Eurizon, la société de gestion du groupe Intesa Sanpaolo, a enregistré au troisième trimestre des souscriptions nettes de 1,9 milliard d’euros. La collecte a concerné principalement des fonds ouverts, avec 1,2 milliard d’euros. La contribution principale vient des stratégies obligataires (+2 milliards d’euros), suivi par les actions (+1 milliard) et les produits diversifiés (+895 millions). Les fonds flexibles et monétaires ont respectivement fait l’objet d’une décollecte de 1,7 et 1 milliard d’euros. Eurizon renoue ainsi avec une collecte positive depuis le début de l’année, à 804 millions d’euros. Au premier semestre, elle était négative de 1,4 milliard d’euros. Cela s’explique essentiellement par les fonds ouverts, qui bénéficient d’environ 1,9 milliard d’euros de nouvelles souscriptions nettes. Les encours gérés à fin septembre sont ressortis à 334,5 milliards d’euros, en hausse de 2 % sur le trimestre et de 2,5 % sur un an. Le bénéfice net consolidé (incluant les résultats des participations minoritaires) sur neuf mois s’élève à 326,4 millions d’euros et la marge issue des commissions à 528,2 millions. Le coefficient d’exploitation s’inscrit à 20 %. A l’étranger, la filiale chinoise à 49 % Penghua Fund Management atteint 99 milliards d’euros d’encours, en hausse de 20 % depuis le début de l’année et la collecte sur 9 mois dépasse les 12 milliards d’euros. En comptant la structure chinoise, les encours totaux d’Eurizon dépassent les 433 milliards d’euros. Depuis le 9 novembre, la filiale de Hong Kong a par ailleurs été renommée Eurizon Capital Asia LTD, Les prochains mois verront de nouveaux projets se concrétiser, notamment avec UBI, Banca, la troisième banque d’Italie, qui a été rachetée par Intesa Sanpaolo à l'été dernier. «Ainsi, nous venons tout juste de lancer le premier fonds d’Eurizon sur le réseau d’UBI, et nous sommes actuellement en discussion avec nos collègues de Pramerica afin de rapprocher davantage nos deux structures de gestion d’actifs », annonce Saverio Perissinotto, l’administrateur délégué d’Eurizon. Pramerica est la société de gestion conjointe d’UBI Banca et de l’américain Pramerica Financial. Elle affiche un encours sous gestion de 65 milliards d’euros.
La société de gestion allemande Aquila Capital, spécialisée dans l’immobilier avec 11 milliards d’euros d’encours, lance une nouvelle stratégie d’investissement sur l’efficacité énergétique. L’objectif est de financer des projets d’efficacité énergétique de petite et moyenne tailles dans les secteurs public et privé de toute l’Europe. Son premier investissement concerne un projet d’illumination routière en Italie. Lprojet, d’un montant total de près de 3 millions d’euros, consiste en le remplacement des systèmes d'éclairage existants pour plus de 10.000 points lumineux et la gestion des systèmes d'éclairage public régis par des contrats de concession à long terme dans huit municipalités du centre de l’Italie.
Credit Suisse Asset Management a dévoilé un fonds d’investissement alternatif réservé (RAIF) sur la thématique de l’immobilier logistique. Lenouveau fonds Credit Suisse Logistics Property Partners a pour but de profiter de la croissance des surfaces logistiques en nouant des partenariats avec des spécialistes de l’immobilier logistique. Les partenariats incluront différentes structures, dont des joint ventures, des co-investissements et des investissements en fonds logistiques cibles existants. Le portefeuillediversifierales gestionnaires, les marchés et les stratégies avec plus d’une centaine d’immeubles et de locataires logistiques.Le fonds Credit Suisse Logistics Property Partners «investira principalement dans des immeubles existants qui disposent de revenus locatifs attrayants tout en présentant un potentiel d’accroissement de valeur.» «L’environnement de marché dû au COVID-19 et aux difficultés économiques qu’il a entraînées devrait offrir des opportunités d’achat très intéressantes dans les deux années qui viennent, c’est-à-dire pendant la période d’investissement du fonds Credit Suisse Logistics Property Partners,» estime Credit Suisse AM. Le nouveau fonds du gestionnaire helvétique visedes distributions annuelles comprises entre 3% et 4%ainsi qu’un TRI net de 10% à 12%par an en dollars sur une période de sept ans. L'équipe de gestion de portefeuille deCredit Suisse AM gère environ 2 milliards de francs suissespour plus de 130 investisseurs institutionnels. Sur ce total,plus de 460 millions de francs suissessont investis dans des stratégies de logistique.
Guillaume de Martel est de retour à Paris. L’ancien directeur général de Lyxor Allemagne vient de se voir confier la présidence exécutive de SG 29 Haussmann, la filiale de la Société Générale dédiée à la gestion d’actifs de la clientèle privée. Il avait été envoyé outre-Rhin sur le dossier de la fusion de Lyxor Allemagne avec Commerzbank AM au cours de l’année 2018, puis avait pris la tête de la filiale en juillet 2019. Auparavant, il avait géré des ETF (2014-2017), et fondé et dirigé Lyxor Intermediation (2017-2019).
Après Pfizer avec BioNtech la semaine dernière, Moderna a déclaré aujourd’hui que son vaccin expérimental était efficace à 94,5% dans la prévention du Covid-19. Ces résultats ont été publiés sur la base de données intermédiaires d’un essai clinique effectué auprès de 95 personnes.Seules cinq de ces personnes ont été contaminées alors qu’elles avaient reçu le candidat vaccin, administré en deux doses espacées de 28 jours.
La société de gestion américaine AllianceBernstein (AB) s’est associée la semaine dernière à Lacarne Capital, une plateforme de dette immobilière européenne, pour lancer une activité de dette portant sur l’immobilier commercial en Europe. Clark Coffee, directeur général de Lacarne Capital, en sera le responsable des investissements. Il sera épaulé parShivam Rastogi, ex-directeur de l’origination de dette et des prêts à haut rendement en Europe de Deutsche Bank, et Daniel Stengel, ancien conseiller général de Tyndaris Real Estate. L'équipe sera basée à Londres et Francfort. Le capital d’amorçage de cette nouvelle activité s'élève à 1,2 milliards d’euros. AB disposedéjà d’une plateforme équivalente aux Etats-Unis depuis 2013, à travers laquelle elle a déjà levé environ 6 milliards de dollars auprès d’investisseurs.
L’autorité de supervision des marchés financiers allemands BaFina indiqué avoir infligé une amende de 120.000 euros à lasociété de gestion JO Hambro Capital Management (JOHCM). Le gestionnaire allemand a enfreint la législation locale en vigueursur les transactions sur le marchéactions en ne transmettant pas au régulateur ses notifications de droits de vote dans un délai approprié.
Les fonds actions à l'échelle mondiale ont enregistré sur la semaine au 11 novembre des souscriptions nettes de 44,5 milliards de dollars, un niveau jamais enregistré, selon le «Flow Show», le rapport sur les flux de collecte de BofA Global Research. La collecte a été dopée par le résultat des élections aux Etats-Unis et les espoirs d’un futur vaccin contre le Covid-19. Les fonds en actions américaines ont notamment drainé 32,5 milliards de dollars. Les fonds d’actions européennes ont, eux, vu sortir 300 millions de dollars.
Le négociateur britannique sur le Brexit a fait état dimanche de «progrès» lors des discussions avec Bruxelles ces derniers jours, alors que la Grande-Bretagne et l’Union européenne n’ont pas réussi à respecter la date butoir de mi-novembre pour conclure un accord sur leurs futures relations. Des «projets de textes de traités communs» sont désormais sur la table, a assuré David Frost sur Twitter, tout en reconnaissant toujours des désaccords sur des «éléments importants». Le négociateur britannique est un proche de Dominic Cummings, conseiller spécial de Boris Johnson et partisan d’un Brexit sans accord, qui est annoncé sur le départ du 10, Downing Street.
DeA Capital Alternative Funds a levé 330 millions d’euros pour Taste of Italy 2, un fonds de private equity spécialisé dans le secteur italien de l’alimentation et des boissons. C’est plus que l’objectif de 300 millions d’euros. Le premier fonds avait levé 218 millions d’euros. La nouveauté dans Taste of Italy 2 est que l'équipe de gestion pourra investir jusqu’à 30 % de ses actifs à l’étranger, notamment dans la Péninsule ibérique. A ce titre, un bureau a été ouvert à Madrid, avec deux professionnels locaux. Le reste des investissements se fera en Italie. Parmi les principaux investisseurs de Taste of Italy 2 figurent le Fondo Italiano d’Investimento, le European Investment Fund, le Fondo Pensione Nazionale BCC – Banca Credito Cooperativo et la Cassa Nazionale di Previdenza e Assistenza Forense. Le fonds a déjà pris une participation majoritaire dans Gastronomica Roscio, une société italienne spécialisée dans les plats préparés, frais ou surgelés, pour d’importantes chaînes de distribution et des marques internationales. DeA Capital Alternative Funds est une société de gestion alternative gérant plus de 5 milliards d’euros. Elle est contrôlée par DeA Capital, société du groupe De Agostini.
Le centre de médiation et d’arbitrage de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) a ordonné début novembrele transfert de noms de domaine en ligne à deux sociétés de gestion. Ces noms étaient enregistrés et utilisés à des fins frauduleuses par des entreprises basées aux Etats-Unis, rapporte Asset News. Après avoir porté l’affaire devant le WIPO en septembre, le groupe suisse Lombard Odier a ainsi récupéré le nom de domainelombardodieram.com. Quant auhedge fund britannique Man Group, qui s'était également plaint auprès du médiateur en septembre,il est désormais propriétaire du nom de domaine man-am.com. Dans le cas de Man Group, l’utilisation frauduleuse du nom de domaine man-am.com est allée beaucoup plus loin, explique Asset News. L’entreprise américaine qui l’avait enregistrén’hésitait pas à envoyer des emails avec une référence à l’adresse d’une entité irlandaise de Man Group qui existe réellement pour leurrer les investisseurs.
Les fonds actions à l'échelle mondiale ont enregistré sur la semaine au 11 novembre des souscriptions nettes de 44,5 milliards de dollars, soit un niveau jamais enregistré, selon le «Flow Show», le rapport sur les flux de collecte de BofA Global Research.
BNP Paribas Asset Management a vendu environ 10,5 % du capital d’Impax Asset Management à un prix de 510 pence par action le 10 novembre. Suite à cette opération, la société de gestion française détiendra encore environ 14 % du capital de la société de gestion britannique spécialiste de l’environnement, cotée sur l’AIM (Alternative Investment Market). Ces actions sont soumises à un blocage de 180 jours. BNPP AM était entré au capital d’Impax AM en 2007. Malgré ce désengagement capitalistique, Impax AM a tenu à souligner que la société française restait pour elle un partenaire important. «BNPP AM continue de soutenir Impax et a récemment mis à jour les accords en vertu desquels elle fournit à Impax des services de marketing, d’introduction et autres services de distribution, tandis qu’Impax a la délégation exclusive de la gestion de cinq des stratégies d’investissement en actions cotées de BNPP AM axées sur l’investissement dans des solutions environnementales», précise la société britannique dans le communiqué annonçant l’opération. «Grâce à cet accord, BNPP AM et Impax ont renforcé leur partenariat commercial existant pour une durée minimale de quatre ans. La durabilité est au cœur de la stratégie de BNPP AM et la société s’est engagée à investir dans des fonds thématiques, un segment qui connaît une croissance rapide», poursuit-elle. Impax AM est une société de gestion britannique spécialisée dans les stratégies environnementales fondée en 1998. Ses encours ressortaient au 30 avril à 15,8 milliards de livres. Au premier semestre 2020, elle a enregistré une collecte record de 1,8 milliard de livres.
L’administration américaine a publié jeudi un décret présidentiel interdisant les investissements de fonds d’investissement, fonds de pension et particuliers américains dans des sociétés dont Washington considère qu’elles sont possédées ou contrôlées par l’armée chinoise. A compter du 11 janvier 2021, soit neuf jours avant le départ de Donald Trump de la Maison Blanche,les fonds d’investissement américains ne pourront donc plus acheter des actions de sociétés liées à l’Armée populaire de libération selon l’administration Trump. Ils auront jusqu’au 11 novembre 2021 pour vendre lesparticipations qu’ils détiennent dans les sociétés concernées. Dans le décret, Donald Trump soutient que la Chine"exploite de plus en plus les capitaux des Etats-Unis pour permettre le développement et la modernisation de ses activités militaires, ses services de renseignement et autres systèmes de sécurité, ce qui lui permet de menacer directementles Etats-Unis ainsi queles troupes américaines stationnées à l'étranger.» L’agence Reuters, qui avait révélé en premier la publication à venir d’un tel décret, indique que celui-ci est «susceptible d’avoir un impact considérable» sur certaines des plus grandes entreprises chinoises comme les groupes télécoms China Telecom Corp et China Mobile (qui font partie de l’indice MSCI Emerging Markets, ndlr) ou le fabricant d’équipements de surveillance Hikvision.31 sociétés chinoises, cotées à Hong Kong, en Chine ou à même à Wall Street à travers des filiales, seraient visées par l’interdiction. Plusieurs gestionnaires d’actifs américains dont Franklin Resources, Brandes Investment Partners ou encore Neuberger Berman étaient investis dans l’un des titres visés fin septembre 2020, constate NewsManagers. Le Financial Times observe que les valeurs des groupes de télécommunications chinois commeChina Telecom et China Mobile se sont effondrées de 9,3% et 6,3% à la bourse de Hong Kong suite à la publication du décret. Selon un officiel de la Maison Blanche cité par le Financial Times, le décret «interdit aussi les investissements dans les fonds actions marchés émergents.» Le décret de l’administration risque aussi de freiner le développement du marché des fonds sur les actions chinoises A-Shares voire celui des gestionnaires d’actifs étrangers cherchant à s’implanter en Chine. Il pourrait tout autant influersur la sélection de gérants étrangers par les investisseurs institutionnels américains.
DWS a annoncé avoir créé un organe consultatif pour faire avancer sa stratégie globale en matière d’ESG qui viendra complémenter sa propre expertise. Les membres du conseil viennent de grandes entreprises mondiales, d’universités et d’institutions publiques. Georg Kell, directeur fondateur du Pacte mondial des Nations unies, Lisa Jackson d’Apple et Marie Haga du FIDA, font partie des membres. Il est composé de six personnes issues de diverses disciplines, qui conseilleront le PDG et le conseil exécutif de DWS sur l’accélération de sa stratégie ESG. Les membres du conseil consultatif ESG de DWS sont : • Peter Damgaard-Jensen est le président du Groupe d’investisseurs institutionnels sur le changement climatique (IIGCC), le principal organisme européen d’investissement axé sur le changement climatique. Il représente le domaine du développement durable dans le secteur des fonds de pension, notamment en tant qu’ancien PDG du fonds de pension danois PKA, l’un des plus grands fonds de pension du Danemark. • Marie Haga est vice-présidente associée du Fonds international de développement agricole (FIDA). Dans son ancien rôle de directrice exécutive du Global Crop Diversity Trust, Marie a acquis une réputation internationale dans le domaine de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Elle a également été membre du Parlement norvégien et a occupé trois postes ministériels. • Ioannis Ioannou est professeur de stratégie et d’entrepreneuriat à la London Business School. C’est un universitaire influent et souvent cité dans les domaines du développement durable des entreprises, de l’intégration des facteurs ESG et du business responsable. Il siège au conseil consultatif de Ethical Corporation - Reuters Events et est membre du réseau d’experts du Forum économique mondial. • Lisa P. Jackson est vice-présidente des initiatives environnementales, politiques et sociales chez Apple Inc. Elle dirige la stratégie d’Apple en matière d’environnement, de politique d'éducation et d’accessibilité des produits. Elle a une longue expérience de l’engagement actif dans tous les domaines de l’ESG, ayant précédemment été à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement nommée par l’ancien président Barack Obama. • Georg Kell, co-président En tant que directeur exécutif fondateur du Pacte mondial des Nations unies, la plus grande et la plus importante initiative mondiale pour la gestion durable des entreprises, Georg Kell est également président d’Arabesque, la société mère des deux partenaires de DWS, Arabesque AI et Arabesque S-Ray, dans laquelle DWS détient des participations minoritaires. • Roelfien Kuijpers, co-président En sa qualité de responsable mondial ESG pour les clients de DWS, Roelfien co-préside le nouveau Conseil consultatif ESG avec Georg Kell. Roelfien est également membre du conseil d’administration du Groupe d’investisseurs institutionnels sur le changement climatique.
Allianz Global Investors (AllianzGI) annonce avoir lancé trois nouveaux fonds actions en accord avec les objectifs de développement durable des Nations unies (ODD). Ces fonds sont baptisés Allianz Positive Change, Allianz Clean Planet et Allianz Food Security. Ils doivent compléter la nouvelle gamme de franchise thématique existante, notamment la stratégie Allianz Global Water. L'équipe de gestion examinera huit grands thèmes : l’inclusion sociale, la santé, l’inclusion financière, l'éducation, la sécurité alimentaire, l’eau, la propreté de la terre/l’économie circulaire et la transition énergétique. Elle identifiera ensuite les résultats spécifiques ciblés par un ou plusieurs des ODD afin de sélectionner les entreprises qui contribuent à la réalisation des objectifs sous-jacents en offrant une solution. « Les stratégies d’investissement alignées sur les ODD sont une priorité stratégique pour AllianzGI, et nous les considérons comme un moyen de répondre à la demande croissante d’investissements responsables », assure Barbara Rupf Bee, responsable EMEA chez AllianzGI.
Le gestionnaire d’actifs australien First Sentier Investors (ex-First State Investments) entend bien poursuivre son développement en Europe malgré la pandémie de Covid-19. Dans un entretien à Asset News, Chris Turpin, responsable de FSI pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, indique que la société de gestion continuera de développer sa plateforme en Europe continentale et notamment en France où elle est établie depuis plus de quinze ans et en Allemagne. Cinq des onze bureaux de FSI se situent actuellement en Europe (Paris, Francfort, Dublin, Londres et Edimbourg). «Fin 2018, nous avons ouvert un bureau à Dublin qui sera important pour nous sur le plan opérationnel post-Brexit», explique Chris Turpin à Asset News. Actuellement, la clientèle européenne de FSI se compose à 65% d’intermédiaires financiers et gérants discrétionnaires et à 35% d’investisseurs institutionnels. Chris Turpin évoque de «fortes ambitions pour l’Europe»."Nous nous attendons à ce que nos encours en Europe soient très proches de nos encours au Royaume-Uni dans les trois à cinq prochaines années», dit-il. Chris Turpin est également en charge du développement de l’entreprise. FSI travaille actuellement sur un plan sur le moyen-long terme pour adapter l’environnement de travail à la pandémie de Covid-19. Les bureaux de Londres et d’Edimbourg sont en effet fermés depuis mars. «Nous nous sommes bien adaptés pour gérer notre activité depuis l’extérieur. Cependant, nous aurons besoin d’avoir évolué vers un autre type de cadre de travail d’ici la fin du premier trimestre 2021 afin de ne plus réagir aux circonstances mais de les anticiper. Cela implique l’adoption de nouvelles politiques pour rendre l’environnement plus sûr et flexible», explique Chris Turpin.
Plus de points communs, moins de divergences. C’est le message envoyé par quatre dirigeants d'asset managers jeudi lors du 26e forum de l’association européenne de la gestion d’actifs.
La société de gestion suédoise Carnegie Fonder reprend la gestion des trois fonds d’OPM à sa société soeur CAAM Fund Services, représentant un encours total de 4 milliards de couronnes suédoises à fin octobre. Les deux sociétés font partie du même groupe suédois de gestion d’actifs, appelé Carneo. L’objectif de cette concentration interne est de profiter de la position jugée plus solide de Carnegie Fonder, qui gère 86 milliards de couronnes suédoises, en Europe du Nord. OPM va disparaître une fois l’acquisition bouclée. La gamme concernée par l’opération inclut le fonds actions OPM Global Quality Companies, le fonds de sociétés de private equity cotées Listed Private Equity et le fonds de hedge funds ESG OPM Vega. Les fonds adopteront le nom de Carnegie. Dans le cadre de l’acquisition, les gérants Simon Reinius, Tom Berggren et Emanuel Furubo, ainsi que le représentant des relations investisseurs Elias Cicek rejoindront Carnegie Fonder. Tom Berggren gère le fonds OPM Listed Private Equity. Simon Reinius et Emanuel Furubo pilotent le fonds OPM Global Quality Companies. Christoffer Folkebo, le PDG de Carneo, a de grandes ambitions de croissance. Il compte doubler les actifs sous gestion du groupe d’ici à cinq ans qui sont actuellement d’environ 300 milliards de couronnes suédoises. Dans un entretien au quotidien suédois realtid, le dirigeant indique qu’il souhaite réaliser des acquisitions pour assouvir ses ambitions, notamment sur des marchés moins couverts actuellement par sa société, la Norvège et la Finlande.
La société de gestion sud-africaine Sanlam Investments a choisi Robeco comme partenaire dans le domaine de l’investissement durable. Ce partenariat couvre le reporting ESG, les services d’engagement actionnarial ainsi que le marketing et l’éducation. «Robeco est le partenaire idéal pour nous aider à accélérer l’intégration des pratiques d’investissement durable dans toutes les facettes de notre activité. C’est un acteur déjà bien établi et un leader mondial dans le domaine de la durabilité. Ensemble, notre mission est de permettre à nos clients d’atteindre leurs objectifs financiers et de durabilité en leur offrant des solutions et des rendements d’investissement supérieurs», commente Nersan Naidoo, directeur général de Sanlam Investments. Sanlam Investments fait partie de Sanlam Group et gère plus de 22 milliards d’euros d’encours.
Legal & General Investment Management lance le L&G Clean Energy Ucits ETF sur le thème des énergies propres. Le nouveau fonds est coté sur le London Stock Exchange, la Deutsche Boerse, Borsa Italiana et Swiss Exchange. L’ETF investit dans des entreprises jugées en pointe concernant le septième des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies, qui vise à augmenter les énergies propres à un coût abordable d’ici à 2030. L’ETF se base sur l’indice Solactive Clean Energy et s’appuie sur GlobalIndex, un fournisseurs de données sur le secteur de l’énergie. Ce nouveau fonds enrichit la gamme d’ETF thématiques de LGIM qui se compose de huit fonds spécialisés, dont un sur la cybersécurité et un autre sur la robotique.
BDL Capital Management a retouché BDL Transition, son fonds ISR sur les actions européennes. Lors de son lancement en 2019, ce produit était une version ISR du fonds BDL Convictions. Un filtre ISR éliminait 20 % de l’univers d’investissement de son fonds modèle. Désormais, il a son propre processus de gestion et un portefeuille bien distinct du premier. De plus, BDL Transition avait une couverture indicielle qui a été supprimée à la demande de certains investisseurs. Le fonds remanié se présente comme un produit multithématique. Les 5 thèmes choisis sont l’énergie, le digital, la mobilité, la santé et l’économie. Il est investi dans «les meilleurs acteurs pour chacune des thématiques et pour chaque secteur d’activité», selon un communiqué de BDL. Le fonds part d’un univers d’investissement d’entreprises européennes de plus de 1 milliard de capitalisation boursière. Après exclusion de certains secteurs comme l’armement et du tabac, puis des 20 % de sociétés les moins bien notées par Sustainalytics, les deux gérants mettent en œuvre un processus en trois étapes. D’abord, Jean Duchein et Laurent Chaudeurge passent en revue la qualité intrinsèque des entreprises. Ensuite, ils analysent leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, grâce à un système de notation propriétaire appelé QIRA. Enfin, ils mesurent la valorisation des entreprises dans une approche patrimoniale. La construction du portefeuille «reflète bien l’économie et sa transformation. Cela nous permet d’avoir une bonne diversification sectorielle», souligne Laurent Chaudeurge, interrogé par NewsManagers. Enfin, BDL s’engage à verser 20 % des frais de surperformance du fonds à des fondations sur l’enfance. Le fonds BDL Transition affiche 10 millions d’euros d’encours. Il avait été lancé avec 5 millions et a depuis obtenu le soutien d’un assureur français. D’autres investisseurs devraient suivre. L’équipe de gestion de BDL espère aussi obtenir le soutien d’Emergence, ce qui lui permettrait de passer un cap en termes d’encours. L’analyse QIRA est réalisée par les 8 analystes de BDL et cette recherche est désormais utilisée depuis 2019 par l’ensemble des fonds de BDL. La boutique française gère aujourd’hui un encours de 1,5 milliard d’euros, après avoir dépassé les 2 milliards d’euros en 2018.
Amundi a obtenu le label Relance pour les trois fonds de son programme d’investissement « Amundi Private Equity Megatendances II », géré par Amundi Private Equity Fund (PEF). Ce label vise à aider les investisseurs à identifier les fonds d’investissement dont la vocation est d’accompagner le développement des PME et ETI françaises et de contribuer ainsi activement à la relance de l’économie réelle. « Amundi Private Equity Mégatendances II » investit dans des PME ou ETI françaises principalement non cotées bénéficiant d’une ou plusieurs des 5 grandes tendances mondiales : la technologie, la démographie, la globalisation, l’environnement et les évolutions sociétales. Le programme s’inscrit dans le plan de relance qui s’articule autour de 3 priorités : la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale et territoriale. En signant la charte du label « Relance », créé par le gouvernement le 19 octobre 2020, Amundi PEF s’est engagé à continuer d’investir dans les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises et en particulier des PME et ETI. Signataire des Principes de l’investissement socialement responsable, Amundi PEF applique également les critères extra financiers ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans le choix de ses investissements cibles.
Nuveen a nommé Christoffer Hedberg nouveau responsable de l’Europe du Nord, rapporte le site danois AMWatch. L’intéressé succède à Per Frederiksen qui a décidé de quitter la société de gestion qui appartient au fonds de pension américain TIAA. Christoffer Hedberg a, de son côté, rejoint Nuveen il y a trois ans.
Solactive a fait l’acquisition d’une participation minoritaire dans Spark Change, une plateforme technologique visant à créer une nouvelle catégorie d’instruments financiers verts, permettant aux investisseurs de développer leurs propres solutions ESG. Aucune précision n’est donnée sur les caractéristiques financières de l’opération.
Winson Ng, qui dirigeait jusqu'à récemment l'équipe de capital-investissement d’UBS Wealth Management, a rejoint Moonfare, une plate-forme d’investissement en capital-investissement, en tant que directeur des investissements.