On le sait, dévaler les pentes enneigées a un coût. Forfaits, spatules, équipements, logement... c’est souvent la douche froide. Pour amortir le choc, acheter son appartement apparaît comme l’une des solutions : d’autant que la montagne peut ravir les familles en hiver tout comme l’été. Enfin, 6 à 8 semaines par an. Le site Trouver-un-logement-neuf.com dresse un classement par prix des stations du Jura aux Alpes du Sud en passant par la Savoie. Grand écart assuré. Alors qu’à Megève, un 3 pièces coûtera environ 500.000 euros, il faudra en débourser plus de 570.000 pour une surface équivalente à l’Alpe d’Huez, 256.000 à la Plagne, et seulement 163.000 à Vars. Reste à sauter le pas et accepter, à l’heure de l’investissement responsable, de devenir propriétaire en plein milieu d’une montagne et... trouver la neige.
Le gérant américain BlackRock vient de constituer une codirection pour l’Europe continentale, qui sera assurée par Stéphane Lapiquonne, directeur de BlackRock en France, en Belgique et au Luxembourg, et par Christian Hyldahl, ex-directeur général (DG) du fonds de pension danois ATP et actuel DG de BlackRock pour les pays nordiques. Le premier sera basé à Paris, et le second à Copenhague. Ils conservent en parallèle leurs fonctions actuelles. Ils rejoindront le comité exécutif de BlackRock en Europe. Cette nouvelle direction s’inscrit dans le cadre du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, Londres ayant sa propre direction régionale. BlackRock évalue ses encours sous gestion en Europe continentale à environ 1.000 milliards de dollars (927 milliards d’euros). La société y compte 2.000 employés répartis dans 15 bureaux.
Le fournisseur d’indices FTSE Russell a annoncé ce 19 février la nomination d’Helena Fung au poste nouvellement créé de responsable des investissements durables pour l’Asie-Pacifique. Elle sera chargée des indices responsables et des services de données associés dans l’ensemble de la région. Helena Fung travaille dans l’ESG depuis 2008. Elle fut responsable des relations clients pour l’investissement responsable chez Hermes Investment Management de 2008 à 2013, puis a travaillé dans un family office asiatique comme analyste actions et spécialiste de l’ESG.
Le géant américain BlackRock vient de constituer une codirection pour l’Europe continentale, afin de piloter plus finement la croissance du groupe dans la région. La codirection sera occupée par Christian Hyldahl, ex-DG du fonds de pension danois ATP et actuelDG de BlackRock pour les pays nordiques, et Stéphane Lapiquonne, directeur de BlackRock en France, en Belgique et au Luxembourg. Le premier sera basé à Copenhague, et le second à Paris. Ils conservent en parallèle leurs fonctions actuelles. Cette nouvelle direction s’inscrit dans le cadredu départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, le pays ayant sa propre direction régionale. La réorganisation de la couverture de la région EMEA (Europe, Middle East, Asia), initiée en 2018, a également vu la création d’une direction pourla région Moyen-Orient et l’Afrique. BlackRock évalue ses encours sous gestion en Europe continentale à environ 1.000 milliards de dollars. La société y compte 2.000 employés répartis dans 15 bureaux. Stéphane Lapiquonne et Christian Hyldahl sont rattachés à Rachel Lord, qui dirige les activités de BlackRock pour la région EMEA. Ils rejoindront le comité exécutif de BlackRock en Europe et y représenteront toutes les activités de l’Europe continentale. Ils favoriseront les échanges entre les pays et s’assureront du partage des perspectives de marché ainsi que des meilleurs pratique locales.Ils détermineront et évalueront les priorités et les objectifs régionaux et définiront ensemble la vision et la stratégie pour poursuivre la dynamique de croissance dans la région. Christian Hyldahl a réalisé une longue carrière (2000-2016) au sein de la gestion d’actifs de Nordea, qui l’a amené à être directeur des investissements de la filiale «Investment Management», puis directeur général de la filiale «Asset Management». En 2017, il a rejoint le fonds de pension complémentaire danois ATP comme directeur général. Il est depuis 2019 le directeur des pays nordiques chez BlackRock. Stéphane Lapiquonne a débuté sa carrière dans l’analyse obligataire chez BNP Paribas (1996-1999) avant d'évoluer dans les produits structurés, d’abord chez Morgan Stanley dans le structuring de CDO (1999-2003), puis chez AXA IM comme directeur général adjoint des produits structurés (2003-2007). Après deux courtes expériences chez SPQR Capital et chez Lone Star Europe, il intègre la filiale BlackRock Solutions comme managing director au sein de l'équipede conseil aux acteurs financiers (2010-2016). Depuis 2016, il est directeurde BlackRock en France, en Belgique et au Luxembourg.
Le gérant américain BlackRock vient de constituer une codirection pour l’Europe continentale, afin de piloter plus finement la croissance du groupe dans la région. La codirection sera occupée par Stéphane Lapiquonne, directeur de BlackRock en France, en Belgique et au Luxembourg, et par Christian Hyldahl, ex-directeur général (DG) du fonds de pension danois ATP et actuel DG de BlackRock pour les pays nordiques. Le premier sera basé à Paris, et le second à Copenhague. Ils conservent en parallèle leurs fonctions actuelles.
Un nouveau front s’est ouvert dans l’affaire Banco Santander - Popular entre les anciens grandsinvestisseurs de Popular et le fisc espagnol, rapporte le journal Expansion. L’administration fiscale espagnole réclame aux sociétés de gestion et fonds d’investissementconcernés les montants, en plus des intérêts,correspondantà la déduction au sein de leur assiette fiscale de leurs pertesdans la résolution de Banco Popular par le mécanisme de résolution bancaire en juin 2017 et le rachat de 100%de Popular par Santander pour un euro. Les actionnaires concernésavaient déduit ces sommes de leurs impôts, n'étant plus propriétaires de leurs titres Popular. Expansion explique que la procédure ne concerne que les plus gros investisseurs qui disposaient au moins de 5% au capital de Popular ou d’une participation valorisée à plus de 20 millions d’euros lors de l’achat. Au centre de ce nouveau conflit se trouve une différence d’interprétation des lois en vigueur. La loi régissant la taxe sur les entreprises en Espagne établit que peuvent être déduites les pertes provoquées par une extinction de l’entreprise concernée. Mais seulement si la compagnie disparaît totalement sur le plan légal, pas si elle fait l’objet d’une restructuration. Or, le fisc espagnol considère que la résolution de Popular était une sorte de restructuration et non une extinction de la banque. D’autant que Popular, à la suite de la résolution, est devenue une filiale à 100% de Santander et n’a délaissé sa personnalité juridique qu’en septembre 2018 lorsque Santander l’a totalement absorbée. Expansion, qui cite des sources proches du dossier, avance que les sommes réclamées par le fisc espagnol pourraient se compteren plusieurs centaines de millions d’euros. Crédit Mutuel, Allianz, BlackRock ou encore Silchester International Investors pourraient être concernés.
En juin 2017, Jeff Bezos avait demandé conseil sur Twitter pour choisir ses projets philanthropiques, écrit Le Monde. C’est sur Instagram qu’il a annoncé le lancement d’un fonds de lutte contre le réchauffement climatique. « Je suis ravi d’annoncer que je lance le Bezos Earth Fund », a écrit le fondateur d’Amazon. Le fonds sera doté de 10 milliards de dollars à partir de cet été a annoncé le fondateur d’Amazon et homme le plus riche du monde. « Le changement climatique est la plus grande menace pour notre planète… Cette initiative mondiale financera des scientifiques, des militants, des ONG – tout effort qui offre une véritable possibilité d’aider à préserver et à protéger la nature. Nous pouvons sauver la Terre », écrit « Jeff ».
Michael Spencer, l’un des entrepreneurs les plus prospères de la City de Londres, a perdu de l’argent avec l’annonce vendredi dernier de la faillite de Laundrapp, une start-up présentée comme le «Uber du nettoyage à sec», rapporte le Financial Times. Le fondateur du courtier ICAP et donateur important du parti conservateur était l’un des principaux investisseurs dans le service de blanchisserie en 2015. Il avait investi près de 2 millions de livres sterling personnellement et via sa société privée d’investissement IPGL. La start-up avait levé un total de 15 millions de livres.
Lansdowne Partners, le plus vieux hedge fund britannique, basé à Mayfair et qui gère environ 15 milliards de dollars d’actifs, a poursuivi sa série de performances décevantes cette année, après que son pari sur une reprise des actions britanniques n’ait pas porté ses fruits. Lansdowne a subi une chute de 5,7 % de son fonds phare Developed Markets en janvier, selon les chiffres envoyés aux investisseurs et vus par le Financial Times.
La banque suisse UBS a annoncé ce 18 février avoir noué un partenariat avec BlackRock afin de lancer un nouvel ETF exposé aux dettes émises par les banques multinationales de développement. Le véhicule sera proposé aux clients d’UBS Global Wealth Management comme alternative aux obligations de qualité, comme les souveraines, et sera géré par BlackRock. Il a reçu un financement initial de 120 millions d’euros de la part d’UBS. L’ETF, dénommé «iShares USD Development Bank Bonds UCITS ETF», suivra l’indice FTSE World Broad Investment-Grade USD MDB Bond Capped Index. Il sera investi dans des obligations émises par la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement, l’Association internationale de développement, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, et la Société financière internationale (Banque Mondiale). L’ETF sera distribué en Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
Le gouvernement espagnol a approuvé, le 18 février en conseil des ministres, le projet de loi portant création d’une taxe sur les transactions financières, dit «taxe Tobin». Les autorités locales estiment que la mesure rapportera 850 millions d’euros. Il est prévu qu’une taxe de 0,2% soit ainsi prélevée sur les opérations d’achat et de vente d’actions d’entreprises espagnoles dont lacapitalisation boursière est supérieure à un milliard d’euros. Le payeur sera l’intermédiaire financier qui transmet ou exécute l’ordre d’achat. Néanmoins, quelques marchéssont préservés. Les transactions concernant les entreprises de petite et moyenne taille, les compagnies non-cotées, la dette publique et privée ainsi que les dérivés neseront pas taxées. La taxe Tobin ne s’appliquera pas davantage auxopérations relatives aux introductions en bourse etaux restructurations d’entreprises tout comme aux transactions nécessaires au fonctionnementdes infrastructures de marché et celles réalisées entre entreprises appartenant au même groupe. Le projet de loi doit désormais être étudié par les parlementaires espagnols.
La société d’investissement ThreeSixty Investments, dont Generali est l’actionnaire majoritaire, vient de recevoir son agrément de gestion de la part de la Banque d’Italie. Le premier fonds, dans lequel l’assureur italien a misé un milliard d’euros, devrait commencer à investir au cours du semestre. ThreeSixty Investments va être intégrée à la galaxie de boutiques partenaires de Generali. L'équipe est composée d’anciens de Pioneer Investments, dont Giordano Lombardo, l’ancien directeur général, qui a pris les rênes de la nouvelle structure.
Le spécialiste de produits de défiscalisation a annoncé ce 18 février avoir noué un partenariat avec l’ancien membre de l'équipe de France de handball Daniel Narcisse. Le quadruple champion du monde, d’origine réunionnaise, représentera le groupe, qui développe et distribue de nombreux véhicules d’investissements dans les DOM-COM, sur l’année 2020. «Le groupe est très heureux d’accueillir Daniel Narcisse comme nouvel ambassadeur de sa marque en 2020. Des opérations de communication à ses côtés viendront rythmer l’année 2020 dont une campagne de publicité TV qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année», a déclaré dans un communiqué Jérôme Devaud, directeur général délégué du Groupe Inter Invest.
L’allemand Bantleon vient de fermer trois fonds pour cause d’encours trop faibles, a appris Fondsprofessionell. Il s’agit des fonds Bantleon Dividend, Bantleon Dividend AR et Bantleon Select Global Technology. Ils totalisaient à eux trois à peine plus de 20 millions d’euros. Les deux premiers fonds avaient presque cinq ans, et le troisième allait avoir trois ans en juin. Le gérant du fonds technologique, Andreas Dagasan, a depuis rejoint le gérant de fortune Huber Reuss & Kollegen comme directeur de la gestion actions.
La multi-boutique anglo-saxonne BennBridge vient de nommer son nouveau directeur général, Doug Stewart, qui était dernièrement directeur général d’OppenheimerFunds pour l’EMEA (Europe, Middle East, Asia). Il avait quitté la société en juillet 2019, alors qu’elle venait d'être entièrement intégrée à Invesco. Lancée en 2018, BennBridge regroupe quatre jeunes boutiques spécialisées sur différents segments mondiaux des marchés actions. Elle distribue aussi huit fonds de Bennelong Funds Management, sa maison-mère.
En 2019, la gestion d’actifs française a retrouvé des performances positives, effaçant le mauvais millésime de 2018. Selon le bulletin «Stat Info» de la Banque de France, seuls les véhicules monétaires ont délivré une performance négative (-0,27% sur un an en moyenne). Les fonds actions affichent une performance annuelle nette des frais de gestion de 23,5%, soit 35,5 points de plus qu’en 2018. Les fonds mixtes (ex-fonds «diversifiés») ont progressé de 9,8% (+15,7 points). La gestion obligataire a connu sa meilleure performance annuelle en cinq ans, avec un gain de 3,8% (+4,7 points).
La société de gestion Ossiam, filiale de Natixis IM, a annoncé ce 18 février l’obtention du label ISR (Investissement socialement responsable) pour sa gamme de fonds ESG (environnement, social et gouvernance). Spécialiste du «smart beta», Ossiam a développé une offre ESG depuis 2016. A fin décembre, elle totalisait 770 millions d’euros d’encours. Les fonds labellisés sont : - Ossiam US Minimum Variance ESG NR - Ossiam World ESG Machine Learning UCITS ETF - Ossiam ESG Low Carbon Shiller Barclays CAPE®US Sector UCITS ETF - Ossiam US ESG Low Carbon Equity Factors UCITS ETF
Le spécialiste américain de la dette décotée, Oaktree Capital, vient de mettre sur pied une filiale chinoise, a appris Reuters ce 17 février auprès du régulateur local. La société sera totalement détenue par la maison-mère, une spécificité récente dans le droit chinois, qui imposait jusqu’à peu un partenaire local aux firmes étrangères. Oaktree (Beijing) Investment Management Co., Ltd aura un accès direct au marché chinois des prêts non-performants. La firme de Howard Marks n’est pas débutante en Chine, puisqu’elle y a déjà investi 6,5 milliards de dollars dans des dettes d’entreprises en difficulté financière depuis 1995. Elle y a noué plusieurs partenariats, dont un avec la société de gestion détenue par l’Etat, China Cinda Asset Management. Première firme étrangère autorisée sur ce segment, Oaktree pourra profiter de la nouvelle plateforme de transfert et de règlement de dettes décotées mise en place l’année dernière par la China Securities Regulatory Commission (CSRC) et le Shenzhen Stock Exchange.
Le suisse Vontobel vient de recruter Jeff Klepacki pour prendre la tête des équipes de distribution auprès des intermédiaires en Amérique du Nord, un poste nouvellement créé. Jeff Klepacki arrive d’Aberdeen Standard Investments, où il était depuis 2017 le responsable de la distribution dans la région. Ce triple champion du monde d’aviron, qui a représenté les Etats-Unis lors de trois Jeux Olympiques (1992, 1996 et 2000), travaille dans le secteur depuis 23 ans. Il est notamment passé par AllianzGI et Capital Group.
En 2019, la gestion d’actifs française a retrouvé des performances positives, effaçant le mauvais millésime de 2018. Selon les données de la Banque de France, publiées dans son bulletin « Stat Info », seuls les véhicules monétaires ont délivré une performance négative (-0,27% sur un an en moyenne).
Les annonces de regroupement s’enchainent dans le monde de la gestion d’actifs. Après le rapprochement de Jupiter et Merian au Royaume-Uni lundi, c'était au tour mardi de Franklin Resources et Legg Mason d’annoncer leur projet d’union aux Etats-Unis. Plus précisément, Franklin Resources se porte acquéreur de Legg Mason pour former un ensemble de 1.500 milliards de dollars d’actifs gérés. L’opération est valorisée à 4,5 milliards de dollars. Franklin Resources propose 50 dollars par action Legg Mason dans une transaction entièrement en numéraire. La société reprendra également une dette de 2 milliards de dollars de Legg Mason. Ce dernier possède un portefeuille de neuf sociétés de gestion d’investissement opérant sous leurs propres marques qui gèrent collectivement 806 milliards de dollars. Le communiqué assure qu’il n’y aura aucun changement dans les équipes de direction des filiales d’investissement de Legg Mason. Le siège social mondial restera à San Mateo, en Californie, et la société combinée opérera sous le nom commercial de Franklin Templeton. Seul un affilié sur les neuf que compte Legg Mason a refusé de suivre le mouvement. Il s’agit d’EnTrust Global, une filiale spécialisée sur les investissements alternatifs qui gère environ 20 milliards. La direction d’EnTrust va donc racheter son capital à la clôture de l’opération entre Legg Mason et Franklin. Jennifer Johnson aux manettes Basé en Californie, Franklin Resources gère près de 700 milliards de dollars d’actifs et est également cotée en Bourse. Son directeur général, Greg Johnson, vient tout juste d'être remplacé dans ses fonctions par sa soeur Jennifer Johnson, jusqu’ici directrice des opérations (COO) du groupe américain, fondé par leur grand-père en 1947. C’est elle qui va désormais piloter cette étape majeure. Tout autant que Legg Mason, Franklin Templeton est confronté à un marché américain totalement déprimé en matière de fonds collectifs gérés de manière active. Les ETF, des produits low-cost cotés en Bourse et gérés de manière passive, emportent la totalité de la collecte nette des fonds actions depuis des années aux Etats-Unis. Et les deux protagonistes cherchant à se regrouper ne sont pas des fournisseurs d’ETF. Dans un tel environnement, les trimestres de rachats nets, c’est-à-dire lorsqu’il y a plus d’argent des clients qui sort des offres d’investissement qu’il n’en rentre, se succèdent pour eux.Entre septembre et décembre par exemple, Franklin Resources a décollecté 12,3 milliards de dollars après -12,8 milliards le trimestre précédent. Pour la période correspondante de 2018, le groupe avait enregistré 7,3 milliards de dollars de décollecte. La situation n’est pas forcément plus enviable du côté de Legg Mason qui a fait état d’une décollecte de 1,6 milliard de dollars entre septembre et décembre 2019 (exercice décalé) sur ses produits long terme. Legg Mason est, en outre, l’objet de pressions depuis plusieurs mois de la part d’un fonds activiste baptisé Trian et fondé par un certain Nelson Peltz. Celui-ci, qui avait déjà par le passé fait des aller- retour au capital de Legg Mason, avait obtenu un siège au conseil d’administration du groupe américain avec un autre de ses associés. Il avait alors clairement expliqué que son objectif, pour Legg Mason, était qu’il réduise ses coûts de manière significative, pilote mieux sa croissance et améliore sa rentabilité. Dans son communiqué, Franklin a bien précisé que Trian, qui détient 4,5% de Legg Mason, avait d’ores et déjà donné son accord à son offre de rachat.
Le gestionnaire d’actifs américain Franklin Resources a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir son concurrent et compatriote Legg Mason. L’ensemble formerait un groupe de 1.500 milliards de dollars d’actifs.
La plus grosse banque d’Europe s’inflige une cure d’amaigrissement drastique. HSBC a annoncé ce 18 février qu’elle visait une diminution de plus de 100 milliards de dollars d’actifs bruts pondérés du risque d’ici à fin 2022 à travers le monde mais plus spécifiquement en Europe et aux Etats-Unis, pour amortir les effets du Brexit et de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. « La performance du groupe en 2019 a bien résisté, mais certains pans de nos activités ne produisent pas des rendements acceptables », a déclaré Noel Quinn, le directeur général par intérim depuis le départ surprise de John Flint. Dans un entretien à Bloomberg, Noel Quinn a précisé qu’il envisageait de supprimer 15% des effectifs à l'échelle mondiale, soit 35.000 postes. Les effectifs passeraient de 235.000 actuellement à 200.000 au cours des trois prochaines années. Les activités mondiales actuelles de banque de détail et de gestion de patrimoine et de banque privée au niveau mondial seront fusionnées pour créer une nouvelle activité de banque de patrimoine et de banque personnelle courant 2020. En Europe, elle compte réduire ses activités de courtage et de recherche sur les actions et transférer ses capacités en matière de produits structurés du Royaume-Uni vers l’Asie. La banque a l’intention de concentrer ses activités de banque d’investissement au Royaume-Uni sur les clients de taille intermédiaire britannique et des entreprises internationales depuis Londres. Aux Etats-Unis, elle veut repositionner son activité américaine en tant que banque d’affaires internationale, avec une offre de détail ciblée. Elle va consolider certaines activités de Fixed Income avec celles de Londres afin d’optimiser les effets d'échelle. Elle compte réduire les charges d’exploitation de 10 à 15 % et recentrer ses activités de banque de détail vers les clients mobiles à l'échelle mondiale. Le réseau de succursales aux États-Unis sera réduit d’environ 30 % et un programme de consolidation des activités de middle et de back-office sera lancé. HSBC a publié un résultat net en baisse de 53% à 5,97 milliards de dollars au titre de l’exercice 2019 pour un produit net bancaire de 56,10 milliards de dollars. Elle indique qu’en 2020, l’impact du coronavirus sur l’activité en Asie pourrait peser sur ses performances.
Le spécialiste britannique du venture-capital Atomico a annoncé ce 18 février avoir levé 820 millions de dollars pour Atomico V, son cinquième millésime. Le profil des investisseurs est varié avec des fonds de pensions, des assureurs, des banques, des family offices, des fonds souverains, et des fonds de dotation du monde entier, a fait savoir Atomico. Le véhicule va investir dans des start-ups européennes, principalement en série A, mais également en séries B et C. Les encours sous gestion du londonien Atomico atteignent désormais les 2,7 milliards de dollars.
La banque italienne Intesa Sanpaolo a annoncé avoir fait une offre publique d'échange en vue de l’acquisition de sa compatriote Unione di Banche Italiane (UBI) Banca, pour un montant de 4,86 milliards d’euros. Selon l’offre proposée, les actionnaires d’UBI Banca recevront 17 actions nouvellement émises par Intesa Sanpaolo pour 10 titres UBI Banca détenus. «Les perspectives du secteur financier et bancaire pour les prochaines années sont caractérisées par une consolidation dans laquelle les principaux opérateurs seront des champions tant en Europe qu’en dehors de l’Europe», a expliqué Intesa, ajoutant que l’entité combinée pourrait réaliser des bénéfices consolidés supérieurs à 6 milliards d’euros à partir de 2022. UBI Banca est le quatrième groupe bancaire d’Italie en nombre d’agences, avec une part de marché d’environ 7%. Intesa a indiqué que la transaction devrait être finalisée d’ici à la fin de cette année et qu’elle était soumise à l’obtention des autorisations réglementaires. Une fois l’opération achevée, Intesa prévoit de retirer UBI Banca de la cote italienne. «Le groupe combiné possèdera plus de 1.100 milliards d’euros d’actifs financiers, avec environ trois millions de clients d’UBI Banca, qui détiennent environ 200 milliards d’euros d’actifs financiers», a expliqué Intesa.
Credit Suisse vient de nommer Mischa Tschopp à la tête des marchés allemand et autrichien de la gestion de fortune, a appris Finews. Il va remplacer Henrik Herr, qui quitte la banque après 17 ans passés à la banque de Zurich. Mischa Tschopp, qui a rejoint Credit Suisse en 2005, était jusqu’ici directeur du conseil et du développement commercial au Luxembourg. Par le passé, il fut notamment le directeur général de la branche singapourienne.
Après avoir terminé 2019 à un peu plus de2milliards d’euros d’encours sous gestion (mandats inclus) et une collecte nette de 15 millions d’euros, Cobas AM garde la foi en sa gestion value. Le fondateur et dirigeant du gestionnaire espagnol, FranciscoGarcía Paramés, a indiquéà ses investisseurs, lors de sa conférence annuelle le 17 février, qu’il n’y avait «aucune raison de penser qu’acheter des actions à bas coût avait cessé d'être logique», selon des propos rapportés par plusieurs médias espagnols.Le prix et la valorisation vont «inexorablement converger», a-t-il déclaré. Le «Warren Buffett» espagnol a désigné la gestion passive comme une cause majeure de la distorsion des marchés. «Les marchés ont arrêté de réfléchir. 50% des décisions ne sont plus réfléchies», selon le gérant star, faisant référence au fait que la gestion passive représentait peu ou prou 50% du marché américain. Parmi les éléments quipermettrontla convergence duprix et de la valorisation de sestitresen portefeuille, FranciscoGarcía Paramés a listéles rachats d’actions, la simplification des structures d’entreprises et la grande décorrélation entre les indices et les portefeuilles de Cobas AM. FranciscoGarcía Paramésa admis quelques erreurs, notamment sur les titresDia etHard Felguera, et a expliqué que les fonds de Cobas n’avaient pas encore recouvrer entièrement leurs pertes en dépit de «rendements raisonnables» en 2019. Il a ajouté que les potentiels de revalorisation de ses portefeuilles actions de la péninsule ibérique et internationales atteignaient respectivement 84% et 126%.
Le prix a été fixé à 390 millions de livres. L’opération s’accompagnera d’une augmentation de capital permettant aux actionnaires actuels de Merian de détenir 17% de l’ensemble.