La société de gestion britannique Polar Capital va acquérir l’équipe de gestion actions internationales «international valueandworld value» de la société américaine First Pacific Advisors. Cette équipe, dirigée par Pierre Py et Greg Herr, gère 1 milliard de dollars d’actifs. L’équipe va créer une joint-venture avec Polar Capital qui sera dénommée Phaeacian Partners. Les fonds FPA Paramount Fund et FPA International Value Fund seront repris par Polar. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Polar Capital de capitaliser sur son activité wholesale au Royaume-Uni et en Europe en attirant des spécialistes de stratégies d’investissement actives qui gèrent des produits adaptés aux investisseurs institutionnels, mais pas exclusivement, en Amérique du Nord. Cette équipe apporte une stratégie complémentaire à celles déjà gérées par Polar. Polar Capital gérait 16,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019. La société compte 13 équipes d’investissement et est présente à Londres, New York, dans le Connecticut, à Paris, à Shanghai, à Edimbourg et à Jersey.
Malgré une décollecte nette de 6 milliards d’euros sur 2019, l’activité de gestion de la banque KBC a présenté ce 13 février une hausse de 8% de ses encours sous gestion, à 216 milliards, portés par un effet marché de 22 milliards. L’activité de fonds communs de placement a connu une «petite collecte», annulée par des rachat dans le domaine du conseil en investissement et des actifs de groupe, précise l'établissement. Les frais et commissions ont progressé de 9,3%, à 445 millions d’euros, grâce notamment aux meilleures ventes en fonds communs de placement et en assurance-vie en UC. Au niveau du groupe, KBC a affiché un résultat net annuel en recul de 3%, à 2,5 milliards d’euros, dû a quelques 217 millions d’euros de dépréciations comptabilisées sur plusieurs activités au cours de l’exercice. La banque a par ailleurs annoncé un programme de rachat d’actions d’un montant de 400 millions d’euros, soit environ 1,4% de la capitalisation totale.
Le montant est impressionnant mais le gérant se veut rassurant. AllianceBerstein, l’ancienne filiale américaine de gestion du groupe Axa, a annoncé mercredi après-midi, à l’occasion de la publication de ses résultats, que l’assureur français allait lui retirer la gestion de plusieurs mandats pour un montant total d’encours de quelque 14 milliards de dollars (12,9 milliards d’euros). Axa était actionnaire d’AB à travers sa filiale Axa Equitable Holdings qu’elle compte vendre totalement depuis un an environ.
Credit Suisse est en pleine forme malgré une récente affaire d’espionnage qui a secoué la banque privée et coûté la tête à son directeur général Tidjane Thiam qui présente ses derniers résultats. Le bénéfice net est en effet en hausse de 69% en 2019, à 3,4 milliards de francs suisses (3,1 milliards d’euros). Ses revenus se sont accrus de 7% par rapport à l’année précédente, à 22,48 milliards de francs, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié le 13 février. Les revenus sont soutenus par ses activités de gestion de fortune malgré un repli dans la banque d’investissement. La banque revendique des actifs nets nouveaux de 79,3 milliards de francs, portant les actifs gérés à un niveau record de 1.500 milliards de francs.
La banque italienne Intesa Sanpaolo souhaiterait s'étendre en Suisse, et ouvrir un bureau de banque privée à Zurich, selon Finews, qui cite des sources proches du dossier. Un porte-parole de la banque a cependant réfuté cette information auprès de nos confrères, tout en indiquant que Zurich pouvait être une option pour le futur. Avec un pied à Zurich, Intesa Sanpaolo entrerait pour la première fois sur le marché germanophone de la Suisse, elle qui couvre déjà, depuis 2018, la partie italophone depuis Lugano, et la Suisse romande depuis Genève, grâce au rachat de la banque Morval.
State Street a annoncé ce 13 février la nomination de Meaghan Victor au poste de responsable de SPDR pour l’Asie-Pacifique. Elle était jusqu’ici responsable de la gamme star d’ETF pour l’Australie et Singapour. Elle sera rattachée à Rory Robin, le directeur monde des ETF SPDR.
La société de gestion Sura Asset Management, filiale du groupe financier chilien Sura, envisage de pénétrer le marché brésilien selon son directeur général Ignacio Calle, interrogé à ce sujet par le journal Diario Financiero. Ignacio Calle a indiqué qu’entrer dans le marché brésilien permettrait à Sura de renforcer sa position en Amérique latine. «Nous analysons la possibilité de former une alliance avec une entité brésilienne ou d’entrer dans le marché via une structure détenue par Sura Asset Management», a dit Ignacio Calle à Diario Financiero. Actuellement, Sura opère au Brésil à travers sa branche d’assurance Seguro Sura S.A.
2020 sera une annéemodérée pour le secteur des fonds d’investissement espagnoleselonInverco, l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne. Les fonds enregistrés en Espagnedevraient voir leur patrimoine global croître de 6,6% sur l’année, soit 18 milliards d’euros environ, pour atteindre 295 milliards d’euros fin 2020. Inverco prédit que les fonds d’investissement collectifs étrangers verront leurs encours grimper de 6,8% à 208 milliards d’euros. L’association table en revanche sur une baisse de 0,5% des encours des Sicav espagnoles à 29,3 milliards d’euros fin 2020.
Le président de l’autorité des marchés financiers en EspagneCNMV, Sebastián Albella, a apporté des précisions sur l’avenir de l’opérateur boursier hispanique BMElorsde la présentation du plan d’activité du régulateur pour 2020. BME fait l’objet d’une offre d’achat publiquede son concurrent suisse Six depuis novembre 2019.Sebastián Albella a déclaré que la décision du gouvernement espagnol, qui doit ou non donner son aval pour l’opération, ne tombera pas avant mai, rapporte Cinco Días. La CNMV est actuellement en train de préparer un rapport sur l’OPA pour le gouvernement espagnol. Des sources ont indiqué à Six que le processusdevrait être achevé en juin.
La société de gestion italienne Anthilia Capital Partners a signé un accord avec la société italienne d’intermédiation Copernico SIM pour la distribution en Italie du fonds Anthilia Small Cap Italia. Ce fonds de petites et moyennes capitalisations italiennes est éligible au plan d’épargne individuel (PIR). Copernico mettra le fonds à la disposition de sa clientèle.
Matthew Levine, un professionnel bien connu dans le monde du private equity, quitte la société suédoise EQT dont il était associé, rapporte Private Equity News. L’intéressé partira fin mars, a indiqué un porte-parole. Matthew Levine avait rejoint EQT en septembre 2014. Il a joué un rôle important dans la construction de l’équipe middle market de la société aux Etats-Unis.
Norma Capital annonce avoir enregistré en 2019 des volumes de transactions de plus de 100 millions d’euros, représentant 25 nouveaux actifs pour une surface totale de 61.000 m². La SCPI (Société civile de placement immobilier) Vendôme Régions a signé des acquisitions et promesses d’achat de 21 actifs immobiliers et enregistré un TDVM (taux de distribution sur valeur de marché) de 6.10% en 2019. La SCPI régionale de Norma Capital a également connu une revalorisation de 2.34% de sa valeur en juin 2019, ce qui porte sa performance cumulée à 8.44% sur l’année 2019. En parallèle, Fair Invest, qui a un engagement d’utilité, a acquis 4 actifs immobiliers représentant un volume total d’environ 5 millions d’euros. Fair Invest a offert une performance annuelle moyenne de 4,35%. La SCPI privilégie les investissements dans des locaux à utilité sociale/sociétale (locaux éducatifs, médicaux ou paramédicaux, locaux associatifs et d’insertion à l’emploi). La diversification de son patrimoine va s’intensifier et l’utilité de ses investissements s’étendre, prévient Norma Capital. Norma Capital confirme son objectif de 150 à 200 millions d’euros d’investissements en 2020. Les stratégies d’investissements seront similaires à celles observées en 2019, avec une diversification portée en partie sur des acquisitions en cœur de ville de grandes métropoles. Enfin, Norma Capital inscrit Fair Invest dans une démarche de certification ISR (Investissement Socialement Responsable).
AllianceBernstein (AB) a publié ce 12 février une collecte nette de 25,2 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année 2019, contre des rachats nets de 8,1 milliards de dollars l’année précédente. Au quatrième trimestre, les souscriptions se sont établies à 6,5 milliards de dollars, contre 8,1 milliards de dollars au troisième trimestre et 0,8 milliard un an auparavant. Sur la clientèle «retail», la collecte nette est de 27 milliards de dollars sur l’année, soit une croissance organique de 20 %. Sur la clientèle institutionnelle, les entrées nettes sont de 2,9 milliards de dollars, soit une croissance organique de 9 %. «Notre pipeline» sur les institutionnel s’est élevé à 15,1 milliards de dollars à la fin de l’année 2019, en hausse de 56 % par rapport à l’année précédente, reflétant la vigueur de toutes nos classes d’actifs», précise AB. Au 31 décembre 2019, le total des actifs sous gestion s'élevait à 622,9 milliards de dollars, soit une augmentation de 21 % sur un an. Le groupe précise que l’assureur Axa lui a fait part de son intention de mettre fin à environ 14 milliards de dollars de mandats d’investissement fixed income au cours du premier semestre 2020.» Les revenus tirés de la gestion de ces actifs ne sont pas significatifs», assure AB. Axa était actionnaire d’AB à travers sa filiale Axa Equitable Holdings qu’elle a vendue totalement en 2019. En 2019, les revenus nets ont augmenté de 4 % à 3,5 milliards de dollars. La hausse des commissions de conseil en investissement, des revenus de distribution et des plus-values, a été partiellement annulée par la baisse des revenus de Bernstein Research (-7%) et des commissions de performance. Le résultat d’exploitation annuel recule de 6% à 802 millions de dollars.
Anil Prasad, l’ancien responsable de Citigroup, ferme son hedge fund, rapporte le Financial Times. Il s’agit de la dernière «victime» en date du secteur. Anil Prasad avait créé Silver Ridge Asset Management en 2014 à New York et levé plus de 500 millions de dollars. Le fonds est en train de rembourser les investisseurs, indiquent des sources proches du dossier citées par le FT. Il s’agirait d’une décision personnelle. Anil Prasad prévoit de se consacrer à d’autres activités, selon l’une des sources. Silver Ridge n’a pas souhaité faire de commentaire.
Deux sociétés de gestion françaises supplémentaires sont devenues signataires des Principes pour l’investissement responsable (PRI). Il s’agit de KeyQuant, une société de gestion quantitative fondée en 2009. L’autre société est Fox Gestion d’Actifs, créée en 2006 et anciennement connue sous le nom de Financière de l’Oxer.
Abonnez-vous. L’expression prolifère sur les sites Internet d’entreprises mais pas seulement. Et Thematics Asset Management, la boutique de Natixis IM dédiée aux actions thématiques, compte profiter de l’émergence de ce phénomène d’économie d’abonnement (ou de souscription) en lançant le fonds Thematics Subscription Economy. Près de 14 mois ont été nécessaires à la conception du produit et l’affinage de cette thématique inédite avant de le lancer. L’univers d’investissement représente 200 à 250 titres avec un chiffre d’affaires annuel combiné de 400 milliards de dollars. «Le consommateur américain dépense en moyenne 230 dollars par mois en souscriptions et le consommateur européen près de 130 euros mensuels.Les études montrent que la majorité des consommateurs adultes veulent davantage consommer par le biais de l’abonnement, c’est-à-dire qu’ils veulent consommer sans nécessairement posséder les choses qu’ils consomment. Cette économie de l’abonnement présente aussi des vertus responsables dans la mesure où elle met fin d’une certaine manière à l’obsolescence programmée», explique le directeur général de Thematics AM, Mohammed Amor, à NewsManagers. Le directeur général de Thematics AM souligne que les habitudes de consommation du client sont mieux cernées par les entreprises à travers l’économie d’abonnement et que, de fait, lui sont proposés des mises à jour et des contenus plus adaptés à ses besoins et attentes. «Les abonnements sont une source de revenu récurrente, il y a donc une meilleure visibilité sur les revenus. De fait, cela incite les sociétés à développer leurs plateformes de souscription, à être plus flexibles dans leurs offres et à renforcer leurs équipes de recherche et développement afin d’avoir une longueur d’avance sur leurs concurrents », relève Mohammed Amor. Seulement 6% de recoupement avec l’indice de référence L’économie d’abonnement ne s’arrête pas à Netflix, Spotify et consorts. Le gérant du fonds Subscription Economy, Nolan Hoffmeyer, observe que la tendance impacte également pléthore d’entreprises dont l’activité ne se fait pas nécessairement en ligne, à l’instar de la chaîne de supermarchés américains Costco ou du fournisseur de kits de repas allemand Hello Fresh. Il estime que toutes les firmes ont l’opportunité d’offrir des abonnements et de développer un avantage compétitif. Nolan Hoffmeyer souligne d’ailleurs qu’environ la moitié du portefeuille est exposée à des entreprises dont la capitalisation boursière ne dépasse pas les 10 milliards de dollars. Il admet néanmoins qu’il sera difficile de développer l’économie d’abonnement dans quelques secteurs tels que l’énergie et la production de semi-conducteurs. «Le portefeuille du fonds comprend entre 40 et 50 sociétés (actuellement 46). Son allocation géographique est majoritairement orientée sur les actions américaines à environ 70% tandis que les entreprises européennes représentent 20% à 25% et les émergentes 5% à 10%. Nous nous attendons à ce que la poche actions émergentes, en particulier sur l’Asie, augmente avec les équivalents asiatiques de Netflix ou de Spotify par exemple.Le turnover annualisé du fonds devrait atteindre un taux de 30 à 50% », détaille le gérant du fonds Subscription Economy.Le recoupement avec l’indice de référence du fonds (MSCI World) correspond seulement à 6% des titres détenus en portefeuille. Les encours de Thematics AM s’élèvent à plus de 700 millions d’euros, un an après son lancement. Son directeur général précise que le segment wholesale et retail représente actuellement 80% de la clientèle, les 20% restants étant des investisseurs institutionnels. L’équipe compte neuf personnes dont six gérants. Deux nouveaux gérants actions internationales seront recrutés prochainement.
VIRAGE Vanguard, le deuxième gérant d’actifs de la planète avec 6.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, a annoncé se lancer dans le private equity. Le spécialiste de la gestion passive a conclu pour cela un partenariat avec Harbourvest, l’un des plus importants fonds de fonds du monde avec 68 milliards de dollars d’encours, avec lequel il lancera un véhicule chaque année pour investir dans les meilleurs fonds. Cette nouvelle stratégie sera dans un premier temps proposée à ses clients investisseurs institutionnels mais l’accès à cette offre sera étendu à d’autres clients par la suite. Vanguard cherche ainsi à offrir une diversification source de rendement à deux chiffres pour les investisseurs en capacité de placer de l’argent à long terme.
Le déni de réalité concerne aussi les marchés, c’est bien connu ! Le reporting extra-financier n’est pas plus pris en considération par la Securities and Exchange Commission (SEC) (photo) qu’une formalité dont on peut se passer. Le 30 janvier, le régulateur américain des marchés boursiers a publié une proposition de règle allégeant les exigences de transparence financière des sociétés cotées. Cette proposition simplifie le format des reportings annuels et trimestriels et accorde aux émetteurs davantage de flexibilité en généralisant une approche « par les principes » (principles-based approach).
Les débordements auxquels se sont livrés des manifestants dans les locaux de BlackRock à Paris sont regrettables. La violence s’y substitue au débat pour faire le « buzz ». Si le numéro un mondial de la gestion d’actifs a mis du temps pour faire de la finance durable la norme de sa politique, il y a plus efficace que le vandalisme vert pour faire évoluer les mentalités. Le groupe vient d’annoncer un virage total pour passer ses portefeuilles à la paille de fer ESG. La pression des investisseurs a joué en ce sens, ainsi que les rapports d’ONG comme Majority Action ou l’action de l’AFD, qui va aider BlackRock à investir dans la transition énergétique en Afrique… L’information du public, la persuasion des gérants et le débat sont aussi urgents que l’action climatique !
La note devrait être salée. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a requis une amende de 20 millions d’euros contre l’activiste américain Elliott, l’accusant d’avoir dissimulé ses intentions au marché dans sa montée au capital de Norbert Dentressangle. En 2015, la société française de transport est rachetée (67 % de son capital) par l’américain XPO pour plus de 3 milliards d’euros. Parallèlement, XPO, qui veut retirer de la cote le transporteur, lance une offre publique d’achat sur les 33 % restants. Elliott possède un peu plus de 9 % du capital de Norbert Dentressangle. L’AMF reproche au fonds américain d’avoir déclaré des CFD (contracts for difference) dénoués en cash alors que les transactions portaient sur des equity swaps aussi dénouables en numéraire. L’autorité des marchés estime ainsi qu’Elliott aurait trompé le marché, pour cacher sa volonté de bloquer l’offre de XPO.
Le fonds Global Impact est clôturé à 1,3 milliard de dollars. Il sera investi dans des sociétés engagées sur des thématiques sociales ou environnementales.
Le régulateur veillera à la prise en compte des arguments des minoritaires par l’expert indépendant, et à la qualité des explications fournies quand les références de prix sont écartées.
Aberdeen Standard Investments, qui a repris la gestion du fonds Income Focus de Neil Woodford à la fin de l’an dernier, a détourné le portefeuille des valeurs de la consommation et des financières, et vendu plusieurs grosses positions, rapporte Financial News. Le duo désormais aux commandes du portefeuille, Thomas Moore et Charles Luke, a indiqué avoir diversifié l’exposition sectorielle, amélioré la liquidité et vendu les entreprises ayant des difficultés structurelles. ASI a informé les investisseurs du fonds le 11 février, avant la réouverture le 13.
Algebris lance le fonds Algebris NPL Fund III, son troisième fonds dédié à l’investissement dans des créances douteuses d’institutions financières italiennes. A ce jour, la société de gestion fondée par Davide Serra a investi dans des créances douteuses ayant des garanties hypothécaires premier lien pour un montant brut de 3,7 milliards d’euros. Cela correspond à 112 transactions avec 37 contreparties, soit une part de marché de 20 % environ. Algebris NPL Fund III est ouvert aux investisseurs institutionnels et aura une échéance d’au maximum six ans. Le fonds compte lever 1 milliard d’euros sur les 12 prochains mois et a déjà environ 125 millions d’euros d’engagements signés. Le total des engagements se monte à 500 millions d’euros. Comme les deux autres fonds précédents, le nouveau produit se concentrera sur les créances douteuses ayant des garanties hypothécaires premier lien sur des actifs immobiliers commerciaux et résidentiels situés dans les endroits «prime» dans le Nord et le centre de l’Italie. Algebris NPL Fund III est géré par l’équipe d’investissement d’Algebris NPL dirigée par Gabriele Giorgi et Antonella Di Chio. Elle se compose de six professionnels. L’équipe a le soutien d’Algos, société de service maison créée par Algebris.
Vontobel a enregistré en 2019 des souscriptions nettes de 11,7 milliards de francs suisses, soit plus du double du montant de 2018, qui était de 5 milliards de francs. Cette collecte a été principalement tirée par le pôle gestion d’actifs, qui a drainé 11 milliards de francs suisses. Les encours conseillés ont augmenté de 17 % à 137,7 milliards de francs suisses. Le pôle Combined Wealth Management a de son côté enregistré une légère collecte de 500 millions de francs suisses. Les encours sont à 76,5 milliards de francs suisses. Au total, les actifs conseillés pour les clients de Vontobel ont atteint 226,1 milliards de francs suisses fin 2019, contre 192,6 milliards fin 2018. «Cette croissance a été en partie alimentée par les actifs des clients investis en fonction de critères de durabilité, qui ont grandi deux fois plus que les autres actifs sous gestion en 2019», souligne un communiqué. Le volume des investissements durables chez Vontobel a augmenté de 23,3 milliards de francs suisses en 2018 à 30,7 milliards de francs. Le bénéfice net IFRS a augmenté de 14 % à 265,1 millions de francs suisses sur un an. Hors éléments exceptionnels, comme les coûts d’intégration de Notenstein La Roche, le bénéfice net ressort à 258,9 millions de francs suisses, soit une hausse de 4 % sur le résultat ajusté de 2018. La rentabilité des capitaux propres s’est établie à 14,2 % contre 13 % en 2018. Le coefficient d’exploitation est de 75,1 %, sachant que Vontobel s’est fixé un objectif de moins de 75 % pour 2020. Dans ce contexte, Vontobel va proposer une hausse de 7 % du dividende à 2,25 francs suisses par action. Vontobel indique vouloir continuer à se développer en gestion d’actifs en 2020. Ses forces commerciales internationales seront renforcées aux Etats-Unis, au Japon et en France.