La dernière semaine d’août ne s’est pas particulièrement distinguée des précédentes, si ce n’est qu’une longue séquence est peut-être en train de toucher à sa fin. En effet, pour la première fois depuis le début de l’année, l’indicateur BofAML Bull & Bear a donné un signal d’achat en chutant de 2,4 à 1,3, indique la dernière étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch. Un reflux favorisé par les sorties des fonds actions et dette émergente, la remontée rapide des Treasuries par rapport aux obligations d’entreprises et des indices pays actions MSCI survendus.
Les encours gérés par les fonds installés au Luxembourg s’approchent des 4.500 milliards d’euros, selon les données de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) relayées par Paperjam. Le total s'élève précisément à 4.484,774 milliards d’euros à fin juillet. Ce nouveau record est principalement porté par un effet de marché, selon les données de l’Alfi. Sur les seuls six premiers mois de l’année, ils représentaient plus de 80% de la hausse de 93,4 milliards d’euros d’encours. Le détail du mois de juillet n’est pas encore connu. Les principaux contributeurs demeurent les investisseurs américains (920 milliards d’euros), les britanniques (823,6 milliards) et les allemands (634 milliards).
Les banques suissesont généré en 2018 un bénéfice annuel consolidé de plus de 11 milliards de francs. «Malgré un contexte économique toujours incertain, les banques ont démontré leur efficacité. Les effectifs en Suisse n’ont que faiblement régressé. Selon notre enquête, environ trois banques sur cinq tablent sur une situation de l’emploi stable au second semestre», note August Benz, Vice-CEO de l’Association suisse des banquiers (ASB) et Responsable Private Banking & Asset Management, à propos de la nouvelle édition du Baromètre bancaire publié ce 29 août A fin 2018, on comptait en Suisse 248 banques, soit cinq de moins que l’année précédente. Ce recul concerne les banques régionales et caisses d’épargne, les banques étrangères et les banquiers privés. Le bénéfice annuel consolidé (résultat de l’exercice) a augmenté de1,7 milliard de francs (+17,3 %) à 11,5 milliards de francs. Les actifs sous gestion ont baissé de 4,8 % à 6 943,5 milliards de francs, en raison principalement de l’évolution des marchés d’actions. Dans le domaine de la gestion de fortune transfrontalière pour les clients privés, la Suisse détient une part de marché de 26,6 % et conserve ainsi sa position de leader mondial.
L1 Digital, une société de conseil en investissement spécialisée dans les actifs digitaux, a annoncé ce 29 août les arrivées deJulien Godat en tant que responsable du développement commercial et Neil Schwam au poste de responsable des opérations. De plus, l’équipe commerciale a été renforcée par l’arrivée de Johannes Kern. Julien Godat a rejoint L1 Digital après avoir travaillé chez Vontobel Asset Management où il couvrait une clientèle institutionnelle suisse. Il dirigera l’équipe de développement commercial dont l’activité consiste à sensibiliser et conseiller les investisseurs institutionnels sur cette nouvelle classe d’actifs. Neil Schwam a notamment travaillé pour Man Group, Rénovaré Global ou encore Stratus Capital Solutions. Il dirigera l’équipe opérationnelle de L1 Digital qui fera le lien entre les besoins des processus d’investissements traditionnels et les nouvelles infrastructures de la classe d’actifs digitale. Il travaillera notamment en étroite collaboration avec Ray Hindi, CIO de L1 Digital, sur la due diligence opérationnelle. Johannes Kern a rejoint L1 Digital après avoir travaillé chez Swisscom Blockchain en tant que consultant en tokenisation et en blockchain aidant les entreprises à intégrer et mettre en œuvre la technologie blockchain.
Blackstone a annoncé hier que Bennett Goodman, le cofondateur de GSO Capital Partners, quittera à la fin de l’année la direction de la société de gestion du groupe dédiée à la dette privée. Il demeurera président du conseil de la Société de développement des affaires (Business Development Company, BDC) de GSO. Il sera également conseiller principal de GSO. Dwight Scott, qui préside GSO depuis 2017, continuera de superviser la gestion de l’entreprise. Agé de 62 ans, Bennett Goodman, le «G» de GSO, a cofondé la société de gestion en 2005 avec Tripp Smith et Doug Ostrover qui ont complété le sigle du groupe. GSO a été racheté par Blackstone en 2008. La dette privée et le crédit représentent désormais près d’un quart des 545 milliards de dollars d’actifs sous gestion du groupe américain.
La multiboutique Natixis IM espère bien profiter des perspectives de croissance en Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie et en Thaïlande. Elle vient pour cela de recruter deux seniors pour la distribution et le marketing au sein de son bureau de Singapour. Diane Poon va ainsi occuper le poste nouvellement créé de directrice du wholesale pour l’Asie du Sud-Est hors-Singapour. Elle arrive de Pimco Singapore, où elle était dernièrement vice-présidente. L’autre recrue est Bonnie Wan, qui va occuper le poste de vice-présidente, chargée du marketing pour la distribution. Elle travaillera avec les équipes marketing global de la société afin de développer des campagnes sur le segment wholesale en Asie du Sud-Est. Elle était jusqu’ici associate director, chargée du marketing institutionnel pour l’Asie-Pacifique chez UBS Asset Management. Elle a également déjà travaillé chez BNP Paribas AM comme responsable marketing pour Singapour et Hong Kong.
Le suisse Finreon vient de lancer le fonds Finreon Premium Stable Income Fund avec plus de 120 millions de francs suisses d’encours. Il est distribué auprès d’une clientèle individuelle fortunée, des family offices et des fondations. Enveloppée dans un véhicule UCITS, la stratégie vise un rendement stable et une faible variation du capital investi. Elle sélectionne les actions à haut-dividende les plus intéressantes parmi un univers de 400 titres sur les marchés développés.
La boutique suisse MFM Mirante Fund Management a recruté les trois gérants du fonds JABCAP (LUX) – European Credit Opportunities, selon Citywire Selector. Farid Gargour, Angus Rosborough et Robert Taylor géraient ce fonds, clôt fin 2018, depuis 15 ans. Le nouveau véhicule, dénommé «FM Funds (Lux) MFM European Credit Opportunities fund», sera géré de la même manière, c’est-à-dire avec une stratégie long-short sur le marché de la dette corporate européenne.
La société de gestion JO Hambro Capital Management (JOHCM) a annoncé jeudi 29 août la nomination de Nick Good en tant que CEO de ses activités aux Etats-Unis. Il rejoindra la firmebritannique à partir du 2 décembre prochain et sera basé à Boston. Nick Good arrive en provenance du groupe State Street où il occupait le poste de vice-président exécutif et directeur de la croissance et de la stratégie. Auparavant, il était co-responsable mondial ETF de State Street Global Advisors. Il a également travaillé chez Blackrock, dont cinq ans pour iShares. JOHCM est présent à New York et à Boston. Au pays de l’Oncle Sam, la société de gestion compte15 milliards de dollars d’actifs sous gestion, pour le compte d’institutionnels américains et d’uneclientèlewholesale (au 30 juin 2019).
La société de gestion Amiral Gestion a réalisé une première partie d’année 2019 positive mais un peu en retrait par rapport à l’année passée. La collecte nette s’est établie à 100 millions d’euros, contre 350 millions à la même période en 2018, poussée par la gestion privée et les fonds dédiés aux institutionnels qui ontcollecté 200 millions d’euros nets. Amiral Gestion a notammentgagné au printemps un mandat dédiéaux petites capitalisations françaises pour le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR). Cette collecte positive a compensé la légère décollecte de 100 millions d’euros nets de la gestion collective. Au total, les encours de la société de gestion se sont établis à la fin juin 2019 à 3,9 milliards d’euros, soit 300 millions d’euros supplémentaires par rapport à la fin 2018.
Le groupe Parefvient d’acquérir PIM Italy, une plateforme de gestion immobilière basée en Italie auprès du groupe Fosun par l’intermédiaire de sa filiale Paref Investment Management. Cette plateforme gère à ce jour la restructuration de l’immeuble « The Medelan » situé à Milan pour le compte de la compagnie d’assurance Fidelidade. L’actif à usage mixte se déploie sur près de 55.000 m² dans le centre-ville historique de Milan et «offrira les meilleurs standards du marché notamment d’un point de vue environnemental avec le certificat Leed Platinium», indique Paref dans un communiqué. «Grâce à PIM Italy et la gestion du projet The Medelan, le groupe accélère son activité de gestion pour compte de tiers institutionnels (..)», poursuit la société. Suite à cette acquisition, le montant d’actifs sous gestion de Paref dépasse les 2 milliards d’euros. Le groupe est désormais présent en France, Allemagne, Italie et Suisse, et entenddévelopper ses activités en Italie au travers de PIM Italy et plus globalement en Europe.
Trois banquiers privés séniors sur le marché Chinois viennent de quitter BNP Paribas Wealth Management, après moins d’un an dans la société, a appris finews. Andrew Wong était arrivé de Credit Suisse fin 2018 pour prendre la direction de la Chine pour la banque privée. Il avait dû ensuite partager le pouvoir avec Philip Wong, qui est arrivé de HSBC. Peter Lam est arrivé en mars 2019, en provenance de Standard Chartered, où il était managing director et directeur adjoint du marché chinois. Le dernier partant, Richard Chi, est lui présent depuis moins de deux mois. Il était arrivé de Bank of Singapore, où il avait évolué pendant 12 ans.
Blackstone a annoncé aujourd’hui que Bennett Goodman, le cofondateur de GSO Capital Partners, quittera à la fin de l’année la direction de la société de gestion du groupe dédiée à la dette privée. Il demeurera président du conseil de la Société de développement des affaires (Business Development Company, BDC) de GSO. Il sera également conseiller principal de GSO. Dwight Scott, qui préside GSO depuis 2017, continuera de superviser la gestion de l’entreprise.
Allianz et QuestInvestment Partners, associés dans le cadre d’une nouvelle joint-venture à 50/50, ont acquis le FocusTeleport, un complexe de bureaux entièrement loué et situeé au cœur de Berlin, qui sera restructuré et repositionné conformément à la stratégie «manage-to-core» d’Allianz Real Estate. Il s’agit du 2ème partenariat de ce type entre Allianz Real Estate, qui agit pour le compte de compagnies du groupe Allianz,et la société d’investissement et de développement de projets immobiliers Quest Investment Partners. En effet, en juillet 2018, les deuxpartenaires avaient procédé ensemble à l’acquisition de l’Überseehaus, un immeuble hambourgeois de 11.300 m² dédié aux bureaux et aux commerces. Focus Teleport, situé dans le quartier de bureaux d’Alt-Moabit à Berlin, développe une superficie de près de 30.000 m² sur 9 immeubles, en partie reliés les uns aux autres et loués notamment par de grandes entreprises du secteur des TMT ainsi que par des organismes du secteur public. Le marché des bureaux à Berlin n’a cessé de se développer au cours de ces dernières années, porté par le rôle central que joue la ville dans les économies allemande et européenne. En 2018, dans la 1ère édition de son rapport Cities That Work sur l’immobilier de bureaux en Europe, Allianz Real Estate avait classé la capitale allemande au 4ème rang des villes européennes les plus intéressantes en termes de stratégie d’investissements immobiliers «core» et au 9ème rang en termes de stratégie «value-add». Dans le cadre de cette opération, Allianz Real Estate et Quest Investment Partners ont été conseillés par Jebens Mensching PartG mbB, Propertunities et Hansa Partner Rommel & Meyer, avec Cushman & Wakefield agissant en tant que broker.
EQT Partnersprévoit de lancer son introduction en Bourse ces prochains jours, ce qui pourrait le valoriser autour de 4 milliards d’euros, selon l’agence Reuters, qui cite trois sources proches.Le fonds de capital-investissement suédois a recruté les banques d’investissementJPMorgan et SEB comme coordinateurs de la cotation à la Bourse deStockholm, et Goldman Sachs, Morgan Stanley, UBS et Nordea comme teneurs de comptes associés, pour cette IPO annoncée depuis plusieurs mois. L’idée serait de fixer le prix des transactions d’ici fin septembre, avant l'échéance du Brexit, qui laisse craindre une certaine volatilité des marchés. Le fonds s’attend à lever 1,3 à 1,4 milliard d’euros. Il compte actuellement 40 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
Afin de soutenir les entreprises de son secteur, la Filière Française du Cuir a annoncé le lancement d’un fonds d’investissement baptisé Cuir Invest. Il investira un premier ticket compris entre 100.000 et 500.000 euros dans des sociétés «ayant rencontré leur marché et fait la preuve de leur concept». Le fonds a vocation à constituer un portefeuille d’une dizaine de participations, soit un encours de compris entre 1 et 5 millions d’euros environ. Il est lancé avec l’aide de la société de gestion Auriga Partners. L’industrie du Cuir en France opère notamment dans la tannerie, la maroquinerie et la chaussure. Elle représente près de 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires et enregistre une balance commerciale positive avec l'étranger. Le fonds entend «participer à la dynamisation de cette filière et la préparer aux grands enjeux de demain», avec l’ambition de «soutenir financièrement les entrepreneurs visionnaires et favoriser l’accélération de la croissance de marques/entreprises à fort potentiel». " La filière mondiale du cuir connaît aujourd’hui un redéploiement d’une ampleur et d’une rapidité très importantes. De nombreuses PME de la filière française du cuir ont le potentiel pour développer des technologies très prometteuses. Ce sont elles qui, demain, maintiendront la filière française à la 4ème place des exportations dans le monde. Pour ces entreprises, l’enjeu du financement est crucial. Cuir Invest, premier fonds d’investissement du secteur cuir, soutiendra cette dynamique, renforcera l’équilibre et la pérennité de ces jeunes entreprises ", commente Frank Boehly, PDG de SIC SA, la filiale commerciale de la filière, dans un communiqué.
Montségur Finance a créé un fonds commun de placement (FCP) le 19 août dernier, a appris Newsmanagers. Baptisé Othello, ce fonds a un profil diversifié, géré de façon active et discrétionnaire. Il investit «principalement en parts ou actions d’OPCVM de droit français ou étranger ou FIA de droit français de type fonds d’investissement à vocation générale, y compris indiciels côtés». Il est chargé à hauteur de 2,4% de l’actif net en commissions et frais de gestion.
Endeavour Vision, capital-risqueur genevois spécialisé dans les technologies médicales, va lancer un nouveau fonds medtech dans les prochains mois, rapporte L’Agefi suisse. Après celui clôturé en mars 2016, dans lequel 250 millions d’euros avaient été levés, soit à ce moment le plus gros fonds européen dédié au medtech, ce deuxième fonds devrait atteindre un montant nettement supérieur. Il devrait ainsi compterparmi les plus grands au niveau mondial. Les investissements se monteront à 20 et 30 millions par entreprise, pour un total de 12 à 15 sociétés.
La France compte 215 signataires, dont plus de 190 sociétés de gestion, des Principes pour l’investissement responsable (PRI). Depuis leur création en 2006, les parties prenantes progressent.
d’euros. C’est le montant des économies réalisées cette année par l’Etat français sur la charge de la dette par rapport au montant prévu en loi de finances, a indiqué Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics. Sur les sept premiers mois de l’année, le coût de financement moyen des emprunts à plus d’un an est tombé à 0,23 %, selon l’Agence France-Trésor. Sur le marché, les trois-quarts de la dette publique française affichent des taux d’intérêt négatifs.
ORNITHOLOGIE S’il arrive que les marchés financiers soient volatils, les banques centrales ont, elles, leurs volatiles. Deux espèces précisément, les faucons et les colombes. Le bulletin de la Banque de France (juillet-août 2019) leur consacre une étude avec un terrain de chasse choisi : le comité d’open market (FOMC) de la Réserve fédérale américaine, passé au crible « au cours des 55 dernières années » en fonction « de l’idéologie liée à la formation académique et à l’expérience économique vécue durant la jeunesse » de ses membres. La règle est que les faucons sont plus regardants envers l’inflation et sont diplômés d’une université proche de la Chicago School of Economics, tandis que les colombes privilégient chômage bas et croissance et sont adeptes de la tradition keynésienne. Entre les deux camps, figurent les swingers, une minorité capable de passer d’un camp à l’autre. Précision, « les membres qui ne sont pas titulaires d’un doctorat, mais d’une licence, d’un master ou d’un MBA, sont moins polarisés » sur leurs convictions tout en étant plus faucons que colombes. Comme les banquiers centraux ont été jeunes (18-25 ans), les auteurs de l’étude ajoutent un critère de vécu pendant leurs vertes années. Ceux nés durant la Grande Dépression ont tendance à être des colombes, et ceux nés pendant les périodes de forte inflation (l’entre-deux-guerres), des faucons. Les membres du FOMC, dont la nomination doit recevoir l’aval du Congrès, et donc de politiques plus enclins à s’inquiéter de l’emploi, sont plus colombes que certaines banques de réserve fédérales, comme celle de Cleveland, un nid de faucons. L’étude confirme, sans véritable surprise, que l’orientation idéologique et politique pendant leur jeunesse des membres de la Fed est primordiale pour comprendre leurs choix de politique monétaire. Reste maintenant à savoir ce qu’il en est pour la Banque centrale européenne.
La réunion de Jackson Hole l’a montré, les banquiers centraux n’ont plus de recette magique pour répondre à l’angoisse des marchés financiers devant les flageolantes perspectives de croissance des grandes économies (lire page18). Ce n’est pas faute d’imagination. La BCE, la Réserve fédérale et la Banque du Japon ont toutes démontré ces dernières années que les limites de la politique monétaire ne demandaient qu’à être repoussées, pour parvenir au même constat : leurs diverses mesures ultra-accommodantes n’ont nulle part débouché sur une croissance telle qu’elle permette une normalisation monétaire. Le déclin de l’inflation reste l’horizon commun, paraissant justifier de nouvelles fuites en avant sous la pression d’investisseurs paniqués. L’inversion de la courbe des taux devient un phénomène commun, pour ne pas dire universel au vu de la rémunération négative déjà servie sur près de 30 % du marché obligataire ! A ce