Le groupe Columbia Threadneedle, créé il y a trois ans, pourrait bien procéder à une nouvelle acquisition. C’est ce que laisse entendre Michelle Scrimgeour, sa directrice générale, dans un entretien accordé au Financial Times. Le dirigeante dit ne pas s’attendre à un rapprochement important, mais affirme qu’elle regarde le marché pour des petites transactions. «Nous scrutons l’horizon, nous voyons des opportunités d’acquisitions - c’est ce que nous avons déjà fait.» Elle rappelle ainsi l’acquisition en 2016 d’Emerging Global Advisors, un fournisseur de produits smart bêta basé à New York, puis la reprise l’année dernière de Lionstone Partners, un investisseur immobilier américain qui gérait 6 milliards de dollars d’actifs.Le Financial Times rappelle de son côté que depuis la fusion, le groupe a perdu des clients et décollecte en net. Ses encours ne progressent que grâce à la faveur de marchés financiers porteurs.
Leon Cooperman, fondateur du hedge fund Omega Advisors en 1991, va fermer son entreprise d’ici la fin de l’année pour la transformer en family office, rapporte le Financial Times. Le gérant a ainsi déclaré qu’il «ne veut pas passer le reste de sa vie à chasser le S&P500». Âgé de 75 ans, cet ancien grand associé de Goldman Sachs a prévenu ses clients dans une lettre que leur argent leur serait rendu avant la fin de l’année, après deux ans consécutifs de performance positive. Omega Advisors gère 3,6 milliards de dollars dont un montant «important» est du capital des associés. Dans sa lettre Leon Cooperman affirme qu’il ne part pas pour des raisons de santé et qu’il continuera à consulter son associé Steve Einhorn pour la gestion de leur family office. Toutefois le fonds d’Omega, Credit Opportunities, va continuer à être géré par ses gérants actuels mais poursuivra sa vie sous un autre nom. Le journal britannique rappelle que Leon Cooperman avait dû payer une amende à la SEC en 2016 alors qu’il était accusé d’avoir généré «des profits substantiels illicites». Une affaire qui avait provoqué la sortie de plusieurs clients.
Les trimestres se suivent et ne se ressemblent pas pour les activités de gestion d’UBS. Au cours du deuxième trimestre 2018, le pôle « Global Wealth Management » a en effet enregistré une décollecte nette de 1,2 milliard de francs suisses, après 19 milliards de francs de collecte nette au premier trimestre, a annoncé ce 24 juillet le groupe suisse à l’occasion de la publication de ses résultats. Cette décollecte nette trimestrielle provient principalement d’une hausse saisonnière des sorties de fonds pour raisons fiscales de quelque 4,6 milliards de francs suisses aux Etats-Unis et une importante sortie d’environ 4,4 milliards de francs suisses imputable à un programme de participation du personnel dans la région Amériques, explique UBS dans un communiqué. A fin juin 2018, les encours de la division « Global Wealth Management » s’établissent à 2.372 milliards de francs suisses, en hausse de 3% par rapport à fin mars 2018 (2.302 milliards de francs suisse).Dans la seule division de gestion d’actifs (« asset management »), la collecte nette ressort à 900 millions de francs suisses hors fonds monétaires, après 26,6 milliards au premier trimestre, indique UBS. A fin juin 2018, les seuls actifs sous gestion atteignent 810 milliards de francs suisses, soit leur plus haut niveau des dix dernières années, contre 792 milliards à fin mars 2018 et 776 milliards à fin 2017.A l’issue du deuxième trimestre 2018, le bénéfice avant impôts ajusté du pôle « Global Wealth Management » ressort à 1,08 milliard de francs suisses, en hausse de 7% sur un an. Pour sa part, l’activité « asset management » a dégagé un bénéfice avant impôts ajusté de 126 millions de francs suisses, en repli de 5% sur un an.En prenant en compte l’ensemble des activités du groupe, UBS a généré un bénéfice net de 1,28 milliard de francs suisses au deuxième trimestre 2018, en hausse de 9% sur un an. Le produit d’exploitation ressort à 7,55 milliards de francs suisses, en progression de 4% sur un an.
Bart Le Blanc (71 ans) a quitté ses fonctions de président du conseil de surveillance du groupe APG, annonce le fonds de pension. Il était membre du Conseil de surveillance depuis 2014 et termine son mandat comme prévu. Jusqu'à la nomination d’un successeur, Pieter Jongstra, vice-président du conseil de surveillance, assumera ses tâches. Bart Le Blanc reste membre du Conseil de Surveillance d’APG Asset Management et en a même pris la présidence le 22 juillet.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Bestinver étoffe sa gamme de fonds obligataires avec le lancement de Bestinver Corto Plazo, un véhicule obligataire à duration courte, rapporte le site spécialisé Funds People. Il investit la totalité de son portefeuille dans des obligations publiques et/ou privées provenant d’émetteurs de l’OCDE. La duration moyenne du portefeuille sera inférieure à 12 mois et, en aucun cas, l’échéance de chaque titre ne pourra dépasser les deux ans et demi. Le fonds cible des obligations notées « investment grade » ou ayant une notation comprise entre BBB+ et BBB-. Le montant minimum d’investissement est fixé à 6.000 euros. Ses commissions de gestion s’élèvent à 0,15%.
Après les paroles, les actes. Alors qu’elle a affiché son soutien à l’Accord de Paris, AG2R La Mondiale veut apporter sa pierre à l'édifice du Beyond 2°C Scenario de l’Agence Internationale de l’Energie, préconisant une sortie progressive du secteur du charbon d’ici 2030 dans les pays membres de l’OCDE et de l’Union européenne. Le groupe de protection sociale annonce dans une nouvelle Politique d’exclusion du charbon s’engager à cesser tout nouvel investissement dans les entreprises dont plus de 30% de la production d’électricité est réalisée à partir de charbon, ou qui ont un projet de développement de centrales à charbon, représentant une augmentation de leurs capacités de production totales de plus de 1%. Ces mesures s’appliquent aux actions et obligations pour l’ensemble des portefeuilles investis en ligne directe, placés sous la gestion du groupe AG2R La Mondiale et/ou de la société de gestion AG2R La Mondiale Gestion d’Actifs. Parallèlement à l’attention spécifique portée au charbon, AG2R La Mondiale souhaite également orienter ses investissements de manière à favoriser les économies d’énergie (efficacité des réseaux ; distribution intelligente ; efficacité énergétique des équipements, etc.), favoriser les énergies renouvelables ; soutenir les solutions innovantes (stockage de l’électricité, filière hydrogène, produite via les énergies renouvelables, etc.). «Ces investissements pourront se faire notamment via la souscription à des émissions d’obligations vertes’, précise le groupe dans son document de politique d’exclusion. A ce jour, le secteur des producteurs d’électricité représente 2% des portefeuilles du groupe, mais près de 20% de leur empreinte carbone. Les équipes d’analyse ESG (environnementale, sociale et de gouvernance) et de gestion d’actifs d’AG2R La Mondiale s’engagent à dialoguer systématiquement avec les producteurs d’électricité en portefeuille.
The A-type savings packet has posted positive net inflows of EUR280m in June 2018, compared with EUR600m in May. This sum brings total subscriptions to a net EUR9.11bn since the beginning of the year, the most recent figures from the Caisse des dépôts show. Assets as of the end of June totalled EUR280.8bn. The sustainable and solidaristic development savings packet (LDDS) has meanwhile posted positive net inflows of EUR240m in June, for EUR1.67bn in 2018. Assets total EUR105.9bn. Total assets in the two products come to EUR386.7bn as of the end of June 2018. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The management boutique Haas Gestion has launched the Haas Actions Entrepreneurs fund, the website of the firm reports. The new vehicle was officially created on 11 July 2018. The fund aims to earn higher returns than the CAC Small index, with net dividends reinvested for the recommended investment duration of five years. “The invesment universe was constructed mainly from French, publicly-traded SMEs and mid-sized businesses in all business sectors,” Haas Gestion says. The fund is eligible for investment from PEA-PME accounts.Haas Gestion Entrepreneurs is a conviction-based fund, which is based on rigorous stock-picking. “The strategy is to perceive a publicly-traded business as an economic asset,” the asset management firm says. This approach aims to determine the “fair value” of the asset with a long-term perspective. The fund is managed on a discretionary basis, and its management process is based “on the strong conviction that the long-term market performance of a firm depends on the creation of economic value and reduction of market undervaluation compared with its intrinsic value,” Haas Gestion adds. Stock-picking is unconstrained, and is not limited by market cap size, business sector or geographical region, nor by stock market listing.
Deeds to follow words: as it announces its support for the Paris Accord, AG2R La Mondiale is seeking to lay a firm cornerstone for the Beyond 2°C Scenario from the International Energy Agency, which recommends a gradual withdrawal from the coal sector by 2030 in countries belonging to the OECD and the European Union.The social protection group has announced in a new coal exclusionary policy that it commits to cease all new investments in companies whose electricity production is more than 30% achieved with coal, or which have plans to develop coal plants representing an increase of more than 1% to their total production capacity. These measures apply to equities and bonds, for all portfolios invested directly, or which are under the management of the AG2R La Mondiale group and/or the asset management firm AG2R La Mondiale Gestion d’Actifs.Alongside this specific attention to coal, AG2R La Mondiale is also seeking to orient its investments in such a way as to promote energy savings (efficient networks; smart distribution; energy efficiency for equipment, etc.), to promote renewable energies; to support innovative solutions (electricity storage, the Hydrogen industry, production via renewable energies, etc.) “These investments may be made via subscription to green bond issues,” the group says in its exclusionary policy document.At present, the electricity production sector represents 2% of the portfolios of the group, but nearly 20% of its carbon footprint. Environmental, social and governance (ESG) and asset management teams at AG2R La Mondiale commit to systematic dialogue with electricity producers in the portfolio.
Eric Helderlé, deputy CEO and co-founder of the asset management firm Edouard Carmignac, has resigned from his position. The news comes in a legal announcement which appeared on 17 July concerning Carmignac Gestion SA. “Following a report dated 21 June 2018, the board of directors has accepted the resignation of Mr. Eric Helderlé from his position as director and CEO as of 1 May 2018, although he retains his responsibilities as Director,” the legal announcement states. When approached by NewsManagers, a spokesperson for Carmignac explains that there have been several recent changes in the governance of the group, which “has confirmed its development model.” This model is structured around three geographical regions, and the units are merely involved in a round of musical chairs.Helderlé is not leaving the group, but only Paris, as he has been appointed as CEO of Carmignac Gestion Luxembourg. Helderlé had previously been a director and chairman of the board of directors, without an executive role.The position of deputy CEO of Carmignac Gestion Paris has been given to Christophe Peronin, as reporteed by NewsManagers on 7 June; Peronin had previously been deputy CEO of Carmignac Gestion SA.Carmignac Gestion SA will get a new director, following the resignation of David Frigonese on 14 March 2018: Nathalie Mesny, currently CEO o Ruedcommerce.fr.
ACG Management, a specialist in investment in SMEs, has announced that it has made changes to its governance “to better assist its development,” and has created a board of directors and a supervisory board. The supervisory board is composed of: - Mr. Wladimir Mollof, chairman of the board - Ms. Milicevic, vice-chairman of the board - Mr. Stéphane Toullieux, chairman of Athymis Gestion and former CEO of La Financière de L’Echiquier The board of directors which was appointed by the supervisory board on 30 April 2018 is composed of: - Mr. Stéphane Poupault, chairman - Mr. Arnaud Chiocca, CEO of ACG Management and chief investment officer - Mr. Frédéric Conenna, administrative director and chief financial officer - Ms. Sophie Gaddacha, director of compliance and internal controlling p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
At the conclusion of a request for proposals launched in June 2017 as a restricted procedure, Ircantec, the complementary public pensions schemen, has selected Axa IM to manage its portfolio of inflation-linked bonds from OECD countries (active management). The initial indicative market value of the allocation is about EUR1.7bn. Management will be carried out via a French-registered FCP fund, within a general investment fund (Fonds d’Investissement à Vocation Générale, FIVG) specifically created for Ircantec. The contract, which is awarded for 60 months, may be subject to renewal for one year. Ircantec states that the management of the mandate in the target investment universe requires long investment duration to promote creation of value. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The Labruyère Eberlé family has acquired a stake of about 25% in the capital of the H8 Collection hotel group, the agency Alantra, adviser to the shareholders in H8 Collection, has announced. The financial contribution from the Labruyère Eberlé family, of a sum which has not been disclosed, “will allow the hotel group to continue its policy of acquisitions of exceptional establishments, which has been the source and creation of the group. This recomposition of the capital may also mark the start of international expansion for the group,” a statement says. The investment by the Labruyère group, now present in the operation of vineyards, commercial real estate and home consumer products, comes as part of a long-term strategy to create value in new fields. H8 Collection, led by its founder Jean-Philippe Cartier, made over EUR30m in earnings in 2017. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The French asset management market is gaining a new player. Youssef Benhaddouch, former portfolio manager at Verrazano Capital, has founded Revel Asset Management, his LinkedIn profile indicates. The asset management firm was granted a license by the Autorité des marchés financiers (AMF) on 17 July 2018, according to the Geco database of the French regulator. Revel Asset Management, located at 72, rue Pierre Charon in the 8thdistrict of Paris, was officially founded in June. The young portfolio management firm is licensed to manage European OPCVM and FIA funds open to non-professional clients, and for instruments traded on regulated or organised markets. It is also licensed to provide investment advice.Youssef Benhaddouch will serve as chairman of Revel Asset Management. He will be assisted by Hervé Ragagnon as CEO, according to a document submitted to the Paris commercial tribunal and available on the website Societe.com. Ragagnon had hitherto served as a manager at Trusteam Finance, after a long service at Exane Asset Management.
En reprenant le fournisseur de systèmes d’information pour 2,9 milliards de dollars, le gestionnaire américain veut concurrencer l'offre Aladdin de BlackRock.
L’appétit des investisseurs pour responsabiliser leurs placements, et parfois même obtenir un impact positif et visible sur l’économie ou la société ne cesse de croître. Mais quels sont les outils à leur disposition pour vérifier la véracité de leurs engagements ? Pour répondre à cette question, François Millet, Responsable Développement Produits ETF et Gestion indicielle chez Lyxor ETF, Jacques-Henri Bouscayrol, directeur administratif et financier de CFDP Assurances et Philippe Charre, associé-gérant d'Evolia, ont débattu lors des Club Dates Invest organisés à Lyon le 24 mai dernier.
Strasbourgeois jusqu’au bout des ongles, Roni Michaly, est un grand curieux. Passionné d’histoire, de politique et de voyages, il est toujours à la recherche de nouvelles cultures et sensations. Âgé de 31 ans, c'est aussi l'un des plus jeunes dirigeants de société de gestion en France.
Au terme d’un appel d’offres lancé en juin 2017 en procédure restreinte, l’Ircantec, le régime complémentaire de la retraite publique, a sélectionné AXA IM pour gérer son portefeuille d’obligations indexées sur l’inflation de la zone OCDE (gestion active). L’allocation initiale indicative du marché est de l’ordre de 1,7 milliard d’euros. Cette gestion s’effectuera au travers d’un FCP de droit français — fonds d’investissement à Vocation Générale (FIVG) destiné plus particulièrement à l’Ircantec. Le marché, attribué pour 60 mois, pourra faire l’objet d’une reconduction pour un an. L’Ircantec précise que la gestion du mandat sur l’univers d’investissement ciblé nécessite une durée de gestion longue pour favoriser de la création de valeur. Lire l’avis complet : ici.
Rothschild Bank AG, a member of the Rothschild & Co group, and its affiliate Rothschild Trust (Suisse) SA, have severely infringed money-laundering rules in the 1MDB affair, the Malaysian sovereign fund, claimed the Finma, the Swiss financial regulator on 20 July. The Finma claims that the two companies concerned neglected “their diligence, communication and documentation” responsibilities.” “These shortfalls occurred in business relationships and transactions related to the suspected corruption case affecting the Malaysian sovereign fund 1MDB,” the Swiss regulatory body stated. However, Finma has closed the case against Rothschild Bank AG in July 2018, and will now verify measures to improve already taken by the bank.Finma found that the bank and one of its affiliates active in trust operations had not sufficiently clarified the source of funds in a major business relationship. “Although the first indications of possible involvement of the client in money-laundering activities are already present at the time of opening the business relationship, the companies decided to continue this relationship, and even to develop it significantly later,” Finma says in a statement. The Swiss regulator finds that “due to inadequate clarifications, the two establishments concerned also violated their communication obligations: they only informed the office of money laundering communciations (MROS) of their suspicions with a considerable delay,” Finma adds.The regulatory authority finds, however, that the two firms had already taken numerous organisation measures on its own initiative to improve respect for measures to combat money-laundering. “Finma will assign an auditor to verify the compliance and adequacy of measures and the internal control system for money-laundering,” it says.With this verdict, Finma closes the last of its seven procedures against establishments implicated in the 1MDB scandal.
iBanFirst nourrit de nouvelles ambitions, rapporte L’Agefi. La fintech lancée fin 2016 par Pierre-Antoine Dusoulier, l’ancien directeur général de Saxo Bank en France, annoncera «dans les prochains mois» un nouveau tour de table, après les 10 millions d’euros récoltés en 2016 auprès de business angels comme Xaviel Niel, le fondateur d’Iliad. Cette nouvelle levée de fonds verra «probablement» l’entrée de fonds de capital-risque dans l’actionnariat d’iBanFirst, déclare son patron à L’Agefi. Cette jeune pousse propose un service de paiements internationaux aux PME qui doivent par exemple régler des fournisseurs basés à l'étranger. La fintech, qui n’est pas rentable, ne divulgue pas son chiffre d’affaires actuel, fait uniquement de commissions. Elle indique toutefois qu’il est aujourd’hui 10 fois supérieur à son niveau de la fin 2016, sur une base mensuelle. iBanFirst vise en outre «plus de» 100 millions d’euros de revenus d’ici à cinq ans.
Perial Asset Management (Perial AM), le spécialiste de l’épargne immobilière, a annoncé, ce 23 juillet, la nomination de Caroline Kaspar au poste de conseiller en investissement au sein de son équipe gestion privée. L’intéressée est rattachée à Diego Creixams, responsable de la clientèle privée de Perial AM. Précédemment, Caroline Kaspar a occupé les postes de négociatrice en immobilier au sein de Connexion Immobilier, puis conseillère patrimoniale en banque privée au sein de Gresham et en société de gestion chez Sofidy.
State Street a décollecté 14 milliards de dollars au deuxième trimestre 2018, a indiqué le géant américain à l’occasion de la publication de ses résultats vendredi 20 juillet. Les fonds institutionnels de long terme ont enregistré une décollecte nette de 12 milliards de dollars et les fonds court terme 2 milliards. Dans le détail, ce sont avant tous les fonds actions qui ont subi des rachats (20 milliards net) tandis que les fonds «fixed income» ont collecté en net 9 milliards de dollars. Après avoir bénéficié d’un effet marché positif de 35 milliards de dollars mais subi un effet de change négatif de 27 milliards, les encours sous gestion s’affichaient à 2.723 milliards de dollars fin juin, en hausse de 4,5% sur un an mais en léger recul de 0,2% par rapport au trimestre précédent. Les actifs sous conservation et administration s’affichent quant à eux à 33.867 milliards de dollars, en hausse de 9,1% sur un an et de 1,8% sur un trimestre.Quant aux résultats financiers eux-mêmes, State Street a fait état de revenus de 3 milliards de dollars, en hausse de 7,7% sur un an mais sur le trimestre, la progression se limite à 0,2%. Grâce à la compression des charges, le résultat net bondit de 19,5% sur un an et de 15,4% sur le trimestre pour atteindre 698 millions de dollars. « Grâce (au projet) State Street Beacon, nous avons gagné en efficacité au sein de notre organisation, tout en apportant de la valeur ajoutée et de l’innovation à nos clients. Sur la base du succès de Beacon, nous nous concentrons désormais sur une plus grande efficacité organisationnelle pour avancer encore sur l’internationalisation et la rationalisation de notre activité, commente dans un communiqué Joseph L. Hooley, président et directeur général de State Street. Il demeure prioritaire de gérer prudemment les charges par rapport à l’environnement actuel pesant sur les revenus et nous sommes en bonne voie d’atteindre nos objectifs financiers pour 2018".
State Street Corporation a annoncé vendredi 20 juillet, avoir conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Charles River Systems, Inc (Charles River Development), un fournisseur d’outils et de solutions de front office de gestion des investissements, pour 2,6 milliards de dollars. L’acquisition, qui reste sujette aux autorisations réglementaires habituelles, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2018. Charles River Development a réalisé 300 millions de dollars de revenus en 2017 en servant plus de 300 clients institutionnels dans le monde. Ses perspectives de développement doivent être importantes au regard des 2,6 milliards payés. En fait, Strate Street explique qu’une fois intégrés à ses propres solutions de middle et back office, les solutions de Charles Rivers, une société basée dans le Massachusetts, lui permettront d’avoir une plateforme complète et globale du front au back office à destination des sociétés de gestion et des propriétaires d’actifs. «Cette plate-forme interopérable, soutenue par de puissantes capacités de gestion de données d’entreprise, permettra de travailler sur les flux d’investissement, de fournir des outils avancés d’agrégation de données, d’analyse et de conformité, et permettra de connecter et d'échanger des données avec d’autres plateformes et fournisseurs», explique State Street.Cette opération «représente une étape importante dans notre transformation numérique et technologique visant à fournir aux clients des solutions et des données différenciées. Cette acquisition nous permettra également de faire face à un important bassin de revenus adjacent de 8 milliards de dollars pour les services de front office », a déclaré Jay Hooley, président et PDG de State Street.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) a annoncé, ce 20 juillet, la nomination de Jane Ambachtsheer comme Responsable Global « Sustainability ». Basée à Paris, elle rejoindra la société de gestion le 27 août et sera rattachée à Frédéric Janbon, administrateur directeur général et responsable des gestions de BNPP AM. Dans le cadre de ses fonctions, Jane Ambachtsheer sera responsable de l’approche global de BNPP AM en matière de développement durable (« Sustainability »). En étroite collaboration avec Helena Viñes-Fiestas, responsable adjointe « Sustainability », elle pilotera la recherche, l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’engagement, « l’advocacy » et la gouvernance en matière d’ISR. Jane Ambachtsheer sera également en charge de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) de BNPP AM.Jane Ambachtsheer était précédemment associée et directrice de l’investissement responsable au sein du cabinet Mercer. A ce poste, elle a supervisé la stratégie et l’équipe d’investissement responsable et a apporté son conseil aux investisseurs sur un plan mondial. Elle a travaillé pendant plus de 20 ans dans l’industrie de la gestion d’actifs, dont plus de 15 ans dans le domaine de l’investissement responsable chez Mercer, qu’elle a rejoint en 2000 comme analyste en matière d’investissement. Au cours de sa carrière, elle a également été consultante auprès des Nations Unies et a contribué au développement des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI), adoptés par plus de 1.800 signataires représentant 70.000 milliards de dollars d’actifs. « Elle a également joué un rôle prépondérant dans de nombreuses initiatives, notamment comme administratrice du Carbon Disclosure Project (CDP) mais également membre du groupe de travail du Financial Stability Board Task Force on Climate-related Financial Disclosures et membre du groupe de travail académique des PRI », indique BNPP AM dans un communiqué.
Fidelity International vient d’annoncer l’arrivée de Johann Santer au poste nouvellement créé de responsable de l’activité de banque privée pour l’Asie, hors Japon. Dans le cadre ses nouvelles fonctions, l’intéressé travaillera en étroite collaboration avec l’ensemble des équipes de Fidelity à l’échelle mondiale afin de fournir des services et des solutions d’investissements aux banques privées en Asie. Johann Santer, qui compte 15 ans d’expérience dans la gestion d’actifs et la banque privée, arrive en provenance de Julius Baer à Hong Kong où il était « managing director » et « Head of Investment Specialists ».
Odey Asset Management (Odey AM), la société de gestion fondée par Crispin Odey, a promu Sébastien Letellier au poste de responsable du trading, rapporte Financial News. Il remplace ainsi Ralph Beckett, qui a quitté Odey AM à la fin du mois de juin. Spécialiste des actions et des dérivés, Sébastien Letellier officie en tant que trader au sein de la société depuis 2013. Au cours de sa carrière, il est également passé chez Goldman Sachs, BNP Paribas et Northwood Capital.
Le gestionnaire d’actifs écossais Martin Currie a annoncé, ce 20 juillet, le recrutement de Paul Sloane en tant que gestionnaire de portefeuille au sein de son équipe dédiée aux marchés émergents mondiaux. L’intéressé remplace Andrew Ness parti chez Franklin Templeton. Il compte plus de 19 ans d’expérience dans les domaines de la gestion d’actifs et de l’investissement. Il s’agit d’un retour aux sources pour Paul Sloane qui avait déjà travaillé pendant 14 ans au sein de Martin Currie, dernièrement en tant que co-gérant de la stratégie Global Alpha. Il en était parti en mai 2017. Paul Sloane rejoindra la société de gestion le 13 août et sera chargé de la couverture du secteur financier.
Le gestionnaire d’actifs Impax Asset Management LLC (Impax AM) vient d’annoncer le lancement du fonds Pax Global Opportunities, conseillé par sa filiale londonienne Impax Asset Management Limited. Il s’agit du premier fonds lancé par la société depuis son acquisition de Pax World Management en janvier 2081. Ce nouveau véhicule vise à identifier et investir dans des sociétés qui possèdent des avantages compétitifs durables et un historique de performance constant et régulier. Son objectif est de générer une croissance du capital en ciblant des sociétés bien positionnées pour tirer parti de la transition vers une économique mondiale plus durable. Dans ce cadre, l’analyse environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) fait partie intégrante de la recherche et du processus d’investissements d’impax AM.Le nouveau fonds est co-géré par David Winborne et Kristeen Morrison. Dans leur sélection de valeurs, les deux gérants prendront en compte les perspectives de l’entreprise sur une période de cinq ans avant d’investir. Le portefeuille du fonds sera concentré autour de 35 à 45 valeurs. Disponible auprès des gérants américains de fonds communs de placement, la stratégie est également proposée aux investisseurs institutionnels et à la clientèle « wholesale » en Europe.
CSOP Asset Management (CSOP), la filiale hongkongaise de China Southern Asset Management, vient de lancer le premier ETF axés sur les fonds monétaires libellés en dollars à Hong Kong, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. Baptisé CSOP Hong Kong Dollar Money Market ETF, ce véhicule a déjà attiré 100 millions de dollars de la part d’investisseurs institutionnels, dont des banques et des compagnies d’assurance, a expliqué Melody He, « managing director » et responsable des ventes et de la stratégie produits chez CSOP. Ce ETF devrait générer des rendements annuels d’enviro 1,5%. Il s’agit du onzième ETF lancé par CSOP depuis 2012.
A l’occasion de la publication de ses résultats, ce lundi 23 juillet, le groupe suisse Julius Baer a fait état d’une collecte nette de 9,9 milliards de francs suisses au cours du premier semestre 2018, contre 10,2 milliards au premier semestre 2017. « Toutes les régions ont enregistré une collecte nette positive, avec une contribution particulièrement forte des clients domiciliés en Europe, en Suisse et Asie », a souligné le groupe helvétiqueGrâce à cette performance, ses actifs sous gestion ressortent à 399,9 milliards de francs suisse à fin 2018, en progression de 3% par rapport à fin 2017. Outre l’effet collecte nette, cette croissance des encours a été portée par l’acquisition de 95% du groupe Reliance au Brésil, apportant ainsi 4,5 milliards de francs suisses d’actifs supplémentaires. Julius Baer a également bénéficié d’un effet de change positif de 1 milliard de francs suisses. « Ces contributions positives ont été partiellement compensées par un effet de marché négatif de 4 milliards de francs suisses », précise Julius Baer dans un communiqué.A fin juin 2018, le résultat opérationnel de Julius Baer a progressé de 12,4% par rapport au premier semestre 2017 pour ressortir à 1,789 milliard de francs suisses. Son bénéfice avant impôts s’établit, quant à lui, à 582,7 millions de francs suisses, en croissance de 18% sur un an. Par ailleurs, son bénéfice net ajusté s’inscrit à 479,6 millions de francs suisses, en progression de 19% sur un an. Enfin, son bénéfice net part du groupe ressort à 443,8 millions de francs suisses, en hausse de 24,4% par rapport au premier trimestre 2017.