Comgest annonce l’ouverture d’un bureau à Milan. La société de gestion française commercialise ses fonds en Italie depuis 2012 où elle en a fait agréer une dizaine pour des clients particuliers. Elle passe à l’étape supérieure en s’implantant physiquement dans la Péninsule. Gabriella Berglund est nommée manager de la succursale italienne de Comgest. Cette professionnelle suit déjà le marché italien pour la société française depuis 8 ans. Elle sera notamment accompagnée de Luisa de Vita, recrutée récemment par la société comme «business support manager, investor relations», comme l’avait révélé dernièrement Newsmanagers. «La création d’une présence locale en Italie reflète notre engagement continu pour servir nos investisseurs italiens», a commenté Arnaud Cosserat, CEO de Comgest. Ce bureau italien permet d'élargir la présence internationale de Comgest. La société qui gère 33 milliards d’euros est déjà présente à Dusseldorf, Dublin, Amsterdam et Londres, ainsi qu'à Hong Kong, Tokyo, Singapour et Boston.
Axa Investment Managers, BNP Paribas Asset Management, Sycomore Asset Management et Mirova veulent développer un outil de mesure de l’impact des investissements sur la biodiversité. Pour le faire, les quatre sociétés de gestion ont choisi deux prestataires, la fintech Iceberg Data Lab et le cabinet de conseil I Care & Consult, ont-ils annoncé mercredi 23 septembre. Cette sélection est la conclusion d’un appel à manifestation d’intérêt qui avait été lancé en janvier dernier par les quatre partenaires et qui avait suscité les réponses de 14 candidats. Cela avait été suivi en mai par une déclaration sur la nécessité de mesurer l’impact sur la biodiversité signée par 30 investisseurs et sociétés de gestion gérant ensemble plus de 6.000 milliards d’euros d’actifs. «La décision de lancer ce projet à quatre sociétés de gestion permet de donner plus de visibilité à notre démarche. D’autant que nous cherchons à développer un outil qui puisse servir à l’ensemble du secteur financier», a expliqué Sarah Maillard, analyste ISR de Mirova, lors d’une présentation à la presse. Autre intérêt de cette association, les deux candidats retenus pourront compter sur au moins 4 clients. Et ils peuvent espérer attirer une partie des 30 signataires de la déclaration, parmi lesquels figurait Amundi, Aviva Investors, Groupama Asset Management... Le choix d’un duo répond à la volonté d’associer «les compétences en modélisation de données d’Iceberg Data Lab et la profonde expertise sur la biodiversité et le développement méthodologique d’I Care & Consult», explique un communiqué. Les deux collaborent ensemble depuis quelques temps déjà, d’après leurs site Internet. Disposer d’une note synthétique et pédagogique L’objectif pour les deux acteurs sera de mettre au point une métrique qui soit «robuste et compréhensible», selon Robert-Alexandre Poujade, analyste ESG de BNP Paribas Asset Management. L’outil devra permettre aux sociétés de gestion de rendre compte des impacts de leurs portefeuilles sur la biodiversité et les intégrer dans leur évaluation et processus d’investissement. Concrètement, Iceberg Data Lab et I Care & Consult vont étendre la «Corporate Biodiversity Footprint», mesure quantifiant l’impact sur la biodiversité des entreprises à travers leurs activités et qui a été lancée en octobre 2019 d’après le site internet d’Iceberg Data Lab. Mathieu Morin, CEO d’Iceberg Data Lab, explique que les défis seront de «modéliser l’information quand elle est parcellaire et d’exploiter l’information quand elle est disponible». L’idée est d’arriver à «disposer d’une note synthétique et pédagogique, mais d’avoir aussi des indicateurs granulaires qui permette de répondre aux besoins différents des investisseurs». Cet outil a vocation à être développé en parallèle aux initiatives clés dans le domaine de la biodiversité tels que CDC Biodiversité et son Global Biodiversity Score, mais aussi la task force on nature-related financial disclosures (TNFD), une task force qui est l’équivalent biodiversité de la TFCD sur le climat. La perte de biodiversité menace la réalisation de 80 % des sous-objectifs de développement durable liés à la pauvreté, à la faim, à la santé, à l’eau, aux villes, au climat, aux océans et aux terres, selon le rapport de l’IPBES de 2019.
Ils sont 20.000 et représentent chacun 10 victimes. Ils sont 20.000 drapeaux que des volontaires ont plantés le 21 septembre sur le National Mall de Washington, pour rendre hommage aux morts de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis. Le pays compte pour 20 % des décès dus au coronavirus dans le monde, contre 4 % seulement de la population. A la fin de l’année, le total pourrait se monter à 378.000 morts, selon les spécialistes de la santé à l’Université de Washington. Pas étonnant que Joe Biden, le candidat démocrate à l’élection présidentielle du 3 novembre, s’en prenne quotidiennement à la gestion de la crise sanitaire par Donald Trump.
Le fonds alternatif Aqua a finalement trouvé un intérêt aux milliers de « likes », « partages » et autres « retweet » qu’engrangent les célébrités sur les réseaux sociaux. A l’aide de « centaines d’autres données », le fonds assigne une valeur aux vedettes, sur lesquelles il sera bientôt possible de spéculer. « Au lieu de faire un pari sur la victoire de Trump ou de Biden à l’élection présidentielle américaine, vous pouvez prendre position sur l’un ou l’autre des candidats si vous estimez que l’élection va accélérer ou mettre fin à leur carrière », donne comme exemple Yasin Sebastian Qureshi, fondateur d’Aqua. Qui estime qu’« en calculant la valeur des stars du sport, du divertissement et des réseaux sociaux, nous créons des actifs que les gens comprennent et auxquels ils peuvent s’identifier ». De là à y investir…
La société de gestion H2O AM, dont les fonds ont été gelés pour des problèmes d’illiquidité depuis le 28 août, prévoit d’accepter à nouveau les ordres de souscription et de rachat quotidiens pour sept de ses fonds à compter du 13 octobre après 12h30 CET. Dans sa lettre du 28 août, H2O AM avait évoqué une fermeture pour 4 semaines jusqu'à fin septembre. Les fonds concernés sont Adagio, Moderato, MultiBonds, Allegro, Vivace, H2O MultiStrategies et H2O MultiEquities. L’affilié de Natixis Investment Managers a fait savoir dans un communiqué que le cantonnement des instruments «privés» présents dans les dits fonds a débuté cette semaine et devrait s’achever le jeudi 8 octobre 2020.
La Convention Patrimonia les 1er et 2 octobre prochains au Centre de Congrès de Lyon est maintenue. Dans un communiqué ce matin, Infopro, l’organisateur de la manifestation, a indiqué que celle-ci se déroulera dans le respect des nouvelles directives de la préfecture du Rhône. Outre les mesures sanitaires classiques, un élargissement des allées et la gestion de la répartition des flux ont été prévusafin de respecter le nouveau seuil imposé de 1000 participants à l’instant T sur la Convention (hors exposants), indique Infopro. Dans le détail, 180 partenaires-exposants seront présents, ainsi que les principales associations professionnelles - l’Anacofi, la CNCEF, la Compagnie des CGP, et l’AFG.
Le gérant d’actifs belge Candriam vient de recruter Galina Besedina comme analyste-gérante sur les marchés actions émergentes. Elle est rattachée à Jan Boudewijns, le responsable de l'équipe actions émergentes, qui pèse 2,5 milliards d’euros d’encours. Galina Besedina arrive de Comgest, où elle a travaillé pendant douze ans. Elle fut notamment clé dans le développement de la stratégie «Marchés Emergents», qui est passée avec elle de 2 à 14 milliards d’euros d’encours gérés, indique un communiqué.
En prélude à la onzième Semaine de la finance responsable en France, son organisateur, le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), a présenté ce 23 septembre les résultats de son sondage annuel sur la perception et l’intérêt pour l’ISR chez les épargnants individuels*. Malgré leur très fort intérêt pour les enjeux sociaux et environnementaux, force est de constater que l’investissement socialement responsable n’a toujours pas percé dans le portefeuille des Français. Le nombre d’investisseurs privés détenant des parts dans des fonds ISR demeure très marginal, puisqu’ils représentent seulement 5% des épargnants hexagonaux. Un chiffre stable depuis 2018. Ces véhicules souffrent de deux grands maux : le manque de notoriété, et leur difficulté d’accès au sein des produits d'épargne. En effet, d’après le sondage, seul un gros tiers des épargnants connaissent cette thématique. Mais surtout, tant les investisseurs que les banques semblent peu en clin à s’intéresser à ces fonds. Le nombre d’investisseurs connaissant le concept qui sont prêts à demander ce type de produits auprès de leur banquier est en baisse, à 51% (-5 points par rapport à 2018). Et les banques elles-mêmes ne semblent pas faire d’effort pour les distribuer, puisque seulement 5% des investisseurs s’y sont vus proposer un fonds ISR. Pourtant, elles sont considérées par les épargnants comme étant de très loin le principal acteur vers qui ils se tourneraient pour obtenir de l’information sur l’investissement responsable (64% des répondants). Pour répondre à ces deux défis, Sabine Lochmann, la présidente de Vigeo Eiris, co-commanditaire du sondage avec le FIR, a proposé trois pistes de réflexion. Tout d’abord, elle conseille de faire du livret de développement durable un vrai livret ISR. Ce véhicule, plébiscité par les Français (7 milliards d’euros de collecte depuis le début de l’année) n’investit qu’une petite partie de ses encours dans des projets d'économie sociale ou de transition écologique, rappelle-t-elle. Ensuite, elle invite les producteurs de solutions d’investissements et les distributeurs à clarifier et simplifier l’offre ISR. L’accès aux fonds ISR pour les particuliers semble encore trop complexe, et la création de produits comme des assurances-vie «climat» ou «solidaire» pourrait faciliter leur distribution. Une meilleure communication sur les performances et la résistance des fonds durables devrait également être réalisée. Enfin, elle estime qu’une politique fiscale incitative doit être étudiée afin d’améliorer le fléchage de l'épargne vers les fonds ISR. Alexis Masse, le président du Forum, a complété ces propositions en suggérant qu’il faudrait désormais faire des fonds ISR les choix par défaut dans les produits d'épargne, ce qui permettrait de renforcer la classe d’actifs tout en laissant le choix aux investisseurs de ne pas y placer leur argent. *Sondage réalisé en ligne fin août par l’IFOP pour le FIR et Vigeo Eiris auprès de 1.000 Français.
Sycomore AM a reçu le label BCorp. Cette labellisation est une reconnaissance externe de la démarche d’entreprise à mission. L’objectif de B Corp est de certifier les entreprises qui intègrent dans leur modèle d’affaire et dans leurs opérations des objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux. «Les B Corps souhaitent apporter leur contribution positive à la société et ne cherchent pas à être les meilleures AU monde, mais les meilleures POUR le monde!Au-delà de leur propre démarche de progrès, elles développent le principe d’interdépendance : Les projets entre B Corps sont privilégiés et les B Corps cherchent à polliniser tout leur écosystème de fournisseurs, clients ou partenaires», peut-on lire sur le site Internet de B Corp. L’évaluation est l’occasion d’identifier des axes d’avancement concrets au service de la mission de Sycomore AM. La mission de la société de gestion est la suivante: «nous investissons pour développer une économie plus durable et inclusive et générer des impacts positifs pour l’ensemble de nos parties prenantes. Notre mission : humaniser l’investissement».
La société de gestion H2O AM, dont les fonds ont été gelés pour des problèmes d’illiquidité depuis le 28 août, prévoit d’accepter à nouveau les ordres de souscription et de rachat quotidiens pour sept de ses fonds à compter du 13 octobre après 12h30 CET. Dans sa lettre du 28 août, H2O AM avait évoqué une fermeture pour 4 semaines jusqu'à fin septembre. Les fonds concernés sont Adagio, Moderato, MultiBonds, Allegro, Vivace, H2O MultiStrategies et H2O MultiEquities.
Malgré des prises de positions publiques en faveur de la protection du climat, les géants BlackRock et Vanguard ne prendraient pas leurs responsabilités quand il s’agit de voter en assemblée générale. Selon l’ONG américaine Majority Action, les deux sociétés de gestion n’ont jamais été très contrariantes concernant les nominations de dirigeants, puisqu’elles les ont confirmé dans 99% des cas dans les entreprises de l'énergie, des services aux collectivités, de la banque, et de l’automobile. Les deux gérants ont par ailleurs davantage voté les résolutions de ces équipes de management que leurs concurrents. Mais, pire pour l’association, BlackRock et Vanguard ont «massivement» voté pour des résolutions anti-climat lors d’AG de sociétés du S&P500. Pourtant, le poids actionnarial des deux firmes aurait suffipour faire basculer le vote dans 15% des cas.
Blackstone a levé 8 milliards de dollars pour un fonds de dette immobilière, le plus gros fonds de ce genre, rapporte le Wall Street Journal. La levée de capitaux a connu un essor après le Covid-19, en partie parce que les taux d’intérêt ont baissé, augmentant l’attrait des dettes immobilières à rendement relativement élevé. L’activité de Blackstone en matière de dettes immobilières a atteint 26 milliards de dollars d’actifs sous gestion, contre 10 milliards il y a cinq ans. Au total, son portefeuille immobilier mondial est évalué à 329 milliards de dollars.
La future entité qui résultera de la fusion entre les sociétés de gestion des banques espagnoles Bankia et CaixaBank, à savoirBankia Fondos,et CaixaBank AM, devrait régner sur le marché localen termes de commissions de gestion selon le média Funds People. En se basant sur les données du régulateur espagnol CNMV sur la période 2014-2019, Funds People a calculé queles deux gestionnaires rapportent ensemble plus de 400 millions d’euros brut en commissions sur les fonds chaque année (409M€ en 2019). Un chiffre que seul un autre gestionnaire espagnol a dépassé une fois sur les cinq dernières années : BBVA AM en 2019 avec 419M€ de commissions.
La banque privée espagnole A&G Banca Privada a annoncé qu’elle allait distribuer de manière exclusive les stratégies conseillées par le Fonds européen d’investissement (FEI) à ses clients institutionnels.Ces stratégies portent sur le capital-risquedans le domaine de la technologie et des sciences de la vie tandis qu’une autre se focalise sur le buy-out et le marché secondaire et que la dernière, lancée cette année, se concentre sur la dette privée. Le FEI prévoit de lancer en 2021 une deuxième génération de stratégies tech, santé et buy-out.
Le régulateur des marchés financiers en Espagne CNMV a lancé une consultation publique sur la proposition d’un guide technique. Celui-ci portesur la désignation, par les sociétés de gestion et Sicav espagnoles, de personnes ou entités non enregistrées en Espagne ouqui ne seraient pas en conformité avec la loi localeen tant que conseillers de fonds d’investissement et de Sicav. La CNMV s’aperçoit en effet que cette pratique est de plus en plus utilisée par les sociétés de gestion et Sicav espagnoles. Le guide technique proposé à la consultation rappelle notammentles procédures visant à déceler et gérer tout conflit d’intérêtet l’obligation de vérifier que les conseillers nommés ont bien l’expérience ainsi que les connaissances et moyens techniques requis pour conseiller des fonds et des Sicav. La consultation se poursuivra jusqu’au 14 octobre. Le guide est disponible ici (en espagnol uniquement).
Chrystal Capital Partners, une société d’investissement basée à Londres, espère lancer le plus gros fonds cannabis d’Europe, rapporte le Financial Times. La société dédiée aux clients fortunés pense qu’une vague législative va doper la popularité de l’investissement dans le cannabis et ses rendements potentiels. La société compte d’abord lever 100 millions de dollars pour le Verdite Capital Fund, un fonds activement géré lancé lundi, avant de le faire croître à 200 millions de dollars. La stratégie de Chrystal va se concentrer sur la marijuana thérapeutique, les médicaments dérivés du cannabis et le CBD. Près de la moitié de ses actifs seront investis en Amérique du Nord et au moins 35 % en Europe. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord domine l’investissement dans le cannabis, avec 12 des 14 ETF sur ce thème qui y sont cotés, selon ETFGI. Les rendements sont souvent mauvais.
Athanase Industrial Partners a bouclé l’acquisition de 70 % du capital de la société de gestion Catella Fondförvaltning AB à Catella AB, après avoir obtenu le feu vert des régulateurs suédois et luxembourgeois. L’opération avait été annoncée le 10 juin. Le montant total de l’acquisition est de 140 millions de couronnes suédoises. En janvier 2022, Athanase aura le droit d’acquérir les 30 % qui restent du capital de Catella Fondförvaltning à Catella pour 60 millions de couronnes.
Partech Partners vient de promouvoir Alisson Imbert comme principale pour son équipe d’amorçage. L’intéressée était jusqu’ici gérante du fonds Paris Saclays Seed (2018-2020) au sein de la firme. Avant de rejoindre Partech en 2018, elle était consultante chez Roland Berger. La firme a également promu, pour le bureau berlinois de la même équipe, Finn Weise au poste d’associate. Il était analyste depuis 2018. Auparavant, il a travaillé chez Global Founders Capital, au sein du département banque d’investissement chez Morgan Stanley, et dans le domaine de la finance opérationnelle chez Amazon.
ABC Arbitrage a présenté un résultat net part du groupe à 25,7 millions d’euros au 30 juin, en hausse de 203% par rapport au premier semestre 2019. La société affiche un retour sur capitaux propres de 32,8%, contre 11,2% en juin 2019. Sur proposition du conseil d’administration, et conformément à sa politique de distribution trimestrielle, ABC arbitrage va procéder à deux acomptes sur dividendes d’un montant de 0,10 euro par action chacun. Le détachement du premier acompte est prévu le mardi 6 octobre pour une mise en paiement le 8 octobre. Le calendrier et les modalités de l’acompte suivant seront précisés ultérieurement.
Les autorités de supervision européennes (EBA, Eiopa, Esma) ont lancé une consultation sur les aspects de présentation des produits financiers comportant des caractéristiques environnementales ou sociales ou poursuivant un objectif de durabilité. Cette consultation, qui s’achèvera le 16 octobre, consiste en un sondage portant sur trois maquettes de présentation d’un produit financier «durable» factice. Les superviseurs européens souhaitent standardiser la divulgation d’information pour les fonds, ETF et autres produits financiers aux caractéristiques environnementales ou sociales. Selon eux, l’utilisation de ces modèles de présentationpermettra d’améliorer la comparabilité des différents produits financiers commercialisés dans les états membres de l’Union Européenne. Ces modèles devraient être utilisés dans les fonds alternatifs (FIA), Ucits, les institutionsde retraite professionnelles, les assureurs et les fournisseurs de plansde retraite pan-européens (PEPP). Le sondage est accessibleici.
State Street Global Investors vient de recruter Joanne Siu pour prendre la direction de la gamme d’ETF SPDR à Hong Kong. Elle est directement rattachée à Meaghan Victor, qui dirige la distribution des fonds SPDR en Asie-Pacifique. Joanne Siu arrive de Jupiter AM, où elle était directrice commerciale. Auparavant, elle a également travaillé chez Samsung Asset Management et BlackRock.
Trois petits mois et puis s’en va. Marie Jacot-Cardoen, qui avait pris en juin dernier la direction générale de la gestion d’actifs de Goldman Sachs en France, vient de quitter la banque américaine, chez qui elle évoluait depuis 2004, pour rejoindre Edmond de Rothschild AM. Elle y sera, dès la mi-novembre, la nouvelle directrice mondiale de la distribution. Rattachée au directeur général de la gestion d’actifs Christophe Caspar, elle intègre également le comité de direction de la gestion d’actifs mondiale. Marie Jacot-Cardoen aura pour mission de «déployer la stratégie commerciale de l’Asset Management sur l’ensemble des géographies et de promouvoir l’intégralité de l’offre de gestion, comprenant les actifs liquides et les actifs réels. Elle contribuera également au développement de la gamme d’investissements responsables auprès de tous les clients de l’Asset Management», a précisé l’entreprise dans un communiqué.
GAM Investments a recruté Jill Barber en tant que global head of institutional solutions (responsable mondiale des solutions institutionnelles), un poste nouvellement créé. Elle sera directement rattachée à Peter Sanderson, chief executive officer de la société de gestion suisse, et fera partie de l’équipe de direction. Elle rejoindra la société le 1ernovembre. Dans le cadre de cette nouvelle fonction, Jill Barber aura pour mission de renforcer l’offre de la société auprès de ses clients institutionnels. Elle travaillera de concert avec Jeremy Roberts, qui a rejoint la société le 1erseptembre en tant que global head of distribution, un poste principalement orienté vers la clientèle wholesale. Ensemble ils piloteront les initiatives de GAM en matière de vente et de distribution. Jill Barber vient de Jupiter Asset Management où elle était responsable mondiale des institutionnels. Avant cela, Jill Barber était responsable des institutionnels pour le Royaume-Uni et l’Irlande chez Franklin Templeton Investments. Précédemment, elle avait également occupé des postes de direction dans la distribution chez Hermes Investment Management et Fidelity Worldwide Investment.
Clartan Associés (anciennement Rouvier Associés) s’est allié avec Ethos Services pour lancer un fonds de petites et moyennes capitalisations durables. Le fonds Clartan Ethos ESG Europe Small & Mid Cap a pour vocation d’investir dans les petites et moyennes capitalisations européennes qui tiennent compte des aspects sociaux et environnementaux dans leur modèle d’affaires. Il est destiné aux investisseurs privés et institutionnels. L’univers de base se compose d’environ 500 sociétés européennes dont la capitalisation boursière est inférieure à 20 milliards d’euros. Une première sélection est réalisée par Ethos, spécialiste suisse des placements durables, sur la base de critères extra-financiers. Seules les sociétés qui adoptent les meilleures pratiques en termes de responsabilité sociale et environnementale mais aussi de bonne gouvernance (ESG) et dont les produits et services ont un impact positif sur l’environnement et la société dans son ensemble pourront intégrer le portefeuille. L’empreinte carbone et la stratégie climatique sont également prises en compte. Les sociétés actives dans certains secteurs sensibles ou qui sont sujettes à des controverses ESG importantes sont quant à elles automatiquement exclues de l’univers d’investissement. C’est le cas des sociétés qui réalisent plus de 5% de leur chiffre d’affaires dans les secteurs de l’armement, du charbon, du nucléaire, des sables bitumineux, des gaz et pétrole de schiste, des OGM, du tabac, des jeux de hasard ou de la pornographie. En parallèle, Clartan applique son processus Quality & Value, d’une part en sélectionnant des sociétés aux avantages concurrentiels durables et défendables de manière à soutenir une rentabilité élevée sur le long terme ; d’autre part en investissant dans ces entreprises lorsque leur cours de Bourse présente une décote par rapport à l’estimation de leur valeur intrinsèque. Le portefeuille sera concentré autour de 25 à 40 sociétés. Ethos et Clartan s’engagent aussi à mener un dialogue actionnarial continu avec les entreprises afin de promouvoir les meilleures pratiques en matière de gouvernance d’entreprise et de responsabilité sociale et environnementales. Les droits de vote d’actionnaire seront également systématiquement exercés selon les lignes directrices d’Ethos.
Sycomore AM vient de recruter Johan Söderström en qualité de gérant spécialisé sur le secteur de la technologie. Il participera à la gestion du nouveau fonds sur la technologie responsable de la société de gestion du groupe Generali qui doit voir le jour dans les prochaines semaines. Le lancement de ce fonds avait été annoncé lors de la dernière conférence annuelle de Sycomore AM. Johan Söderström vient de Swedbank Robur, la société de gestion de la banque suédois Swedbank. Il y était à la tête de la gestion d’un fonds technologie, qui pèse aujourd’hui 4,5 milliards euros d’encours sous gestion. Ce recrutement international permet à Sycomore AM d’étoffer son équipe de gestion désormais composée de 22 analystes-gérants.