Le gérant britannique a décidé de remplacer Lieven Debruyne, devenu directeur mondial de la distribution depuis septembre, par un duo à la direction générale de la région Asie-Pacifique. Il s’agit de Chris Durack, directeur de l’Australie, et Susan Soh, directrice de Singapour. Le premier est arrivé au sein de la société en 2011, et occupe ce poste depuis 2018. La seconde est en fonction depuis 2007, et est parallèlement présidente de l’Investment Management Association of Singapore (IMAS). La firme a par ailleurs recruté Noriaki Kurose comme directeur Japon. Il arrive de Pictet AM, chez qui il était directeur du développement commercial auprès des institutionnels et du retail, depuis 2013.
L’opérateur boursier Euronext annonce qu’il n’a pas l’intention de faire d’offre d’achat sur la Bourse de Madrid. La société, qui avait indiqué en novembre être intéressée par la BME, estime aujourd’hui que les conditions financières d’une offre compétitive ne sont pas compatibles avec les critères du groupe. BME fait l’objet d’une offre d’achat publiquede son concurrent suisse Six depuis novembre 2019. Euronext avait annoncé son intérêt pour la bourse espagnole quelques minutes avant, mais n’a pas fait de contre-offre depuis.
La banque espagnole Banco de Sabadell a annoncé ce 30 mars un accord avec BNP Paribas pour lui vendre son activité de banque dépositaire pour un montant de 115 millions d’euros. Cette activité gère quelque 22 milliards d’euros, indique la banque espagnole. La vente, qui devrait être conclue au cours du deuxième trimestre 2021, apportera à Sabadell une plus-value nette de 75 millions d’euros. Sabadell avait vendu il y a quelques semaines son activité de gestion d’actifs à Amundi.
Jupiter AM a annoncé ce 30 mars l’arrivée de deux analystes au sein de son équipe actions values. Il s’agit de Brian McCormick et d’Ellen Mann. Le premier arrive de First State Investments, où il était gérant de portefeuille adjoint et analyste sur les actions émergentes depuis 2015. La seconde est fraichement diplômée de Cambridge en études japonaises. Ils travailleront sous la direction de Ben Whitmore, et pour le gérant Dermot Murphy. L'équipe est notamment en charge du fonds Jupiter Global Value, qui gère 342 millions de dollars.
Plusieurs sociétés de hedge funds rouvrent leurs fonds phares à de nouveaux investissements afin de profiter de la crise actuelle, rapporte le Financial Times. DE Shaw lève 2 milliards de dollars pour son fonds Composite de 13 milliards de dollars d’encours. C’est la première levée de fonds en sept ans. Au départ, la société quantitative new-yorkaise voulait lever 1 milliard de dollars. Mais le montant a été porté à 2 milliards de dollars en raison de la demande des investisseurs et du nombre d’opportunités liées à la déroute des marchés, selon une source proche du dossier. Baupost a aussi commencé à approcher ses clients en vue de lever des capitaux pour la première fois depuis 2011, selon des sources. La société basée à Boston et gérant 29 milliards de dollars d’encours pourrait aussi s’ouvrir à de nouveaux investisseurs. TCI cherche aussi à se rouvrir, selon une source informée de ses projets. Le fonds Barnegat de Bob Treue va également lever des capitaux frais. Citadel, quant à lui, lance un nouveau fonds obligataire «relative value».
IWBank vient de recruter Massimiliano Busdraghi pour développer le réseau des conseillers financiers de la banque du groupe UBI Banca et la coordination des projets commerciaux dédiés, rapporte Funds People Italia. L’intéressé a travaillé précédemment chez Deutsche Bank et Axa SIM.
Kristi Mitchem, la directrice générale de BMO Global Asset Management depuis un an, estime que l’entité qu’elle dirige a un avantage par rapport à ses concurrents compte tenu de sa force pour agir en tant que conseiller envers les clients dans des domaines comme l’engagement responsable, la gestion fiduciaire et l’investissement sous contrainte de passif (LDI). Dans un entretien au Financial Times fund management, elle admet devoir faire davantage pour adapter la gamme de fonds aux exigences des investisseurs. L’une de ses premières décisions en tant que CEO a été de créer une division dédiée à la gestion alternative. Kristi Mitchem veut aussi se concentrer dans des domaines où sa société peut apporter de la valeur. Elle a récemment décidé de liquider sa gamme d’ETF. Compte tenu du climat difficile, les sociétés de gestion «ne peuvent plus se permettre d’être de se disperser ou d’essayer de répondre à toutes les demandes», estime la CEO. Kristi Mitchem est par ailleurs très attachée à la diversité. Elle souhaite que les femmes de BMO GAM s’expriment davantage dans les médias.
Michael Dobson va démissionner de la présidence de Schroders, rapporte Financial News. Le rapport annuel du groupe, publié le 27 mars, a confirmé qu’Ian King, administrateur indépendant, a été chargé de piloter la planification de la succession de Michael Dobson. Il n’y a pas de calendrier pour le départ du dirigeant et il conservera son poste de président jusqu’à ce qu’un successeur soit nommé, précise une porte-parole de Schroders. Michael Dobson avait rejoint Schroders en tant que directeur général en 2001.
Le fonds obligataire M&G Optimal Income a perdu environ un quart de ses actifs lors de la tourmente des marchés provoquée par la pandémie du coronavirus, rapporte le Financial Times fund management. Cela accroît la pression sur M&G qui traverse des turbulences depuis son introduction en Bourse en 2019. Le fonds a vu sortir 2,5 milliards de livres depuis mi-février, soit près de 100 millions de livres par jour, montre Morningstar. Le fonds, géré par Richard Woolnough, l’un des gérants les mieux payés d’Europe, a subi des pertes d’environ 15 % entre le 19 février et le 25 mars. Il s’agit d’un revers de fortune pour Optimal Income, qui à son pic gérait environ 24 milliards de livres. Le fonds serait désormais à environ 16 milliards de livres, selon une analyse des données de Morningstar par le FTfm, contre 21 milliards de livres il y a cinq semaines. Cela inclut la version britannique de la stratégie et un fonds miroir luxembourgeois créé l’an dernier.
RWC Partners a recruté une équipe actions de BNY Mellon gérant environ 10 milliards de livres d’actifs, rapporte le Financial Times fund management. La boutique de gestion britannique, qui gère 13 milliards de dollars, a débauché Nick Clay, l’un des gérants «income» les plus connus de Londres, ainsi que trois de ses collègues de Newton, une filiale de BNY Mellon. L’équipe, qui inclut Andrew MacKirdy, est actuellement responsable de la gestion du fonds BNY Mellon Global Income de 5,2 milliards de livres, ainsi que de plusieurs stratégies similaires. Ils dirigeront une nouvelle équipe actions monde «income» chez RWC.
Lyxor crée une gamme de quatre ETF dédiés à la lutte contre le réchauffement climatique. Présentés comme les premiers du genre en Europe, ces fonds ont été conçus pour respecter les objectifs de réduction des émissions de CO2 définis par les Accords de Paris de 2015. Ces ETF climat se différencient de l’offre «bas carbone» qui a fleuri dernièrement sur le marché européen. «Les ETF low carbonactuelssont basés sur des indices qui tiennent compte de l’empreinte carbone des émetteurs, mais pas de la capacité de ces derniers à diminuer leurs émissions dans le futur et à contribuer à la diminution générale de ces émissions», explique François Millet, responsable de la stratégie ESG et innovation chez Lyxor ETF, interrogé par NewsManagers. «Les indices low carbon existants sont tournés vers la gestion du risqueet non l’impact. Il n’y a aucun aspect prospectif qui va consister à aller chercher les émetteurs qui sont sur une trajectoire de décarbonation qui vont permettre de respecter le scénario des Accords de Paris », poursuit-il. Les indices changement climatique de MSCI que répliquent les quatre nouveaux ETF se fondent quant à eux sur l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Cela implique une réduction des gaz à effet de serre de 7 % par an pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. A titre de comparaison, «les indices traditionnelsimpliquent des hausses de températures de 4 à 6 degrés d’ici à 2100», illustre François Millet. Ces indices prennent en outre en considération les objectifs de l’Union européenne sur les indices définis dans le cadre du plan d’action sur le financement d’une croissance durable de 2018. Ce plan prévoyait la création de nouveaux indices de transition climatiques destinés à aider les investisseurs à rediriger leurs capitaux vers des portefeuilles ayant une trajectoire de décarbonation cohérente avec les objectifs des Accords de Paris. «Les indices que nous lançons ont vocation à se transformer en EU Climate Transition Benchmark lorsque les décrets d’application de la réglementation auront été approuvés», souligne d’ailleurs François Millet. Les ETF ESG continuent de collecter La nouvelle gamme offre une exposition à l’Europe, aux Etats-Unis, aux marchés émergents et au monde. Deux ETF (marchés émergents et Etats-Unis) sont cotés sur Euronext en euros depuis le 26 mars et seront lancés à Londres (en dollars) le 7 avril. Les deux autres ETF suivront rapidement. L’univers des indices climat de MSCI reste proche de celui des indices traditionnels du fournisseur d’indices, puisque seules les valeurs ne respectant pas le Global Compact des Nations Unies sont exclues. Mais la pondération varie. «Les valeurs sont repondérées en fonction d’un score de transition bas carbone, calculé en associant un score d’intensité carbone des sociétés et un score de management de la transition. Le score de management tient compte des politiques climat mises en place par la société, des engagements, de la gouvernance globale, de la mise en place de reporting et de l’expression d’objectifs», détaille François Millet. Avec cette offre, Lyxor espère capter une part des flux qui continue de se diriger vers les ETF ESG en dépit de la crise liée à la pandémie du coronavirus. François Millet note qu’entre le 24 février et le 25 mars, les ETF en Europe sont passés d’une collecte nettepour 2019de 23 milliards d’euros à une décollecte de 12,7 milliards d’euros, selon les données de Bloomberg. Dans le même temps, les ETF ESG ont continué de collecter et affichent 6,7 milliards d’euros de souscriptions nettes depuis le 1erjanvier. François Millet estime aussi que, lorsque la crise sera terminée, les stratégies ESG devraient profiter du retour des investisseurs sur les marchés. «De nombreux investisseurslorsqu’il se repositionneront en profiteront pour se diriger vers des stratégies ESG qu’ils avaient déjà analysées et prévues de mettre en œuvre», prédit-il.
Allianz Global Investors liquide deux hedge funds qui ont subi d’énormes pertes ces dernières semaines, a appris le Wall Street Journal. Un porte-parole de la société précise que les deux fonds, Structures Alpha 1000 et Structured Alpha 1000 Plus, ont été acquéreurs nets d’options de vente (put) qui correspondent au droit de vendre un actif sous-jacent à un prix déterminé, pendant une période donnée. Ces options étaient destinées à se protéger contre les pertes que les fonds pourraient subir si le marché déclinait. Elles n’ont pas fonctionné, en grande partie parce que le marché a chuté plus rapidement ce mois-ci que lors des précédents retournements, selon une source proche des fonds. «Alors que les marchés vont rester difficiles, nous pensons que les fonds qui restent sont désormais bien positionnés», écrit le porte-parole. La société a 27 fonds Structured Alpha. Les deux qui ont fermé étaient les plus agressifs.
La Securities and Futures Commission (SFC), le régulateur hongkongais, a publié ce 27 mars deux circulaires dévoilant les contours de sa nouvelle doctrine en matière de surveillance du marché des fonds d’investissement, adaptée aux perturbations actuelles du marché. Dans une première circulaire, la SFC a demandé aux gérants, aux conservateurs et aux trusts de l’alerter dès que possible sur toute difficulté d’un fonds, que ce soit une application ou hausse du «swing factor» au-delà de la limite autorisée dans la documentation des fonds, la suspension des retraits, une baisse quotidienne de plus de 10% de la valorisation d’un fonds. Dans une seconde circulaire, le régulateur a rappellé aux intermédiaires financiers leurs obligations auprès de leurs clients. En raison de la forte volatilité actuellement en cours sur les marchés, la SFC a souligné qu’elle surveillait de manière plus renforcée la résistance opérationnelle et financière des fonds et des infrastructures de marchés, et qu’elle était prête à fournir davantage de conseils à l’industrie financière en cas de besoin.
La société de gestion immobilière italienne Kryalos a augmenté ses encours de 58 % à 6,3 milliards d’euros en 2019, annonce-t-elle dans un communiqué. Le portefeuille immobilier se compose de 45 % de bureaux, 24 % de logistique, 18 % de retail, 10 % de «mixed use», 2 % d’hospitalité et 1 % de résidentiel. Ces actifs sont répartis dans 41 fonds et 10 mandats de gestion. En 2019, Kryalos a aussi augmenté ses effectifs avec 20 nouvelles recrues, portant le nombre de collaborateurs à 58. Côté résultats, la société fondée et dirigée par Paolo Bottelli a affiché un résultat net de 7,2 millions d’euros, contre 4,8 millions en 2018, et une marge brute d’exploitation de 11,1 millions d’euros (+59 %). Concernant les perspectives, Kryalos indique que «les répercussions économiques et financières consécutives à l’état d’urgence sanitaire lié au Covid19 incitent à une certaine prudence». La société précise avoir recouru au télétravail.
Encore une semaine noire pour les fonds obligataires. Après une semaine panique sur la classe d’actifs, qui avait vu mi-mars des rachats historiques de 108,9 milliards de dollars, le mouvement de retraits des investisseurs s’est intensifié. Entre le 20 et le 26 mars, les fonds obligataires ont décollecté de 109,2 milliards de dollars, un chiffre historique selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research sur les flux de souscription dans les fonds. Un pic inédit de -34 milliards de dollars s’est même produit lors de la séance du vendredi 20 mars, marquée par une dégradation de la liquidité sur le marché obligataire. Au sein des différentes sous-classes obligataires, les fonds d’obligations d’entreprises à faible risque (investment grade) continuent de voir des demandes de retraits gigantesques, avec cette semaine -61,2 milliards de dollars, un nouveau record. La semaine dernière, ils avaient rendu 55,3 milliards à leurs investisseurs. Les retraits ont été également très importants sur les fonds de dettes émergentes (-17,1 milliards de dollars), les fonds d’obligations municipales (-10,8 milliards), ou encore un historique -6,4 milliards de dollars sur les MBS (mortgage-backed securities), des véhicules de titrisation de créances hypothécaires. Depuis le début du mois de mars, les investisseurs auront désinvesti 44% de leurs investissements en fonds obligataires réalisés sur les douze derniers mois. Pour les analystes de BofA, il s’agit là d’un signe de l’explosion d’une bulle obligataire, dont ils se méfiaient depuis de nombreux mois. Le cash s’est massivement réfugié dans les fonds monétaires, qui ont enregistré 234,6 milliards de dollars de souscription sur la semaine, battant un nouveau record. Ces véhicules auront dû faire face à un afflux de 467 milliards de dollars en seulement trois semaines. Les fonds actions n’ont pas non plus été épargnés par les demandes de retraits. Au total, ils ont rendu 26,2 milliards de dollars en cinq séances. La décollecte s’est produite sur les fonds gérés activement, puisque les fonds indiciels cotés (ETF, exchange-traded funds) ont eux reçu un modeste 200 millions de dollars d’encours. Les retraits ont été très importants sur les fonds positionnés sur les marchés américains (-15,8 milliards), et plus spécifiquement sur les grandes capitalisations (-8,6 milliards). Les fonds d’actions européennes ont également dû rendre un peu d’encours (2,2 milliards de dollars), tout comme les fonds d’actions émergentes (1,8 milliard).
River & Mercantile a recruté James Sym, un gérant de Schroders. L’intéressé aidera la société à gérer une gamme de fonds actions européennes qu’elle est en train de développer. R&M a annoncé qu’il lancerait sa première offre européenne cet été. James Sym avait rejoint Schroders en 2013 en provenance de Cazenove Capital Management. Il gère actuellement les fonds European Alpha Income et Alpha Plus.
Les marchés financiers surveilleront la semaine prochaine la mise en œuvre des mesures de relances budgétaires visant à faire face à l’impact économique de la pandémie de Covid-19, tout en guettant les signes de progrès dans la lutte contre le virus.
La société de gestion suédoise Spiltan maintient le gel des souscriptions et rachats de ses fonds Räntefond Sverige et Högräntefond, a-t-elle annoncé le 26 mars. «Tant qu’il n’est pas possible de procéder à une juste valorisation des fonds concernés, nous ne pouvons pas les rouvrir. Nous sommes d’avis que la grande majorité de ceux qui détiennent des parts dans les fonds ne veulent pas vendre et, en conséquence, nous considérons qu’il est de notre devoir de protéger également leurs intérêts», indique Erik Brändström, le directeur général de Spiltan. Le fonds Räntefond Sverige est un fonds obligataire court terme qui est investi dans des certificats d’entreprises suédoises et des obligations de sociétés libellées en couronnes suédoises. Ses encours se montaient à environ 2,7 milliards d’euros fin février. Spiltan Högräntefond est un fonds obligataire à haut rendement exposé aux entreprises d’Europe du Nord et dont les encours ressortaient à 1,7 milliard d’euros fin février. Spiltan avait annoncé le blocage de ses fonds le 20 mars, en raison de la dégradation des conditions de liquidité sur le marché obligataire nordique. D’autres sociétés, comme SEB IM ou Lannebo, ont aussi pris de telles mesures. Mais elles ont assez rapidement rouvert leurs fonds. Dans le sillage de cette suspension, deux fonds d’Avanza investis dans les fonds Spiltan ont été gelés, révèle le quotidien suédois Dagens Industri. Il s’agit des fonds Auto 1 et Avanza 50.
Amundi a gelé les embauches à l’échelle mondiale en raison de la crise. Une porte-parole d’Amundi a déclaré à Financial News que tous les recrutements étaient temporairement suspendus en raison de la pandémie du Covid-19 et des mesures de confinement mises en place par les gouvernements. Ce gel sera réexaminé dans quelques semaines, ajoute la porte-parole. BlackRock a aussi imposé un gel temporaire des embauches.
Nicolai Tangen, dirigeant et fondateur d’AKO Capital, prendra la tête du fonds souverain norvégien, le deuxième plus grand au monde avec 864 milliards d’euros actuellement (950 milliards de dollars). Précisément, il dirigera Norges Bank Investment Management (NBIM) qui gère le fonds au nom du gouvernement norvégien, à partir de septembre 2020 en remplacement de Yngve Slyngstad qui avait annoncé sa démission en octobre. « Nicolai Tangen a créé l’une des meilleures sociétés d’investissement en Europe et a réalisé de très bons résultats financiers en tant que gérant international. Il dispose d’une expérience étendue dans la gestion actions qui domine dans le portefeuille du fonds», déclare Øystein Olsen, président du conseil d’administration de Norges Bank. Créé en 2005, Ako Capital est une société de hedge funds qui gère 17 milliards de dollars pour le compte d’universités, de fondations caritatives et de familly offices. «C’est le poste de mes rêves. Je vais poursuivre avec une grande humilité et fierté le travail d’Yngve Slyngstad et de son équipe qui ont assuré un haut niveau de performance au fonds souverain et qui ont développé un actionnariat et des pratiques d’investisseurs responsables de premier plan», affirme dans un communiqué Nicolai Tangen, un Norvégien d’origine mais dont la société était basée à Londres. L’impétrant est diplômé de la Wharton School of Finance, d’un master en Histoire de l’art du Courtauld Institute of Art et d’un master de psychologie sociale de la London School of Economics. Il aussi étudié le russe à l’école de renseignement et de sécurité dans l’armée norvégienne. Avant de créer AKO Capital, il était associé d’Egerton Capital (1997-2002) et a dirigé le département nordique de Cazenove & Co. (1992-1997). Nicolai Tangen démissionnera de tous les comités d’AKO dont il est membre et quittera son poste de président de la société, précise la société de gestion dans un communiqué. Patrick Hargreaves, qui était co-directeur général, deviendra le nouveau directeur général d’AKO Capital. Gorm Thomassen, co-fondateur d’AKO, continuera à gérer les fonds européens en tant que directeur des investissements, aux côtés de Mike Yates. La participation de Nicolai Tangen dans AKO sera transférée en partie aux autres associés, tandis que le solde sera versé à la fondation AKO.
Nicolai Tangen, dirigeant et fondateur d’Ako Capital, prendra la tête du fonds souverain norvégien, le deuxième plus grand au monde avec 864 milliards d’euros actuellement (950 milliards de dollars). Il dirigera Norges Bank Investment Management (NBIM) qui gère le fonds, à partir de septembre 2020 en remplacement de Yngve Slyngstad qui avait annoncé sa démission en octobre. «Nicolai Tangen a créé l’une des meilleures sociétés d’investissement en Europe et a réalisé de très bons résultats financiers en tant que gérant international, a déclaré Oystein Olsen, président du conseil d’administration de Norges Bank. Créé en 2005, Ako Capital gère 17 milliards de dollars pour le compte d’universités, de fondations caritatives et de familly offices.
Equalis Capital, société de gestion spécialisée dans l’actionnariat salarié des PME et ETI non cotées, a suspendu «au cas par cas» des valeurs liquidatives de ses fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) d’actionnariat salarié. Cela concerne environ la moitié de ses 50 FCPE, a précisé une porte-parole à NewsManagers (Groupe L’Agefi). Cette suspension sera maintenue «jusqu’à ce qu’il puisse être procédé à une évaluation fiable et sereine des entreprises concernées», indique un communiqué. Dans le contexte actuel de crise, «les sociétés non cotées ne sont pas toutes en capacité de procéder à une valorisation fiable de leurs propres titres», explique la société de gestion.
Leni Boeren a démissionné de son poste de directrice générale de la société de gestion néerlandaise Kempen Capital Management «pour raisons personnelles». Elle a aussi quitté le comité exécutif de la maison mère, Van Lanschot Kempen. Elle reste au sein de la société gérant 76,2 milliards d’euros jusqu’à la fin de cette année. Et, jusqu’au 1er juillet, elle se concentrera sur un certain nombre de projets stratégiques spécifiques au sein de l’activité gestion d’actifs. Constant Korthout, le directeur financier de Van Lanschot Kempen, reprendra les responsabilités de Leni Boeren en attendant que le comité statutaire décide de la manière dont pourvoir ce poste. Leni Boeren avait pris la direction de Kempen CM en février 2018, après avoir travaillé chez Air France-KLM. «Je quitte la société plus tôt que prévu, mais cela correspond à mon souhait de faire plus de place à des choses qui sont importantes dans ma vie privée», explique-t-elle.
Le milliardaire et gérant de hedge funds Bill Ackman a investi une partie de sa fortune personnelle pour aider à la fabrication de kits de test d’anticorps produits par Covaxx, une nouvelle filiale de United Biomedical Inc. dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, rapporte Bloomberg. Bill Ackman a demandé à plusieurs reprises l’arrêt complet des activités aux États-Unis pendant 30 jours pour aider à combattre la propagation du virus Covid-19. Il a également demandé que des tests de détection des anticorps, comme celui que développe Covaxx, soient effectués dans tout le pays pour déterminer qui a été infecté par le virus. «La clé d’une réouverture réussie au-delà du maintien de la distance sociale, du lavage des mains, de l’utilisation de masques et d’autres pratiques connexes est un régime de tests et un programme de traçage à grande échelle», estime Bill Ackman dans une lettre adressée mercredi aux investisseurs de son fonds spéculatif, Pershing Square Capital Management. Bill Ackman aurait réalisé un rendement environ 100 fois supérieur aux couvertures qu’il avait mises en place pour protéger son fonds de 6,6 milliards de dollars contre l’impact du virus, selon la lettre. Le prix payé pour les couvertures était d’environ 27 millions de dollars et ont généré 2,6 milliards de dollars de recettes au moment où il en est sorti le 23 mars. Cet argent a été redéployé en bonne partie dans le secteur de la santé.
La société de private equity Carlyle a annoncé ce 25 mars avoir levé 258 milliards de yens (2,1 milliards d’euros) pour son quatrième fonds de buyout au Japon. Le Carlyle Japan Partners IV ciblera des entreprises de taille moyenne des secteurs des biens de consommations, de la santé, de l’industrie, et des TMT (technologies, médias, télécoms). Le fonds s’autorise des investissements dans de grandes capitalisations de manière opportuniste. La firme américaine a, dans le même temps, nommé Takaomi Tomioka et Hiroyuki Otsuka aux postes de directeurs généraux adjoints pour la filiale japonaise.