L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC ou CPPIB en anglais) frappe fort dans les actifs réels. L’un des plus grands fonds de pension canadien a en effet annoncé, ce 31 août, deux investissements dans le secteur de l’immobilier en Australie et de la logistique aux Etats-Unis. Tout d’abord, l’OIRCP a annoncé que sa filiale CPPIB Credit Investments a accepté de participer à un prêt de 500 millions de dollars australiens pour soutenir la création d’un nouveau fonds, en partenariat avec l’australien Challenger Investment Partners, lequel investira dans des prêts immobiliers du marché intermédiaire en Australie et en Nouvelle-Zélande. Challenger Investment Partners assurera le sourcing et la gestion des investissements pour le compte de ce nouveau fonds. Ce véhicule d’investissement cherche à fournir du financement alternatif aux propriétaires de biens immobiliers localisés dans les principales villes d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Challenger Investment Partners ciblera des prêts seniors et des prêts subordonnés adossés à des actifs stabilisés, transitoires et en développement.En parallèle, l’OIRPC, en partenariat avec WPT Industrial Real Estate Investment Trust (la FPI) et Alberta Investment Management Corporation (AIMCo), a annoncé la création d’une coentreprise afin de réunir un portefeuille de propriétés industrielles dans des marchés américains stratégiques de logistique. Cette coentreprise ciblera des investissements d’un montant combiné pouvant aller jusqu’à 1 milliard de dollars américains. L’OIRPC et AIMCo détiendront chacun une participation de 45% dans la coentreprise tandis que la FPI détiendra la participation restante de 10%.Cette nouvelle structure investira dans un ensemble diversifié de marchés américains stratégiques de logistique affichant des données fondamentales favorables, principalement des plaques tournantes comme Atlanta, Chicago et Dallas, ainsi que des marchés constituant des portes d’entrée mondiales comme le New Jersey, Los Angeles et Seattle. La FPI assurera la gestion des propriétés acquises par la coentreprise, a précisé l’OIRPC dans un communiqué.
Alex Brotherston, jusque-là directeur des ventes retail au Royaume-Uni chez Franklin Templeton va quitter la société de gestion le 31 août après y avoir travaillé pendant sept ans, rapporte le site Investment Week. Mark Dunn, directeur du développement de l’activité retail, va désormais diriger les équipes de ventes retail au Royaume-Uni tandis que Mark Elliott, directeur du conseil et des alliances stratégiques, se concentrera sur les partenariats stratégiques au Royaume-Uni. Tous deux seront rattachés à Martyn Gilbey, responsable pays pour le Royaume-Uni. Ces changements font suite à la fusion des équipes commerciales et des équipes de conseil au Royaume-Uni effective au 1er avril.
Début d’année en fanfare pour Man Group. Au cours du premier semestre 2018, le gestionnaire d’actifs britannique a en effet enregistré une collecte nette record de 8,3 milliards de dollars, un niveau quasiment identique à celui du premier semestre 2017 (8,2 milliards), a-t-il annoncé ce 1er août à l’occasion de la publication de ses résultats. Sur le seul deuxième trimestre, les souscriptions nettes ont atteint 3,5 milliards de dollars, a précisé Man Group.Dans le détail, au cours du trimestre écoulé, les stratégies alternatives (« Absolute Return », « Total Return », …) ont enregistré une collecte nette de 6 milliards de dollars. Dans le même temps, les stratégies « long only » (funds systématiques et discrétionnaires) ont attiré 2 milliards de flux nets entrants. Grâce à cette performance, ses actifs sous gestion atteignent désormais 113,7 milliards de dollars à fin juin 2018, en hausse de 4,2% par rapport à fin décembre 2017. De fait, la très forte collecte a permis de compenser largement l’effet de marché négatif de 1,7 milliard de dollars et l’effet de changé négatif de 2 milliards de dollars, a souligné Man Group.Man Group a toutefois prévenu que le troisième trimestre pourrait être de moins bonne facture. De fait, « les flux du troisième trimestre seront impactés par 2,2 milliards de dollars de rachats provenant d’un mandat infrastructure à très faible marge », n’a pas caché le gestionnaire d’actifs.Au cours de ce premier semestre, Man Group a réalisé 486 millions de dollars de revenus net, en hausse de 5,4% sur un an. Son bénéfice ajuste avant impôt ressort à 153 millions de dollars en croissance 5,5% sur un an.
A l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, le gestionnaire de fortune britannique St. James’s Place a fait état d’une collecte nette de 5,21 milliards de livres, contre 4,3 milliards de livres au premier semestre 2017, soit une croissance de 21%. Grâce à cette solide performance, ses actifs sous gestion atteignent 96,6 milliards de livres à fin juin 2018, en hausse de 6,5% par rapport à fin décembre 2017 en progression de 16% sur un an.Au cours des six premiers mois de l’année, St. James’s Place a dégagé un bénéfice net IFRS de 69 millions de livres contre 61,9 millions de livres un an plus tôt. Son bénéfice sous-jacent avant impôt ressort, quant à lui, à 115,4 millions de livres contre 106,3 millions de livres un an auparavant.En marge de cette publication des résultats, St. James’s Place a annoncé le départ de David Lamb, actuel « managing director » en charge des investissements. L’intéressé, qui officie depuis 27 ans dans la société, a en effet « décidé de prendre sa retraite en tant QUE membre du conseil d’administration de la société au début de l’année 2019 », selon un communiqué. David Lamb continuera toutefois, à temps partiel, de présider le comité d’investissement de St. James’s Place. Pour le remplacer, Robert Gardner rejoindra le directoire de la société en qualité de directeur de la gestion des investissements (« Director of Investment Management ») à compter du 7 janvier 2019. Il arrive en provenance de la société de conseil en investissement Redington, qui fournit à St. James’s Place une large gamme de services de conseil en investissement. Robert Gardner est co-fondateur de Redington au sein de laquelle il conservera un rôle non exécutif.
L’assureur italien Generali a annoncé le départ de son directeur financier, Luigi Lubelli, qui souhaite «entreprendre d’autres défis professionnels». Il sera remplacé au 1er septembre par Cristiano Borean, l’actuel directeur financier de Generali France.Deux nouvelles fonctions ont par ailleurs été créées par le directeur général pour renforcer la gouvernance du groupe face au plan stratégique 2019-2021, lequel sera annoncé cet automne. Le poste de “general manager” sera occupé par Frédéric de Courtois, tandis que Jaime Anchùstegui Melgarejo devient “PDG International”. A l’occasion de la publication de ses résultats ce mercredi, le groupe dresse un bilan positif du programme portant sur les années 2016-2018. Le résultat opérationnel a progressé de 2,7% pour s’établir à 2,5 milliards d’euros, tandis que le bénéfice net gagne +8,8% à 1,3 milliard d’euros. “Nous avons réalisé un de nos plus importants résultats de premier semestre”, estime le directeur général, Philippe Donnet. En volume, la branche vie a crû de 8,6% et les unités de compte de 4,3%, “surtout portées par la France”. Les primes atteignent 35,1 milliards d’euros (+6,5%), grâce à la croissance constatée sur l’ensemble des branches d’activité et la collecte nette se stabilise à 5,7 milliards d’euros. Les provisions techniques Vie ont augmenté de 1,8% sur les 6 premiers mois. Elles s’établissent à 341,97 milliards d’euros. Enfin, le total des actifs sous gestion du groupe a enregistré une hausse de 0,8%, pour s’établir à 490,4 milliards d’euros. Dans le détail, le portefeuille de l’assureur s’élève à 419,6 milliards d’euros, tandis que les actifs sous gestion pour compte de tiers atteignent 70,8 milliards d’euros. Le groupe, qui vient de se défaire de sa filiale allemande Generali Leben pour “réduire significativement [son] exposition aux taux d’intérêt”, escompte désormais des produits de cession de plus de 1,5 milliard d’euros, contre une cible initiale d’un milliard d’euros.
Raiffeisen Suisse vient de recruter Daneil Brüesch pour diriger sa nouvelle division dédiée aux produits et solutions d’investissements à compter du 1er octobre 2018, a appris le site Finews.com. Un porte-parole de la banque suisse a confirmé ce recrutement. Daniel Brüesch arrive en provenance du groupe Vontobel où, au cours des huit dernières années, il a officié en tant que responsable de conseil en investissement (« Head Investment Advisory ») et responsable du bureau des investissements « Head of the Investment Office ») au sein de Vontoblel Wealth Management.Pour le remplacer, Vontobel a nommé Andrea Caldelari. L’intéressé est membre de l’équipe de conseil en investissement de Vontobel Wealth Management depuis huit ans. En parallèle, Antoine Diserens, actuellement responsable de la recherche au sein de la banque privée de Notenstein La Roche, deviendra l’adjoint d’Andrea Caldelari. Pour rappel, Vontobel a récemment fait l’acquisition de Notenstein La Roche.
Le gestionnaire d’actifs AllianceBernstein vient d’ouvrir un bureau en Espagne, rapporte le site spécialisé Funds People. Cette nouvelle structure sera dirigée par Miguel Luzarraga, nommé à compter du 1er août en qualité de responsable pour l’Espagne et le Portugal. L’intéressé arrive en provenance de J.P. Morgan Asset Management où il travaillait depuis 12 ans dont, dernièrement, en tant que directeur des ventes « retail ». Avant d’intégrer J.P. Morgan Asset Management en juin 2006, il avait officié chez Crédit Agricole Asset Management et Invesco Asset Management.
La société londonienne en investissements immobiliers Avignon Capital a annoncé, ce 31 juillet, la signature d’un partenariat exclusif avec la société iYield, une plateforme de liquidité pour le secteur immobilier. Cet accord permettra à Avignon Capital de sourcer, de structurer et de gérer l’ensemble des investissements immobiliers commerciaux européens pour iYield.La société iYield construit actuellement une plateforme de liquidité qui se veut innovante pour l’immobilier commercial et résidentiel. Elle combine un portail de cotation avec une plateforme d’échange qui permet aux actifs illiquides de devenir négociables en ligne. La technologie de la plateforme permet d’intégrer une nouvelle catégorie de produits de financements et de liquidité flexibles dans les processus d’achat, d’investissement et de vente de biens immobiliers, facilitant ainsi les transactions de bout-en-bout en devises traditionnelles et en monnaies numériques, explique Avignon Capital dans un communiqué. iYield a d’ailleurs lancé YieldCoin, une crypto-monnaie adossée à des actifs immobiliers. Il s’agit du premier produit lancé à utiliser la plateforme iYield.YieldCoin agira comme un canal évolutif permettant au capital de fournir de la liquidité sur les principaux marchés immobiliers, tout en constituant une réserve de valeur stable pour les investisseurs dès qu’il sera disponible en septembre 2018, ajoutent les deux partenaires.Dans le cadre de ce partenariat, Avignon Capital recherchera des opportunités d’investissements commerciaux sur les principaux marchés européens. La société ciblera des actifs ayant un bon rendement locatif ou une valeur de revente.La plateforme iYield vise un lancement au début du quatrième trimestre 2018.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers allemand Commerz Real vient d’annoncer le lancement, via sa filiale luxembourgeoise CR Fund Management, d’un nouveau fonds dédié aux infrastructures. Baptisé CR Institutional Infrastructure Multi-Asset Fund II, ce véhicule d’une durée de vie d’environ 15 ans, a vocation à investir dans six à huit projets d’infrastructures. Pour ce faire, Commerz Real a l’intention de lever environ 500 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels. Ce nouveau fonds se concentrera plus particulièrement sur les secteurs de la production et des réseaux d’énergie. Le gestionnaire d’actifs entend en effet y consacrer environ 60% de son capital. Le fonds pourra toutefois investir jusqu’à 20% de ses encours dans le secteur des transports et de la mobilité et jusqu’à 20% également dans d’autres projets infrastructures. L’Europe constituera la principale zone géographique d’investissement, même si le fonds pourra consacrer jusqu’à 40% de ses actifs en dehors de l’espace économique européen.
Amundi Deutschland, filiale allemande du groupe Amundi, a annoncé, hier, la nomination d’Andreas Steinert au poste de responsable de la distribution tierce. L’intéressé siégera également au comité de direction. Il remplace ainsi Nils Hemmer qui a quitté Amundi courant avril pour rejoindre Carmignac en tant que directeur du développement pour l’Allemagne et l’Autriche (lire NewsManagers du 30 avril 2018).Andreas Steinert a débuté sa carrière dans le secteur de l’assurance en 2001 chez Allianz à Munich. Au cours des douze années passées au sein de l’assureur allemand, il a occupé différents postes à responsabilités en Allemagne mais aussi à l’international. En 2013, il a rejoint le groupe Generali pour travailler au sein d’Europ Assistance en Allemagne. Il y a officié en qualité de membre du comité exécutif, en charge des ventes, du marketing et de la communication, de la gestion des produits, du service clients, des affaires juridiques et de la conformité. En outre, à compter de février 2017, il a été nommé membre du « Group Sales Board » du groupe Europ Assistance à Paris. Depuis 2016, il était également responsable de la gestion des ventes de produits et du marketing chez Generali Deutschland.
Le hedge fund britannique Odey Asset Management (Odey AM), dirigé par Crispin Odey, a reçu le feu vert du régulateur espagnol, la CNMV, pour distribuer sa gamme LF Odey Funds, domiciliée au Royaume-Uni, en Espagne, a appris InvestmentEurope. Cette gamme abrite le fonds « long/short » Ucits LF Odey Absolute Return, co-géré par James Hanbury et Jamie Grimston. Il s’agit du troisième fonds enregistré en Espagne par Odey AM après le fonds « long-only » Ucits Odey Pan-European et le fonds Odey European Focus.
Affiliated Managers Group (AMG) s’ouvre de nouveaux horizons. Le gestionnaire d’actifs américain a a annoncé, ce 31 juillet, la création d’un bureau à Tokyo, au Japon, renforçant ainsi sa présence en Asie. A cette occasion, AMG a nommé Masato Degawa en qualité de conseiller senior (« Senior Advisor ») au Japon. Dans le cadre de ses fonctions, il sera chargé de fournir des services de conseil à l’équipe de distribution institutionnelle mondiale d’AMG, ainsi que des conseils sur la distribution future et la stratégie de l’entreprise. L’intéressé sera rattaché à Hugh Cutler, vice-président exécutif et responsable de la distribution mondiale chez AMG.Masato Degawa compte plus de 30 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs, ayant travaillé pour plusieurs entreprises d’investissement au Japon et au Royaume-Uni. Il a notamment officié en tant que « president » et « Representative Director » pour BlackRock Japon et comme président adjoint et directeur des investissements d’Amundi Japon. Plus tôt dans sa carrière, il a été gérant de portefeuille senior chez J.P. Morgan Fleming Asset Management et analyste actions chez Morgan Stanley Japon. Il est actuellement conseiller senior auprès de Yarra Capital Management, une société de gestion australienne.
La suspension de Tim Haywood continue de faire des remous chez GAM Investments. Ce 2 août, la société de gestion suisse a en effet annoncé que toutes les souscriptions et les rachats de ses fonds obligataires absolute return (ARBF) ont été suspendus à compter du 31 juillet 2018 par les conseils d’administration des fonds concernés à la suite d’un niveau élevé de rachats. « Les conseils de fonds envisagent toutes les étapes futures, y compris les liquidations de fonds, afin de maximiser la valeur et la liquidité pour les clients », indique GAM dans un communiqué. Les fonds concernés par cette décision représentaient 7,3 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion au 31 juillet 2018.De fait, « suite à la suspension de Tim Haywood, les fonds ARBF ont connu un niveau élevé de demande de rachats », reconnait GAM. « Bien que les fonds disposent des liquidités nécessaires pour répondre à ces demandes, de telles actions entraîneraient un changement disproportionné dans la composition de leur portefeuille, ce qui pourrait compromettre les intérêts des investisseurs restants », poursuit le gestionnaire d’actifs.GAM Investments a tenu à préciser que « aucune autre partie de l’activité de GAM, qui gère un total de 163,8 milliards de francs suisses d’actifs, n’est affectée ». De fait, « les autres équipes de placement de la société et ses gestionnaires externes continuent de gérer les fonds des clients comme d’habitude, ajoute la société de gestion. Les processus d’investissement et la gestion des risques du groupe restent solides. »Ce 31 juillet, GAM Investments a décidé de suspendre Tim Haywood, responsable de la stratégie obligataire « absolute return », à l’issue d’une enquête interne.La stratégie pèse quelque 11 milliards de francs. La société de gestion a évoqué des problèmes « ayant trait à certaines de ses procédures de gestion des risques et la tenue de certains dossiers ». GAM a précisé que « l’enquête n’a pas soulevé de préoccupations concernant son honnêteté ».
The asset management firm AllianceBernstein has opened an office in Spain, the specialist website Funds People reports. The new structure will be led by Miguel Luzarraga, who is appointed as head for Spain and Portugal from 1 August. Luzarraga joins from J.P. Morgan Asset Management, where he had worked for 12 years, most recently as director of retail sales. Before joining J.P. Morgan Asset Management in June 2006, Luzarraga worked at Crédit Agricole Asset Management and Invesco Asset Management.
The London-based real estate investment firm Avignon Capital on 31 July announced that it has signed an exclusive partnership with the iYield company, a liquidity platform for the real estate sector. The agreement will allow Avignon Capital to source, structure and manage all commercial real estate investments for iYield.The iYield company is currently constructing a liquidity platform which aims to innovate for commercial and residential real estate. It combines a listings portal with a trading platform which allows illiquid assets to become tradeable online. The technology for the platform allows for a new category of flexible liquidity financing products to be integrated into the process of purchasing, investment and sales of real estate properties, facilitating end-to-end transactions in traditional and digital currencies, Avignon Capital explains in a statement. iYield has also launched iYieldCoin, a crypto-currency backed by real estate assets. This is the first product to be launched using the iYield platform. YieldCoin will function as an evolving channel to allow capital to provide liquidity for investors as soon as it becomes available, in September 2018, the two partners add.As part of the partnership, Avignon Capital will seek commercial investment opportunities in the major European markets. The company will target assets with good rental yields or resale value.The iYield platform is aiming to launch in fourth quarter 2018.
The German real estate asset management firm Commerz Real has announced the launch, through its affiliate CR Fund Management based in Luxembourg, a new fund dedicated to infrastructure. CR Institutional Infrastructure Multi-Asset Fund II, with a duration of about 15 years, will invest in six to eight infrastructure projects. To do this, Commerz Real is planning to raise about EUR500m from institutional investors.The new fund will concentrate particularly on the energy production and networks sector. The asset management firm is planning to dedicate about 60% of its capital to this. The fund may invest up to about 20% of its assets in the transportation and mobility sector, however, and also up to 20% in other infrastructure projects. Europe will represent the main geographical region for investment, although the fund may place up to 40% of its assets outside the European Economic Area.
Amundi Deutschland, the German affiliate of the Amundi group, yesterday announced the appointment of Andreas Steinert as head of third-party distribution. Steinert will also be chairman of the management board. He replaces Nils Hemmer, who left Amundi in April to join Carmignac as chief development officer for Germany and Austria (see NewsManagers of 30 April 2018).Steinert began his career in the insurance sector at Allianz in Munich in 2001. In the 12 years he spent at the German insurer, he served in various senior roles in Germany, as well as internationally. In 2013, he joined the Generali group to work at Europ Assistance in Germany. He has served as a member of the executive board, responsible for sales, marketing and communication, product management, customer service, legal affairs and compliance. From February 2017, he was appointed as a member of the group sales board at the Europ Assistance group in Paris. Since 2016, he has also been head of product sales management and marketing at Generali Deutschland.
American International Group (AIG) and The Carlyle Group announced a strategic partnership to build DSA Re into a standalone provider of reinsurance, claims handling, and run-off management solutions for long-dated, complex risks to the global insurance industry.DSA Re currently reinsures $36 billion of AIG’s Legacy Life and Annuity and General Insurance liabilities. DSA Re’s diversified risk portfolio, strong claims operation, and efficient administration capabilities provide the foundation for a platform that can be scaled over time. Utilizing Carlyle’s expertise in separating and standing up companies, AIG and Carlyle plan to build DSA Re into a platform that complements DSA Re’s financial strength with its strategically differentiated capabilities.As part of the transaction, Carlyle will acquire a 19.9% stake in DSA Re and enter into a strategic asset management relationship whereby DSA Re and AIG will, in aggregate, allocate $6 billion of assets into various Carlyle managed strategies across corporate private equity, real assets, and private credit.Brian Duperreault, AIG’s President and Chief Executive Officer, said, “AIG launched DSA Re to help us efficiently manage our legacy liabilities, honor our policy obligations and maximize financial flexibility. This partnership with Carlyle meets these objectives while allowing AIG to free up capital and participate in the build-out and growth of the business. We look forward to working closely with Carlyle to position DSA Re for long-term success.”Kewsong Lee, Carlyle’s Co-Chief Executive Officer, stated, “This strategic partnership extends Carlyle’s investment capabilities into the $15 trillion global insurance industry. Carlyle is excited to deliver our global investment platform across a variety of asset classes to DSA Re, and will work to generate attractive returns for the DSA Re portfolio for many years to come. We have a terrific partner in AIG, and will work closely together to help DSA Re become independent and positioned for growth over time.”James Bracken, Chief Executive Officer of AIG Legacy and DSA Re, added, “DSA Re’s experienced team, capabilities, diversified risk portfolio and strong capital position, along with Carlyle’s investment expertise and success in building strong franchises, provide a foundation to build a competitive provider of tailored run-off solutions.”Brian Schreiber, Managing Director and Co-Head of Carlyle Global Financial Services Partners, further noted, “We see tremendous opportunities for Carlyle and DSA Re as insurers look to improve investment yields and drive higher returns on capital. Our partnership will help DSA Re effectively serve this growing market by offering reinsurance solutions to the insurance industry globally across all lines of business.”The transaction is expected to close in approximately 60 days, subject to required regulatory approvals and other customary closing conditions.AIG established DSA Re in February 2018 as a Bermuda-based, composite reinsurer of its Legacy insurance portfolio, consolidating its non-core insurance lines under a specialized team with expertise in run-off, while continuing to ensure it meets its obligations to policyholders.
Affiliated Managers Group (AMG) is expanding its horizons. The US asset management firm on 31 July announced the creation of an office in Tokyo, Japan, as an addition to its presence in Asia. AMG has appointed Masato Degawa as senior advisor in Japan. In this role, Degawa will be responsible for providing consulting services to the global institutional distribution team at AMG, as well as advising on future distribution and strategy at the business. Degawa will report to Hugh Cutler, executive vice-chairman and head of global distribution at AMG.Degawa has over 30 years of experience in the asset management sector, and has worked for several investment companies in Japan and the United Kingdom. In particular, he was president and representative director at BlackRock Japan, and deputy chairman and chief investment officer at Amundi Japan. Earlier in his career, he was a senior portfolio manager at J.P. Morgan Fleming Asset Management, and an equity analyst at Morgan Stanley Japan. He is currently senior adviser to Yarra Capital Management, an Australian asset management firm.
Raiffeisen Switzerland has recruited Daniel Brüesch to direct its new division dedicated to investment products and solutions, from 1 October 2018, the website Finews.com reports. A spokesperson for the Swiss bank has confirmed the recruitment. Brüesch joins from the Vontobel group, where over the past eight years he has served as head investment advisory and head of the investment office at Vontobel Wealth Management.To replace him, Vontobel has appointed Andrea Caldelari. Caldelari has been a member of the investment advising team at Vontobel Wealth Management for eight years. Meanwhile, Antoine Diserent, currently head of research at the private bank Notenstein La Roche, becomes deputy to Caldelari. Vontobel has recently acquired Notenstein La Roche.
GAM Investments announced that all subscriptions and redemptions in its unconstrained/absolute return bond funds (ARBF) have been suspended as of 31 July 2018 by the relevant fund boards of directors following high level of redemptions. The fund boards are considering all future steps, including fund liquidations, to maximise value and liquidity for clients. The impacted funds represented CHF 7.3 billion in assets under management as at 31 July 2018.Following the suspension of Tim Haywood, the ARBF funds have experienced a high level of redemption requests. Although the funds have the necessary liquidity to serve these requests, such actions would lead to a disproportional shift in their portfolio composition, which could compromise the interests of remaining investors.GAM is committed to ensuring equal treatment of all investors and protection of their interests. The company is actively engaging with clients and is focused on resolving the situation as quickly as possible for investors. The company will cease charging any management fees to these funds while they remain suspended or if they go into liquidation.No other part of GAM’s CHF 163.8 billion business is affected. The company’s other investment teams and its third-party managers are continuing to manage client funds as normal. The Group’s investment processes and risk management across the firm remain robust.Group CEO Alexander S. Friedman said: «We are fully committed to safeguarding the interests of our clients. We are working with the relevant fund boards to ensure that we maximise value and liquidity for ARBF investors, and are looking at establishing alternative structures for clients who want to remain invested with the ARBF team. I am confident that this strong and broad team can continue to deliver the differentiated active management solutions that our clients need."Chairman Hugh Scott-Barrett said: «The Board of Directors acknowledges that recent events have been a setback for the company. However, we have absolute confidence in the strength of GAM as a diversified asset manager and the ability of its investment teams to deliver returns for clients. We have a clear strategy and management will continue to execute against it. The Board of Directors and the management team are committed to considering all avenues to optimise shareholder value as we continue to build on the many achievements to date.»
Le résultat net du gérant progresse de 14,3% au deuxième trimestre. Le groupe reste en avance sur son plan 2020. L'action prenait plus de 9% jeudi matin
Le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré mercredi à Rome que la France et l’Italie partagaient la même vision sur l’avenir de la zone euro et de l’Union européenne. Il s’exprimait après des rencontres avec le vice-président du Conseil italien et dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio, et le ministre italien de l’Economie et des Finances Giovanni Tria. Dans un communiqué commun, Bruno Le Maire et son homologue italien conviennent «de la nécessaire amélioration du fonctionnement de l’Union économique et monétaire» et se sont «mis d’accord sur la priorité à accorder à l’achèvement de l’union bancaire dans toutes ses composantes et à la création d’un budget de la zone euro».
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui a remplacé l’impôt sur la fortune (ISF) pour favoriser l’orientation de l'épargne vers les entreprises, devrait rapporter un peu plus d’un milliard d’euros en 2018, soit davantage qu’envisagé par Bercy, selon un article des Echos à paraître aujourd’hui. Il ne devait rapporter que 900 millions d’euros selon les premières estimations, soit 3,2 milliards de moins que l’ISF, acquitté par plus de 340.000 contribuables. Ces prévisions étaient toutefois entourées d’incertitudes, écrivent les Echos, car il était difficile d’estimer la part de l’immobilier dans le patrimoine des ménages fortunés. Or d’après les chiffres provisoires sur la première collecte, 120.000 ménages ont déposé une déclaration d’IFI.
Après l’annonce d’une plus grande flexibilité autour de son objectif de 0, la BoJ a laissé hier le taux 10 ans dépasser le seuil de 0,1% sans intervenir.
Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 219.000 emplois en juillet, davantage que ne le prévoyaient les économistes, montre l’enquête mensuelle publiée mercredi par ADP, un spécialiste de l’externalisation de la gestion des ressources humaines. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à 185.000 créations d’emplois. Le chiffre du mois de juin a par ailleurs été révisé en hausse à 181.000 au lieu de 177.000 annoncé il y a un mois, a ajouté ADP. La statistique officielle des créations d’emplois de juillet aux Etats-Unis sera publiée vendredi par le département du Travail et porte à la fois sur les secteurs privé et public.
Selon les enquêtes IHS Markit, publiées hier, l’activité dans le secteur manufacturier a connu des fortunes diverses en Europe en juillet. En Allemagne, elle a vu sa croissance s’accélérer à la faveur d’une hausse de la production et de solides nouvelles commandes. L’indice est remonté à 56,9 contre 55,9 en juin, qui avait constitué un creux de 18 mois. En France, la croissance de l’activité est également repartie après son ralentissement de juin. L’indice s’est établi à 53,3 contre 52,5 en juin. Il se maintient pour le 22e mois consécutif au-dessus du seuil de 50. Au Royaume-Uni, la croissance du secteur s’est légèrement accélérée en juillet (55,1 contre 54,9) après avoir reculé six mois de suite, mais elle reste limitée en raison des inquiétudes concernant les tensions commerciales mondiales et la hausse des prix. En Italie, l’indice a baissé à 51,1, un creux depuis octobre 2016, contre 53,3 le mois dernier. En Espagne, il a atteint 52,9 contre 53,4 en juin. Il se maintient néanmoins au-dessus de la barre des 50 depuis novembre 2013. Enfin, la croissance de l’activité est tombée à son rythme le plus lent en 14 mois aux Pays-Bas (à 58 contre 60,1 en juin), en raison d’un ralentissement de la hausse de la production et des nouvelles commandes, ainsi que de l’augmentation des prix décidée par les entreprises en réaction à la hausse des matières premières.
L’opérateur de marchés et de chambres de compensation Intercontinental Exchange (ICE) a annoncé hier le lancement par sa branche ICE Futures Europe de contrats à un et trois mois à règlement en liquidités, basés sur le Secured Overnight Financing Rate (SOFR), le nouveau taux de référence publié par la Réserve fédérale de New York et qui remplacera le Libor dollar. Ce lancement, qui doit encore obtenir l’aval des autorités de tutelle, est programmé pour le 1er octobre prochain.