Le gestionnaire d’actifs East Capital, spécialiste des marchés émergents et frontières, a annoncé, le 5 septembre, le lancement d’une version Ucits de sa stratégie axée sur les actions chinoises de type A (« A-Shares »). Cette démarche vise à offrir aux investisseurs « un meilleur accès aux opportunités d’investissement sur les marchés d’actions chinoises », indique la société de gestion dans un communiqué. La stratégie China A-Shares a pour objectif de délivrer une appréciation du capital à long terme en investissant dans des sociétés de grande qualité en Chine tout en intégrant des critères ESG (environnement, social, gouvernance) dans son processus d’investissement et de sélection de titres. Son indice de référence est le MSCI China A.
Amundi a annoncé la nomination de David Harte en tant que directeur général de l’Irlande à la suite du départ cet été du précédent responsable de l’Irlande, Robert Richardson. David Harte est un ancien de Pioneer Investments où il a travaillé pendant 15 ans, tout récemment en tant que directeur des opérations (COO) de la société.David Harte est également directeur adjoint de la division opérations, services et technologie d’Amundi.
Le gestionnaire d’actifs américain J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) a promu Shawn Khazzam au poste nouvellement créé de responsable des solutions alternatives pour l’Asie-Pacifique, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressé, qui a officiellement pris ses fonctions en juillet, officiait précédemment en tant que responsable de la stratégie produits et du développement pour l’Asie-Pacifique au sein du groupe américain. Basé à Hong Kong, Shawn Khazzam est rattaché à Jamie Kramer, responsable mondial des solutions alternatives, basé à New York.
Saturer de sa présence les marchés cœur où il agit. C’est la nouvelle volonté du groupe Edmond de Rothschild Asset Management après plusieurs années de réorganisation qui ont suivi la crise financière. « Le groupe a finit de se mettre en ordre. Sur nos marchés principaux que sont la Suisse, la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Luxembourg, nous voulons de nouveau accroître notre part de marché. Notre stratégie est de maximiser celle-ci sur ces marchés cœur » explique à NewsManagers Gad Amar, directeur du développement. La création de son poste fin 2017 doit témoigner des nouvelles ambitions de la famille Rothschild et de la dirigeante du groupe, Ariane. Venu de BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs au monde, Gad Amar a été à bonne école en ce qui concerne la croissance rapide des encours. De par son expérience, il est chargé deguider le groupe sur les possibilités d’industrialisation des processus de gestion, des capacités de développement et de gestion des risques. Tout doit être désormais normé et bordé en interne grâce à des plates formes technologiques nouvelles, de façon par exemple à pouvoir expliquer à un client la construction de son portefeuille de A à Z. « L’industrie de la gestion ne peut plus gérer de manière artisanale », appuie Gad Amar. Dans l’activité d’asset management du groupe, l’objectif de croissance va désormais passer par une nouvelle approche commerciale. « Il était essentiel pour nos commerciaux de revoir les process et outils dont ils disposaient afin qu’ils puissent servir plus de clients avec la même qualité de conseil et une plus grand efficacité. Et pour que cela soit possible, il faut créer les process et les outils en interne adaptés », explique Gad Amar. De même, la gamme de fonds a entamé il y a plusieurs mois un processus de rationalisation qui touche à sa fin. «Nous sommes passés d’une gamme d’une centaine de fonds ouverts fin 2016 à une gamme recentrée autour d’une cinquantaine de produits commercialisés activement en externe», relate le responsable. Des fonds qui pesaient 1 à 2 milliards hier, devront pouvoir peser demain 10 fois plus si nécessaire. Gad Amar mise ainsi sur un processus plus systématique de «destruction/création» de fonds, ce qui à terme doit renforcer une image d’innovation vis-à-vis du groupe. L’objectif pour l’activité est de dépasser les 100 milliards d’euros d’encours d’ici 2025, contre 89 milliards à fin 2017. A côté des fonds traditionnels, la société compte aussi développer sa plateforme Bridge dans les infrastructures, mais parie également sur le private equity et l’immobilier. Cette dernière activité pèse environ 10 milliards d’euros grâce notamment à des rapprochements avec des acteurs locaux comme Cleaveland (en France), Cording (racheté fin 2017 au Royaume-Uni) et Orox (en Suisse) pour lui permettre de construire progressivement une plateforme immobilière paneuropéenne.
Anthony Norris, jusque-là co-responsable des obligations mondiales chez Wells Fargo Asset Management (Wells Fargo AM) International, a décidé de prendre sa retraite à compter du 3 octobre, rapporte Citywire Selector. L’intéressé dirigeait l’équipe obligataire, constituée de 13 membres, aux côtés de Peter Wilson, qui va désormais devenir l’unique responsable de ce pôle. Anthony Norris met ainsi fin à 53 ans de carrière dans la gestion d’actifs et d’investissement, dont 28 années passées au sein de la société de gestion. Il a débuté sa carrière en 1966 chez Wallace Brother Bank.
Le gestionnaire d’actifs américain Pimco a annoncé, ce 5 septembre, le recrutement de John Studzinski en qualité de « managing director » et vice-président («Vice Chairman») de son comité exécutif. Basé à New York, il sera directement rattaché à Emmanuel Roman, président-directeur général de Pimco. Dans le cadre de ses fonctions, John Studzinski doit mettre se connaissances internationales et son réseau global au service de Pimco afin de promouvoir la stratégie mondiale de la société, explique un communiqué. Il officiera également en tant que conseiller stratégique auprès de nombreux grands clients de Pimco à travers le monde.Avant de rejoindre Pimco, John Studzinski a occupé les fonctions de vice-président, directeur des relations avec les investisseurs et du développement commercial ainsi que les fonctions de « senior managing director » de Blackstone. Il était notamment responsable des relations avec les investisseurs souverains et institutionnels. Au cours de sa carrière, il a également officié comme responsable des activités européennes de la banque d’investissement de Morgan Stanley et comme président adjoint (« Deputy Chairman ») de Morgan Stanley International. Il a également joué un rôle déterminant dans le déploiement de la division banque d’investissement du groupe HSBC, où il a siégé au comité de gestion. Parallèlement à sa carrière dans la finance, John Studzinski a oeuvré au service de causes humanitaires qui défendent les droits et la dignité de chaque individu.
Anthony Norris, le co-responsable des obligations de Wells Fargo Asset Management, va prendre sa retraite le 3 octobre. Il dirige l’équipe obligataire de 13 personnes aux côtés de Peter Wilson, qui va désormais en assumer seul la direction.
…C’est le patrimoine financier brut des Français au premier trimestre 2018 mesurée en valeur de marché, répertorié par la Banque de France. Il est composé pour l’essentiel de 3.230 milliards de produits de taux (71 % du total) et de 1.681 milliards de fonds propres (stable). Il recule de 7,7 milliards par rapport à la fin de 2017 avec pourtant des flux positifs de 18 milliards. C’est le poste technique « Réévaluation et autres changements de volume » qui grève l’ensemble de 25,6 milliards. En glissement annuel, les flux se maintiennent au-dessus de 100 milliards.
Si les Bourses américaines virevoltent et les indices battent des records de durée de vie à la hausse, le phénomène ne concerne pas uniquement les sociétés cotées. Les profits des entreprises américaines relevés par les comptes nationaux du deuxième trimestre et publiés par le BEA (Bureau of economic analysis) atteignent des sommets. Les chiffres sont certes publiés en rythme annualisé, mais tout de même : 2.250 milliards de dollars de profits après amortissements et ajustement des stocks (+ 8 %) ; 2.200 milliards de bénéfices avant impôts et 1.222 milliards de dividendes nets. Une chose est sûre, America First commence par les entreprises. L’investissement et la productivité aux Etats-Unis s’en porteront ils mieux ?
C’est la conséquence attendue du Brexit. Des établissements bancaires installés à Londres vont quitter le pays pour trouver refuge sur le « Vieux Continent ». Plus de 25 d’entre eux ont déposé des demandes de licence en Allemagne, a indiqué Felix Hufeld, le patron de la Bafin, l’organisme qui surveille les marchés financiers outre-Rhin. A ceux qui n’auraient pas encore effectué la démarche, la BaFin a indiqué, dans sa grande mansuétude, qu’elle pourrait, dans le cas d’un Brexit dur, mettre en œuvre des mesures d’urgence afin de minimiser les conséquences d’une sortie désordonnée du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Bruxelles veut utiliser le système d’« équivalence » pour encadrer l’accès des institutions financières britanniques à l’UE après le Brexit. Une position qui ne réjouit pas la City.
Attractivité. Malgré les incertitudes du Brexit, certains grands investisseurs, notamment asiatiques, n’hésitent pas se positionner sur le marché immobilier britannique. La banque américaine Goldman Sachs a en effet annoncé la vente (sell and leaseback) au fonds de pension sud-coréen, National Pension Service (NPS), pour 1,165 milliard de livres de « Plumtree Court ». L’immeuble du centre de Londres abritera le siège européen de la banque qu’il louera à son nouveau propriétaire. L’accord prévoit que Goldman Sachs soit locataire pendant 25 ans, avec une option de prolongation du bail au-delà de cette durée. La banque d’affaires ne doit occuper cet immeuble en construction qu’à partir de mi-2019. Il abritera le siège de ses activités européennes jusqu’à présent réparties sur trois sites à Londres. Il s’agit de la plus importante transaction de bureau dans la capitale depuis le début de l’année.
Même si le sujet est connu, le classement de la France dans l’Union européenne en matière de chômage surprend toujours. Dans les derniers de la classe avec 9,2 % de la population active sans emploi. Parmi les cancres, l’Italie (10,4 %), l’Espagne (15,1 %) et la Grèce (19,5 %) font pire. La France se situe loin des moyennes de la zone euro (8,2 %) et de l’UE (6,8 %) et encore plus loin des grandes économies comme l’Allemagne (3,4 %) et le Royaume-Uni (4 %). Si on se fie au cas des Pays-Bas - un nombre impressionnant de pensionnés diminuant d’autant la population active -, on est tout de même en droit de se poser quelques questions sur les statistiques du chômage.
Pile poil, en août le taux d’inflation dans la zone est estimé par Eurostat à 2 % sur un an, soit l’objectif « proche de 2 % » de la Banque centrale européenne (BCE). Les grandes composantes de l’IPCH, l’indice harmonisé des prix à la consommation, présentent en revanche de fortes disparités. Le poste alimentation, boissons alcoolisées et tabac (19,5 % du total) augmente de 2,5 %, celui des biens industriels (26,5 %) progresse de 0,3 % et le plus important en taille, les services (45 %) voit ses prix croître de 1,3 %. C’est l’énergie qui propulse l’indice global avec un taux annuel de hausse de 9,2 %. La composante de l’énergie provenant de l’extérieur, ce poste est celui sur lequel les politiques monétaires des banques centrales n’ont pas d’influence.
choix. Le gouvernement italien fera « le choix historique » de privilégier ses citoyens aux dépens des préconisations des agences de notation, a expliqué Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et par ailleurs dirigeant du Mouvement Cinq étoiles (M5S). « Pas question d’écouter les agences de notation et de rassurer les marchés financiers… Nous devons faire passer les Italiens en premier. Il faut lancer le revenu universel en 2019 pour 5 millions d’Italiens pauvres ». Ces propos ont été tenus le 2 septembre, au lendemain du maintien de la note BBB par Fitch Ratings qui a placé le pays en « perspective négative ». Moody’s qui a placé l’Italie sous revue en mai (Baa2) rendra son verdict fin octobre. La dette publique italienne est de 2.300 milliards d’euros (la troisième au monde) et représente 132 % du PIB (chiffres Eurostat). Le taux d’intérêt du 10 ans italien (BTP) se situe à 3,20 % (3 septembre) dégageant un spread de 280 points de base avec le Bund allemand. De son côté, le ministre de l’Economie, Giovanni Tria a indiqué que le pays respectera ses engagements européens en matière budgétaire (un déficit budgétaire de 3 % du PIB). Le déficit 2018 a déjà été revu de 1,9 % à 2,3 % du PIB. L’Italie dégage un excédent primaire avant intérêts de la dette depuis 2010 (proche de 2 % pour 2018). Le projet de loi de finances doit être présenté le 27 septembre et le document budgétaire sera transmis à la Commission européenne le 15 octobre. Par ailleurs, les banques italiennes respirent un peu mieux grâce aux GACS, le système de garantie des titrisations des créances douteuses (non performing loans), mis en place par l’Etat avec l’aval de Bruxelles. Selon l’agence DBRS, 46,9 milliards d’euros de créances douteuses sont sortis des bilans des banques et 11,5 milliards ont été titrisés. Le programme GACS arrive à échéance fin septembre. Rome a demandé sont prolongement pour six mois à la Commission.
le pourcentage des 651 campagnes lancées par les fonds activistes sur l’année écoulée (juillet 2017-juin 2018) qui ont concerné des capitalisations boursières supérieures à 1 milliard de dollars. Sur ces 200 campagnes, 68 ont visé des groupes de plus de 10 milliards, selon une étude de JPMorgan, qui cite en exemple la participation de Trian Fund Management dans Procter & Gamble. En plus de cibler des entreprises plus grandes, ces fonds se déploient davantage sur des entreprises non américaines, notamment en Europe où 13% des campagnes ont porté sur des capitalisations de 5 à 10 milliards.
S’il y a un endroit où la guerre commerciale Etats-Unis-Chine devient visible, c’est bien dans les ports chinois où les containers s’empilent façon assemblage de pièces de lego. La complainte des agriculteurs américains trouve un écho chez les exportateurs chinois qui voient se fermer les portes du marché américain. Les premiers se retrouvent avec une partie de leurs récoltes de soja ou de mais sur les bras, les autres voient leurs marchandises s’entasser dans les ports. On connaissait les politiques gagnant-gagnant, on avait oublié les perdant-perdant.
En janvier dernier, Carmignac soutenait chaleureusement l’achat de bons du Trésor italiens. Aujourd’hui, la maison française a vendu entièrement ses titres en portefeuilles, rapporte Il Sole – 24 Ore. Cette opération est intervenue progressivement depuis les élections. « Nous ne voyions rien de négatif, nous voulions simplement prendre nos profits parce qu’avec un taux de 1,8 %, nous estimions que le 10 ans était pleinement valorisé », a expliqué Sandra Crowl, membre du comité des investissements de Carmignac.