A l’issue de son premier trimestre fiscal clos au 30 juin, le fonds de pension japonais Government Pension Investment Fund (GPIF), a dégagé une performance de 1,68%, soit un gain de 2.662 milliards de yens, a-t-il annoncé ce 3 août. A fin juin 2018, ses actifs sous gestion atteignent désormais 158.580 milliards de yens, soit 1.400 milliards de dollars.Au cours du trimestre écoulé, son portefeuille d’actions internationales a été le principal contributeur de cette performance, avec un gain de 5,17%, soit 2.000 milliards de yens. Son portefeuilles d’actions domestiques n’est pas en reste, affichant un rendement de 1,03%, soit 420 milliards de yens. Enfin, son portefeuille d’obligations internationales affiche une performance de 0,56%, soit 134 milliards de yens.En outre, selon des calculs réalisés par Reuters, le GPIF aurait acheté, en net, 6,9 milliards de dollars (770 milliards de yens) d’actifs étrangers au cours du trimestre. Dans le détail, le fonds de pension aurait investi 660 milliards de yens dans des obligations internationales et 110 milliards de yens dans des actions internationales. A l’inverse, le GPIF aurait réduit ses investissements dans les obligations domestiques de 870 milliards de yens.Au 30 juin 2018, le portefeuille du GPIF était composé à 27,14% d’obligations domestiques et à 25,55% d’actions domestiques. Les actions internationales représentent 25,32% de ses placements, tandis que les obligations internationales pèsent 15,34%. Les actifs de court terme représentent 6,65% de son portefeuille à fin juin 2018.
Get out the champagne for US equities, and especially tech stocks, analysts in the weekly Bank of America Merrill Lynch Global Research report on global investment flows proclaim. At the end of the week ending Wednesday, 1 August, only 14 days of trading remained until the S&P 500 enters its longest rising streak in history (3,543 days), analysts write. Meanwhile, Apple has become the first US firm to top USD1trn in market capitalisation. Before that, the record had been held by PetroChina in 2007. IBM was the fisrt company to top USD100bn in 1987, and US Steel broke the USD1bn barrier in 1901. But North American optimism has not been shared elsewhere. The week was marked by a risk-off trend. Equity investment funds worldwide saw USD2bn in net redemptions, while bond funds saw inflows of USD2.2bn. Gold funds, for their part, saw a “small” outflow of USD400m.US equities saw outflows (-USD800m), but funds present in the tech sector continued to be favoured by investors (a net +USD900m). The energy and financial sectors saw outflows of USD400m and USD1.1bn, respectively.European and Japanese equity funds saw redemptions (-USD900m and -USD600m), while emerging markets returned to positive inflows for the first time in 11 weeks (+USD700m).For bond funds, investment grade specialist funds saw the largest inflows of money (+USD2.6bn), while emerging market debt funds and Treasury bonds saw outflows.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } Rothschld & Company will close its wealth management office in Singapore and run its Asian operations from its regional office in Hong Kong, the website InternationalInvest reports. The consulting activities of the bank will not be affected. Clients may choose to transfer their assets to the Hong Kong or Zurich branch, a spokesperson has told InternationalInvestment. The news comes one month after Mike Hue left his position as head of the wealth management arm of Rothschild in Singapore for Schroders WM, also based in Singapore.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } The French investment fund Ardian has agreed to pay EUR850m to set up a strategic partnership with the Italian Gavio group, to support the growth of the motorway infrsatructure company ASTM-SIAS, the news agency Reuters reports. By the terms of the agreement, Ardian will acquire a 40% stake in the capital of Nuova Argo Financiaria, a financial vehicle which controls 58.6% of ASTM, which in turn owns 63.4% of SIAS. Nuova Argo Finanziaria is owned by Aurelia, a holding company controlled by Gavio. The strategic partnership will strengthen the role of Gavio in the infrastructure sector. Aurelia and Ardian say in a joint statement that, subject to certain conditions, Aurelia will receive up to EUR95m of the sum paid by Ardian.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } The Netherlands-based asset management firm NN Investment Partners on 1 August announced that it has appointed Holger Grupee as director of marketing in Germany. Grupee will be based in the Frankfurt offices of the asset management firm. Grupe, 41, has over 18 years of experience in financial services marketing. He joins from Fidelity International, where he had been working since 2010, most recently as managing partner responsible for distribution and marketing. Over his career, he has also served at Commerzbank and American Express.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } Axa Investment Managers (Axa IM) is overhauling its Axa World Funds Framlington Health fund, focused on companies specialised in medical and health care products and services worldwide, InvestmentEurope reports. The vehicle will be renamed as Ax World Funds – Framlington Longevity Economy from 31 August 2018. The investment strategy will also change extensively. The fund will invest at least two thirds of its net assets in stocks related to the theme of ageing populations. The Axa World Funds – Framlington Health fund is currently managed by Dani Saurymper and Linden Thomson, and has EUR95.36m in assets as of 1 August. According to Investment Europe, several other funds will be changing names from 3 August, but without changes to their investment policies. The Axa WF – Framlington Euro Relative Value fund will be renamed as Axa WF – Framlington Opportunities. The Axa WF – Planet Bones becomes Axa WF – Global Green Bonds. The Axa WF – MiX in Perspectives fund becomes Axa WF – Framlington Women Empowerment, while the Axa WF – Framlington Global fund becomes Axa WF – Framlington Evolving Trends.
La Chine a annoncé vendredi qu’elle envisageait d’imposer de nouvelles taxes sur une liste de produits américains d’une valeur de 60 milliards de dollars (52 milliards d’euros) en représailles aux menaces formulées cette semaine par Washington de taxer de nouveaux produits chinois. Le ministère chinois des Finances a présenté une série de droits de douanes allant de 5 à 25% sur plus de 5.200 produits américains. Les produits concernés vont du gaz naturel liquéfié à certains hélicoptères et avions de petite taille, en passant par des biens agricoles comme l’huile de soja ou le boeuf, les spiritueux, certains semi-conducteurs, ou encore le minerai de fer. Le ministère précise que la date d’application de ces mesures dépendrait des initiatives qui seraient prises par l’administration Trump. Les Chinois «feraient mieux de ne pas sous-estimer le président» Donald Trump, a répondu Larry Kudlow, conseiller économique de la Maison blanche, dans un entretien à Fox Business Network.
Le déficit commercial des Etats-Unis a enregistré en juin sa plus forte hausse mensuelle en un an et demi, le boom des exportations de soja s’estompant tandis que la hausse des cours des prix du pétrole a pesé sur la facture des importations. Le département du Commerce a annoncé vendredi que le déficit avait augmenté de 7,3% à 46,3 milliards de dollars (39,92 milliards d’euros), la hausse mensuelle la plus élevée depuis novembre 2016, après un déficit de 43,2 milliards (43,1 milliards en première estimation) en mai. Ajusté de l’inflation, le déficit commercial ressort à 79,3 milliards de dollars en juin, contre 75,5 milliards en mai.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, s’est inquiété vendredi dans un entretien à la BBC du risque «désagréablement élevé» d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne sans qu’un accord ait pu être trouvé sur les relations entre Londres et Bruxelles après le Brexit. A moins de huit mois de la date prévue pour l’entrée en vigueur du Brexit, aucun accord ne semble en vue et le gouvernement britannique n'écarte pas la possibilité d’un départ de l’UE sans accord. Ses propos ont fait reculer la livre sterling qui est repassé nettement sous le seuil de 1,30 dollar déjà enfoncé jeudi et qui constituait un point bas depuis l’automne 2017.
L'économie américaine devrait connaître une croissance de 2,58% en rythme annualisé au troisième trimestre, a déclaré vendredi l’antenne de la Réserve fédérale à New York en s’appuyant sur son modèle Nowcast. Cette estimation traduit un ralentissement par rapport à la prévision de la semaine dernière qui s'établissait à 2,83%. La Fed de New York a revu en baisse sa projection de PIB du troisième trimestre à la suite de statistiques publiées vendredi montrant un ralentissement des créations d’emplois en juillet et un déficit commercial américain, qui a enregistré en juin sa plus forte hausse mensuelle depuis novembre 2016.
L’Inde a annoncé samedi le report au 18 septembre prochain de l’entrée en vigueur de droits de douane accrus sur une série de produits agricoles (amandes, noix...) et sidérurgiques importés des Etats-Unis, en représailles aux taxes américaines sur l’acier et l’aluminium. New Delhi avait annoncé en juin que ces nouveaux tarifs douaniers seraient instaurés à partir du 4 août. Plusieurs représentants américains, dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et le secrétaire à la Défense Jim Mattis, doivent prendre part en septembre à une série de réunions avec leurs homologues indiens pour des discussions stratégiques.
Les créations d’emplois ont décéléré aux Etats-Unis en juillet du fait de la pénurie d’une main d’oeuvre qualifiée mais ont conservé un rythme assez élevé, le taux de chômage continuant à baisser. Selon le rapport mensuel publié vendredi par le département du Travail, l'économie américaine a créé 157.000 emplois non-agricoles le mois dernier contre 248.000 en juin et 268.000 en mai, en hausse de 59.000 par rapport aux précédentes estimations. De son côté le taux de chômage a reculé à 3,9% contre 4% en juin. Il avait atteint un plus bas de 18 ans en mai à 3,8%. Du fait de la pénurie de main d’oeuvre, les Etats-Unis comptent actuellement 6,6 millions d’offres d’emploi non pourvues. Le secteur manufacturier a créé 37.000 emplois le mois dernier après 33.000 en juin. Le secteur de la construction a embauché 19.000 personnes supplémentaires après 13.000 créations de postes en juin. Le secteur de la distribution a recruté 7.100 personnes, après avoir détruit 20.200 postes le mois précédent. Le secteur public a supprimé 13.000 emplois en juillet et les secteurs du transport, des services aux collectivités et de la finance ont aussi enregistré des destructions de postes.
Une chute du gouvernement allemand n’est pas à exclure si de nouvelles dissensions apparaissent au sein de la fragile coalition conduite par Angela Merkel, a estimé vendredi la chef de file du Parti social démocrate (SPD). La récente bataille intestine entre la CDU et son alliée bavaroise la CSU sur la politique migratoire a engendré des frustrations, y compris à l’intérieur de l’alliance conservatrice, car elle a tourné à la querelle de personnes et ne s’est pas concentrée sur les problèmes essentiels, a commenté Andrea Nahles. Interrogée par le groupe de presse RND pour savoir si la «grande coalition» conduite par Merkel pouvait être remise en cause, Nahles a répondu : «après les expériences des mois passés, je ne peux pas l’exclure. C'était grave».
With China liberalizing access to its funds market, global managers can now choose more than one approach to tap into Chinese assets, but will need to commit more resources to build their local teams as competition increases. These are some of the key findings of Cerulli Associates’ newly released report, «Asset Management in China 2018". China raised the cap on foreign ownership of financial services companies from 49% to 51% this year, and is expected to lift this totally in three years. «While many global fund houses would typically want majority shareholdings to exercise greater control in business operations and decisions, those in existing joint ventures (JVs) with bank-affiliated local managers may find it difficult to gain majority control over the business, as banks have strong power to push back,» said Ye Kangting, an analyst with Cerulli. «Global managers may find greater opportunities to form JVs with, or fully acquire, smaller players that are struggling to raise assets and profits."Other liberalization measures announced this year include new quotas issued by cross-border schemes for overseas investments, which had been suspended for some time. Of these, the Qualified Domestic Limited Partnership (QDLP) is the most popular among foreign managers. From 2013 to 2015, the Shanghai Finance Office (SFO) granted three batches of QDLP licenses to 15 asset managers, allowing them to raise funds from China’s onshore investors and invest in overseas assets. No more licenses were issued between September 2015 and late 2017, but when the gates were opened again, the number of QDLP holders almost doubled to 27 in the first five months of 2018.In April this year, the State Administration of Foreign Exchange raised the total quota under the QDLP scheme in Shanghai to US$5 billion, from US$2 billion previously. New QDLP licenses might continue to be issued, and existing licensees could expect quota top-ups in the future. Outstanding fund performance and fundraising capabilities will be the key factors to win additional quotas.Foreign managers have already started accelerating their onshore expansion through wholly foreign-owned enterprises (WFOEs), and private securities fund (PSF) management is one way for them to do so. To date, 13 WFOEs have registered with the Asset Management Association of China (AMAC) as PSF managers.With these developments, the already-keen competition between local and foreign managers looks set to intensify. It will therefore be worthwhile for the latter to allocate more time and resources to find the right personnel and build their local teams."Foreign managers should also choose the approaches that work best for their business models,» said Ye Kangting. «They need not be limited to a single approach, given the greater number of avenues to tap Chinese assets. They will also need a significant amount of patience to deal with regulators, distributors, and other players. Dealing one-on-one with the SFO and the AMAC will be necessary to participate in the cross-border and private fund sectors.»
The British asset management firm Aviva Investors has seen a net outflow of GBP3.7bn in first half 2018, compared with a net inflow of GBP500m last year at the same time, the Aviva group announced on 2 August at a publication of its results. In this context, assets under management fell 1% to a total of GBP347bn as of the end of June 2018, compared with GBP351bn as of the end of December 2017.Despite this negative result, Aviva Investors has seen its operating profits rise 7% year over year to GBP76m at the end of first half 2018. Operating costs increased 3% to GBP208m, “as we invest to strengthen our expertise in distribution and equity management,” the British insurer says. At the same time, earnings have risen 4% year over year to a total of GBP284m as of the end of June 2018.Taking all activities into account, the Aviva group has reported a 2% decline in operating profits to GBP1.44bn. The insurer has been penalised by the impact of sales of assets, lower profits in Canada, and an increase in damages due to weather conditions.
C’est une révolution dans le monde de la gestion indicielle et c’est un gérant réputé pour sa gestion de conviction qui la provoque. Le gestionnaire d’actifs américain Fidelity Investments a annoncé, le 1er août, le lancement de deux nouveaux fonds indiciels aux Etats-Unis qui n’auront aucun frais de gestion. Beaucoup plus qu’un coup commercial, Fidelity vient de franchir un Rubicon qui pendait au nez du secteur, mais que jusqu’ici personne ne s’était encore décidé à franchir.Le nom des fonds sont explicites : Fidelity ZERO Total Market Index et Fidelity ZERO International Index fund. Ces deux produits suivront des indices en actions américaines et internationales que Fidelity a développés en interne. Une façon de réduire ses propres frais au minimum en ne faisant pas appel à un fournisseur d’indice externe comme S&P ou Solactive. Pour ces deux fonds, aucun montant minimum n’est exigé pour investir. Or dans la guerre des prix que se livrent les fournisseurs de fonds indiciels aux Etats-Unis, l’effet volume est censé compenser la baisse des marges et les producteurs demandent généralement un ticket minimum. « Nous sommes en train de tracer une nouvelle voie dans l’investissement indiciel qui bénéficie aux investisseurs de tout âge et à toutes les étapes de leur vie », a commenté Kathleen Murphy, « president » de l’activité « personal investing » chez Fidelity Investments, cité dans un communiqué. Proposer des fonds à zéro frais constitue selon elle une pratique « inégalée par toute autre société de services financiers ».Les investisseurs le croient eux aussi en tout cas. A l’annonce de Fidelity, les titres de ses principaux concurrents cotés comme BlackRock, Franklin Resources ou Invesco ont décroché de plus de 4% . Mais l’attaque est certainement destinée à Vanguard qui n’a cessé depuis ces dernières années de baisser les frais de gestion de ses ETF, jusqu'à atteindre 3 ou 4 points de base seulement. Sa politique a entrainé une guerre des prix féroce, non seulement dans la gestion passive, mais aussi dans la gestion active. Comment générer du chiffre d’affaires ou de la rentabilité lorsque l’on propose des fonds sans commissions de gestion ? Fidelity, qui gère plus de 2.500 milliards de dollars et dispose d’une franchise de gestion active très rentable, était certainement un des mieux placés pour se permettre un tel coup. La rentabilité de ses autres activités lui permettra de compenser le manque à gagner. Ses plateformes de distribution aux Etats-Unis lui permettront sans nul doute aussi d’orienter les clients de ces fonds vers d’autres produits plus rémunérateurs pour le gérant américain. Le gérant utilise aussi comme ses concurrents les facilités dues au prêt-emprunt de titres pour gagner quelques poins de marge. Fidelity est à ce point confiant qu’il a même annoncé une baisse de frais sur l’ensemble de sa gamme de fonds indiciels actions et obligations de 35% en moyenne, ce qui représente environ 47 millions de dollars d'économies annuelles pour les investisseurs.
Le groupe Natixis a fait état au deuxième trimestre 2018, d’une collecte nette en Asset Management de près de + 10 milliards d’euros, dont +7 milliards d’euros en Europe, portée principalement par H2O ( liquid alternative strategies ) et +3Milliards d’euros en Amérique du Nord , essentiellement via Harris (Oakmark International Fund et Oakmark Fund). «La division Asset & Wealth Management enregistre une forte collecte et des marges en hausse grâce au choix de la gestion active», se réjouit le groupe dans un communiqué.Au 30 juin 2018, les actifs sous gestion s’élèvent à 846 milliards d’euros, dont 413 milliards d’euros en Europe et 419 milliards d’euros en Amérique du Nord. La variation sur le trimestre découle de la collecte nette, d’un effet marché négatif de - 4 milliards d’euros et d’un effet change positif de +22 milliards d’euros. À change constant, les encours moyens progressent de + 9 % en Europe, hors actifs d’assurance vie, et de + 8 % en Amérique du Nord, sur un an. Les actifs sous gestion en «Wealth Management» atteignent 32,5 milliards d’euros. Natixis précise par ailleurs que le deuxième trimestre 2018 est marqué pour la division Asset & Wealth Management (AWM) par une hausse significative des revenus sous-jacents de +15% sur un an à change constant (+10% en courant ) . Le PNB sous-jacent de l’Asset management s’élève à 782 millions d’euros au deuxième trimestre 2018, en hausse de +15% à change constant par rapport au deuxième trimestre 2017, intégrant des hausses de +11% (+2% en euros courant) en Amérique du Nord à 402 millions d’euros et de +30% en Europe à 261 millions d’euros.Le PNB sous-jacent du Wealth Management est en hausse de +22 % sur un an. En Asset management, au deuxième trimestre 2018, les marges, hors commissions de surperformance (55 millions d’euros au deuxième trimestre 2018 vs. 55 millions d’euros au deuxième trimestre 2017), dépassent 31pb (+0,7pb sur le trimestre et +3,3 pb sur un an) et progressent à la fois en Europe à 16pb (+1pb vs. 1T18 et +2,9pb vs. 2T17) et en Amérique du Nord au - dessus des 40pb (+0,7pb vs. 1T18 et +1,9pb vs. 2T17). Natixis a également rappellé qu’il s'était renforcé dans le segment de la dette privée avec l’acquisition annoncée de MV Credit au Royaume-Uni et a renforcé également son offre International «equity growth» via une prise de participation minoritaire au capital de WCM Investment Management et la conclusion d’un accord de distribution international.
Au cours du deuxième trimestre 2018, Och-Ziff Asset Management (Och-Ziff) a réalisé une collecte nette de 1,24 milliard de dollars, à comparer à une décollecte nette de 1,37 milliard de dollars au deuxième trimestre 2017, a annoncé le hedge fund lors de la publication de ses résultats. Depuis le début de l’année, le montant des souscriptions nettes s’élève à 1,62 milliard de dollars.Les actifs sous gestion d’Och-Ziff atteignent 33,9 milliards de dollars à fin juin 2018, en croissance de 3,4% par rapport à fin mars 2018 et en hausse de 2,1% par rapport à fin juin 2017.Malgré cette performance, Och-Ziff a fait état d’une perte nette de 12,3 millions de dollars au deuxième trimestre 2018, après un bénéfice net de 13,1 millions de dollars au deuxième trimestre 2017. Depuis le début de l’année 2018, sa perte nette ressort à 8,8 millions de dollars. La chute de ses profits sur un an résulte d’une baisse des commissions de gestion et de performance et par une hausse des provisions concernant plusieurs dossiers juridiques, a indiqué Och-Ziff dans un communiqué. A l’issue du deuxième trimestre, ses revenus nets s’établissent à 109,8 millions de dollars, contre 148,9 millions de dollars un an auparavant.
A l’issue du deuxième trimestre 2018, les actifs sous gestion de Carlyle Group se sont inscrits à 209,7 milliards de dollars, en hausse de 4% par rapport à fin mars 2018 et en croissance de 24% sur un an, a annoncé le gestionnaire d’actifs alternatifs américains lors de la publication de ses résultats. La forte progression des encours sur un an s’explique par des levées de fonds brutes de 51,8 milliards de dollars et un effet de marché positif de 16,7 milliards de dollars, partiellement compensés par des sorties de fonds de l’ordre de 29 milliards de dollars, a expliqué la société.Dans le détail, son pôle « Private Equity » a vu ses encours atteindre le niveau record de 81,2 milliards de dollars à fin juin 2018, en hausse de 8% par rapport à fin mars 2018 et en croissance de 49% par rapport à fin juin 2017. Les actifs sous gestion de sa division « Investment Solutions » ressortent à 47,6 milliards de dollars, en baisse de 2% par rapport au trimestre précédent mais en hausse de 4% sur un an. Les encours du pôle « Real Assets » se sont établis à 45,4 milliards de dollars, en croissance respectivement de 3% par rapport à fin mars 2018 et de 17% par rapport à fin juin 2017. Enfin, les encours de l’activité « Global Credit » s’élèvent à 35,5 milliards de dollars, en hausse de 5% sur un trimestre et de 15% sur un an.Aux termes du deuxième trimestre 2018, Carlyle a dégagé un bénéfice net en normes GAAP de 63,5 millions de dollars contre 57,6 millions de dollars un an plus tôt. Ses revenus trimestriels s’établissent à 893,6 millions de dollars à fin juin 2018, en repli par rapport aux 908,4 millions de dollars de fin juin 2017.
Les hedge funds essaient d’accroître leur attractivité et adoptent les codes de recrutement des sociétés technologiques pour séduire les ingénieurs qui vont travailler pour eux sur le «machine learning», l’intelligence artificielle et le big data. Jean et t-shirts, cuisines avec stocks de nourriture pour les employés, librairies, lieux de détente, sont désormais courants chez ces sociétés qui veulent attirer des ingénieurs pouvant prétendre à 150.000 dollars de salaire dès la sortie de l’université. Un phénomène nouveau pour ce secteur qui avait jusqu'à il y a quelques années beaucoup de facilités à attirer les ingénieurs. Mais les sociétés technologiques les concurrencent désormais largement avec les mêmes moyens financiers.
Nordea Asset Management (Nordea AM) vient de recruter Lamine Bougueroua, un spécialiste de la dette des marchés émergents, afin de renforcer ses offres en devises locales et « total return », a appris Citywire Selector. La nouvelle recrue arrive en provenance de First State Investment où il a travaillé pendant 4 ans avant de démissionner fin 2017. Dans ses nouvelles fonctions, il travaillera sur les fonds Nordea 1 – Emerging Market Local Debt et Nordea 1 – Emerging Market Debt Total Return.
Le gestionnaire d’actifs américain Pimco, filiale du groupe Allianz, vient d’annoncer l’obtention d’une licence de la part du régulateur taïwanais pour lancer une nouvelle structure dans le pays, baptisée Pimco Taiwan Limited. Cette entité a vocation à opérer en tant qu’agent principal (« master agent ») pour 13 fonds de la gamme Global Investors Series (GIS). Ces 13 fonds sont désormais enregistrés pour être commercialisés auprès des investisseurs taïwanais. Pimco Taiwan Limited a également la possibilité, désormais, de gérer directement ses partenariats de distribution locaux.Pimco travaille actuellement en étroite collaboration avec Allianz Global Investors Taiwan, son actuel agent principal pour ces 13 fonds, afin de procéder au transfert des responsabilités sur ces produits.L’ouverture de cette nouvelle structure à Taïwan, officielle depuis le 31 juillet, porte désormais à 5 le nombre d’implantations dont dispose Pimco en Asie, après Hong Kong, Singapour, Sydney et Tokyo.En parallèle, Pimco a annoncé la nomination de Mitch Wang en qualité de « General Manager » de la nouvelle entité Pimco Taiwan. Il sera chargé de piloter la croissance de l’activité dans le pays, de développer des partenariats de distribution et de renforcer les relations avec les investisseurs institutionnels de Taïwan. Il sera directement rattaché à Haining Yin, responsable de la Grande Chine, basé à Hong Kong. Mitch Wang compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs. Avant de rejoindre Pimco, il était récemment responsable de l’activité auprès des intermédiaires à Taïwan chez FIL Securities Investments, les activités de gestion d’actifs de Fidelity International à Taïwan. Avant cela, il a été « General Manager » chez Pioneer Global Investments (Taiwan) et président d’ABN Amro Securities Investment Consultant à Taïwan.
Au cours du premier semestre 2018, le groupe Anima a enregistré une décollecte nette de 400 millions d’euros, a annoncé le gestionnaire d’actifs italien à l’occasion de la publication de ses résultats. Cette contre-performance s’explique exclusivement par la perte d’un important mandat auprès d’un seul client institutionnel, indique la société de gestion. Sans cet élément exceptionnel, la collecte nette serait ressortie 829 millions d’euros, a indiqué Anima. Quoi qu’il en soit, à fin juin 2018, ses actifs sous gestion ressortent à 92,6 milliards d’euros, en baisse de 2% par rapport à fin décembre 2017 mais en progression de 23% par rapport à fin juin 2017.A l’issue des six premiers mois de l’année, Anima a dégagé un bénéfice net de 70,1 millions d’euros, en hausse de 38% sur un an. Son bénéfice net ajusté s’inscrit, quant à lui, à 86,5 millions d’euros, en croissance de 44% sur un an. Ses revenus s’établissent à 169,5 millions d’euros à fin juin 2018, en progression de 42% sur un an. Cette croissance s’explique principalement par le bond en avant des commissions de performance qui ressortent à près de 18 millions d’euros contre 3,6 millions d’euros au premier semestre 2017.
Le gestionnaire d’actifs britannique Aviva Investors a subi une décollecte nette de 3,7 milliards de livres au premier semestre 2018, contre une collecte nette de 500 millions de livres l’an dernier à la même époque, a annoncé ce 2 août le groupe Aviva lors de la publication de ses résultats. Dans ce contexte, ses actifs sous gestion ont reculé de 1% pour s’établir à 347 milliards de livres à fin juin 2018 contre 351 milliards de livres à fin décembre 2017.Malgré cette contre-performance, Aviva Investors a vu son bénéfice opérationnel progresser de 7% sur un an pour s’élever à 76 millions de livres à la fin du premier semestre 2018. Ses dépenses opérationnelles ont pourtant augmenté de 3% à 208 millions de livres « alors que nous investissons pour renforcer nos expertises en matière de distribution et de gestion actions », précise l’assureur britannique. Dans le même temps, ses revenus ont connu une croissance de 4% sur un an pour s’établir à 284 millions de livres à fin juin 2018.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe Aviva a fait état d’un recul de 2% de son bénéfice opérationnel à 1,44 milliard de livres. L’assureur a été pénalisé par l’impact de cessions d’actifs, des profits plus faibles au Canada et une hausse des dommages du fait des conditions météorologiques.
La société de gestion britannique Fundsmith, fondée par Terry Smith, a annoncé, ce 2 août, les nominations de Conrad Rey, Greville Ward et Daniel Washburn en qualité d’associé (« partner »). Ces nominations sont soumises au feu vert de la FCA, le régulateur financier britannique.Conrad Rey est directeur des vents chez Fundsmith, en charge plus particulièrement des relations avec les intermédiaires. Pour sa part, Greville Ward est responsable des relations avec les particuliers très fortunes (« high net worth ») et les investisseurs internationaux. Enfin, Daniel Washburn est analyste et il travaille en étroite avec Terry Smith et Julian Robins, le directeur de la recherche.Ces nominations portent désormais à sept le nombre d’associés au sein de Terry Smith. Les trois nouveaux nommés rejoignent en effet Terry Smith (directeur général et directeur des investissements), Mark Laurence (directeur des opérations), Simon Godwin (directeur financier) et, enfin, Julian Robins (directeur de la recherche).
Crux Asset Management (Crux AM), société fondée par Richard Pease, a décidé de transférer son fonds FP Crux Global, qui affiche 25 millions de livres d’encours, à Tyndall Investment Management (Tyndall IM), rapporte Investment Week. Dans le cadre de ce mouvement, le fonds a été rebaptisé FP Tyndall Global. Ce véhicule reste géré par Richard Scrope, qui a quitté Crux AM pour rejoindre Tyndall IM au début du mois d’août. Richard Scrope avait rejoint Crux AM au début de l’année 2017 lorsque la société de gestion avait acquis trois fonds d’Oriel Asset Management.
Le gestionnaire d’actifs alternatifs Cheyne Capital Management (Cheyne Capital) a annoncé, ce 2 août avoir atteint sa capacité maximale de 600 millions de livres (800 millions de dollars) pour son fonds Cheyne Real Estate Credit Fund V – Opportunistic (CRECH V), un fonds de dette immobilière. Cette levée de fonds porte à 2,3 milliards de livres (3 milliards de dollars) les encours du pôle immobilier de la société de gestion. Il s’agit du cinquième fonds de Cheyne Capital dédié à la dette immobilière, une stratégie lancée en 2011. Ce véhicule adopte une approche opportuniste de la classe d’actifs, avec la capacité d’investir à travers toute la structure de capital, précise la société. Le fonds vise un rendement à deux chiffres tout en mettant l’accent sur la préservation du capital, indique Cheyne Capital dans un communiqué. Il investit uniquement en Europe occidentale. A ce stade, environ 80% du fonds a d’ores et déjà été déployé.
Le directeur général de LGIM s’est défendu dans une lettre adressée à ses clients contre l’image donnée à son groupe suite à un article du Financial Times sur l’existence d’une culture d’entreprise «toxique». Mardi le quotidien britannique écrivait en effet que plusieurs salariés du groupe avaient dénoncé le gestionnaire d’actifs auprès de la FCA pour une série de défaillances en matière de conformité et de gestion des risques pouvant coûter des millions de livres à ses clients (voir NewsManagers du 31 juillet). Dans sa lettre de défense que le site Citywire s’est procurée, Mark Zinkula explique qu’il s’agit d’une affaire de dénonciation de longue date avec LGIM, qui a émergé à la fin de l’année dernière. «Je tiens à vous rassurer que nous prenons les allégations très au sérieux, mais nous croyons fermement que l’image de notre culture présentée (par l’article) n’est pas reconnue par nos employés et, nous l’espérons, par vous, nos clients», a-t-il écrit.Il explique plus loin que l'équipe de gestion des risques «a mené une enquête approfondie sur les problèmes soulevés. A l’heure actuelle, une petite erreur a été identifiée pour un client, qui a été indemnisé il y a quelque temps, conformément à notre procédure normale». Il estime que «nous devons accepter le fait que, malheureusement, des cas d’erreur humaine se produisent, mais ils représentent une petite proportion des centaines de milliers de transactions que nous traitons chaque année».
Coup de froid pour les activités de gestion d’actifs du groupe Allianz. Au cours du deuxième trimestre, ce pôle – qui réunit Allianz Global Investors et Pimco – a en effet subi une décollecte nette externe de 9,2 milliards d’euros, a annoncé ce matin l’assureur allemand lors de la publication de ses résultats. On est donc bien loin des 20,9 milliards d’euros de collecte nette affichés au premier trimestre 2018.Ce trou d’air au deuxième trimestre est principalement imputable à Pimco qui a accusé 7,9 milliards d’euros de sorties nettes. Cette décollecte nette s’explique par la perte d’un important mandat institutionnel, a précisé Allianz dans un communiqué. Allianz Global Investors (AllianzGI) n’est guère mieux loti, affichant 1,3 milliard d’euros de rachats nets sur le trimestre écoulé.Malgré ces contre-performances, les actifs sous gestion externes ont progressé de 2,5% d’un trimestre sur l’autre pour atteindre 1.464 milliards d’euros à fin juin 2018. Une croissance à mettre au crédit d’un effet de change positif de 53,8 milliards d’euros, qui a largement compensé un effet de marché négatif de 9,7 milliards d’euros. A fin juin 2018, les encours externes de Pimco s’établissent à 1.126 milliards d’euros, en hausse de 2,4% par rapport à fin mars 2018. Dans le même temps, les encours externes d’AllianzGI s’inscrivent à 339 milliards d’euros, en croissance de 2,6% d’un trimestre sur l’autre.En incluant les actifs gérés pour le compte du groupe Allianz, les actifs sous gestion totaux atteignent le niveau record de 1.993 milliards d’euros à fin juin 2018, en hausse de 1,9% par rapport à fin mars 2018.A l’issue du deuxième trimestre 2018, les revenus de la gestion d’actifs s’établissent à 1,69 milliard d’euros, en hausse de 9% par rapport au deuxième trimestre 2017. Sur les six premiers mois de l’année, ces mêmes revenus s’inscrivent à 3,3 milliards d’euros, en croissance de 4,6% sur un an.Sur le seul deuxième trimestre 2018, les revenus de Pimco ont augmenté de 8,1% pour ressortir à 1,17 milliard d’euros. Dans le même temps, les revenus d’AllianzGI s’établissent à 517 millions d’euros, en hausse de 11,1% sur un an.A l’issue du deuxième trimestre 2018, le résultat opérationnel du pôle « gestion d’actifs » a atteint 652 millions d’euros, en hausse de 11,6% sur un an. Sur les six premiers mois de l’année, ce résultat opérationnel ressort à 1,24 milliard d’euros, en progression de 7,9% sur un an.Sur le seul deuxième trimestre, le résultat opérationnel de Pimco a progressé de 12,1% pour atteindre 504 millions d’euros tandis que celui d’AllianzGI a augmenté de 11,2% pour s’élever à 154 millions d’euros.