vingtaine offrant des dividendes élevés et durables ainsi des perspectives de progression de leur actif net. Le portefeuille est actuellement investi à hauteur de 51% dans le secteur résidentiel, de 21% dans le secteur commercial et de 12% dans l’Asset Management. Les titres en portefeuille ont une capitalisation moyenne de 4,5 milliards d’euros et un rendement moyen avant commissionsde 4,60%.
Lyxor lance le Lyxor MSCI Emerging Markets Ex China UCITS ETF, présenté comme le premier ETF européen axé sur les marchés émergents hors Chine, proposant aux investisseurs ETF une nouvelle façon d’accéder aux économies en développement. De nombreux investisseurs européens sont exposés à la Chine via des fonds généralistes marchés émergents, qui associent la Chine à des pays en développement plus petits. Compte tenu du poids économique de la Chine, Lyxor propose désormais aux investisseurs la possibilité de distinguer entre ce pays et les autres marchés émergents au sein de leurs portefeuilles. Le nouveau Lyxor MSCI Emerging Markets Ex China UCITS ETF offre une exposition à 25 marchés émergents actions, parmi lesquels des pays en croissance tels que le Brésil, la Corée du Sud et l’Inde, mais exclut la Chine, à laquelle les investisseurs peuvent par exemple s’exposer séparément au moyen d’ETF mono-pays spécialisés sur la Chine. Cette approche s’adresse aux investisseurs souhaitant gérer la pondération de leurs portefeuilles émergents avec plus de précision. La méthodologie de l’indice est disponible sur www.msci.com. Avec ce nouvel ETF, Lyxor entend proposer aux investisseurs une gamme complète pour gérer leur allocation aux marchés émergents et à la Chine. L’offre de Lyxor inclut l’ETF surl’indice MSCI China(frais courants de 0,30%), un ETF unique sur l’indice MSCI China A(qui intègre d’ores et déjà les actions A de moyennes capitalisations en amont de leur inclusion au sein de l’indice), ainsi qu’un ETF sur les entreprises chinoises (HSCEI) lancé il y a 12 ans et permettant de s’exposer aux actions H. Le nouveau Lyxor MSCI Emerging Markets Ex China UCITS ETF utilise une méthode de réplication synthétique et affiche des frais courants de 0,30%. Il est coté en euros sur Deutsche Boerse (Xetra) et en dollars américains sur la Bourse de Londres (LSE).
Nalo recrute Alexis de la Motte au poste de conseiller de la clientèle privée. Il est directement rattaché à Albert d’Anthoüard, directeur de la clientèle privée. Alexis de la Motte intègre le groupe Neuflize OBC en 2014 en tant que banquier privé, après une expérience chez Edmond de Rothschild Luxembourg. Il s’est formé au sein des sociétés de gestion, puis auprès de la clientèle privée, proposantdes solutions optimisées pour la gestion de leur patrimoine. Il apporte son expérience à Nalo sur des problématiques financières, juridiques et fiscales complexes.
Domidep, le cinquième acteur opérateur d’Epahd en France, serait en passe d'être racheté par I-Squared Capital, selon Capital Finance. Le fonds d’investissement américain aurait proposé une offre basée sur une valorisation de 1,15 milliard d’euros, précise le quotidien financier. Les investisseurs historiques, UI Gestion, BNP Paribas Développement, bpifrance et Carves, ainsi que le président fondateur Dominique Pellé, devraient sortir du capital à l’issue de l’opération.
iM Global Partner a recruté Nimo Rijhwani en tant que directeur commercial pour l’Ouest des Etats-Unis. Il rejoint l’équipe américaine dirigée par Jeffrey Seeley, CEO adjoint et responsable de la distribution américaine au sein d’iM Global Partner. Nimo Rijhwani, qui est arrivé le 24 juin, couvrira la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Oregon et Washington. Avant de rejoindre iM Global Partner, Nimo Rijhwani travaillait pour JP Morgan Asset Management, The Hartford Mutual Funds, James Alpha Management et Aquila Group of Funds. «Nous continuons le développement de notre plateforme américaine avec pour ambition l’extension de l’équipe commerciale sur les prochaines années. Nous avons désormais cinq sociétés de gestion partenaires et avons lancé deux produits dont la gestion est déléguée à deux d’entre elles. Nous recherchons des managers indépendants ayant une gestion unique qui via un partenariat stratégique bénéficient d’une plateforme de distribution multi canaux établie », commente Jeff Seeley.
Karakoram a recruté Peter Fornelli au sein de son équipe de gestion performance absolue. Il cogère désormais les fonds Karakoram Annapurna et Karakoram K2 aux cotés de Jérôme Fourtanier et Jean-Philippe Cridlig. Peter Fornelli, 46 ans, dispose d’une expérience reconnue sur les marchés actions et plus particulièrement sur les opérations « intra-days » où il opère depuis près de 20 ans. Il était précédemment gérant de portefeuilles au sein de Sigmalog Capital.
Mediobanca serait en pole position pour acquérir Kairos, la société de gestion italienne mise en vente par Julius Bär, rapporte Milano FInanza. La banque d’affaires italienne veut en effet se renforcer dans la gestion d’actifs. L’acquisition lui permettrait de se doter de nouvelles compétences et d’un réseau de distribution. Mediobanca serait le favori par rapport à l’autre prétendant au rachat, JC Flowers. Ce dernier chercherait par cette acquisition à retourner sur le marché italien. L’un des obstacles à la vente est le prix. Au début du processus, les experts du secteur accordaient à Kairos une valeur de 450-500 millions d’euros. Aujourd’hui, il serait plus autour de 350-400 millions.
Gerald Cartigny, jusqu’ici directeur des investissements du géant néerlandais de la gestion de fonds de pension MN, va rejoindre Goldman Sachs AM (GSAM), a appris le site Fondnieuws. Gerald Cartigny y sera managing director et directeur de la clientèle du Benelux. Il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain.
JPMorgan va cesser d’accepter de nouvelles souscriptions pour le fonds Emerging Markets Opportunities, a appris Citywire Selector. Le fonds, domicilié au Luxembourg et géré parRichard Titherington, atteint désormais 3,5 milliards de dollars d’encours.
La société de gestion quantitative Tobam a annoncé ce mardi l’extension de sa politique de réduction de l’empreinte carbone relative à tous ses portefeuilles obligataires. La réduction de l’empreinte carbone est au minimum de 20% de l’empreinte carbone relative à l’empreinte carbone de l’indice de référence. La société fondée par Yves Choueifaty avait déjà introduit une politique de réduction de l’empreinte carbone dans tous ses portefeuilles d’actions en juin 2018. « Conformément à notre mission de fournir des solutions rationnelles et professionnelles aux investisseurs de long-terme dans un contexte de marchés efficients, Tobam s’est depuis longtemps engagé à intégrer les enjeux ESG au sein de ses portefeuilles. L’application systématique d’une politique de réduction de l’empreinte carbone relative à tous nos portefeuilles actions et obligataires est fidèle à nos convictions en matière d’objectif d’investissement de long-terme et d’intégration ESG généralisée à l’ensemble des stratégies, plutôt que de créer une gamme de fonds ISR dédiée. Nous considérons le développement durable comme une de nos valeurs fondamentales », a déclaré Yves Choueifaty dans un communiqué.