Pierre-Jean Besombes, directeur de la gestion financière d’Humanis, revient dans Option Finance (n°1261), sur la stratégie de placement de l’institution en fonction des différentes contraintes réglementaires Agirc-Arrco. Pour rappel, les encours Agirc-Arrco à gérer pour Humanis s'élèvent à 7,5 milliards d’euros. « Nous appliquons les règles de gestion financière édictées par le règlement financier Agirc-Arrco, indique-t-il. Autour de cette allocation stratégique, nous mettons en ??uvre une gestion tactique à travers des marges d’exposition de+/- 5%, mais également un pilotage actif des indices de référence retenus pour notre gestion. » Du côté de l’allocation d’actifs, elle est souvent réalisée en fonction des contraintes du passif propre à chaque activité du groupe de protection sociale. « La nature des engagements et les contraintes réglementaires ne sont pas homogènes selon les entités, certaines relèvent du code des assurances, d’autres de la mutualité », précise-t-il. 3,2 milliards d’euros d’actifs sont concernés par cette gestion. A cela, il faut ajouter 4,2 milliards d’euros d’encours en épargne salariale, dont la gestion est déléguée à Interexpansion-Fongepar. A y regarder de plus près, il est facile de se rendre compte que l’allocation d’actifs d’Humanis Prévoyance, dont les encours s'élèvent à 3 milliards d’euros, fait la part belle aux obligations. « Son allocation stratégique a été définie conformément à notre gestion ALM et se décompose en 60% investis sur les produits de taux, 20% en actions, 10% en monétaire et 10% dans une catégorie autres intégrant notamment les convertibles », ajoute Pierre-Jean Besombes. Le groupe de protection sociale à ainsi choisi de sous-pondérer les obligations par rapport à l’allocation théorique qui intègre 70% de taux, 20% d’actions et 10% de monétaire. Dans quel but ? Aller chercher de la performance dans un contexte de taux bas.
Selon nos informations, la caisse de retraite IP Valmy aurait lancé un appel d’offres avec le soutien du consultant Fixage pour investir 50 millions d’euros en fonds ouvert sur les small caps américaines afin de diversifier son portefeuille d’actifs.
Dans leur livre « Capitalisme, Finance, Démocratie » , Vivien Levy-Garboua, senior advisor de BNP Paribas et Gérard Maarek, conseiller scientifique de l’EDHEC, décryptent la finance à l'aide des concepts freudiens.
L’Organisation mondiale du commerce a donné raison à l’Union européenne, au Japon et aux Etats-Unis contre Pékin dans le dossier des terres rares, ces métaux rares essentiels au développement de nombreuses industries. En 2010, la Chine, qui produit plus de 90% des terres rares, avait imposé des quotas à l’exportation très stricts sur ces matières premières, ainsi que sur le tungstène et le molybdène, officiellement pour des raisons de protection de l’environnement. La décision avait provoqué une flambée des cours. Les plaignants estimaient que la Chine donnait ainsi à ses entreprises un avantage concurrentiel. Pékin a 60 jours pour faire appel de la décision de l’OMC.
Les Etats-Unis et l’Union européenne envisagent d’imposer des sanctions contre le secteur énergétique de la Russie si cette dernière prend de nouvelles initiatives en Ukraine, a déclaré mercredi Barack Obama après un déjeuner avec les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Le président américain a aussi exhorté l’UE à diversifier ses propres ressources énergétiques et à ne pas se contenter de se tourner vers les Etats-Unis, où la production énergétique est florissante avec l’exploitation du gaz de schiste. Barack Obama a enfin souligné que la conclusion du pacte commercial en cours de négociations entre les Etats-Unis et l’UE faciliterait les exportations de gaz américain vers l’Europe, ce qui permettrait à cette dernière de réduire sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie.
Les tarifs du gaz vont augmenter de plus de 50% à partir du 1er mai en Ukraine et des hausses supplémentaires interviendront jusqu’en 2018 selon un calendrier prédéfini, a annoncé mercredi un responsable de la compagnie publique Naftogaz. Ces mesures répondent à des exigences du Fonds monétaire international. Le gouvernement provisoire d’Arseni Iatseniouk est dans la phase finale de négociations avec le FMI sur un prêt de 15 à 20 milliards de dollars. Les prix du gaz sont largement subventionnés en Ukraine.
L’assureur britannique a annoncé l’acquisition d’Ignis Asset Management auprès de Phoenix Holdings pour 390 millions de livres (467 millions d’euros). Standard augmente ainsi d’un tiers ses actifs sous gestion grâce aux 59 milliards apportés par Ignis. L’opération est financée grâce aux ressources existantes de l’acquéreur. Ignis AM a publié mercredi une hausse de 14% de son résultat opérationnel, à 49 millions de livres, et une collecte nette de 1,9 milliard sur l’année écoulée.
L'économie russe pourrait se contracter de 1,8% cette année en cas d’aggravation de la crise ukrainienne après l’annexion de la Crimée, estime la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi. Cette prévision ne tient pas compte d’un éventuel durcissement des sanctions occidentales contre la Russie. Dans son scénario le plus optimiste, avec un apaisement rapide de la crise, la Banque mondiale prévoit une hausse de 1,1% du produit intérieur brut russe cette année. Sa précédente estimation, en décembre, tablait sur une croissance de 2,2% pour 2014. La crise ukrainienne a entraîné des sorties de capitaux estimées par le ministère russe de l’Economie à jusqu'à 70 milliards de dollars (50,7 milliards d’euros) sur le seul premier trimestre, contre 63 milliards sur l’ensemble de 2013.
Dans une lettre adressée le 21 mars aux dirigeants des sociétés du S&P-500, Laurence Fink, le directeur général de BlackRock, rappelle que la préoccupation première des entreprises doit être leur croissance sur le long terme. «Après la crise financière, bon nombre d’entreprises n’ont pas osé investir dans leur croissance future et cela nous préoccupe», écrit le gérant dans la lettre révélée par le Wall Street Journal. «Trop d’entreprises ont réduit leurs investissements et même accru leur endettement pour pouvoir augmenter leurs dividendes et leurs rachats d’actions (...), indique Laurence Fink. Nous sommes d’avis que la redistribution de cash aux actionnaires doit faire partie d’une stratégie de gestion équilibrée. Si elle est faite pour de mauvaises raisons et au détriment de l’investissement, elle peut menacer la capacité de l’entreprise à générer durablement du rendement sur le long terme». Avec 4.300 milliards de dollars (3.117 milliards d’euros) d’actifs sous gestion à fin 2013, BlackRock a quelques arguments à faire valoir auprès des conseils d’administration des grandes entreprises américaines.
Zebra Capital Management, la société de gestion fondée en 2001 par le professeur honoraire de finance de l’Université de Yale Roger Ibbotson, va enregistrer au Luxembourg deux nouveaux fonds actions centrés sur les petites capitalisations, rapporte Funds People. Le premier, baptisé Zebra US Small Cap Fund, est orienté sur les Etats-Unis tandis que le second, Zebra Global Small Cap Fund, cible les petites entreprises à l’échelle mondiale.
L’investisseur activiste Elliott Associates a porté sa participation dans F&C Asset Management à 20 % alors que la société de gestion fait l’objet d’une offre de rachat de 708 millions de livres de la part du canadien Bank of Montreal, rapport Investment Week. Le 26 février, Elliott détenait déjà 11 %. F&C a annoncé le 27 janvier avoir accepté une offre de 120 pence en numéraires de BMO. Certains actionnaires espèrent une contre-offre.
Deutsche Asset & Wealth Management prévoit de faire enregistrer pour la première fois ses fonds sur les plates-formes britanniques dans le cadre d’un gros effort de développement au Royaume-Uni, rapporte Ignites Europe. La société négocie avec huit plates-formes, dont Nucleus et Standard Life. Les premiers fonds concernés seront ses ETF à réplication physique et ses fonds Croci.
Les actionnaires de F&C Asset Management ont donné leur feu vert, ce 25 mars, au rachat pour 708 millions de livres (1,17 milliard de dollars) de la société de gestion par le groupe financier canadien Bank of Montreal (BMO). Lors de l’assemblée générale, les actionnaires représentant 99,6 % des actions ont voté en faveur de cette opération annoncée en janvier. F&C Asset Management a donc indiqué que les actions F&C seraient suspendues à l’issue de la fermeture des marchés le 6 mai prochain. Le même jour, on apprenait que l’investisseur activiste Elliott Associates avait porté sa participation dans F&C Asset Management à 20 %, alors qu’il détenait 11 % du capital en date du 26 février, rapporte Investment Week.
Allianz Global Investors propose un nouveau fonds à échéance dédié aux obligations d’entreprises émergentes, rapporte Das Investment. Le fonds Allianz Emerging Markets Bond Extra 2018 (WKN A1XCBQ), conçu pour une clientèle retail, est ouvert à la souscription depuis le 24 mars. Les commissions s'élèvent à 0,99%.Le portefeuille sera constitué à 60% d’obligations en catégorie d’investissement et à 40% d’obligations high yield.L’encours des fonds à échéance gérés par AllianzGI s'élève actuellement à près de 2 milliards d’euros.
Le fonds LBBW Pro-Fund Credit I a été fermé aux nouveaux investisseurs en raison d’une très forte demande qui aurait compliqué la gestion de cette stratégie, a indiqué dans un communiqué Universal Investment qui est responsable de l’administration du fonds.Les actifs de ce fonds géré par LBBW Asset Management s'élèvent désormais à 494 millions d’euros, grâce notamment à la forte demande des investisseurs institutionnels et des fonds de fonds.Depuis son lancement en juin 2010, le fonds affiche une performance de 3,64% par an, pour une volatilité de seulement 1,55%.
Mike Cavanagh, le coresponsable de la banque d’investissement de JPMorgan, considéré comme le dauphin du PDG Jamie Dimon, a décidé de quitter la banque américaine pour codiriger le fonds d’investissement Carlyle, rapporte L’Agefi. Mike Cavanagh avait supervisé l’enquête interne sur le scandale de trading de la «baleine de Londres». Daniel Pinto assure la relève avec effet immédiat chez JPMorgan.
Le groupe Orpea a indiqué le 26 mars, à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, que le gestionnaire de fonds de retraite Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) détenait près de 16% du capital de la société spécialisée dans la prise en charge de la dépendance. « 2013 a marqué le début d’une nouvelle étape majeure dans l’histoire du groupe avec l’entrée dans le capital d’Orpea à 15,9% de CPPIB, nouvel et important actionnaire stratégique de long terme qui renforce la pérennité et le potentiel d’expansion du groupe», déclare Jean-Claude Merian, président d’Orpea, cité dans un communiqué. L’an dernier, le résultat net part du groupe a progressé de plus de 20% à 116,9 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en hausse de 12,5% à 1,6 milliard d’euros.
Napoléon Gourgaud vient d'être nommé directeur général de Sélection 1818, la plateforme née de la fusion entre Sélection R et 1818 Partenaires. Cette nomination prend effet à compter du 20 mars indique un communiqué de la Banque Privée 1818. Le nouveau promu aura pour mission de piloter la plateforme, qui propose une large gamme de produits de placement (banque, assurance, international, immobilier) et de nombreux services aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) et à leurs clients, indique un communiqué.Agé de 40 ans, Napoléon Gourgaud exerçait, depuis 4 ans, la fonction de directeur général délégué en charge du développement de la plateforme. Auparavant, depuis 2007, il était directeur de la distribution France à la Financière de Champlain.
La société de gestion américaine Janus Capital Group, basée à Denver, dont le bureau de représentation en France a été ouvert il y a tout juste deux ans, veut poursuivre son développement en Europe francophone. Les actifs sous gestion du marché francophone, qui comprend outre la France, Genève –c’est-à-dire la Suisse francophone-, le Luxembourg et Monaco, ont atteint fin 2013 la barre symbolique du milliard de dollars, a indiqué à Newsmanagers Sylvain Agar, responsable du développement de l’Europe francophone de Janus Capital, en marge du séminaire annuel de la société.Janus Capital entend désormais franchir une nouvelle étape de son développement avec la poursuite de sa stratégie de développement et de diversification en France, des institutionnels aux CGPI en passant par les multi-gérants et les assureurs, ainsi que la promotion de certaines stratégies jusqu’ici peut-être moins visibles. C’est notamment le cas du fonds Janus Europe, dont les encours s'élèvent à près de 170 millions d’euros, et qui investit dans des sociétés disposant d’avantages concurrentiels durables, offrant des rendements élevés ou évoluant sur une tendance haussière, ainsi que des perspectives de croissance à long terme. Lancé en 2008, le fonds domicilié en Irlande affiche des performances à deux chiffres supérieures à l’indice sur un an, trois ans et 5 ans. Wahid Chammas, le gérant du fonds, insiste sur son approche fondamentale. «Il ne s’agit pas pour moi de suivre des tendances macro. La reprise dans les périphériques ne m’intéresse pas du tout, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas repéré des sociétés intéressantes sur ces marchés. Mais je ne joue pas ces pays sur la base d’un rebond de la conjoncture», explique Wahid Chammas.Il n’est pas exclu que cette stratégie soit prochainement éligible au PEA, a précisé Sylvain Agar.
Lancée il y a un peu plus de deux ans, la société de gestion Montmartre Asset Management affiche aujourd’hui un encours de 130 millions d’euros et vise les 200 millions à la fin de l’année.Cette société sœur de La Compagnie Financière Jacques Cœur, qui propose des services de distribution de fonds et de placement privé, a été fondée en décembre 2011 autour de deux anciens gérants de DWS spécialisés sur les taux, Brigitte Dutoit Cornet et Jean-Sébastien Morancais.Sa gamme se compose de deux OPCVM de taux gérés par ces deux personnalités pour le compte d’investisseurs institutionnels.Montmartre Premier, qui a vu le jour le 14 mars 2012, a pour objectif de performance Eonia + 150 points de base avec une volatilité cible de 0,50. Ses encours se montent aujourd’hui à 100 millions d’euros. Montmartre Second, lancé le 5 février 2013, vise Eonia + 250 points de base avec une volatilité cible de 1. Ses encours tournent autour de 30 millions d’euros. Ces deux fonds sont gérés de la même manière, en s’appuyant sur trois moteurs de performance : l’investissement dans des signatures corporate et financières de maturité courte, la gestion active sur les obligations souveraines courtes et la prise de micro-positions opportunistes de très court terme sur les futures.Un troisième fonds pourrait venir rejoindre cette gamme. Géré dans la même logique, il aurait un objectif de performance et une volatilité supérieurs…
Le régulateur autrichien FMA met en garde sur son site contre la société luxembourgeoise World Trade Consortium, qui indique avoir son siège social au Luxembourg. La boutique de gestion ne dispose pas d’autorisation de commercialisation de produits financiers en Autriche, rappelle le régulateur.
Le groupe Blackstone envisage d’ouvrir un bureau en Israël, selon l’un des conseillers senior du groupe, alors que le pays suscite un regain d’intérêt en raison de grosses opérations de buyout, rapporte Financial News.
Les fonds commercialisés en Italie ont enregistré en février des souscriptions nettes de 6,4 milliards d’euros, après avoir engrangé 3,9 milliards d’euros en janvier, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion.La collecte a été portée par les fonds flexibles (4,33 milliards d’euros), les fonds obligataires (1,6 milliard d’euros) et les fonds actions (1,1 milliard d’euros). Seuls les fonds monétaires et les hedge funds accusent des rachats nets sur le mois, de respectivement 731 millions d’euros et 143 millions d’euros. A fin février, les encours des fonds ouverts sont ressortis à 573,7 milliards d’euros, contre 560,5 milliards en janvier.En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, le secteur italien de la gestion d’actifs a enregistré en février des souscriptions nettes de 11,8 milliards d’euros, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 1998, souligne Assogestioni.Au cours de ce mois faste, quasiment toutes les sociétés de gestion ont enregistré un solde positif entre souscriptions et rachats sur les fonds ouverts et les gestions sous mandat. Sans trop de surprise, on retrouve les trois principaux groupes italiens en termes d’encours dans le top trois : Gruppo Intesa Sanpaolo mène la danse avec 3,02 milliards d’euros, devant Pioneer Investments (1,8 milliards d’euros) et Generali (1,6 milliard d’euros). Parmi les rares sociétés de gestion à avoir accusé une décollecte, figurent Franklin Templeton Investments (-696,4 millions d’euros) et Montepaschi (-35,5 millions d’euros).
Invesco a été en février la première société de gestion étrangère en termes de collecte nette en Italie, rapporte Bluerating. Avec 644 millions d’euros, la structure porte ses encours gérés en Italie à 10,5 milliards d’euros. En Italie, l’activité est dirigée par Sergio Trezzi, responsable pays et responsable du retail européen.
Les actifs sous gestion de la Liechtensteinische Landesbank (LLB) ont reculé l’an dernier de 1,6% pour s'établir fin décembre à 49,1 milliards de francs, selon un communiqué publié le 25 mars. La LLB a subi une décollecte nette de 2,2 milliards de francs l’an dernier, après des rachats de 392 millions de francs en 2012.Les marchés onshore du Liechtenstein, de la Suisse, de l’Autriche, ainsi que les marchés de croissance de l’Europe centrale et de l’Est ainsi que le Moyen-Orient ont enregistré une collecte nette de 1,7 milliard de francs. En revanche, la banque est en décollecte sur les autres marchés.Le bénéfice net a chuté de 43% à 53,8 millions de francs, en raison de facteurs exceptionnels, pour un montant de 58,6 millions de francs. Ce montant comprend des provisions à hauteur de 33,2 millions de francs liées au différend fiscal avec les Etats-Unis. La LLB a conclu en juillet 2013 un accord avec les autorités américaines qui prévoit un versement de 23,8 millions de dollars par la banque. En contrepartie, les Etats-Unis ont mis un terme à leurs investigations.
Le gestionnaire de fortune suisse Partners Group s’attend à un intérêt grandissant pour sa plateforme d’investissement de la part des investisseurs institutionnels, rapporte Finews. Pour répondre à cette demande une «plateforme de 1.000 salariés» est nécessaire, ce qui devrait pousser Partners Group à recruter massivement, indique le quotidien électronique.
Les actionnaires de Mizuho Asset Management ont désigné Hidetaka Nakamura, jusque-là directeur et président de Mizuho Securities Asia, pour occuper le poste de directeur général en remplacement de Shinichiro Tanaka, rapporte Asia Asset Management. L’heureux élu devra toutefois encore patienter pour prendre ses fonctions La décision définitive doit en effet intervenir lors de l’assemblée générale de la compagnie prévue au mois de juin.
Après Santander et Sabadell (lire News Managers du 19 mars 2014), c’est au tour de Bankia de remettre à plat sa gestion immobilière. La banque espagnole a en effet informé le régulateur local, la CNMV, qu’elle envisageait de scinder partiellement son fonds immobilier, Bankia Inmobiliario, rapporte Funds People.Cette décision impliquera une ségrégation partielle de ses encours et en transfère en bloc des encours ainsi scindés vers le nouveau véhicule Bankia Monetario Euro Deuda III. Le groupe bancaire espagnol offre aux participants du fonds immobilier le droit de réclamer le remboursement des sommes investies ou de transférer leurs participations, sans frais, tout au long du mois d’avril 2014.Bankia restera le participant unique du fonds immobilier. Actuellement, à travers la «fenêtre» de liquidité ouverte en février concernant 600 participants qui représentent un volume de 3,8 millions d’euros, le groupe bancaire détient plus de 99 % des encours du fonds qui pèse 283,8 millions d’euros.
La banque privée Banco Madrid a annoncé, ce 25 mars, avoir finalisé l’acquisition de BMN Gestion de Activos, la société de gestion d’actifs du groupe bancaire BMN, établissement financier qui intègre Cajamurcia, CajaGranada et Sa Nostra. Banco Madrid met ainsi la main sur les 500 millions d’euros d’encours gérés par les fonds de BMN. Mieux, «en intégrant BMN Gestion de Activos, Banco Madrid se situe désormais parmi les 15 plus grandes sociétés de gestion en termes d’actifs sous gestion avec plus de 4,5 milliards d’euros d’encours», indique Banco Madrid dans un communiqué.
ING a indiqué, mardi 25 mars, qu’elle allait rembourser 1,225 milliard d’euros au 31 mars 2014 à l’Etat néerlandais. Un montant supérieur de 100 millions d’euros à ce qu’il avait été prévu dans le plan de restructuration de la Communauté Européenne annoncé le 19 Novembre 2012. Le paiement comprend un remboursement de 817 millions d’euros de titres core Tier one et 408 millions d’euros en primes et intérêts. Après ce paiement, le montant total versé à l'État néerlandais sera de 12,5 milliards d’euros, y compris 9,3 milliards d’euros en principal et 3,2 milliards d’euros en intérêts et primes. Au cours de la crise financière, ING a reçu 10 milliards d’euros de l'État néerlandais. La banque a confirmé son intention de solder les comptes en mai 2015.