Le gouvernement britannique va proposer un «cadre de régulation» pour les projets s’appuyant sur les «stablecoins», ces monnaies numériques aux cours arrimés à d’autres monnaies, a annoncé lundi le ministre des Finances Rishi Sunak devant le Parlement britannique. Les stablecoins sont émises par des entreprises qui fixent leur cours sur celui d’une monnaie ou d’un panier de devises, à l’image du projet Libra de Facebook. La Banque d’Angleterre et le Trésor travaillent par ailleurs conjointement sur la question de l'émission de monnaies digitales par des banques centrales. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, avait annoncé début septembre que l’institution «explorait» l’idée d’une monnaie numérique émise par une banque centrale.
Le Royaume-Uni est las d’attendre que l’Union européenne avance sur la question des équivalences post-Brexit pour les marchés financiers et veut commencer à travailler «unilatéralement» sur sa réglementation, a asséné lundi le Chancelier de l’Echiquier Rishi Sunak. Le Trésor britannique va ainsi «publier un document qui détaillera l’approche britannique en termes d'équivalences financières avec les autres pays», malgré «l’absence de clarté de la part de l’UE sur leur approche», argumente le ministère des Finances dans un communiqué. Le Royaume-Uni fait ses propres propositions à moins de deux mois de la fin de la période de transition post-Brexit et alors que les négociations commerciales avec l’UE n’ont toujours pas abouti.
Donald Trump a annoncé lundi le limogeage de son secrétaire à la Défense, Mark Esper, et son remplacement avec effet immédiat par Christopher Miller, directeur du Centre national de l’antiterrorisme aux Etats-Unis. «Il a été mis fin à Mark Esper», a écrit sur Twitter le président américain, qui n’a pas concédé sa défaite face à Joe Biden à l'élection présidentielle de mardi dernier. «Je suis ravi d’annoncer que Christopher C. Miller, le directeur hautement respecté du Centre national de l’antiterrorisme (confirmé à l’unanimité par le Sénat), sera secrétaire à la Défense par intérim, avec effet immédiat.»
Le déficit de la Sécurité sociale a été revu à la hausse lundi, a tweeté le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt. Il devrait atteindre 49 milliards d’euros en 2020. La nouvelle projection a été intégrée par voie d’amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), examiné cette semaine au Sénat. «C’est 2,4 milliards d’euros de plus que la dernière prévision, pour tenir compte de la perte de recettes de 1,6 milliard d’euros au dernier trimestre, et des surcoûts sanitaires de 800 millions. Cela reste un peu moins que les 52 milliards d’euros que nous avions envisagés au plus fort de la première vague», a précisé Olivier Dussopt.
Man GLG, la société de gestion d’investissement discrétionnaire de Man Group, a lancé Man GLG Asia (ex-Japan) Equity, un fonds à conviction forte dirigé par Andrew Swan, le nouveau directeur des actions asiatiques (hors Japon).Ce dernier a rejoint Man GLG en août 2020, en provenance de BlackRock où il était responsable des actions fondamentales des marchés émergents d’Asie et internationaux. Il y gérait plus de 25milliards de dollars d’actifs dans plusieurs stratégies en actions des marchés asiatiques et émergents. Andrew Swan sera épaulé par de nouveaux analystes: Anand Agarwal, Sally Chan, Andrew Hill et Alethea Leung. Le nouveau fonds, au format Ucits, est un produit directionnel, sans style particulier et axé sur les fondamentaux. Il aura une part active d’au moins 70% et sera composé d’environ 35-45sociétés toutes capitalisations boursières confondues, avec une préférence pour les sociétés de moyenne capitalisation. La pondération des secteurs ou des pays au sein du portefeuille sera généralement de plus ou moins20% par rapport à l’indice MSCI Asia ex-Japan, les rendements étant en grande partie réalisés en investissant dans des sociétés qui, selon l’équipe, sont susceptibles de voir leurs bénéfices revus à la hausse sur une période de 12 à 18mois. Au cours du processus d’investissement, l’équipe analysera la conjoncture macroéconomique actuelle et ses possibles évolutions futures, afin d’anticiper la performance des pays, des secteurs ou des styles d’investissement. Le portefeuille sera adapté afin que les facteurs les plus favorables soient surpondérés par rapport à l’indice de référence.
Cyril Toma a quitté JPMorgan Asset Management France pour rejoindre Swiss Life Asset Managers France. Il prend la direction du département commercial et marketing, composé des directeurs commerciaux et marketing clientèle institutionnelle et grand public de la société. «Entouré d’une équipe de 23 personnes, Cyril Toma aura pour mission de développer l’offre globale en valeurs mobilières (monétaires, obligataires, actions, multi-asset) et actifs réels (infrastructures et immobilier). Il accompagnera le déploiement de l’offre immobilière paneuropéenne en santé, résidentiel, bureau, logistique et hôtellerie», précise un communiqué. Il contribuera aussi à renforcer l’investissement responsable au sein de l’offre. Sa nomination s’inscrit dans le plan stratégique du groupe dont l’objectif est d’atteindre 100 milliards d’euros d’actifs sous gestion auprès de la clientèle externe fin 2021, explique le groupe. Les encours gérés en France par Swiss Life Asset Managers s’élevaient fin juin 2020 à près de 54 milliards d’euros tous segments de clientèle confondus. Avant de rejoindre Swiss Life Asset Managers, Cyril Toma était managing director - head of institutional business France and Belux chez J.P. Morgan Asset Management France. Il y a passé 15 ans, selon son profil Linked-In. JPMorgan AM a indiqué que Cyril Toma serait remplacé et que cela serait annoncé dans les prochains jours.
DNB Asset Management a mis en place une notation interne pour renforcer son contrôle de qualité des émetteurs sur le marché obligataire en termes de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La société de gestion nordique entend l’inclure de manière systématique dans son analyse et sa sélection des émetteurs norvégiens. Les équipes fixed income et ESG de DNB AM ont défini un cadre de notation pour évaluer les risques et opportunités ESG par secteur. Celui-ci a été élaboré à la fois avec des experts de chaque secteur, des entreprises sélectionnées mais aussi à l’aide de sources telles que le Sustainability Accounting Standards Board (SASB). Sur cette base, la société norvégienne a réalisé et envoyé aux entreprises des questionnaires spécifiques à leur secteur en tenant compte aussi des particularités du marché norvégien. Les émetteurs obligataires ont ainsi été notés sur la qualité et la transparence de leur travail ESG dans les secteurs de la banque, des services publics et de l’immobilier. Afin de permettre aux gérants de portefeuille d’approfondir les forces et les faiblesses identifiées, les notes obtenues portent tant au niveau global de l’entreprise que sur chaque branche de leur activité. Elles seront alors intégrées aux systèmes de gestion de portefeuille et prises en compte dans l’évaluation globale du risque de crédit des entreprises. Les données et les informations collectées constituent, par ailleurs, des éléments tangibles de dialogue avec les entreprises dans lesquelles DNB AM investit et permettront de mesurer de façon concrète les progrès réalisés dans le temps.
Crédit Agricole CIB et Indosuez Wealth Management ont annoncé ce 9 novembre la création de la division Private Investment Banking, dédiée à l’accompagnement conjoint des grandes fortunes et holdings familiales. La division est placée sous la responsabilité de Silvia Calvello précédemment banquier conseil et responsable mondiale du Coverage sectoriel Consumer Good, Retail and Business Services au sein de Crédit Agricole CIB. Private Investment Banking «accompagnera les holdings familiales et leurs actionnaires dans la mise en œuvre de leur stratégie de long terme en mettant à profit les synergies entre la banque de financement et d’investissement et la gestion de fortune», ont expliqué les firmes dans un communiqué. Elle associera les expertises des banquiers conseil et des banquiers privés, sur la plateforme de services de Crédit Agricole CIB, d’Indosuez Wealth Management, et sur l’écosystème du groupe Crédit Agricole. Une mise en commun des compétences assez classique et que l’on retrouve déjà chez la plupart des concurrents du Crédit Agricole (BNP Paribas, Société Générale, Neuflize OBC...).
HANetf vient de recruter Anil Sood en tant que responsable de l’acquisition clients. L’intéressé était précédemment responsable des ventes ETF de Cantor Fitzgerald et directeur des ventes ETF de Knight Capital Group. HANetf annonce par ailleurs avoir dépassé les 750 millions de dollars d’encours au 6 novembre. Il s’agit d’une croissance de plus de 1.000 % depuis le début de l’année, indique le communiqué. Ses encours étaient de 67 millions d’euros au 1er janvier 2020. HANetf a été créée en 2017. Son objectif est de fournir un ensemble de services aux sociétés de gestion voulant lancer des ETF en Europe.
Le déficit de la Sécurité sociale a été revu à la hausse lundi, a tweeté le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt. Il devrait atteindre 49 milliards d’euros en 2020. La nouvelle projection a été intégrée par voie d’amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), examiné cette semaine au Sénat.
L’investisseur activiste Elliott Management a pris une participation dans F5 Networks et s’est entretenu ces dernières semaines avec la direction de l’entreprise de logiciels sur les moyens de relancer le cours de Bourse de ses actions, selon des sources bien informées citées par le Wall Street Journal. L’ampleur exacte de la participation d’Elliott n’a pas pu être déterminée, mais elle est inférieure au seuil de 5 % qui nécessiterait une publication officielle, ont déclaré les personnes interrogées. Elliott fait partie des principaux actionnaires de F5 Networks, dont la capitalisation s'élève à environ 8,8 milliards de dollars. Fondée au milieu des années 1990 à Seattle, F5 Networks est une société de services d’applications, qui travaille en coulisses pour s’assurer que des applications comme Netflix sont sécurisées et fonctionnent correctement.
Un ancien directeurd’UBS en Australie, Christian Baylis, et le milliardaire et homme d’affaires australien Alex Waislitz ont lancé une nouvelle société de gestion Fortlake Asset Management. Cette nouvelle entreprise, spécialisée sur l’obligataire, sera incubée par Fund Income, un incubateur de fonds propriété de Cashwerkz.Fortlake AM sera ainsi soutenue entre autres parJ.P. Morgan, Tactical Global Management Limited (TGM) et Link Fund Solutions, pour la commercialisation de ses fonds en Australie et à l'étranger.
Il existe plus de 800 fonds thématique dans le monde avec des actifs représentant plus de 183 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal, qui cite des données de Morningstar. Le nombre de fonds thématiques aux Etats-Unis tourne autour de 150, contre moins de 80 il y a trois ans. Et les encours ont doublé à près de 40 milliards de dollars sur trois ans. L’intérêt pour les fonds thématiques n’est pas difficile à comprendre. Investir dans des développements qui pourraient transformer l’humanité ou qui sont alignés avec ses croyances ou centres d’intérêts est bien plus intéressant que de détenir un indice large. Mais les fonds thématiques ne sont pas toujours lucratifs. Parmi les fonds thématiques qui existaient entre 2010 et cette année, seulement un quart ont battu le MSCI monde. Cela s’explique en partie parce que beaucoup de fonds thématiques ne couvrent pas bien les thèmes ou qu’ils arrivent sur le marché après que les investisseurs ont déjà fait monter la valeur des actions qu’ils détiennent, explique Ben Johnson, responsable de la recherche mondiale sur les ETF chez Morningstar.
Le gestionnaire d’actifs allemand Berenberg AM a enregistré son quatrième fonds sur le marché français début novembre, a appris NewsManagers. Il s’agit du fonds Berenberg European Focus, dont les encours s'élevaient à près de 538 millions d’euros fin octobre. Ce fonds actions toutes capitalisations appliquant un biaiscroissance, compte une cinquantaine de titres et est géré par Matthias Born, par ailleurs responsable des investissements de Berenberg AM et responsable des investissements actions pour la gestion d’actifs et de fortune de Berenberg.
Comme l’avait annoncé NewsManagers en septembre dernier, Sienna Capital, la plateforme de gestion alternative de GBL, la holding des familles Frère et Desmarais, a recruté Pedro-Antonio Arias en qualité de directeur général. L’annonce officielle a été faite ce matin. Il remplace l’américain Colin Hall, qui occupait ce poste depuis huit ans. Pedro-Antonio Arias arrive d’Amundi, où il était directeur mondial des actifs réels et alternatifs depuis 2013. Auparavant, il a travaillé notamment chez Rothschild & Co (2004-2010) et au sein du groupe Casino (2010-2013).
Miguel Lópeza intégré l'équipe d’analyse et de sélection de fonds de Varianza Gestión, boutique de gestionespagnole fondée en 2016. Dans son nouveau rôle d’analyste d’investissements, il sera rattaché à Pelayo Gil-Turner, responsable des investissements deVarianza Gestión.Miguel López évoluait précédemment chez Deutsche Bank en Espagne en tant que spécialiste des fonds dans le département de la gestion de fortune. Il a commencé sa carrière comme analyste et sélectionneur de fonds et d’ETF chez Allianz Popular AM.
Le groupe Allianz a publié vendredi matin une hausse de 13 milliards d’euros de ses encours sous gestion pour le compte de la clientèle externe au troisième trimestre 2020 à 1.670 milliards d’euros. L’assureur allemand, qui compte pour filiales de gestion l’américain Pimco et Allianz GI, indique que les effets marché et collecte ont été positifs de respectivement 40 milliards et près de 26 milliards mais que l’effet devises a lui été négatif de 53 milliards. En incluant les actifs gérés pour son propre compte, les encours atteignent 2.271 milliards d’euros. Le résultats opérationnel a reculé de près de 4% à 677 millions d’euros suite à une baisse des revenus opérationnels issus des frais de performance et des frais de gestion. Son ratio de coûts sur revenus (cost income ratio) passe de 61,7 % au troisième trimestre 2019 à 61,9% au troisième trimestre 2020.
Vanguard a fourni aux investisseurs des données inexactes au sujet des revenus que les clients pouvaient espérer gagner sur des fonds monétaires pendant au moins un an, rapporte le Financial Times fund management. Cette erreur, découverte à la suite de plaintes de clients, est la dernière en date d’une série de gaffes techniques pour la deuxième plus grande société de gestion au monde. Vanguard a reconnu que ses clients recevaient des relevés contenant des informations inexactes sur les rendements et les revenus annuels estimés pour la plupart de ses fonds monétaires. Ces estimations visent à fournir aux investisseurs une illustration de ce qu’ils pourraient gagner et sont généralement différentes des rendements réels des fonds monétaires. Les données inexactes concernent huit fonds monétaires représentant un encours total de 390 milliards de dollars. Vanguard a souligné qu’aucun client n’a perdu d’argent à cause de ces erreurs.
BBVA Asset Management, la filiale de gestion d’actifs du groupe financier espagnol BBVA, a annoncé la nomination de Luis Vadillo au poste de responsable du développement en Europe. Il remplace David Carrasco et était jusqu'à présent responsable du développement de BBVA AM sur le segment institutionnel ainsi que directeur de l’institut des retraites de BBVA. La firme avait réorganiséses activités de gestion d’actifs et de gestion de fortune dans le courant de l’année.
Schroders lance un fonds d’investissement à impact destiné à soutenir les entreprises des marchés émergents et frontières pénalisées par la pandémie de coronavirus, rapporte le Financial Times fund management. Le fonds, qui a déjà réuni 140 millions de dollars sur son objectif de 350 millions, soutiendra les micro-entrepreneurs et les petites entreprises dans le monde en voie de développement, avec l’objectif de réduire la pauvreté et l’inégalité. Le fonds sera géré par BlueOrchard Finance, la boutique suisse acquise par Schroders l’an dernier. Il a le soutien d’une coalition d’investisseurs privés et publics, dont les agences de développement du Royaume-Uni, des Etats-Unis et du Japon.
Le groupe de presse Valmonde, qui édite entre autres Valeurs Actuelles et Mieux Vivre votre Argent, vient de créer une filiale spécialisée de conseil en gestion de patrimoine. La structure, dénommée Valmonde Conseil, a obtenu le double statut de conseiller en investissement financier et de courtier en assurance. Elle est ainsi affiliée à la CNCGP et immatriculée auprès de l’Orias. La société, présidée par le journaliste Olivier Decarre (ex-La Tribune, L’Agefi, Boursier, aujourd’hui conseiller éditorial chez Mieux Vivre votre Argent), couvrira les domaines de l’investissement boursier, de l’assurance-vie, de l’immobilier, de la fiscalité, de la transmission et de la protection de la famille.
Le Collège réclame un avertissement et 2 millions d’euros d’amende à l’encontre de BP2S pour les erreurs de décompte sur 44 assemblées générales en 2018.
Candriam a annoncé la nomination de Fabrice Cuchet, actuellement deputy chief investment officer, au poste de chief operationg officer (COO). Il remplace Pierre Ernst, qui quitte la société de gestion après 25 ans dans le groupe. Ce changement sera effectif au 1er janvier 2021. Fabrice Cuchet est membre du comité exécutif de Candriam. « Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il pilotera les activités de technologies de l’information, de middle office et d’excellence opérationnelle », indique la société de gestion.
Le président américain sortant Donald Trump sera soumis aux mêmes règles de Twitter que les autres utilisateurs lorsque le président élu Joe Biden prendra ses fonctions le 20 janvier, a confirmé la société. Twitter accompagne d’avis d'«intérêt public» certains tweets de «leaders mondiaux» qui enfreignent les règles et qui seraient supprimés sans cet avertissement. Twitter a ajouté plusieurs avertissements et précisions aux tweets du compte @realDonaldTrump, nombre de messages du président ayant exprimé des allégations non fondées de fraude électorale depuis le suffrage de mardi dernier.
Yotta Capital Partners vient de recruter Christophe Gegout comme managing director. Cet ex-conseiller de Christine Lagarde au Ministère de l’Economie (2007-209) était dernièrement directeur des investissements senior chez Meridiam. Entre 2009 et 2018, il fut directeur financier puis directeur général adjoint du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et président du comité d’investissement de cette même institution.
Malgré le confinement, la commission des sanctions de l’AMF se penchait ce matin sur les erreurs de décompte des votes par BNP Paribas Securities Services (BP2S) lors de la saison des assemblées générales (AG) au printemps 2018. L’intermédiaire a reconnu des erreurs sur 44 AG. Pour une seule assemblée, celle de Vinci, la reconnaissance de cette erreur a fait changer le sens du vote. La résolution portant sur l’approbation d’une convention réglementée a finalement été rejetée après avoir été dite approuvée. Le Collège de l’AMF demande un avertissement et une sanction pécuniaire de 2 millions d’euros contre BP2S. Le débat a d’abord porté sur la compétence de l’AMF. Contrairement à la défense, le Collège estime que l’activité de traitement des instructions de vote en AG à des clients au porteur relève de l’activité de tenue de compte-conservation (TCC). Puis, le Collège et le rapporteur de la commission des sanctions ont retenu quatre griefs : le défaut de professionnalisme et de soin dans la facilitation des votes en AG, l’insuffisance de moyens humains et matériels pour traiter les instructions de vote, la défaillance du dispositif de reporting, de contrôle interne et d’audit interne, et l’absence de conservation d’enregistrement des traitements des instructions de vote pour les AG 2016 et 2017 Fait inédit, entre l’intervention du rapporteur de la commission des sanctions et celle de la représentante du Collège, le président a demandé une suspension de séance. A la reprise, Sandrine Elbaz-Rousso, membre de la commission des sanctions, quittait la salle sans explication. La défense a demandé s’il s’agissait d’une récusation, le président a dit que non, mais que ce membre souhaitait partir.
BNP Paribas WM Suisse vient de composer une nouvelle équipe de sept professionnels pour le marché Europe centrale et Orientale, Russie, a appris Allnews. Elle est placée sous la direction de Christian Salatko, nommé responsable des clients clés et ultra high net worth individuals. Cette division du bureau genevois a souffert du départ d’une dizaine de professionnels en octobre, dont huit partis pour Credit Suisse. Deux autres sont partis chez Goldman Sachs.
Candriam a annoncé la nomination de Fabrice Cuchet, actuellement deputy chief investment officer, au poste de chief executive officer (COO). Il remplace Pierre Ernst, qui quitte la société de gestion après 25 ans dans le groupe. Ce changement sera effectif au 1er janvier 2021.