Goldman Sachs a présenté ce 15 juillet des résultats en baisse pour sa division de gestion d’actifs au deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a reculé de 17,6% par rapport au T2-2019, pour s'établir à 2,1 milliards de dollars. La baisse de 35%, à 924 millions de dollars de produits, provient principalement des stratégies actions, et plus particulièrement du private equity, a précisé la société dans sa présentation sans entrer dans les détails. Sur les stratégies de dettes, le chiffre d’affaires augmente de 30,7% à 457 millions de dollars. Les frais de gestion ont augmenté de 2,5% à 684 millions de dollars, tandis que les frais de performance sont restés stables à 34 millions. Le département de gestion de fortune a lui connu un trimestre positif, avec un chiffre d’affaires de 1,36 milliard de dollars, en croissance de 9% par rapport à l’année dernière. Le segment a été principalement porté par la hausse des actifs sous gestion et des frais de gestion en résultant.
Les ETF et les ETP cotés en bourse dans le monde entier ont recueilli des flux nets de 64,96 milliards de dollars en juin, portant la collecte nette cumulée à 294,48 milliards de dollars sur le premier semestre 2020, soit un montant nettement supérieur aux 209,51 milliards de dollars sur la même période 2019.Selon les données d’ETFGI, un cabinet de recherche et de conseil indépendant les encours ont augmenté de 2,8 %, passant de 6.110 milliards de dollars fin mai 2020 à 6.280 milliards de dollars fin juin. Les ETF/et ETP fixed income ont attiré les entrées nettes les plus importantes avec 38,97 milliards de dollars au cours du mois de juin. Les ETF/ETP en actions ont enregistré des entrées nettes de 16,90 milliards de dollars en juin, soit 88,88 milliards depuis le début de l’année, contre 78,04 milliards de dollars pour le premier semestre 2019. Les ETF/ETP sur les matières premières ont enregistré des entrées nettes de 53,85 milliards de dollars depuis le début de l’année, ce qui est beaucoup plus élevé que les 3,51 milliards de dollars pour la même période de l’année dernière.
Wells Fargo a annoncé en début de semaine la nomination de Michael Liersch au poste de directeur du conseil et des stratégies de croissance pour le département de gestion de fortune, un poste nouvellement créé. Basé à New York, il sera responsable d’une équipe notamment chargée des services de planification patrimoniale pour Wells Fargo Private Bank et Abbot Downing. Michael Liersch arrive tout droit de JPMorgan Chase, où il était directeur du wealth planning et du conseil. Auparavant, l’auteur de livres sur la finance comportementale, habitué des plateaux de télévision, a dirigé des départements liés à cette spécialité chez Bank of America Merrill Lynch et Barclays Wealth, Americas.
La plateforme d’investissement d’impact Symbiotics, dont les quartiers généraux se situent à Genève, a obtenu une licence de gestionnaire de fonds d’investissement alternatifs pour sa filiale française Symbiotics France, a appris NewsManagers. L’agrément de l’AMF lui a été attribué courant juin. Symbiotics a cumulé 4.000 transactions d’investissement d’impact pour des gestionnaires d’actifs, banques et autres investisseurs institutionnels depuis sa fondation en 2005. La firme suisse gère actuellement une vingtaine de fonds d’investissement d’impact pour plus de cinquante clients, dont 60% d’institutionnels, 20% de clients de banques privées, 10% d’investisseurs particuliers et 10% d’agences de développement.
Le courtier en ligne Robinhoodvient de lever 320millions de dollars (280 millions d’euros), portant sa valorisation à 8,6milliards de dollars. Caractérisé par l’absence de commission et ciblant laclientèle jeunedes réseaux sociaux, Robinhood envisage d’entrer en bourse quand les conditions le permettront. Ses 13millions de clients auraient alors la possibilité de devenir actionnaires de leur propre courtier. Depuis son lancement en 2013, Vladimir Tenev et Baiju Bhatt ont levé280 millions de dollars auprès de Sequoia Capital en mai dernier,et auparavant 862 millions de dollars en cumulé, d’aprèsle décompte de Crunchbase.
La société de gestion Mediolanum International Funds, basée à Dublin, a recruté David Whitehead en qualité de gérant de portefeuille actions au sein de son équipe de multigestion actions dirigée par Eoin Donegan. David Whitehead sera impliqué tant dans l’allocation d’actifs que dans la recherche et sélection de fonds actions, en plus de la construction et de la gestion de portefeuille. Il était précédemment analyste d’investissement chez Acumen & Trust, consultant en investissements financiers irlandais. Il a également travaillé chez BNY Mellon et Citigroup.
Amiral Gestion a annoncé ce 15 juillet la nomination de Borja Aguiar au poste de directeur commercial pour la péninsule ibérique. Il intègre l'équipe commerciale basée en Espagne, aux côtés de Pablo Martinez Bernal, directeur des ventes pour la péninsule ibérique. Après des premières années d’expérience en tant qu’analyste financier chez Mercapital Private Equity, puis de trader de devises et d’indices chez Corporación Atlas, Borja Aguiar a travaillé plus de 5 ans dans le développement commercial grands comptes et institutionnelsen Espagne chez Altair Finance AM, où il était en charge de représenter La Financière de l’Echiquier sur le marché espagnol.
Fideas Capital a annoncé ce 15 juillet le lancement du fonds FideasSmart forClimate actions Euro-zone, un véhicule multi-factoriel labellisé ISR. Géré par Thibault Soler, le fonds suit une approche multi-indicielle multi-facteur. Il dispose de 11 paniers factoriels, composés au sein de l’univers Eurostoxx 300. Le portefeuille compte aujourd’hui 280 valeurs. Son approche ESG se base sur la méthodologie propriétaire «Smart forClimate», qui met au premier plan la transition écologique. L’outil doit permettre de réallouer le portefeuille pour abaisser l’empreinte carbone de 25% à 30%, et de prendre quatre ans d’avance sur les objectifs de la transition 2°C. Les Caisses Réunionnaises Complémentaires, Groupe CRC, ont par ailleurs contribué, il y a deux mois, à l’amorçage du fonds, dont l’encours atteint désormais 95 millions d’euros.
La commission de classification durisque du Chili, organisme qui approuve lesfonds gérés par des gestionnaires étrangersdans lesquels les fonds de pensionlocaux peuvent investir, a retiré 22 fonds de sa liste durant le premier semestre 2020, rapporte Funds Society. Quinze de ces 22 fonds l’ont été en juin - un record -car leurs encours étaient passés sous la barre des 100 millions de dollars, une des conditions requises pour figurer dans la liste de la CCR. Parmi ces fonds figurent notamment le fonds actions latino-américaines d’Amundi ainsi que deux stratégies de BNP Paribas AM (Asia ex-Japan Bond et Euro Short Term Corporate Bond). A noter que les investisseurs institutionnels chiliens n’ont également plus accès aux fonds actions françaises de Fidelity et les fonds actions britanniques d’Invesco et de Schroders, retirés eux aussi en juin.
La société de gestion Mansartis vient de recevoir le label ISR pour Mansartis Amérique et Mansartis Investissements, les deux derniers fonds qui ne l’avaient pas encore reçue. «La société a toujours intégré des critères extra-financiers dans sa gestion. Le label ISR est l'étape supplémentaire qui nous conduit à les formaliser, les mesurer et les appréhender au quotidien pour nos investisseurs au sein desfondsMansartis Investissements et MansartisAmérique», a expliqué Nourane Charraire, la directrice de la gestion. «Les exigences du label renforcent également notre politique d’engagement auprès des émetteurs», a complété la gérante du fonds Mansartis Investissements, admettant néanmoins que le taux de réponses des sociétés américaines à son questionnaire social et environnemental était à l’heure actuelle plus faible que celui des européennes. La société dirigée par Guillaume Jalenques de Labeau a entamé la structuration et la systématisation de son approche ESG en 2018. Depuis, quatre de ses six fonds actions et diversifiés avaient déjà reçu le label ISR. L’ensemble de la gestion, qui représente 850 millions d’euros d’encours, mandats inclus, prend désormais en compte les critères ESG.
Axa a annoncé jeudi la nomination de l’ancien directeur général de Monte dei Paschi di Siena, Marco Morelli, en tant que président exécutif (executive chairman) de sa filiale de gestion d’actifs, Axa IM. Rattaché au directeur général de l’assureur Thomas Buberl, le nouvel arrivant prendra ses fonctions le 14 septembre.
... milliards d’euros, ce sont les pertes enregistrées sur ses 1.246 milliards d’euros d’encours par le GPIF, le fonds de pension japonais, au premier trimestre 2020. Les remous sur les marchés actions mondiaux lui auront coûté 85 milliards d’euros, et la chute des actions japonaises, 61 milliards. Le retour sur investissement, sur le dernier trimestre, est de -10,7 %, le plus mauvais chiffre depuis 2001, rappelle Reuters. Au moins, Masataka Miyazono, nommé en avril à la tête du fonds, pourra difficilement faire pire, malgré les incertitudes qui planent encore sur les marchés. Fin mars, les actifs sous gestion du GPIF se répartissaient entre 23,9 % d’actions étrangères, 23,87 % d’obligations japonaises, 22,87 % d’actions japonaises, 23,42 % d’obligations étrangères et 5,95 % de placements à court terme.
Ce pauvre pangolin n’a vraiment pas de chance. Jugé coupable – à tort ? – de la pandémie de Covid-19, consommé en steak, le petit mammifère nocturne détrône désormais le rhinocéros au rang des animaux les plus braconnés. Alors que la lutte contre le commerce d’ivoire, notamment en Chine, semble porter ses fruits, le trafic de pangolin a explosé, nous apprend le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Les saisies d’écailles, qui proviennent essentiellement d’Afrique, ont décuplé entre 2014 et 2018, et ont représenté 185 tonnes, soit l’équivalent de 370.000 animaux. Bonne nouvelle, Pékin a décidé en juin de le retirer de la liste officielle des produits utilisables dans la médecine traditionnelle chinoise.
Climat. Le Carbone Disclosure Project (CDP) a élaboré une nouvelle base de données sur la trajectoire de température de quelque 4.000 entreprises dans le monde. Elles permettent d’évaluer cette trajectoire en prenant en compte toute la chaîne de valeur de l’entreprise et en la comparant aux objectifs de réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) dont elles sont responsables. Amundi est le premier à utiliser ces températures dans le cadre de son analyse ESG (environnement, social, gouvernance) et pour le suivi de quatre fonds d’actions multisectoriels mondiaux. Ces données vont permettre au gérant d’engager un dialogue avec les entreprises sur une base chiffrée, simple et transparente, avec une compréhension commune des objectifs d’impact fixés par les entreprises, une identification précise des efforts nécessaires restant à fournir. Le gérant vient de lancer trois nouveaux ETF (exchange-traded funds) répliquant les futurs indices climatiques PAB (Paris Aligned Benchmarks) de l’Union européenne.
Le groupe de gestion d’actifs Vanguard a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec l’indien Infosys, qui se traduira par le transfert de 1.300 emplois vers la société d’origine indienne. Ce partenariat porte sur ses activités d’administration des plans de retraite à contribution définie (DC) des entreprises pour lesquelles il revendique la place de leader aux Etats-Unis. Vanguard explique que ce partenariat lui permettra d’adopter une «approche technologique» pour l’administration de ses services aux clients, notamment une certaine personnalisation et plus d’efficacité.
Figure de la sélection de fonds de la Place parisienne, Sophie Bigeard vient de quitter OFI AM après plus de seize années de collaboration pour rejoindre la branche française de Quaero Capital. Elle y dirige le pôle multi-classe d’actifs depuis juin, selon son profil LinkedIn. Quaero Capital est une société de gestion suisse basée à Lausanne avec environ 2 milliards d’euros d’encours. Sophie Bigeard a débuté sa carrière à la Banque du Louvre (1995-1997), avant de rejoindre SGBT comme gérante de fonds de fonds (1997-2004). Elle a intégré OFI AM en 2004 comme gérante, avant d'être promue responsable de la multigestion long only en 2014, puis responsable de l’analyse et la sélection de fonds en 2017.
NextStage AM a annoncé ce 15 juillet la nomination de trois nouveaux associés. Il s’agit d’Aloys de Fontaines, Julien Potier et Michaël Strauss-Kahn. Ils rejoignent ainsi les associés historiques : Grégoire Sentilhes, président et fondateur, Jean-David Haas, directeur général et co-fondateur, Nicolas de Saint-Etienne, responsable de l’activité non-coté, et Vincent Bazi, responsable de l’activité coté. Aloys de Fontaines a rejoint NextStage AM en juin 2008 à l’occasion du déploiement de son deuxième véhicule institutionnel. Auparavant, il avait travaillé chez JPMorgan à Paris en fusions & acquisitions sur le segment des entreprises familiales, ainsi que chez Oddo Securities en tant qu’analyste financier Mid-Cap sur le secteur des technologies, médias et télécoms. Julien Potier a rejoint NextStage AM en janvier 2011. Il a également travaillé chez Merrill Lynch en fusions & acquisitions sur le secteur des financières à Londres, chez EY, et à la direction financière et stratégique du groupe AXA. Michaël Strauss-Kahn a rejoint NextStage AM en mai 2009. Auparavant, il a travaillé en conseil et en finance chez Booz Allen Hamilton, puis chez Calyon Financial à Chicago et enfin chez Lazard.
BNP Paribas AM vient de lancer ce 15 juillet un fonds ESG capable de prendre des positions courtes (shorter) sur les entreprises les moins vertueuses. Le fonds Earth (pour Environmental Absolute Return Thematic) couvrira trois thématiques : - Production d’énergie renouvelable et de transition (décarbonisation) - Technologie et efficacité énergétiques (dématérialisation) - Infrastructures énergétiques, transport et stockage (décentralisation). Doté de 50 millions d’euros, il est géré par deux ex-Goldman Sachs, Ulrik Fugmann et Edward Lees. Son objectif de rendement annuel est de 5%, avec environ 30% de positions vendeuses, au sein d’un portefeuille comprenant 25 à 45 lignes.
Schroders va lancer une nouvelle gamme au Royaume-Uni, baptisée Schroder Portfolios, qui consiste en six nouveaux fonds basés sur le profil de risque des investisseurs et qui sont une combinaison d’allocation d’actifs et d’investissements actifs et passifs. Ils visent à tirer profit de la directive MiFID 2. Le règlement PROD (Product Intervention and Product Governance Sourcebook) de la FCA, introduit dans le cadre de MiFID 2 en 2018, a encouragé les conseillers à segmenter leur banque cliente et à s’assurer qu’ils fournissent les services et les investissements appropriés à chaque groupe, explique Gillian Hepburn, directrice des solutions intermédiaires chez Schroders. «Par conséquent, de nombreux conseillers ont besoin de solutions d’investissement adaptées à un large segment de clients et à leurs besoins et ils recherchent des solutions externes pour relever ce défi», assure-t-elle. En outre, l’enquête annuelle menée par Schroders auprès des conseillers en novembre 2019 a révélé que 50 % des conseillers externalisaient la gestion des investissements et qu’ils prévoyaient d’augmenter leur utilisation de fonds multi-actifs et de portefeuilles modèles cette année. Les fonds combineraient l’allocation d’actifs de Schroders, un comité d’investissement dirigé par Alex Funk, CIO, Benchmark Capital (qui a rejoint Schroders en 2016), des gestionnaires de fonds, et la recherche indépendante sur les fonds de Rayner Spencer Mills Research (RSMR). Alex Funk sera le gestionnaire du portefeuille. Sa philosophie d’investissement est fondée sur le principe de la déconstruction de la formule de rendement total en ses composantes les plus simples, alpha et bêta. «En investissant dans ces deux composantes séparément, nous visons à obtenir un rendement pour les investisseurs d’une manière plus efficace. Nous pensons également que certains marchés sont plus efficaces que d’autres, c’est pourquoi nous préférons ne prendre qu’une exposition (passive) sur les marchés efficaces et investir de manière active avec plus de conviction sur les marchés qui présentent une efficacité moindre», ajoute Alex Funk. Les fonds ont pour objectif d’augmenter les positions passives lorsque l'économie entre dans une phase d’expansion et d’augmenter l’exposition aux gestionnaires actifs afin d’accroître la protection contre la baisse lorsque l'économie globale est appelée à entrer dans une phase de ralentissement ou de récession.
Les membres du comité exécutif de la Luxembourg Private Equity Association (LPEA) ont nommé un nouveau directeur général en la personne de Stéphane Pesch. L’actuel directeur de la stratégie de l’association luxembourgeoise du private equity remplacera Rajaa Mekouar à partir du 1er septembre. Avant de rejoindre la LPEA en 2019, Stéphane Pesch a évolué dans le développement commercial de services post-marchés chez Apex Fund Services, Ipes, Corner Banque, Sal. Oppenheim, KBL epb et BNP Paribas.
La banque américaine Citi a annoncé ce 13 juillet avoir noué un partenariat avec le géant BlackRock afin d’intégrer le réseau Aladdin Provider, le système connectant les gérants d’actifs utilisant Aladdin aux asset servicers. Citi pourra désormais fournir un panel de services de middle office à ses clients utilisant Aladdin, directement via la plateforme de BlackRock, de la confirmation d’un trade au règlement-livraison de titre. Le département d’asset servicing de Citi administre aujourd’hui 21.500 milliards de dollars, couvrant 63 marchés. Il est notamment le conservateur de fonds de BlackRock domiciliés au Mexique, en Colombie, et à Hong Kong.
Le département de gestion d’actifs et de fortune de la banque américaine JPMorgan Chase a passé un deuxième trimestre sans encombre, malgré la crise du Covid-19. L’établissement a présenté ce 14 juillet ses résultats au 30 juin, avec notamment une croissance de 1% du chiffre d’affaires de l’asset and wealth management, à 3,6 milliards de dollars. Néanmoins, le profit de la division a reculé de 8%, à 658 millions de dollars, en raison notamment d’une constitution de réserves. Les encours ont, eux, augmenté de 15% au deuxième trimestre, pour atteindre 2.500 milliards de dollars. Cette hausse a été principalement alimentée par la collecte nette dans les produits monétaires et de long terme, a précisé la banque. Au niveau global, la banque dirigée par Jamie Dimon enregistre un chiffre d’affaires en progression de 15%, à 33,8milliards de dollars. Le résultat net est lui cependant en baisse, à 4,69milliards de dollars (-51%), en raison de la mise en réserve de 8,9milliards de dollars pour faire face aux potentiels défauts dus à la pandémie.
De grands noms de l’asset management et de la banque privée font de nouveau partie du classement «500» de grandes fortunes de France élaboré par le magazine Challenges pour l’année 2020. Parmi les nouveautés, Thierry Déau fait son entrée dans le classement à la 452èplace, avec une fortune estimée à 180 millions d’euros (le classement débute à 150 millions). Le martiniquais est président, actionnaire majoritaire et fondateur en 2005 de Meridiam, un fonds d’infrastructures qui gère environ 7,2 milliards d’euros.A noter également cette année, la sortie de Yves Choueifaty, fondateur de Tobam, dont la fortune était estimée à plus de 170 millions d’euros l’an dernier.Dans son numéro spécial paru le 9 juillet, la rédaction de Challenges explique avoir tenté de prendre en compte l’impact de la crise du Covid, le palmarès ayant été élaboré pendant le confinement. La tache a été particulièrement ardue pour les évaluations des sociétés non cotées, reconnait le journal qui s’est tourné autant que possible vers les propriétaires des sociétés concernées pour faire des projections. Pour rappel, le classement n’est pas exhaustif, l'évaluation des patrimoines nécessitant de la transparence.Comme chaque année, le premier financier du classement est Benjamin de Rothschild, qui avec sa famille, détient notamment le groupe Edmond de Rothschild. Ils se placent au 22èrang des fortunes françaises comme l’an dernier. Leur fortune est estimée à 4,3 milliards d’euros contre 5 milliards un an auparavant.La famille de Wendel (environ 1.000 personnes selon Challenges), qui conserve 39% de cette société d’investissement cotée, figure à la 55èplace contre la 45eèun an avant. Leur fortune est estimée à 1,65 milliard contre 2 milliards l’an dernier.Edouard Carmignac apparaîtà la 89èplace contre la 81èun an avant. Sa fortune a reculé en passant de 1,2 à 1,05 milliard en raison d’une baisse des encours de sa société Carmignac Gestion, dont il détient 79%.Viennent ensuite les nombreux financiers ayant des fortunes inférieures à 1 milliard. On notera le duo Mathieu Chabran et Antoine Flamarion, à la tête de Tikehau Capital qui passe de la 142èplace à la 134èavec une fortune estimée à 675 millions d’euros. Ils se retrouvent devant Philippe Oddo et sa famille qui ont rétrogradé de la 118èplace à la 136èavec une fortune diminuée de 800 à 650 millions d’euros.Au 135èrang, Michel David-Weill et les familles de Solages, Bernheim et Guyot, actionnaires d’Eurazeo ont une fortune estimée à 665 millions d’euros.Les autres asset managers et banquiers privés du classement :NomRangEntrepriseFortune estiméeEric et Robert de Rothschild153Lafite Rothschild (détient 19% de Rothschild & Co)580Guillaume Fonkenell207Pharo Management (basé à Londres)400Philippe Jabre207Jabre Family Office400Christian Burrue et sa famille226Dôm Finance et Diot Assurances380Maurice Tchénio et sa famille240Altamir (en détiennent 65%)375David et Edouard de Rothschild et leur famille273Rothschild & Co305Patrick Combes368Viel & Co235
La société de gestion de fortune genevoiseLombard Odier & Cie SA vient d’ajouter un nouveau fonds alternatif externe à sa plateformede fonds d’architecture ouverte PrivilEdge. Il s’agit du Graham Quant Macro, de la société de gestion américaine Graham Capital Management (25 milliards de dollars d’encours).La stratégie du fonds consiste en du long/short sur les marchés des actions, des obligations et des futures sur devises au niveau mondial. Il sera distribué en Belgique, France, Allemagne, Italie, Liechtenstein, aux Pays-Bas, en Espagne, Suisse et au Royaume-Uni. Lancée en 2014, la plateforme PrivilEdge représente désormais 4,72 milliards de francs suisses d’encours, répartis dans 25 fonds.