Alpha FMC, cabinet de conseil dédié aux acteurs de l’asset et du wealth management, vient de nommer Paul Tan au poste de directeur de ses équipes Asie-Pacifique. Il sera plus spécifiquement chargé de la stratégie commerciale, de la distribution, de l’expérience client, et la conception de modèles opérationnels. Paul Tan était jusqu’ici managing director pour l’Asie-Pacifique de Greenwich Associates.
La banque danoise Danske Bank a nommé Berit Behring responsable de la gestion de fortune et membre de l’équipe dirigeante. L’intéressée travaille au sein de Danske Bank Suède depuis 2007. Ces deux derniers, elle était «country manager» pour la Suède. Berit Behring va aussi prendre la responsabilité pour le groupe des activités d’impact sociétal et de durabilité et de Danske Bank en Irlande du Nord. Elle continuera à diriger la Suède jusqu’à ce qu’un remplaçant lui soit trouvé. Berit Behring succède à Jacob Aarup-Andersen qui va devenir responsable des activités bancaires au Danemark. A noter que les activités de banque privée, qui faisaient jusqu’à présent partie du pôle gestion de fortune, seront transférées aux pôles bancaires.
Le gestionnaire de fortune et courtier américain Charles Schwab va quitter Singapour, a-t-il annoncé sur son site Internet. «L’ensemble des clients doivent transférer leurs comptes vers un nouveau broker-dealer ou les liquider», a indiqué un porte-parole au site finews.asia. L’antenne singapourienne, ouverte en 2017, sera définitivement fermée le 31 décembre prochain. Il s’agit de la deuxième fermeture de filiale ce mois-ci après celle située en Australie. En dehors du marché américain, Charles Schwab va «poursuivre [sa] croissance à Hong Kong, en Chine, en Amérique Latine, au Royaume-Uni et en Europe», a expliqué le porte-parole.
L’univers des hedge funds se porte pour l’instant bien, selon les dernières données de Preqin. A fin juillet, les hedge funds ont ainsi gagné depuis le début de l’année près de 8% en moyenne. Ces moyennes varient entre 3% et 10% par grande catégories de stratégies, selon les chiffres relayés par Les Echos. Les stratégies actions ont en moyenne délivré un rendement de 10% en sept mois, dont 12,3 %sur les valeurs technologiques et 11 % pour les activistes, contre environ 5% pour le crédit, d’après les données de Hedge Fund Research. Les fonds global macro ont, eux, gagné en moyenne 6,3%. Le quotidien économique cite notamment le fonds Kirkoswald parmi les plus importants gagnants, avec 18% de rendement year-to-date, dont 5% juste sur le mois de juillet. Enfin, les fonds multistratégies ont gagné environ 8%, les fonds event driven 6%, et les fonds relative value 3,33%. Néanmoins, les hedge funds ont subi une décollecte de 25,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, précise Preqin dans son rapport. Au premier trimestre, la décollecte était de 44 milliards de dollars.
Plusieurs fonds souverains dont Temasek ontsouscrit à un fonds de East Ventures, a indiqué la société de gestion spécialisée dans le venture capital à l’occasion du closing de son sixième fonds à 75 millions de dollars. Le véhicule, dont la cible initiale était fixée à 30 millions de dollars, est un fonds de capital-risqueen early stageaxé sur l’Asie du Sud-Est et le Japon. Les investissements se concentrent surtout sur l’Indonésie, dans le but de tirer parti de l’adoption croissante d’Internet par ce pays.Parmi les sociétés ayant bénéficié du soutien d’East Ventures, figurent CoHive, Sociolla et Warung Pintar. Plusieurs sociétés financées parle fonds ont par ailleurs été rachetées par des licornes d’Asie du Sud Est : Grab a acquisKudo tandis queGo-Jek s’est accaparéeLoket.
Columbia Threadneedle Investments vient de recruter deux personnes pour renforcer ses équipes commerciales en Autriche et en Espagne. Alexandra Frania rejoindra le bureau de Vienne de la société de gestion en tant que directrice commerciale à la mi-septembre. L’intéressée arrivera en provenance de Raiffeisen Kapitalanlage où elle a passé 17 ans, dernièrement en tant que gérante senior spécialisée sur la sélection de fonds. Elle sera chargée de développer les relations avec la clientèle en Autriche et en Europe centrale et orientale. Elle se concentrera sur les gestionnaires de fortune, les gérants de fonds de fonds, les banques privées et les banques retail. Elle renforcera aussi les relations de la société avec les assureurs. En outre, elle pourra fournir de l’aide en matière d’allocation d’actifs tactique et stratégique aux clients. Columbia Threadneedle est présent en Autriche depuis 18 ans et son bureau local est dirigé par Herbert Kronaus. Gabriel Simón a quant à lui intégré le bureau de Madrid en tant que directeur commercial le 19 août. L’intéressé vient de Santander Asset Management où il a passé 13 ans. Il y était gérant de fonds spécialiste de l’allocation d’actifs ces cinq dernières années à Madrid et gérant de fonds senior et sélectionneur de fonds avant cela, à Madrid et Londres. Chez Columbia Threadneedle, Gabriel Simón est responsable de l’approfondissement et de l’élargissement des relations clients en Ibérie. Il couvrira les sociétés de conseil, les sélectionneurs de fonds, les réseaux de conseillers financiers, les banques privées et les gérants de portefeuille discrétionnaires et les compagnies d’assurance. Il apportera aussi son aide pour les relations clients en Amérique latine. Columbia Threadneedle est présent en Espagne depuis 12 ans et le bureau de Madrid est dirigé par Rubén García Páez Ces deux recrutements font suite à trois nominations en Allemagne et une en Italie en début d’année. Ces deux dernières années, 18 personnes ont été nommées en Europe continentale.
La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF), associationregroupant les professionnels de l’expertise financière, change! À l’occasion d’une conférence de presse, l’association a dévoiléune nouvelle structuration, une nouvelle stratégie et une nouvelle identité visuelle. Elle a décidé de rassemblerles métiers de conseils en assurance, crédit, immobilier, entreprise, investissement et patrimoine. Pour cela, elle a regroupé en une seule dénominationtoutes les structures qui la composaient jusqu’ici : CNCEF, la CNCIF, la CNCIOB, la CNCEIPet l’AFITE. Désormais ces entités porteront toutes le nom de CNCEF: - L’ex-CNCIF se décompose en CNCEF Patrimoine, entitédédiée aux CGP,et CNCEF Investissement, dédiée aux conseillers aux institutionnels. - La CNCIOB sera désormais la CNCEF Crédit. - La CNCEIP s’appellera la CNCEF Immobilier. - L’AFITE sera incarnée par la CNCEF Entreprise. Par ailleurs, les intermédiaires en courtage d’assurance devraient se regrouperprochainement sous la bannière de la CNCEF Assurance.À ce propos,Didier Kling, président de la CNCEF a révélé qu’une annonce officielle serait faite lors des prochaines «Journées du Courtages», qui se tiendront les 17 et 18 septembre prochains à Paris. «Dans l’attente de l’apparition d’un nouveau texte, qui ne devrait pas voir le jour avant le printemps prochain, nous avons décidé de mener notre propre initiative sur le courtage d’assurance», a-t-il indiqué, annonçant ainsi à demi-mot la création d’une association spécifiquement dédiée à ce corps de métier. Ainsi, la CNCEF Assurance accueillera, sous la forme d’une adhésion, facultative dans un premier temps, les courtiers désireux de bénéficier de son expertise en matière d’accompagnement et de formation. La CNCEF Crédit pour sa part, s’inscrit dans la même perspective pour les IOBSP (intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement). Pour rappel, en mai dernier, le Conseil constitutionnel a censurél’article 207 de la loi PACTE qui organisait l’autorégulation du courtage en assurances. Pour faire entendre son message, l’association va lancer durant le mois de septembre une grande campagne de communication nationale sur différents média télévisés, écrits et numériques. Elle compte également participer au grand débat sur la réforme des retraites. À ce titre, elle lancera à l’occasion de Patrimonia un grand sondage auprès de ses membres afin de décrypter les enjeux de la réforme. «Nous souhaitons connaître la position de nos membres surcette réforme mais aussi mesurer leur connaissance du sujet afin de mieux les accompagner. La réforme des retraites sera pour notre profession une occasion rêvée d’aller au devant des clients et de leur parler de la retraite», a souligné Stéphane Fantuz, président de CNCEF Patrimoine, CNCEF Investissement et bientôt CNCEF Assurance. Avec cette campagne, l’association espère attirerde nouveaux adhérents mais n’a pas souhaité communiquerd’objectifs chiffrés à ce stade. Concernant l’arrivée prochaine des nouveaux produits d'épargne retraite, la CNCEF est pour le moment dans l’attente. «Nous allons voir ce que propose les assureurs et les sociétés de gestion. Notre rôle sera surtout de bien préparer nos adhérents à la compréhension et l’explication de ces nouveaux produits à leur clientèle. Le cas échéant nous pourrions éventuellement les aider dans leur sélection», a indiquéDidier Kling. À l’heure actuelle, l’association compte 1500 structures adhérentes dont 70 % sont des CGP et 30 % des «pures players». Parmi ses membres, 35 % sont des femmes. L'âge moyen des adhérentsest de 45 ans.
Le fonds obligataire californien Pimco (Pacific Investment Management Company), a annoncé mercredi qu’il avait recruté Nick Granger comme directeur général et gestionnaire de portefeuilles deQuantitative Analytics. Il va diriger son équipe quantitative et travailler avec les 255 gestionnaires de portefeuilles de la firme. Selon Pimco, il arrivera durant le premier trimestre 2020. Nick Granger était dernièrement à Man Group au Royaume-Uni, où il était directeur général de Man AHL, et membre du conseil d’administration deMan Group.
Fin 2017, l’Espagne recensait 611 individus ou familles dont la fortune dépassait 30 millions d’euros contre 233 fin 2007, rapporte le journal espagnol Cinco Días. Selon des données publiées mardi par le fisc espagnol (Agencia Tributaria), seulement 205 de ces 611 fortunes se sont acquittées de l’impôt sur le patrimoine. La principale explication de ce phénomène, explique Cinco Días, réside dans le fait que la Communauté de Madrid prend en chargeentièrement la taxe, ce qui a pour conséquence que ses habitants ne paient pas un euro de l’impôt sur le patrimoine espagnol. Néanmoins, les fortunes de plus de deux millions d’euros doivent être déclarées. Au total, quelque 16.856 contribuables vivant dans la région de Madrid avec un patrimoine moyen de plus de 9,7 millions d’euros évitent de payer 995,6 millions d’euros chaque année.
Perial Asset Management a publié mercredi 4 septembre les résultats de son activité au premier semestre 2019. La société de gestion immobilière a réalisé une collecte nette de 269 millions d’euros (310 millions d’euros bruts) pour le compte de ses trois SCPI. Une collecte qui a quasi doublé (+88%) par rapport au semestre précédent, où elle s'était établie à 143 millions d’euros.Ces résultats s’inscrivent dans la lignée de ceux présentés au premier trimestre2019 et qui faisait état d’une collecte nette de 170 millions d’euros (190 millions bruts). Dans le détail, PF Grand Paris, la SCPI dédiée au Grand Paris, a enregistré une collecte brute de 62 millions d’euros. PFO, SCPI diversifiée et investie dans les métropoles européennes, a collecté 81 millions d’euros bruts. Enfin, PFO2, SCPI intégrant une démarche environnementale à sa stratégie de gestion, affiche plus de 167 millions d’euros de collecte brute à fin juin 2019. Au total, à fin juin 2019, les actifs sous gestion de la société s'établissaient à plus de 4 milliards d’euros, dont 3,7 milliards d’euros au travers des SCPI qu’elle gère. Dans un communiqué, Perial AM précise que la hausse de cette collecte avait été anticipée et que celle-ci a ainsi pu être investie à 90 % dès la fin du premier semestre. Sur la période, la sociétéa réalisé plus de 290 millions d’euros d’investissements pour le compte de ses fonds et mandats sous gestion. Près de 90 millions d’euros ont été alloués à des acquisitions à l’étranger, dans de grandes métropoles de la zone euro, 163 millions d’euros ont été investis en Île-de-France et 37 millions d’euros dans les métropoles régionales françaises. Dans ce programme d’investissement, l’hôtellerie a représenté un volume d’investissement de près de 38 millions d’euros. «En ligne avec la stratégie des fonds, cette classe d’actif offre des baux aux durées fermes supérieures à 15 ans, donc de la visibilité à long terme pour les investisseurs», explique Perial AM. Le rendement moyen net à l’acquisition des investissements du premier semestre 2019, tout véhicule confondu, est de 5,6%.
Portefeuille parisien Preqin dresse le classement des plus importantes cessions immobilières signées entre le 1er janvier et le 27 août 2019, qu’elles portent sur des actifs en Europe continentale ou en Grande-Bretagne. Premier constat, c’est en France qu’a eu lieu la plus importante vente de portefeuille immobilier depuis le début de l’année. Swiss Life Asset Managers (SLAM) a ainsi réalisé l’acquisition d’un portefeuille de 28 actifs de bureaux, valorisé 1,7 milliard d’euros, racheté auprès de la foncière cotée Terreïs, qui cédait par cette opération 72 % de son patrimoine. Au-delà du volume que ce deal représente, c’est la qualité de ses actifs qui impressionne. Immeubles « core », ces derniers sont majoritairement implantés dans le quartier central des affaires (QCA) de Paris, désormais très recherché. Autre cession symptomatique, celle du fonds de pension canadien CPP Investment Board par Unite Students, une foncière cotée britannique spécialisée dans le logement étudiant. L’opération réalisée cet été portait sur la plate-forme Liberty Living, pour un montant de 1,5 milliard d’euros. Liberty Living est le gros fournisseur de logements étudiants du Royaume-Uni, avec plus de 40 résidences (16.700 chambres) situées dans 17 des plus grandes villes universitaires du pays. A la 3e place du classement, la cession d’un portefeuille résidentiel implanté aux Pays-Bas signée entre Round Hill Capital (vendeur) et Heimstaden (acheteur). Le portefeuille s’articule autour, notamment, de 9.544 unités résidentielles, 77 actifs commerciaux et 2.112 places de stationnement. Europe continentale contre Royaume-Uni Deuxième remarque, à la vue de ce classement des huit premiers mois de l’année : sur les opérations recensées, « seules » trois concernent le marché britannique, pourtant longtemps considéré comme porte d’entrée de l’Europe. La France, quant à elle, compte également trois des deals recensés par Preqin. Outre le portefeuille de bureaux acheté par SLAM, la tour Majunga, une tour de bureaux à La Défense, et Crystal Park ont changé de main. La première est sortie du patrimoine de la foncière Unibail-Rodamco pour un montant de 900 millions d’euros, tandis que le second, vendu par une autre foncière, Icade, était acheté pour 691 millions. Tous deux illustrent l’intérêt de grands investisseurs asiatiques pour le marché hexagonal. Par le biais du gestionnaire Amundi Real Estate, le sud-coréen Mirae Asset Daewoo a ainsi réalisé sa première acquisition en France, alors qu’un autre coréen, Samsung Securities, est devenu propriétaire à Neuilly-sur-Seine de l’ensemble immobilier Crystal Park, de 44.000 mètres carrés, entouré d’un parc privé classé de deux hectares. Plus globalement, dans son rapport « Alternative Assets in Europe » livré en juillet, Preqin indique que le vote du Brexit de juin 2016 « a beaucoup changé le paysage » de l’investissement en immobilier. Alors qu’en 2016 les flux d’investissement en direction du Royaume-Uni s’établissaient à 36 milliards d’euros (valeur agrégée), contre 23 milliards déployés en Europe continentale, l’écart a diminué année après année. En 2018, selon Preqin, les investissements étaient de 39,2 milliards pour la Grande-Bretagne et de 36,8 milliards en Europe continentale. Au premier trimestre 2019, la tendance s’est inversée : le marché britannique a reçu 3,7 milliards d’euros d’investissements alors que 8,9 milliards ont été alloués de l’autre côté de la Manche.
Selon les projections du cabinet de conseil et d’études Prometeia, les marges brutes des gestionnaires d’actifs européens baisseront d’environ 6 %. La baisse de la rentabilité, de 79 à 72 points de base (pb), entraînera une réduction des marges brutes de l’industrie, de 79 à 74 milliards d’euros, partiellement compensée par une hausse des actifs sous gestion, de 9.600 à 10.500 milliards d’euros, et des rendements positifs. En cause, la concurrence des produits de gestion passive, les modifications tarifaires des stratégies actions dues à Mifid 2… Le rapport souligne que les pressions concurrentielles affectent les profits attendus des gestionnaires actifs (- 8 % des marges brutes), tandis que les gestionnaires passifs verraient leurs marges brutes augmenter de 10 %. Plus précisément, selon Prometeia, le secteur de la gestion indicielle obligataire devrait connaître une croissance de 20 % de sa marge, le secteur passif actions pourrait enregistrer pour sa part une croissance de 10 %.
Béton. Le centre de données de la Fed (Réserve fédérale) de New York vient d’indiquer que l’endettement des ménages américains en termes nominaux avait atteint 13.860 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019. Il dépasse désormais de 1.200 milliards de dollars le pic précédent de 12.680 milliards atteint au troisième trimestre 2008. La dette des ménages augmente de près de 200 milliards par trimestre et enregistre le vingtième trimestre de hausse. Pour la première fois, la dette hypothécaire, de 9.400 milliards de dollars, surpasse d’une centaine de milliards le plus haut de 2008, en pleine crise des subprime. Au deuxième trimestre, elle s’est accrue de 474 milliards. En dépit de taux de défaut sur les crédits hypothécaires en légère de hausse, de 5 % à 5,2 %, la Fed souligne qu’ils continuent de s’améliorer si on les compare à la situation de 2008. L’encours de la dette étudiante régresse légèrement, à 1.480 milliards de dollars, tandis que les encours de prêts automobiles et de cartes de crédit continuent d’augmenter.
En France, se prendre pour Napoléon peut conduire au cabanon ; au Royaume-Uni, se prendre pour Churchill peut faire un Premier ministre. Le Brexit que prépare l’échevelé Boris Johnson, admirateur passionné mais approximatif de son illustre devancier, se présente sous des auspices si désastreux que parler de Brexit n’a plus de sens. Si ses projets, tels qu’on peut les apercevoir, vont à leur terme, il s’agira de bien pis, d’une véritable révolution dont le traumatisme ira très au-delà de la déchirure avec l’Europe. C’est sur sa tradition, ses alliances, sa structure même que le Royaume-Uni va être acculé à des choix radicaux, auxquels ne songeaient pas les citoyens lors du référendum de 2016 mais qui se profilent à grande vitesse au vu des initiatives de leur flamboyant « Premier ».
En parler toujours, n’y penser jamais. Ce pourrait être la devise des tenants du développement durable, grands consommateurs d’objectifs ESG (environnemental, social, gouvernance), ISR (investissement socialement responsable) et d’autres labels. Voilà qu’un think tank chinois, le centre Tsinghua, lance un cri d’alarme sur les retombées du projet chinois des routes de la soie. A grand renfort de ponts, tunnels, ports, voies ferroviaires, autoroutes…, la Chine veut activer les échanges avec 126 pays. Bien évidemment, tout cela va augmenter les émissions de CO2, l’institut Tsinghua ne fait qu’essayer de mesurer leur ampleur. En Europe, la question n’a pourtant jamais été évoquée, la préoccupation des acteurs industriels et financiers étant d’implorer la Chine de les laisser manger une part du gâteau des projets. Un peu comme avec l’IPO d’Aramco, préparée par un pays où l’éthique heurte les attentes les plus modestes.
Le nombre 14 représente le nombre net de baisses de taux d’intérêt opérées par des banques centrales parmi 37 pays émergents au mois d’août. Le chiffrage mensuel collecté par Reuters est le plus important depuis la dernière crise financière qui a secoué les marchés émergents. Certaines baisses ont pris les marchés par surprise, comme au Mexique et en Thaïlande, précise Reuters. En juillet, le nombre net des baisses de taux directeurs a été 8.
La Société Internationale du Cuir prend le taureau par les cornes. La filière tricolore du cuir vient de lancer le premier fonds dédié à l’accompagnement de jeunes structures. Cuir Invest apportera son aide aux marques, distributeurs et entreprises porteurs d’innovations techniques. Généreux, le véhicule versera à ces jeunes pousses de 100.000 à 500.000 euros. Côté chiffres, l’industrie compte aujourd’hui quelque 9.400 entreprises pour 130.000 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros. L’enjeu est important : ces acteurs devront, demain, maintenir la filière française à la quatrième place des exportations dans le monde. Prouver que la filière a la peau dure.
Internationalisation. Tikehau Capital a annoncé avoir noué un partenariat stratégique avec le groupe T&D, l’un des principaux assureurs-vie du Japon. Ce partenariat renforcera la présence du gérant au Japon, où il a ouvert un bureau cette année, et lui permettra d’accroître son accès aux institutions financières japonaises, notamment aux fonds de pension, qui s’intéressent de plus en plus au marché européen, via le réseau de T&D Asset Management, filiale de T&D. Il distribuera dans un premier temps ses solutions de dette privée, et pourra étendre son offre à d’autres produits par la suite. Pour nouer cette alliance sur le long terme, T&D a l’intention d’entrer au capital de Tikehau en acquérant des actions de la société sur le marché.
Elles sont 30.000 entreprises françaises à exporter au Royaume-Uni. Parmi elles, nombreuses sont celles dont l’état d’impréparation à un Brexit dur (no deal), prévu au 31 octobre, inquiète le gouvernement. Ne serait-ce que pour la frontière « intelligente », le système de reconnaissance de plaques d’immatriculation, pourtant en place depuis le 30 mars au tunnel sous la Manche. Il y aura ceux qui l’utilisent et passeront en « file rapide ». Les autres resteront coincés par les gabelous embauchés récemment pour la reprise des contrôles douaniers. Un Brexit à deux vitesses en quelque sorte.