La société de gestion française Rouvier Associés, qui a une antenne à Bonn en Allemagne depuis 2012, vient de recruter un chargé de clientèle, Michael Duarte, dont la mission sera de distribuer les principales stratégies d’investissement de Rouvier. L’intéressé a travaillé précédemment chez Tecis, une société spécialisée dans le conseil financier.
La société de gestion sud-africaine Investec Asset Management vient de créer une succursale à Francfort, renforçant ainsi sa présence sur le marché allemand où son antenne de Francfort n'était jusqu’ici qu’un bureau de représentation, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. L’implantation de Francfort compte deux personnes depuis 2015, Aymeric François et Maik Fechner, assistés depuis octobre 2017 de Franziska Laepple, chargée de clientèle pour le marché allemand mais qui reste basée à Londres.Investec AM dispose désormais de cinq succursales, à Luxembourg, Milan, Stockholm, Zurich et désormais Francfort. Les actifs sous gestion d’Investec AM s'élèvent à environ 114 milliards d’euros, en progression de quelque 40% sur les trois dernières années.
La société de gestion allemande Lupus alpha élargit son offre dédiée aux convertibles avec le lancement d’un deuxième fonds ouvert. Le fonds Lupus alpha Sustainable Convertible Bonds investit dans un portefeuille international diversifié d’obligations convertibles, qui respectent des critères rigoureux en matière de développement durable. Les émetteurs sont ainsi classés selon des critères écologiques, sociaux, éthiques et de gouvernance, précise un communiqué. Le lancement de cette stratégie répond à la demande croissante des investisseurs institutionnels pour ce type de stratégies, relève le communiqué.Le nouveau fonds met en oeuvre la même stratégie d’investissement que le premier fonds de convertibles lancé en février 2017, le Lupus alpha Global Convertible Bonds qui affiche un encours de 55 millions d’euros et qui a dégagé un rendement de 5,6% depuis son lancement pour une volatilité de 3,7%.Pour le choix des titres, les deux gérants du fonds, Marc-Alexander Kniess et Stefan Schaeur, sont assistés par deux spécialistes de la recherche durable, imug et Vigeo Eiris.
La société de gestion britannique J8 Capital Management et l’allemand Universal-Investment lancent un fonds de performance absolue, le UI-J8 Global Absolute Return Ucits Fund. La stratégie investit uniquement sur les marchés obligataires, les marchés de devises et les marchés de matières premières et évite volontairement les marchés actions. Autrement dit, le fonds constitue tout naturellement une stratégie de diversification pour les portefeuilles actions. Le fonds prend également en compte des critères éthiques et sociaux.Le fonds utilise une stratégie de performance absolue de J8 qui a fait ses preuves, indique un communiqué.Le J8 Futures Fund, la stratégie offshore sur laquelle se base le nouveau fonds, a un historique de performance de trois ans. Le fonds a ainsi réalisé une surperformance nette de 17,16% par rapport à l’indice SG-CTA.
La banque privée allemande Berenberg vient de renforcer son équipe de distribution dédiée à l’Asset Management avec le recrutement de Detlef Byallas en qualité de chargé de clientèle, en priorité la clientèle institutionnelle, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Detlef Byallas est rattaché à Lars Albert, responsable des ventes pour l’Asset Management. L'équipe de distribution compte désormais 13 collaborateurs et devrait être encore étoffée.Detlef Byallas travaillait précédemment chez Morgan Stanley Investment Management, où il avait en charge les clients institutionnels et intermédiaires en Allemagne et au Luxembourg.
Deutsche Bank a resserré la fourchette indicative de prix pour l’introduction en Bourse de sa filiale de gestion d’actifs DWS, dont la valorisation maximale est désormais de 6,6 milliards d’euros, a appris Reuters auprès d’un teneur de livre. La nouvelle fourchette de 32-33 euros se situe dans la moitié inférieure de la précédente (30-36 euros), laquelle aurait valorisé DWS jusqu'à 7,2 milliards d’euros. Une source a indiqué mardi soir que les livres d’ordres pour l’offre publique de vente (IPO) étaient couverts deux fois et demi. L’offre court jusqu'à jeudi, avec une première cotation en Bourse de Francfort prévue vendredi.
There has been a new turn in the ETF price war, as Lyxor on 21 March announced that it is launching a new range of core equity and bond ETFs, to “confront demand from investors for simple and economical solutions,” the website of the asset management firm says. The unique quality of this product range is to have total expense ratios (TER) as low as 0.04%. The new Core range includes 16 funds (15 funds are currently licensed for sale in France), and covers the major equity markets: Global, United Kingdom, United Sttaes and Japan, as well as some bond markets, mainly in the United States and the United Kingdom. To construct this new product range, Lyxor has launched four new funds, and lowered fees for 11 existing funds, the asset management firm states. The range of funds is domiciled in Luxembourg. The ETFs have been listed on Deutsche Börse since 21 March, and on the London Stock Exchange from 22 March.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The French asset management firm Rouvier Associés, which has had an office in Bonn, Germany, since 2012, has recruited a client adviser, Michael Duarte, whose mission will be to distribute the main investment strategies from Rouvier. Duarte previously worked at Tecis, a firm specialised in financial advising.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) on 21 March announced the acquisition, on behalf of clients of a commercial development opportunity in Munich, Germany, from TREI, the real estate platform of the Tengelmann group. The 14,000 m² site occupies a prime inner-fringe location on Landsberger Strasse, in the western part of Munich, and connects directly to the central business district, the asset management firm says in a statement. The demolition of the existing 34,300 m² buildings, let on short leases with low occupancy levels, is expected to commence in early 2019. The completed development will deliver up to 45,000 m² of flexible Grade-A office space across three buildings. The German developer FOM Real Estate will act as the development manager for the scheme.
Italian players in the fintech sector have created Italiafintech, a working group which unites the main players in the sector in Italy, and which is seeking to increase “the contribution of fintechs to the financial well-being of Italian companies and households,” according to its website, www.italiafintech.org. The group is structured as an association, and aims to act as a point of reference and dialogue for institutions and regulators.Fintechs in Italy have 306 employees, and 425,000 active clients, according to statistics on the website of the association. They serve as intermediaries for savings and financing on about EUR450m.Among the members of ItaliaFintech are: Borsadelcredito, Conio, Credimi, Epic SIM, Fifty, Lendix, Modefinance, MoneyFarm, N26, Satispay, Virtualb, Workinvoice, Younited Credit, Soldo, Soisy and Raisin.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The innovation capital specialist Seventure Partners on 20 March announced the launch of AVF, an innovative venture capital fund which will aim to support companies in the area of animal health, feeding and nutrition. The first closing for AVF for EUR24m is being supported by Adisseo, a specialist in the animal feed sector, a statement says. “This new themed fund has been created to meet a very specific and growing need in the market: preserving the health of animals, better understanding the entire food value chain, and developing technologies to cultivate and produce food in a better way. We are proud to have Adisseo among the privileged partners who share our vision, and we will announce our first investments in the near future,” says Isabelle de Crémoux, chairman of the board at Seventure Partners, in a statement. Globally, the investment strategy of AVF is focused on two segments: animal health, food and nutrition, and digital livestock technologies. In the animal health sector, digestibility of food, nutritional value and energy potential, and the traceability of the complete animal food chain are major opportunities, as are challenges related to limiting the environmental footprint of the industry, a statement says. In addition to the animal health and nutrition sector, the area of digital agricultural technologies has seen exponential growth, partly due to climate change and to a shortage of resources and biodiversity, as well as increased pressure from increasingly demanding consumers. AVF will also finance digital innovations related to the livesstock value chain, such as selection tools and smart diagnostics, controls, and traceability. AVF will invest mainly in innovative companies in Europe, North America and Israel, but will also be open to investment offers in other countries, including Asia. Seventure Partners, which has since 1997 been investing in two main areas of activity – digital technologies and life sciences – throughout Europe and North America, has over EUR690m in assets under management as of 31 Decemnber 2017.
Swiss Life Asset Managers a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 6,1 milliards d’euros en 2017 pour compte de tiers, dont 2,8 milliards en France (voir aussi NewsManagers du 9 mars). Les encours issus de l’activité pour compte de tiers atteignent désormais 52,5 milliards d’euros, après une progression de 24% au cours de cette période. Swiss Life Asset Managers, la division de gestion d’actifs du Groupe Swiss Life présente en Suisse, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni totalise désormais 191,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont 52,5 milliards pour compte de tiers (au 31 décembre 2017). La gestion obligataire a drainé près de 2,4 milliards d’euros de flux de souscription nets. Les solutions d’investissement de type « cash-equivalent », obligations indexées, high yield et les stratégies dites de performance absolue, ont été particulièrement plébiscitées par les clients-investisseurs. Au niveau du Groupe, la gestion multi-actifs a contribué à hauteur de 1,15 milliard d’euros à la collecte nette totale avec le succès de notre fonds SLF (F) Prudent, le lancement de notre fonds SLF (L) Multi Asset Risk Premia, contre près de 455 millions pour la gestion actions et 440 millions également pour l’expertise infrastructure equity. De son côté, la gestion monétaire a subi une décollecte de 200 millions d’euros.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The A-type savings packet has shown some slowing in February, as the savings packet posted net inflows of EUR1.07bn, following EUR3.58bn in incoming net inflows in January, according to statistics released by the Caisse des Dépôts. Since the beginning of the year, net subscriptions have totalled EUR4.66bn. As of the end of February, assets in the A packet total EUR276.4bn, compared with EUR275.3bn in January. Meanwhile, the sustainable development packet (LDDS) has seen timid net inflows of EUR222m in February, after about EUR320m in January. Since the beginning of the year, net inflows total nearly EUR540m. Assets in LDDS packets total EUR104.8bn as of the end of February, compared with EUR104.6bn as of the end of January.
Investment professionals are more confident as to the outcome of negotiations over Brexit, but they remain persuaded that the exit of the United Kingdom from the European Union will have a negative impact on the financial attractiveness of the United Kingdom, a study by the CFA Institute released on 21 March finds.The 2018 edition of the CFA Institute Brexit barometer was undertaken in the first half of February, covering 974 investment professionals, including 233 in the United Kingdom, 238 in other countries in the European Union, and 503 in the rest of the world.Nearly half of portfolio management professionals surveyed (49%) feel that Brexit negotiations will result in a commercial agreement, which may cover goods and services (25%) or goods of all kinds (24%). The percentage is higher for investors located outside the European Union, particularly in China, where 52% of respodents are expecting an all-inclusive trade agreement to be reached, according to this annual survey, conducted since 2016 by the international association of investment professionals.Despite this optiism about the outcome of negotiations, asset managers surveyed are persuaded that the actions of the United Kingdom will have negative repercussions on the competitiveness and attractiveness of the country. Eight out of 10 managers estimate that Brexit will have a negative impact on profits earned in the United Kingdom, and this percentage rises to 95% for respondents in the EU outside the United Kingdom.Although British respondents are slightly less pessimistic than in previous year about their diminishing competitiveness on their domestic market, 64% estimate that Brexit will have a negative capacity on the ability of their firms to attract the best talent. 675 of British respondents expect their firms to reduce their presence in the United Kingdom, compared with 62% in 2017. This percentage rises to 76% among professionals in the EU, outside the United Kingdom, compared with 71% one year ago.“Although the emotional environment which the CFA Institute noted in its last study of Brexit has fallen off, the most recent data find real concerns for the competitiveness of the United Kingdom as a financial centre. … Participants in the survey, whether they be from the United Kingdom, the European Union, or the rest of the world, are also convinced that outsourcing agreements will have a negative impact on results for investors,” says Will Goodheart, director of the CFA Society UK, in a statement.Although Frankfurt remains the favourite, Paris is now among the top financial destinations to profit from Brexit. The French capital has in one year gone from fourth to second place, level with Dublin, and ahead of Luxembourg and Amsterdam. New York is in sixth place.
Le gestionnaire d’actifs américain Federated Investors, qui gère environ 400 milliards de dollars d’encours, serait sur le point de conclure le rachat du britannique Hermes Investment Management, rapporte Sky News. Le montant de l’opération s’élèverait à près de 400 millions de livres. De fait, Federated Investors pourrait annoncer d’ici quelques jours l’acquisition d’une participation de contrôle dans Hermes IM, dont les actifs sous gestion s’élèvent à 33 milliards de dollars. Saker Nusseibeh, directeur général de Hermes IM, aurait joué un rôle majeur des ces discussions. Selon Sky News, Old Mutual Asset Management, Eaton Vance et le gestionnaire australien Challenger auraient également démontré des marques d’intérêts pour une reprise de Hermes IM. Mais ce serait finalement Federated Investors qui serait entrés en discussions exclusives avec la société britannique depuis plusieurs semaines.
Le groupe espagnol Qualitas Equity, spécialisé dans l’investissement dans les actifs, vient de créer sa propre société de gestion d’actifs, baptisée Horos Asset Management (Horos AM), rapporte le site spécialisé Funds People. Cette nouvelle structure sera dirigée par José Maria Concejo, une figure bien connue du secteur espagnol de la gestion d’actifs. L’intéressé officiera en tant que président et directeur général de Horos AM, accompagné de Vicente Asuero et Oscar Perez Marcos.Comptant 26 ans d’expérience dans la gestion, José Maria Concejo a notamment travaillé pendant 7 ans chez Allianz Global Investors en tant que directeur de la société pour la péninsule ibérique. Au cours de sa carrière, il a également officié chez J.P. Morgan Asset Management, Beta Capital, MeesPierson, ABN Amro ou encore W4i, à des fonctions commerciales et marketing. Pendant une courte période en 2017, il a aussi été PDG de Metagestion.
Naguère, les activistes n’avaient que peu de liberté d’action en Europe. Mais les temps changent. Ce n’est pas parce que ces empêcheurs de « gouverner en rond », entendez entre soi, suscitent davantage la sympathie au sein des managements de sociétés cotées ou de leurs actionnaires de contrôle, mais à cause de leur professionnalisme croissant qui trouve la faille là où leurs devanciers, adeptes des méthodes souvent brutales en vogue outre-Atlantique, se heurtaient au mur de l’establishment du business continental. Plutôt que de lancer un assaut frontal contre une forteresse préparée de longue main, le terrain est mieux analysé, la cible mieux choisie pour ses faiblesses cachées, l’angle d’attaque plus susceptible de susciter la sympathie sur le marché, voire dans l’opinion, enfin le moment plus opportunément saisi pour imposer ses règles du jeu. Car quand les dirigeants d’une entreprise sont contraints de jouer le jeu du trublion, celui-ci a déjà à moitié gagné (lire notre Enquête page 26).
Le dernier excédent commercial de la France date du passage à l’euro fiduciaire. On pouvait l’exprimer en francs. Depuis, le solde des échanges accumule, année après année, les déficits. Il ont fait et continuent de faire couler beaucoup d’encre chez les économistes et les conseilleurs en tous genres qui déplorent, les uns, la chute de la compétitivité, les autres, la perte de substance industrielle de l’économie. Pas grand-chose de concret dans tout cela. Dépités, on a envie de dire aux entreprises d’aller se faire voir ailleurs. C’est ce que fait justement la dernière campagne de pub de Bpifrance. Se faire voir, c’est se montrer… et se vendre.
Qui va fêter ses 200 ans le 29 juillet 2018 et pèse la bagatelle de 270 milliards d’euros (et même 380 milliards avec ses extensions) ? Le Livret A, nous rappelle le Cercle de l’Epargne. A vrai dire, l’emblématique produit d’épargne n’a pris son nom de Livret A qu’en 1965. Auparavant, quand il vivait seul et sans partage sur les petites économies des Français, il se dénommait tout simplement Livret d’épargne. Bouc émissaire des banquiers, casse-tête des politiques, il a connu un rendement de plus de 8 % au début des années 1980. C’était juste avant la grande vague de désinflation. De quoi faire pâlir d’envie les gérants monétaires qui survivent encore.
Il existe un secteur qui exporte plus qu’il ne vend dans l’Hexagone et dont les ventes à l’étranger ont progressé de près de 7 % l’an dernier ? C’est le champagne. Le champagne et ses bulles à l’export comme en Australie (+23 %) ou au Nigeria (+25 %). Sur un chiffre d’affaires global de 4,9 milliards d’euros, quelque 2,8 milliards sont réalisés sur les marchés extérieurs. Assimilé à un bien de consommation festif, le champagne serait-il en phase avec la croissance synchronisée de l’économie mondiale… ?
Main mise. Commencés respectivement en 2015 et 2016, les achats de titres obligataires publics (PSPP) et d’entreprises (CSPP) de la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre de sa politique d’assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE), ramenés à 30 milliards d’euros par mois depuis le début de l’année, dépassent désormais un montant cumulé de 2.000 milliards d’euros. Ils ne sont plus très loin de l’objectif initial d’un ramassage sur les marchés primaires et secondaires de 2.500 milliards d’euros. Le stock d’obligations d’Etat au bilan de la banque centrale atteignait 1.950 milliards d’euros en janvier dernier. « Les émissions nettes des gouvernements de la zone euro se sont élevées à 395 milliards sur la même période (depuis mars 2015). La BCE a acheté, grosso modo, 5 fois l’émission nette », indiquent dans une note les économistes de La Banque Postale AM (LBPAM). Un calcul similaire pour les obligations d’entreprise (depuis juin 2016) fait ressortir des achats cumulés de la BCE d’un montant de 140 milliards pour « des émissions nettes des entreprises non financières de 125 milliards. Deux chiffres comparables : la BCE a acheté l’équivalent de toute l’offre nette sur la période », précisent les économistes de LBPAM. La proportion du marché de titres souverains détenus par la BCE qui n’achète que des maturités de 2 à 30 ans, est de 25 %. Pour le crédit, la banque centrale a absorbé 13 % du marché, que de l’« investment grade » dans la mesure où elle n’achète pas de « high yield ». La BCE vient de publier une étude sur l’impact négatif éventuel du QE sur la liquidité des marchés obligataires de la zone euro sur la base de trois indicateurs. « Ces indicateurs ne suggèrent aucune détérioration de la liquidité » imputables aux achats de la BCE.
Bye bye. Un accord a été trouvé lundi 19 mars entre le gouvernement britannique et l’Union européenne sur la période de transition post-Brexit (UE). La sortie du bloc UE sera effective le 29 mars 2019 et la période de transition s’achèvera le 31 décembre 2020. Des accords « totaux » sur les droits des expatriés européens qui résideront au Royaume-Uni, le volet financier et l’indemnité que Londres devra acquitter en tant qu’ancien membre ont été trouvés. Le dossier de la frontière irlandaise a fait un pas « décisif », selon Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE, pour qui « il reste beaucoup de travail à faire ». L’option dite « backstop » qui prévoit le maintien de l’Irlande du Nord dans l’Espace économique européen (EEE) s’appliquerait en l’absence de meilleure solution : « Nous sommes convenus que la solution ‘backstop’ constitue une partie du texte légale de retrait », a indiqué Michel Barnier.
Les reventes de logements ont rebondi en février aux Etats-Unis après deux mois consécutifs de repli, mais la pénurie chronique de maisons à vendre reste un frein pour le marché. La fédération nationale des agents immobiliers (NAR) a annoncé hier que ces ventes de logements anciens avaient augmenté de 3% le mois dernier à 5,54 millions d’unités en rythme annualisé corrigé des variations saisonnières (CVS). Le rythme des ventes en janvier a été confirmé à 5,38 millions d’unités. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5% à 5,4 millions d’unités en février.
Abou Dhabi va donner plus de poids à son fonds souverain Mudabala Investment en lui apportant un autre structure, Abu Dhabi Investment Council, selon un communiqué publié hier. L’an dernier, Mudabala avait déjà absorbé un autre véhicule, International Petroleum Investment. Cela lui avait permis de se hisser à la 14e place mondiale des fonds souverains, avec 125 milliards de dollars (102 milliards d’euros) d’encours, selon le Sovereign Wealth Fund Institute. Selon cette même source, Abu Dhabi Investment Council gère 123 milliards de dollars. C’est aussi le premier actionnaire de First Abu Dhabi Bank, née l’an dernier de la fusion de deux premiers établissements bancaires du pays.