J.P. Morgan Asset Management vient de lancer JPMorgan Investment Funds - Global Macro Sustainable. Le fonds est un nouvel ajout à la gamme de fonds macro traditionnels de la société, qui détenait plus de 9 milliards d’euros de clients sous gestion au 31 juillet 2019. L’OPCVM sera géré par l’équipe d’investissementMacro Strategies, qui cherche à tirer parti des opportunités de rendement présentées par des thèmes macroéconomiques. «En utilisant une approche durable, les vues macroéconomiques globales de l’équipe se traduiront par un portefeuille ciblé et flexible d’expositions longues et courtes, composé d’actions, de titres à revenu fixe, de devises et de volatilité», explique la société dans un communiqué. L’analyse des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est intégrée à la prise de décision en matière d’investissement dans la gamme de fonds macroéconomiques de JPMAM. En outre, dans Global Macro Sustainable, des exclusions seront appliquées à certains secteurs, notamment les armes, le tabac et les combustibles fossiles controversés, et le score ESG pondéré pour la sécurité de chaque classe d’actifs sera maintenu au-dessus de la médiane de son univers, faisant basculer le portefeuille vers les sociétés et les émetteurs qui analysent mieux les critères ESG que leurs pairs. La classe d’actions C de Global Macro Sustainable aura un ratio des dépenses totales de 75 points de base.
Aviva Investors, la filiale de gestion d’actifs d’Aviva, a annoncé ce jeudi le lancement d’un fonds thématique en faveur de la transition vers une économie bas carbone. Le fonds Aviva Investors Climate Transition European Equity a reçu un investissement initial de 100 millions d’euros d’Aviva France. Il est géré par Françoise Cespedes, qui travaille en partenariat avec Rick Stathers, analyste ESG senior et spécialiste du changement climatique. Ce dernier a conçu la méthodologie permettant de définir l’univers d’investissement du fonds, lequel se compose d’environ 700 valeurs européennes. Le fonds se concentrera sur 50 à 70 entreprises dégageant un chiffre d’affaires important sur les biens et services destinés à limiter les effets du changement climatique et à s’adapter à ceux-ci, ainsi que les entreprises dont le modèle économique s’accordera avec un environnement plus chaud et des contraintes bas carbone. Le fonds exclura les valeurs exposées aux secteurs du charbon, des hydrocarbures non conventionnels, des hydrocarbures provenant de l’Arctique, ou de la production d’électricité issue de centrales thermiques au charbon. Il limitera également son exposition aux valeurs de sociétés d’extraction de pétrole et de gaz, ou à celles de centrales électriques au gaz. Actuellement, le fonds est surpondéré sur les secteurs industriel, des matériaux et des utilities par rapport à son indice.
Axiom AI, société de gestion d’actifs spécialiste des financières, a nomméBedis Gharbi en tant que gérant senior. Ilaura pour missiond’accompagner le développement des stratégies alternatives dans l’univers du crédit. Ancien responsable des fonds de crédit synthétique au sein de la société RiverRock European Capital Partners, ilrejoint le bureau de Londres, au sein duquel il gérera, avec Laurent Henrio, le fonds Axiom Credit Opportunity. Lancé en décembre 2018, le fonds a aujourd’hui un encours de 100 millions d’euros. Bedis Gharbi était auparavant en charge de la gestion du portefeuille des corrélations de crédit à la Deutsche Bank, qu’il a rejoint en 2009, avant d’être nommé responsable des fonds crédit chez RiverRock à Londres en 2015. Il a commencé sa carrière en 1999 chez SG Capital Markets dans le département de crédit exotique où il était en charge de la gestion du portefeuille des corrélations de crédit et du trading de CDS. Il a ensuite occupé le poste de responsable du desk de corrélations et CVA chez RBC Capital Markets (2005-2007) avant de devenir gérant de portefeuille crédit chez SPQR Capital.
Robeco lance le Robeco Sustainable Emerging Stars Equities, un fonds durable investi sur les actions émergentes. Cette stratégie de conviction est censée afficher un meilleur profil ESG et une meilleure empreinte environnementale que ceux de l’indice de référence, le MSCI marchés émergents. Le portefeuille sera concentré autour de 35 à 50 valeurs et aura une part active supérieure à 80 %. Le fonds sera géré par Jaap van der Hart et Fabiana Fedeli, tous les deux membres de l’équipe actions émergentes de Robeco. Domicilié au Luxembourg, le Robeco Sustainable Emerging Stars Equities complète la gamme «Stars» qui se compose de portefeuilles concentrés gérés avec des convictions fortes.
Banque Richelieu annonce le recrutement de 5 professionnels, dont deux banquiers privés, un chargé de développement commercial et un directeur de la conformité chez Banque Richelieu France, ainsi qu’un nouveau gérant senior chez Richelieu Gestion. Laetitia Silvy rejoint le groupe en tant que banquier privé. Elle travaillait précédemment à la Banque Neuflize OBC où elle était banquier privé développeur depuis 2015. Richard Lagalisse devient lui aussi banquier privé. Depuis novembre 2017, il travaillait au sein du Département Crédit de Banque Richelieu France. Pierre-Alexandre Rodocanachi est recruté en tant que chargé de développement commercial. Précédemment, il travaillait au sein du pôle Gestion d’actifs du Groupe ABN Amro en charge de l’offre globale de solutions sur mesure pour les groupes familiaux, les associations/fondations ainsi que les clients institutionnels. Julien Morillon est nommé directeur de la conformité. Il avait débuté sa carrière comme contrôleur interne chez Rothschild et Cie Gestion en 2006. En 2012, il est nommé Compliance Officer, adjoint du RCCI puis devient Responsable Conformité Banque Privée de Rothschild Martin Maurel en 2016. Enfin, Eric Lafrenière rejoint Richelieu Gestion en tant que gérant senior. Il vient du groupe ABN Amro. Après avoir occupé diverses fonctions (Contrôleur de risque des marchés et crédit) chez Banque Neuflize OBC, Groupe ABN AMRO, il avait intégré en 2007 la gestion collective en tant que gérant de fonds junior puis gérant avec une spécialité sur les actions nord américaines. En 2015, il rejoint la Gestion Privée en charge de la poche actions nord américaine des gestions classiques où il s’occupa également des Grands Clients avec une gestion internationale ainsi que de fonds dédiés familiaux. En 2018, en plus de ses fonctions, il intègre l’équipe Actions Internationales du groupe ABN AMRO en tant que Gérant Senior au sein de l’équipe chargée de la gestion actions des mandats classiques du groupe. «Eric rejoint le Département Gestion Sous-Mandat de Richelieu Gestion. Celui-ci est désormais organisé en 3 pôles: actions européennes, actions internationales et sélection d’OPC en architecture ouverte. Richelieu Gestion poursuit le redéploiement de son offre et de sa gamme», préciseChristophe Boulanger, directeur général de Richelieu Gestion.
Blackstone a recruté Raymond Chan en tant que managing director dans l’équipe Portfolio Management and Investment Research au sein de Blackstone Alternative Asset Management (BAAM). Il sera gérant pour la plate-forme de fonds enregistrés de BAAM. Avant Blackstone, Raymond Chan a passé 15 ans chez Goldman Sachs, dernièrement en tant que managing director au sein de Global Portfolio Solutions, le pôle multi-asset au sein de Goldman Sachs Asset Management. Les fonds enregistrés de BAAM représentent plus de 10,5 milliards de dollars.
Blackstone a annoncé mercredi avoir levé 20,5 milliards de dollars à l’occasion du closing final de son dernier fonds immobilier Blackstone Real Estate Partners IX. Il s’agit du plus gros fonds immobilier jamais levé. Blackstone est aussi en train d’investir deux fonds opportunistes régionaux, le BREP Europe V de 7,9 milliards d’euros et le BREP Asia II de 7,2 milliards de dollars.
La société de gestion Artemis IM a obtenu les agréments nécessaire à la distribution dans treize pays européens pourson nouveau fonds obligataireArtemis Funds (Lux) - Short-Dated Global High-Yield. L’OPCVM, lancé en juin dernier au Royaume-Uni,vient de dépasser la barre des100 millions de dollars d’encours (90,6 millions d’euros). Il pourra désormais être commercialisé en France, Autriche, Finlande, Allemagne, République d’Irlande, Italie (investisseurs institutionnels), Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède, Suisse et bien-sûr au Royaume-Uni (sauf les Iles de Guernesey, de Man et de Jersey). Le fonds est géré par la nouvelle équipe de gérants obligataires qui a rejoint la société en provenance de Kames Capital. L’objectif de la stratégie est de générer des rendements supérieurs aux placements liquides sur une période de trois années consécutives. Il est co-géré par David Ennett et Stephen Baines, qui sont secondés par Juan Valenzuela, Jack Holmes et Stephen Snowden.
Edmond de Rothschild Asset Management a annoncé le recrutement début septembre de Fiona Southall en tant que «Senior Specialist Sales – Private Markets». Basée à Paris elle reporte à Gad Amar, directeur général adjoint en charge du business développement. Fiona Southall aura pour mission de commercialiser auprès d’une clientèle internationale l’ensemble de l’offre d’actifs réels du groupe Edmond de Rothschild: private equity, immobilier, dette d’infrastructure. Diplômée de la «Strathclyde University Business School» (Glasgow) et titulaire du CAIA, ellea démarré sa carrière en 2000 chez Arthur Andersen/Ernst & Young en tant que consultante avant de rejoindre en 2003 le Institutional Client Coverage Group à Merrill Lynch où elle était en charge du segment «Insurance/Pension». En 2006, elle intègre AXA Investment Managers où elle va occuper différentes fonctions, notamment dans l’équipe Product Specialist Multi-Asset, puis dans l’équipe des relations investisseurs de real assets.
Devant le foisonnement de références, établir une norme pour la donnée non financière devient nécessaire. Un sujet qui a agité les discussions lors du PRI in Person 2019.
C’est le montant qu’a perdu le hedge fund Autonomy Capital en août dernier selon le Wall Street Journal. Cette perte est principalement causée par des investissements réalisés en Argentine, dont les marchés sont dans la tourmente. L’année dernière, Autonomy Capital a commencé à réaliser des paris haussiers sur la reprise dans l’Etat sud-américain. Le fonds a investi sur une large gamme d’obligations, misant sur le fait que l’Argentine ne ferait pas défaut. Le fonds a pris des positions dans les obligations souveraines à 100 ans émises en 2017.
En 2019, la terre compte 7,7 milliards d’habitants, indique le tableau de la population mondiale publiée par L’Ined (Institut national d’études démographiques). Elle a été multipliée par plus de sept au cours des deux derniers siècles et devrait continuer à croître jusqu’à 11 milliards à la fin du XXIe siècle. Impressionnant. Cette évolution exponentielle devra bien forcément s’arrêter un jour. La question est : comment et dans quelles conditions ?
DEVINS Les indicateurs avancés de la production manufacturière mondiale mettent en avant des perspectives de plus en plus maussades de l’activité dans les mois à venir. Les enquêtes désignent comme responsables le conflit sur les tarifs douaniers entre les Etats-Unis et la Chine d’un côté, le ralentissement de la croissance économique en Chine, de l’autre. Dans certains pays comme l’Allemagne, ils indiquent clairement une récession industrielle. L’indice PMI mondial de l’industrie manufacturière anticipe un ralentissement. Il s’est établi à 49,5 en août contre 49,2 le mois précédent. Cette légère amélioration ne doit pas tromper, indiquent les économistes d’ABN Amro. Elle provient de la hausse de l’indice chinois Caixin de 49,9 à 50,4. En revanche, les carnets de commandes à l’export touchent leur point le plus bas depuis 2012. L’industrie allemande enregistre des commandes à l’export en repli de 5,6 % en glissement annuel, des carnets particulièrement affaiblis en dehors de la zone euro. Une chute spectaculaire concerne l’industrie coréenne, victime du ralentissement de l’activité en Chine : -13 % en année mobile pour les exportations et -30,7 % pour les ventes de semi-conducteurs à l’étranger. « Les signes de faiblesse deviennent clairs pour le secteur industriel américain », soulignent les économistes d’ABN Amro. Ils estiment qu’une éclaircie pourrait venir à l’échelle mondiale du cycle des stocks et de la nécessité pour les industriels d’en reconstituer une partie. Les indices d’activité de JPMorgan (un composite JPMorgan, IHS Markit, ISM, IFPSM) confirment le ralentissement de l’activité dans l’industrie et l’affaiblissement à venir. Ils soulignent la détérioration de la confiance des milieux d’affaires dans le secteur des services. Le fléchissement de l’industrie pourrait se répandre à ces derniers.
BOOMERANG Woodford, GAM avant lui ou encore H2O AM ont poussé l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) à publier un cadre de simulation de tests de résistance (stress tests) pour les OPCVM. Une étude de cas appliquée à 6.600 fonds obligataires est venue accompagner la publication. En simulant un choc de rachats massifs, les stress tests réalisés démontrent que dans la très grande majorité des cas, les véhicules disposent des liquidités nécessaires pour honorer les demandes de rachat. Néanmoins, 40 % des fonds high yield testés pourraient subir une crise de liquidité et peiner à rembourser leurs porteurs de parts. Autre modélisation réalisée, celle des conséquences d’une liquidation de ces fonds sur les sous-jacents. Si l’impact sur les prix est limité dans la plupart des cas, il est en revanche plus important sur les papiers à haut rendement ainsi que la dette émergente pour être compris entre 150 et 300 points de base.
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a demandé mercredi à General Electric de revoir son plan de suppression d’un millier d’emplois à Belfort, sous peine de se mettre en infraction avec les engagements pris auprès du gouvernement, indique un communiqué du ministère. C’est la première fois depuis l’annonce du plan social, en juin, que le ministre fait droit aux arguments des syndicats, qui voient dans la suppression annoncée de la moitié des effectifs de l’activité turbine à gaz un risque de disparition ou de marginalisation de l’activité. L’accord signé en 2014 entre le conglomérat américain, Alstom et l’Etat français prévoyait le maintien à Belfort des centres de décision de l’activité turbine à gaz pour au moins dix ans.
Société Générale a annoncé ce 11 septembrela nomination de Franck Bonin en tant que directeur général de Société Générale Private Banking Suisse (SGPBS) à compter du 11 septembre 2019. L’intéressé a une grande expérience de la banque privée, métier qu’il a démarréau sein du groupe Société Générale en 2001. Depuis septembre 2017, il occupait la fonction de directeur commercial de Société Générale Private Banking. Dans la continuité de la stratégie initiée par son prédécesseur, sa mission sera de poursuivre la dynamique de croissance de SGPBS. Franck Bonin succède à Olivier Lecler qui prend la responsabilité de superviser les entités Suisse, Luxembourg et Monaco de Société Générale Private Banking.
Catella Property Investment Management vient de lancer Catella Hospitality Europe, une société de gestion spécialisée dans les hôtels, en partenariat avec Pierre-Louis Bellanger, Rodolphe Frégé et Maxime des Monstiers, trois anciens d’Algonquin. «Les investisseurs qui cherchent à s’exposer aux hôtels manquent souvent de savoir-faire en interne. Catella Hospitality Europe identifiera et gérera pour leur compte les opportunités d’investissement valables, agissant comme partenaire opérationnel, de manière à optimiser leur retour sur investissement», explique la société. Le spectre de la mission de l’équipe ira de la surveillance des actifs stabilisés, jusqu’au redressement, en passant par l’optimisation des investissements, la modification de la marque et l’optimisation de la gestion.
Janus Henderson Investors a recruté trois personnes pour son équipe de distribution au Royaume-Uni, rapporte Investment Week. Mark Buckley arrive en provenance de Kames Capital en tant que associate director pour le Sud Est du Royaume-Uni. Christopher Garcia a été recruté chez Old Mutual Wealth en tant que business development manager. Enfin, Dipesh Amin rejoint la société en provenance d’Aberdeen Standard Investments en tant que UK sales executive.
State Street Global Advisors a annoncé ce 11 septembre le recrutement deCarlo M.Funk en tant que responsable EMEA pour lesstratégies d’investissement ESG. Il collabore avec les équipes de recherche et développement, de recherche en placement et de gestion ESG pour concevoir des solutions de placement ESG à l’intention des conseillers, des consultants et des clients institutionnels, notamment en évaluant les répercussions environnementales, sociales et de gouvernance sur les portefeuilles des clients et en déterminant des solutions financières précises qui correspondent à leurs objectifs ESG. Avant de rejoindre State Street Global Advisors, il était responsable de la conception et de la distribution des solutions d’investissement passif ESG chez BlackRock et a agi en tant que spécialiste des ventes d’investissements durables pour l’ensemble de la zone EMEA. Auparavant, il a travaillé chez J.P. Morgan’s Private Bank à New York et à Francfort. Carlo M. Funk est titulaire d’une licence (BSc) et d’une maîtrise (MSc) en commerce international et finance de l’Université de Maastricht. Il fait partie de divers groupes de travail de l’industrie sur la finance durable (par exemple, la commission d’investissement durable du DVFA en Allemagne).
Le groupe bancaire EFG International a annoncé ce 11 septembre la nomination de Daniel Ioannis Zürcher au poste de responsable de la division Independent Asset Managers (IAM) pour le marché helvétique, dédiée aux gestionnaires de fortune indépendants.Le renforcement de l’activité sur ce segment de clientèlefigure parmi les priorités affichéesdans le cadre du plan stratégique 2022. Agé de 44 ans, M. Zürcher dispose d’une «grande expérience» des gérants indépendants et a déjà occupé divers postes à responsabilité dans ce domaine auprès de banques en Suisse, souligne un communiqué. Il coordonnera les efforts entre les équipes IAM locales à Lugano, Zurich et Genève et orientera le développement des activités. Daniel Ioannis Zürcher sera basé à Zurich et sera rattachédirectement à Franco Polloni, responsable de la région Suisse et Italie d’EFG.