Langa International, créé en 2017 par Gilles Lebreux, fondateur du groupe Langa (cédé au groupe Engie en 2018), vient d’annoncer une première levée de fonds auprès de Bpifrance et du fonds Infragreen 3 géré par Rgreen Invest. A la fois développeur et producteur d’énergies renouvelables (IPP) selon les zones géographiques d’implantation, la société a développé des projets dans le domaine des énergies renouvelables, en Outre-Mer et dans plusieurs pays d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie. Elle détient un portefeuille d’actifs de 90 mégawatts (MW) de capacité brute et un pipeline de projets qualifiés en développement de 2,5 gigawatts (GW) dans 14 pays. Cette ouverture du capital permettra à la société d’accélérer sa croissance et ses efforts d’investissements en Europe, mais également de renforcer sa présence en Amérique du Sud (Chili et Colombie) et en Asie du Sud-Est.
Le groupe de construction et de réparation de navires civils et militaires Piriou a annoncé la transmission du contrôle de la famille fondatrice aux dirigeants de l’entreprise. Vincent Faujour, directeur général depuis 2015, succède à Pascal Piriou à la présidence du groupe. Les membres de l’équipe dirigeante font également leur entrée au capital. Au total, le management détient 60% des parts du groupe. Arkéa Capital participe à une nouvelle levée de fonds, sept ans après son premier investissement dans le groupe. Trois nouveaux investisseurs viennent compléter le tour de table, à savoir Idia Capital Investissement (Crédit Agricole), Bpifrance et AfricInvest. La société compte aujourd’hui plus de 900 collaborateurs et totalise en 2019 un chiffre d’affaires de plus de 150 millions d’euros qu’elle prévoit de tripler d’ici 2023.
Apax Développement a annoncé son retour en tant qu’actionnaire majoritaire du groupe Rayonnance. L’équipe dirigeante, comprenant notamment Arnaud Affergan, un des créateurs de la société en 2002, se renforce au capital. Apax Partners avait accompagné l’entreprise durant trois ans entre 2011 et 2014 sous l’ère EPF Partners. La société avait ensuite été rachetée à par Econocom, qui réinvestit dans la nouvelle opération. Le groupe, composé de deux structures, Rayonnance Technologies et Rayonnance Distribution, est spécialisé dans les applications métiers de mobilité et traçabilité sur terminaux mobiles. Il compte aujourd’hui 80 personnes et présente un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Le groupe vise à poursuivre et accélérer sa croissance organique et saisir les opportunités de croissance externe.
Le nombre de demandeurs d’emploi en Allemagne a diminué de 2.000 à 2,277 millions en données corrigées, selon l’Office fédéral du travail, ce qui suggère que le marché du travail parvient à limiter l’impact de la contraction de l’activité industrielle. Le consensus prévoyait au contraire une hausse de 5.000. Le taux de chômage reste inchangé à 5,0%. En données brutes, le nombre de chômeurs a augmenté de 198.000 à 2,425 millions.
La société de gestion helvétique annonce ce jeudi que l’autorité boursière suisse lui a infligé une amende de 400.000 francs suisses. Elle devra aussi s’acquitter de frais d’environ 100.000 francs, soit un total de 500.000 francs (468.000 euros). SIX Exchange Regulation a en effet informé GAM que sa commission des sanctions avait confirmé sa proposition de sanction. Cette peine est liée au traitement comptable du paiement de futures commissions de performance suite à l’acquisition de Cantab Capital Partners. L’autre conséquence de la décision est que GAM va devoir corriger ses comptes. Elle estime actuellement que la juste valeur du passif financier à comptabiliser s'élève à environ 35 millions de francs suisses au 31 décembre 2019.
Nicola Mai, qui dirige la recherche de Pimco sur le crédit souverain européen,a développé les perspectives macro-économiques du gestionnaire californien pour 2020, lors d’un briefing presse jeudi 30 janvier à Paris. Selon la firme, le risque de récession économique internationale a chuté grâce à l’action des banques centrales qui ontfacilité les conditions de marché avec leurs taux bas et en faisant tourner la planche à billets. Néanmoins, l’environnement de taux bas persistant pourrait engendrer quelques problèmes sur le moyen-long terme, dont des bulles de marché ou une hausse de l’inflation. Aussi NicolaMai a-t-il averti que lesboites à outils des banques centrales des marchés développés commençaient sérieusement à se vider, en particulier celles de la BCE, de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Japon, et qu’ilrestait peu de marge de manœuvre à celles-ci pour opérer de futures baisses de taux. L’analyste crédit souverain européen de Pimco a également déclaré que les investisseurs devaient s’attendre à une croissance ralentie sur plusieurs années étant donné que les marchés développés s’approchent de leur potentiel de croissance maximum et que l’humanité va bientôt atteindre la barrière technologique. La croissance devrait ainsi baisser aux Etats-Unis (1.5-2%), au Royaume-Uni (0.75-1.25%), dans la zone euro(0.75-1.25%), au Japon(0.25-0.75%) et en Chine(5-6%), selon les prévisions de Pimco. Les tensions géopolitiques et les tendances protectionnistes forment deux autres risques qui continueront de peser sur les marchés à court terme d’aprèsNicola Mai. A propos du marché du crédit, Nicola Mai a souligné la prudence de Pimco sur ce segment. Quelques fissures pourraient bien accélérer la survenued’une récession. L’inquiétude se porte entre autressur le marché investment grade qui a plus que doublé en taille depuis décembre 2008(de 2.500Md$à 6.900Md$) et sur le risque de levier dusegment qui a été multiplié par 0,9 sur la période 2008-2019. A cela s’ajoute la hausse du risque crédit, notamment sur lesobligations BBB, univers dont la taillereprésentait fin 2019 deux fois celle du marché high yield(contre une fois en 2008). Enfin, Nicola Mai s’estexprimé sur les développements liés au coronavirus. L’impact ducoronavirus2019-nCoV sur les marchés ne devrait pas durer plus de deux trimestres, a-t-il dit."Lors de l'épidémie du coronavirusSARS en 2003 (qui a infecté 8.098 personnes et en a tué 774), les marchés avaient été impactés durant deux trimestres avant de se détendre les trimestres suivants. Cependant, le coronavirus2019-nCoV se propage plus vite que son prédécesseur avec un taux de mortalité moindre mais l'économie chinoise n’est plus la même qu’en 2003 et est bien plus large aujourd’hui. Donc nous allons continuer de scruter les développements liés au coronavirus,» acommenté Nicolas Mai.
Les hauts dirigeants de la filiale crédit d’EQT envisagent de racheter la société, rapporte Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Le management de la division a contacté des soutiens financiers éventuels pour sonder leur appétit pour une telle opération, selon une des sources. La société suédoise de private equity a déclaré la semaine dernière qu’elle travaillait avec JPMorgan Chase & Co. pour évaluer les options stratégiques pour son pôle crédit. La filiale crédit d’EQG gérait 3,9 milliards d’euros fin 2019 et contribuait à environ 6 % des revenus de la société.
Axa annonce la nomination de Matthieu André, actuellement directeur général adjoint et directeur du développement stratégique d’Axa Europe, au poste de directeur général d’Architas Holding. Il remplace Hans Georgeson, «qui a décidé de poursuivre d’autres opportunités en dehors du groupe», indique un communiqué diffusé jeudi 30 janvier. Cette nomination sera effective à compter du 1er mars 2020. Dans ses nouvelles fonctions, Matthieu André sera rattaché à Alban de Mailly Nesle, directeur des risques et des investissements et membre du comité de direction du Groupe Axa. Matthieu André a rejoint le groupe Axa en 1995, en tant que contrôleur financier. Il est ensuite devenu responsable du département finance et trésorerie d’Axa Equitable aux Etats-Unis en 1998, puis directeur des relations investisseurs du groupe en 2001. En 2006, il est nommé directeur financier et directeur délégué d’Axa Japon. En 2009, il prend la direction d’Axa Global Distributors, avant d’être nommé directeur général délégué d’Axa Global Life en 2012, puis directeur général en 2016. Depuis 2018, il était directeur du développement stratégique d’Axa Europe et directeur général adjoint l’année suivante.
BMO Global Asset Management vient de recruter Nora O’Mahony en tant que responsable produits pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Cette nomination fait suite à la décision de la société de gestion de régionaliser sa structure de produits et de se concentrer sur le développement produits dans la région EMEA et en Amérique du Nord. Nora O’Mahony, qui sera basée à Londres, vient de Fidante Partners où elle était responsable du développement produits. Elle a aussi occupé des postes similaires chez GAM et Citi. Elle sera rattachée à Kristi Mitchem, CEO de BMO GAM.
RobecoSAM lance la stratégie RobecoSAM Circular Economy Equities sur le thème de l’économie circulaire. La nouvelle stratégie vise à identifier et à investir dans des entreprises de premier plan qui créent de la valeur en continu. Les groupes d’investissement ciblés seront la reconception des intrants (emballages de consommation, matières premières et fibres renouvelables, matériaux de construction, agriculture de précision), l’utilisation circulaire (nutrition, mode et loisirs, ménage et mode de vie, économie partagée), les technologies habilitantes (numérisation, produit en tant que service, logistique et essais), et les ressources en boucle (prolongation de la durée de vie des produits, collecte et tri, récupération et recyclage). La construction du portefeuille est principalement basée sur une sélection bottom-up des actions et tient compte de l’attrait des sous-groupes. Les aspects ESG de matérialité financière sont intégrés dans l’analyse de l'évaluation des entreprises. «La stratégie a également un impact positif sur les objectifs de développement durable (ODD) car elle aborde la recyclabilité des produits ou des solutions d’emballage, la prévention des déchets dans la fabrication, l’approvisionnement durable, la réduction des déchets alimentaires, les déchets mis en décharge et les émissions de GES (émissions de CO2e)», souligne RobecoSAM. L’actionnariat actif est enfin un élément essentiel du processus d’investissement et un moyen de s’engager sur des questions spécifiques de l'économie circulaire avec des entreprises individuelles. La stratégie est gérée par Holger Frey, gérant de portefeuille senior de l'équipe d’investissement thématique durable de RobecoSAM. «Nous atteignons un point de basculement pour les modes de production et de consommation traditionnels. Le resserrement de la réglementation environnementale, associé à une prise de conscience croissante des consommateurs, favorise une plus grande circularité et l’abandon de l’extraction de ressources finies», observe-t-il. Le passage à une économie circulaire a été évalué à 4,5 milliards de dollars d’ici 2030, indique RobecoSAM. D’autres sociétés de gestion exploitent ce nouveau thème, notamment BNP Paribas Asset Management, avec un ETF, Decalia Asset Management et BlackRock.
Vanyo Walter, qui avait dirigé les activités de Pictet Asset Management en Allemagne de 2004 à 2019, vient de rejoindre une start-up, a appris Das Investment. L’ancien dirigeant, parti à l'été 2019, est désormais partner et membre du conseil consultatif de Fels Group, une jeune plateforme d’investissement pour particuliers, basée près de Francfort. Elle permet d’investir dans des stratégies répliquant les portefeuilles de gérants stars inscrits sur le site web. BNP Paribas en est l’un des premiers partenaires, souligne le média allemand.
Le nombre de demandeurs d’emploi en Allemagne a diminué de 2.000 à 2,277 millions en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé ce matin l’Office fédéral du travail, ce qui suggère le marché du travail parvient à limiter l’impact de la contraction de l’activité industrielle. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient au contraire une hausse de 5.000. Le taux de chômage reste inchangé à 5,0%.
Les choses s’améliorent en gestion d’actifs pour Deutsche Bank, mais la banque reste toujours en perte au niveau global. Le géant bancaire allemand a fait état, ce 30 janvier, d’une collecte nette de 25 milliards d’euros pour l’année 2019 dans son activité d’Asset Management, comparé à une décollecte nette de 23 milliards d’euros en 2018. Le quatrième trimestre affiche 12 milliards de souscriptions nettes. L’établissement, qui détient la société cotée DWS dans cette activité qui a publié ses résultats par ailleurs, indique que la collecte a été positive sur ses produits multi-actifs, alternatifs et passifs. Les encours ont progressé de 103 milliards d’euros, ou de 16%, pour atteindre 768 milliards d’euros. Toujours dans le pôle Asset Management, les revenus nets du quatrième trimestre se sont élevés à 671 millions d’euros, soit une hausse de 31 %, tandis que les revenus nets de l’année 2019 ont atteint 2,3 milliards d’euros, soit une hausse de 7 %, «grâce à une augmentation significative des commissions de performance dans les domaines clés du Multi-Asset et des actifs alternatifs», précise Deutsche Bank. Les commissions de gestion ont légèrement augmenté au cours du trimestre et sont restées pratiquement inchangées sur l’ensemble de l’année, quatre trimestres consécutifs d’afflux d’actifs nets ayant permis de compenser l’impact de la compression des marges. Sur l’année, le groupe a publié une perte nette de 5,72 milliards d’euros en 2019. L’année a été marquée par l’annonce en juillet d’un important plan de restructuration consistant notamment en la suppression de 18.000 postes et le retrait du groupe des activités de négociations actions.
Les déboires s’accumulent pour GAM. La société de gestion helvétique annonce ce jeudi que l’autorité boursière suisse lui a infligé une amende de 400.000 francs suisses. Elle devra aussi s’acquitter de frais d’environ 100.000 francs, soit un total de 500.000 francs (468.000 euros).
Les déboires s’accumulent pour GAM. La société de gestion suisse annonce ce jeudi 30 janvier que l’autorité boursière suisse lui a infligé une amende de 400.000 francs suisses. Elle devra aussi s’acquitter de frais d’environ 100.000 francs. SIX Exchange Regulation a en effet informé GAM que sa commission des sanctions avait confirmé sa proposition de sanction. Cette peine est liée au traitement comptable du paiement de futures commissions de performance suite à l’acquisition de Cantab Capital Partners. Après avoir tenté de se défendre, GAM a décidé d’accepter la décision de la commission des sanctions de SIX et paiera l’amende et les frais. L’autre conséquence de la décision est que GAM va devoir corriger ses comptes. La société de gestion devra comptabiliser le passif financier à la juste valeur et de retraiter tout montant comparatif historique impacté dans ses prochains états financiers consolidés le 20 février 2020. GAM estime actuellement que la juste valeur du passif financier à comptabiliser s'élève à environ 35 millions de francs suisses au 31 décembre 2019, qui ne se concrétisera qu’après réception des commissions de performance correspondantes. Malgré cela, GAM continue d’anticiper un bénéfice sous-jacent avant impôts pour l’exercice 2019 d’environ 10 millions de CHF.
Deux cabinets parisiens de gestion de patrimoine se rapprochent. Le cabinet Stratégie Financière, créé en 1991 et qui travaille pour 180 familles, rejoint Haussmann Patrimoine, créé en 2002 et qui revendique 7.500 clients. D’après le communiqué, c’est en fait l’un des deux associés de Stratégie Financière, Thierry Sanchez, qui souhaitait se consacrer à de nouveaux projets professionnels. L’autre associé, Olivier Ribes, comptait pour sa part poursuivre le développement de son cabinet. Haussmann Patrimoine dirigé par Emmanuel Narrat, unique associé et dirigeant fondateur, prend une participation à hauteur de 50,1% dans le capital de Stratégie Financière. Emmanuel Narrat devient co-gérant de Stratégie Financière aux côtés de Olivier Ribes qui conserve 49,9% du capital. «Les enjeux réglementaires imposent aux cabinets de gestion de patrimoine de grandir pour mieux se structurer et réussir l’intégration des nouvelles règles instaurées par nos régulateurs (CNCGP, AMF, ACPR notamment). Le digital occupe une place grandissante dans nos métiers et offre de nouvelles opportunités aux conseillers en gestion de patrimoine qui disposent des moyens financiers et humains pour intégrer ces nouveaux canaux de communication et de distribution», explique un communiqué pour justifier la fusion. Les deux cabinets sont membres de la CNCGP (Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine).
Le groupe suisse Lombard Odier vient de nouer un partenariat en gestion d’actifs avec le mexicain Banorte, a annoncé ce dernier en début de semaine. Le conglomérat financier de Mexico distribuera auprès de sa clientèle privée un fonds d’investissement dont l’allocation d’actifs et la sélection des titres, qui couvrira le monde, sera effectué par les gérants genevois. Banorte gérait environ 2.600 milliards de pesos d’encours à fin 2018, soit environ 126 milliards d’euros.
Les souscripteurs du fonds Equity Income de Neil Woodford vont devoir régler des frais de liquidation d’au moins 10 millions de livres, selon l’administrateur du fonds cité par le Financial Times. 22,5 millions de livres supplémentaires seront nécessaires pour honorer les promesses de financement faites aux jeunes sociétés soutenues par l’ancien gérant star. Link Fund Solutions a indiqué mercredi avoir déjà payé 5 millions de livres de frais de transactions, de coûts de courtage et de commissions juridique et d’audit sur les trois derniers mois et qu’il estimait les coûts additionnels pour ces services à 5,34 millions de livres. Cette nouvelle est un coup de massue supplémentaire pour les investisseurs qui ont déjà appris qu’ils allaient subir des pertes d’au moins 20 % de leurs avoirs.
Le groupe financier espagnol Santander a enregistré une hausse de 13% de ses encours pour la banque privée et la gestion d’actifs sur l’année 2019. Ils s'élevaient à 395 milliards d’euros fin décembre tandis que l’activité a généré 3,49 milliards d’euros decommissions (en hausse de 6% par rapport à 2018), soit 30% du total de commissions générées par le groupe. Les encours de Santander AM seul atteignaient 201 milliards d’euros fin 2019, soit une hausse de 11% sur l’année.Le groupe a précisé que les fonds de Santander AM avaient enregistréune collecte nette de 5,7 milliards d’euros et que la société avait gagné des parts de marché dans quelques pays dont l’Espagne, le Portugal, le Chili et la Pologne. Les encours de la banque privée de Santander s'élevaient à 66 milliards d’euros fin 2019, soit uneprogression annuelle de 11%, avec une forte croissance observée au Brésil, en Espagne et à l’international.
BlackRock a recruté Olivier Pauwels en tant que directeur pour son équipe Client Portfolio Solutionsen Belgique. Avant de rejoindre BlackRock, l’intéressé était chief investment officer chez Athora Belgium (précédemment Generali Belgium), où il se concentrait sur la gestion du bilan de la compagnie d’assurances. Il a également contribué au lancement de leur plateforme de distribution de fonds en architecture ouverte. Basé à Bruxelles, Olivier Pauwels travaillera en collaboration avec les équipes commerciales locales et Henri Chabadel, chief investment officer pour la région France, Belgique et Luxembourg, afin de développer des solutions d’investissement sur mesure destinées aux réseaux de distribution et aux investisseurs institutionnels en Belgique et au Luxembourg, et répondre ainsi au mieux aux besoins des clients de BlackRock dans ces pays.
UBS AM vient de lancer un fonds indiciel coté (ETF) d’arbitrage de commodités. Dénommé UBS ETF (IE) CMCI Commodity Carry SF Ucits ETF, le véhicule prendra des positions longues et courtes simultanées sur deux indices de futures matières premières cotant le même sous-jacent, mais avec des maturités différentes, afin de maximiser le «rolling return», c’est-à-dire le rendement lié à la convergence du prix du future vers un prix spot supérieur. L’ETF utilisera un levier de 2,5, et son coût sera de 0,34% des encours. Il est d’ores et déjà coté à la Bourse de Francfort, qui a annoncé son lancement via un communiqué la semaine dernière. Il pourrait prochainement être listé sur le London Stock Exchange et le Six Swiss Exchange.
Schroder Adveq, la filiale de private equity de la société britannique éponyme, vient de nommer deux nouveaux membres à son conseil d’administration. Il s’agit de Sinikka Demaré, ancienne directrice générale d’Ortec Finance et aujourd’hui consultante indépendante, et de Georg Wunderlin, le directeur monde des actifs privés de Schroder Adveq depuis février 2019. Schroder Adveq gère 10 milliards de dollars d’actifs en private equity, pour le compte d’investisseurs institutionnels.
Mauvaise passe. La société de gestion Carmignac, qui avait déjà subi une décollecte de 9 milliards d’euros en 2018, a de nouveau accusé 9,9 milliards d’euros de rachats nets l’an passé. Les encours ont reculé à 35 milliards d’euros en dépit de la hausse des marchés actions, un niveau proche de leurs niveaux de fin 2009 (33 milliards d’euros). « L’une des raisons de ce désintérêt continu des investisseurs tient (…) à des performances décevantes et à des frais courants de gestion supérieurs à la concurrence », analyse Morningstar. « Cette année sera une année de redressement pour nous », a réagi Edouard Carmignac, fondateur et directeur des investissements de la société de gestion, ajoutant avoir procédé à des recrutements clés dans les actions et l’obligataire.