Manuel Merino n’est pas le président de ces manifestants (photo). Il n’est même plus président par intérim du Pérou, contraint au départ au bout de six jours, après les manifestations du week-end qui ont fait deux morts. L’éviction début novembre du populaire Martin Vizcarra à la suite d’une procédure d’impeachment a plongé le pays dans l’instabilité politique, les manifestants dénonçant un coup d’Etat déguisé de la part de l’opposition. Bien qu’un nouveau chef d’Etat par intérim, Francisco Sagasti, ait été désigné par le Congrès le 16 novembre, le Pérou n’avait pas besoin de ça. Le pays est l’un des plus frappés par la pandémie de coronavirus, son économie devrait se contracter de 14 % cette année, et la devise a touché cette semaine un plancher historique face au dollar.
Les investissements nécessaires pour lutter contre les défis tels que la pauvreté et le changement climatique d’ici à 2030 ne sont pas à la hauteur des enjeux. On s’en doutait un peu mais une nouvelle étude de Standard Chartered le confirme. La banque internationale étudie la question sous le prisme des Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD), clé de mesure mondiale des efforts pour le développement et l’environnement. Pour les gens convaincus qu’ils ne peuvent avancer qu’ensemble, il y a de quoi être déçu. Ainsi, selon une étude menée par la banque entre juillet et août 2020 auprès d’un panel composé des 300 premières entreprises d’investissement au monde, il apparaît que 20 % de ces grands argentiers ne connaissent pas les ODD des Nations unies. Seulement 13 % de leurs 50 milliards de dollars d’investissements y sont liés. Et surtout, cheval de bataille de Standard Chartered, 64 % de leurs actifs sous gestion sont investis en Europe et en Amérique du Nord, contre 5 % au Moyen-Orient et en Afrique. Le tropisme local joue aussi chez les investisseurs réputés internationaux…
La BVI, l’association des sociétés de gestion allemandes, a dévoilé des chiffres impressionnants concernant les encours des fonds durables. Ceux-ci ont augmenté de 27% en trois mois, ou 44% en six mois, pour atteindre 129 milliards d’euros. A titre de comparaison, les fonds traditionnels n’ont progressé quede 2%. Néanmoins, la collecte trimestrielle ne s'élève qu'à 3,8 milliards d’euros sur ces fonds, soit moins de 15% de la hausse trimestrielle. Les fonds durables grand public représentent désormais la principale part de marché, avec 75 milliards d’euros, contre 54 milliards chez les institutionnels. Ils ont collecté 5,1 milliards, tandis que les fonds institutionnels ont rendu 1,3 milliard d’euros.
Brown Advisory a annoncé ce 18 novembre le lancement de la version Ucits du fonds Brown Advisory – Beutel Goodman Large Cap Value Fund , un fonds actions value géré par la société partenaire canadienne Beutel, Goodman & Company Ltd. Domicilié à Dublin, le fonds, dénommé BA Beutel Goodman U.S. Value Fund, sera initialement sponsorisé à hauteur de 25 millions de dollars par des clients du bureau londonien de Brown Advisory. Le fonds répliqué compte 500 millions de dollars d’encours, et contient entre 25 et 35 lignes.
L’Union européenne étudie des « solutions pratiques » pour résoudre le contentieux avec plusieurs pays de l’Est qui bloquent le plan de relance européen mais avancera sans eux s’il n’y a pas d’issue, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes.
La principale société européenne de gestion d’actifs Amundi et BNP Paribas sont au nombre des entités explorant la possibilité de faire une offre sur Lyxor, la filiale de gestion d’actifs en vente de la Société générale, selon Reuters. JPMorgan et la société financière bostonienne State Street ont également exprimé de l’intérêt, de même que DWS, la filiale de gestion de fonds de Deutsche Bank. Lyxor gère quelque 150 milliards d’euros d’actifs. Sa vente, qui devrait débuter d’ici la fin de l’année, doit permettre à la Société générale de renforcer son bilan. La cession de Lyxor pourrait se nouer autour de 500 à 700 millions d’euros, ajoutent ces sources.
Robeco France a lancé en début d’année le «Cercle Robeco pour une banque privée durable», une nouvelle initiative de place, a-t-elle annoncé. Ce projet est un appel «pour aller plus loin ensemble et davantage intégrer les enjeux de durabilité au sein de la banque privée», explique un communiqué. Le Cercle se veut «un lieu de réflexions et d’échanges, avec l’ambition d’inscrire cette dynamique dans le long terme et de fédérer le plus grand nombre pour contribuer aux débats de place». L’initiative a réuni Olfa Maalej (Banque Neuflize OBC, Groupe ABN AMR0), Gilles Dard (Credit Suisse Banque Privée), François Essertel (HSBC Banque Privée), Alain Massiera (Rothschild & Co), Nicolas Otton (BNP Paribas Banque Privée), Philippe-Jean Peron (Banque Transatlantique), Mathieu Vedrenne (Société Générale Private Banking) et leurs équipes; ainsi qu’Isabelle Guyot-Sionnest & Patrick Poivre, d’amGroup
La Banque de France a constaté un «léger redressement de la performance annuelle des fonds non monétaires en août qui ne s’est pas confirmé en septembre» indique-t-elle dans son étude mensuelle. Celle-ci repasse en territoire négatif en septembre (-1,5% après +0,2 %). Toutefois, ce recul s’explique en partie par un effet de base, explique l’institution car la hausse mensuelle de la valorisation de septembre 2020 (-0,6%) reste largement inférieure à celle de septembre 2019 (+ 1,1%). Toutes les catégories de fonds enregistrent une baisse annuelle, notamment les fonds actions (- 1,6 %) et surtout les fonds d’épargne salariale (-7,6 %) compte tenu de leur forte pondération en actions françaises (actionnariat salarié). La performance des fonds monétaires baisse légèrement à -0,36% (-0,35% en août).
Le groupe BPCE a publié ce mardi une étude sur l’épargne des ménages, où 2.050 Français ont été interrogés sur leurs habitudes d’épargne en temps de Covid et notamment celles pour leur retraite. BPCE constate qu’ils ont recours à un panachage de placements plutôt qu’aux placements d’épargne retraite spécifique. L’achat de la résidence principale, l’assurance vie et les livrets réglementés arrivent en tête des dispositifs les plus utilisés par les Français pour préparer leur retraite. Les produits d’épargne retraite individuels ne trouvent pas encore totalement grâce aux yeux des Français. Le refus d’immobiliser son épargne sur une période aussi longue est la raison principale de ce rejet (18%). 16% des répondants ont indiqué qu’ils doutent de la sécurité de ce type de placements, et 14% qu’on ne leur en a jamais proposé.
La chambre basse du Congrès argentin a commencé à débattre d’une loi proposant de lever 300 milliards de pesos argentins (3,15 milliards d’euros) en taxant les grandes fortunes afin d’aider les familles touchées par la pandémie de coronavirus. Cette loi, soutenue par le gouvernement du président Alberto Fernandez, devait être adoptée mardi. Le Sénat devrait ensuite examiner le projet de loi avant la fin du mois. Les Argentins possédant plus de 2,1 millions d’euros - environ 12.000 personnes - seraient concernés par cette taxe de 2%. Les fonds levés serviraient à acheter du matériel médical, à financer des aides sociales ainsi que des prêts pour les PME afin de promouvoir la création d’emplois.
Les principaux acteurs financiers, bancaires et industriels du secteur font front contre l'amendement remettant en cause certains tarifs fixés entre 2006 et 2010.
Fidelity International prévoit un début d’année 2021 chargé. La société de gestion annonce qu’elle va lancer trois fonds durables couvrant trois univers d’investissement différents: l’Asie (hors Japon), le Japon et les petites capitalisations européennes. De plus, elle va sortir deux fonds thématiques, l’un sur l’innovation chinoise et l’autre sur les opportunités thématiques. Ces fonds seront tous de droit luxembourgeois. Les fonds durables viendront étoffer la gamme de la société dans ce domaine qui se compose déjà de huit produits et seront gérés avec le même processus que les autres. L’approche d’investissement se base sur trois piliers: exclusion, engagement et recherche propriétaire. Le fonds Fidelity Funds – Sustainable Asia Equity sera géré par Dhananjay Phadnis, qui sera appuyé par Flora Wang, la directrice de l’investissement durable. Le Fidelity Funds – Sustainable European Smaller Companies sera piloté par Jim Maun, avec l’aide de Joseph Edwards. Le Fidelity Funds – Sustainable Japan Equity est confié à Hokeun Chung, qui sera assisté de Tomohiro Ikawa, Cenk Simsek et Eddie Tajima. Côté fonds thématiques, le Fidelity Funds – China Innovation sera investi dans les actions chinoises liées au thème de l’innovation, comme l’innovation technologique, de style de vie et environnementale. Il sera co-géré par Tina Tian et Casey Mclean. Le Fidelity Funds – Global Thematic Opportunities sera quant à lui investi dans des actions de sociétés qui profitent de tendances structurelles comme les technologies, la démographie et le changement climatique. Le fonds sera géré par Nick Peters et Ayesha Akbar.
Le gérant allemand DWS a annoncé ce 17 novembre le recrutement de deux collaborateurs pour son équipe d’investissement immobilier, basée à Paris. Il s’agit de Céline Boutin en tant que gérante seniore et Théodore Schoenke comme transaction manager. La première rejoint l’équipe d’Asset Management dirigée par Virginie Walckenaer, et le second l’équipe de Chiara Randazzo, Head of Transactions, rattachée à Ronen Ribak, Head of European Transactions. Céline Boutin arrive de Gecina, où elle était responsable de portefeuille.Théodore Schoenke a quant à lui a débuté sa carrière chez BNP Paribas Real Estate puis chez Invesco Real Estate dans l’équipe Asset Management et Transaction.
Le groupe BPCE a publié ce mardi 17 novembre une étude sur l’épargne des ménages. 2.050 Français ont été interrogés fin septembre sur leurs habitudes d’épargne en temps de Covid et notamment celles pour leur retraite.
La société d’investissement Eurazeo a annoncé mardi qu’elle accélérerait ses cessions d’actifs à partir de la fin de cette année, tandis que son chiffre d’affaires économique a reculé au troisième trimestre, en raison de l’impact de la crise du Covid-19 sur les sociétés de son portefeuille appartenant au secteur des voyages et loisirs. Eurazeo, qui tient ce mardi une journée dédiée aux investisseurs, va «lancer un programme ambitieux de cessions à partir de la fin 2020 et qui se poursuivra en 2021 et 2022", a indiqué Philippe Audouin, le directeur général Finances du groupe. Le dirigeant a ajouté qu’Eurazeo procéderait à des cessions qui, en montants annuels, pourraient égaler voire dépasser les plus hauts historiques enregistrés par le groupe. Ce programme de cessions contribuera à «accélérer la création de valeur» pour les actionnaires du groupe, a expliqué Philippe Audoin. La société d’investissement a également annoncé que ses levées de fonds étaient attendues en croissance en 2020, ainsi que, en moyenne, sur la période 2021-2022. Eurazeo a par ailleurs indiqué que ses actifs sous gestion se situaient, dans les conditions de marché actuelles, sur «une trajectoire» qui devrait leur permettre de doubler leur montant dans un horizon de cinq à sept ans. Le total des actifs sous gestion s'établissait à 18,8 milliards d’euros à la fin septembre, stable par rapport à fin décembre 2019. La société a communiqué ces perspectives alors que son chiffre d’affaires économique, qui correspond au chiffre d’affaires consolidé auquel est ajoutée la part proportionnelle du chiffre d’affaires des sociétés mises en équivalence, s’est inscrit à 1,18 milliard d’euros au troisième trimestre, en recul de 23% à changes et périmètre constants. En excluant les sociétés de son portefeuille appartenant au secteur voyages et loisirs - qui représententent 10% de son actif net réévalué - le chiffre d’affaires économique d’Eurazeo a été quasi stable au troisième trimestre, à 946 millions d’euros. Le montant de l’actif net réévalué (ANR) par action s'établissait à 69,1 euros fin septembre, contre 80,3 euros fin décembre 2019, a indiqué le fonds. Eurazeo ne revalorisant pas ses actifs non cotés sur une base trimestrielle, la variation de l’ANR s’explique par l'évolution des titres des groupes cotés, de la trésorerie et des éventuelles variations en cas d’acquisitions et cessions.
Zencap Asset Management, société de gestion spécialiste de la dette non cotée, filiale du Groupe OFI, a recruté Raphaël Deléarde en tant que responsable ESG. Sa mission sera «d’accompagner Zencap Asset Management sur les sujets d’investissement responsable et en particulier de développer les méthodologies et outils d’analyse ESG et d’impact extra-financier», selon un communiqué. Raphaël Deléarde vient de la maison mère OFI Asset Management. Il possède plus de 8 ans d’expérience dans la finance responsable et la RSE à différents niveaux (notation extra-financière, conseil et investissement) au sein d’EthiFinance, puis PwC France. Zencap AM a par ailleurs signé en son nom propre les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) de l’ONU. La société de gestion était jusque-là sous l’ombrelle de son actionnaire principal OFI Asset Management, signataire des PRI depuis janvier 2008. Au 30 septembre 2020, Zencap AssetManagement totalisait 2,3 milliards d’euros d’encours en gestion et mandatde conseil.
BNP Paribas Wealth Management a promu Edmund Shing directeur des investissements. Il était jusqu’ici responsable mondial de la gestion actions et de la stratégie des dérivés. Il remplace Florent Bronès, qui a rejoint une organisation caritative avant sa retraite.
Le gérant d’actifs allemand DWS compte récupérer 600 millions d’euros auprès de Wirecard, dans le cadre de la procédure d’insolvabilité, a déclaré le PDG Asoka Wöhrmann dans une interview accordée ce weekend au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. La filiale de Deutsche Bank fut l’un des principaux actionnaires de la firme épinglée pour fraude, au travers de fonds actifs et passifs. DWS va également poursuivre au pénal plusieurs anciens dirigeants de la société de paiement, dont l’ex-DG Markus Braun et l’ex-directeur des opérations Jan Marsalek. «Nous le devons à nos clients», a avancé le patron de DWS. La société de gestion soutient par ailleurs son gérant Tim Albrecht, qui est longtemps resté positif à l'égard de Wirecard. «Un gérant actif peut parfois se tromper s’il a agi raisonnablement», a estimé M.Wöhrmann. Tim Albrecht a d’ailleurs renoncé à son bonus annuel, a appris le Handelsblatt.
BNP Paribas Asset Management lance un service baptisé Investment Insights sur l’assistant vocal Alexa, développé par Amazon. Les utilisateurs peuvent accéder aux commentaires de marché et aux avis de BNP Paribas AM sur commande vocale. Dans un premier temps, le service a été développé pour les marchés où Alexa est utilisé en anglais, ce qui représente 41 pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie, où BNPP AM est implantée. L'évaluation de l’utilisation des fonctionnalités de l’outil permettra à terme de proposer des versions linguistiques spécifiques pour les principaux marchés européens, dont la France et l’Allemagne. Les fonctionnalités accessibles seront par exemple le «Market update» ou le «Daily Brief».
Le président de la Securities and Exchange Commission, Jay Clayton, a confirmé lundi que son mandat se terminera à la fin de l’année 2020. Jay Clayton avait prêté serment le 4 mai 2017. Quelques règlementations concernant la gestion d’actifs ont été adoptéessous sa présidence dont celles portant sur les ETF, la simplification des fonds de fonds ou encore la modernisation du reporting des fonds d’investissement américains. C’est aussi durant le mandat de Jay Clayton qu’un comité consultatif sur la gestion d’actifs a été créé au sein de la SEC.
Le groupe financier espagnol CaixaBank a nommé l’ex-responsable des investissements de sa gestion d’actifs, Guillermo Hermidan au poste de responsable des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein de sa banque privée, indique le site Funds People. Il occupe ses nouvelles fonctions depuis septembre.
Le duo formé par le président de l’autorité des marchés financiers en Espagne, Sebastián Albellan et sa vice-présidente, Ana María Martínez-Pina, en poste depuis 2016, ne sera pas reconduit pour unsecond mandat, rapportentplusieurs médias espagnols. Selon l’agence de presse Europa Press,Sebastián Albella a lui-même demandé à ne pas être renouvelé à la ministre des affaires économiques espagnole Nadia Calviño. Le nom de sonsuccesseurpourrait être connu aujourd’hui à l’issue du conseil des ministres espagnols.Sebastián Albellaet Ana María Martínez-Pina resteront néanmoins en poste jusqu’au terme de leur mandat qui expire fin novembre.
M&G Investments a annoncé ce 16 novembre le lancement d’un fonds actions à impact, destiné à lutter contre le changement climatique. Dénommé M&G (Lux) Climate Solutions Fund, le véhicule est un portefeuille concentré composé d’environ 30 entreprises réparties en trois domaines d’impact principaux: les énergies propres, les technologies vertes et la promotion de l’économie circulaire. Il sera géré par Randeep Somel. La stratégie utilise la même approche et le même processus d’investissement que la stratégie Positive Impact, dont Randeep Somel prendra la gestion adjointe, aux côtés du gérant principal John William Olsen. L’univers d’investissement est défini par l’équipe dédiée à l’Impact positif, dirigée par Ben Constable-Maxwell. Les entreprises susceptibles d’être intégrées dans le portefeuille sont les suivantes: - celles dont les produits ou les services contribuent à transformer la société ou l’environnement; - celles qui fournissent des solutions à d’autres entreprises pour qu’elles aient un impact social ou environnemental positif; - celles qui ont porté et généralisé l’impact et la durabilité dans leur secteur respectif. M&G s’engage par ailleurs à publier chaque année une analyse de l’impact net positif de chaque entreprise sur le climat et de l’alignement de son chiffre d’affaire sur les Objectifs de Développement Durable des Nations unies, dont le fonds a adopté le dispositif.
Le co-responsable de la banque d’investissement de Goldman Sachs, Gregg Lemkau, quitte la banque américaine pour gérer MSD Partners, une société d’investissement créée par Michael Dell, rapporte le Financial Times. Jusqu’à l’annonce de lundi, Gregg Lemkau était considéré comme un éventuel futur directeur général pour Goldman. Il rejoindra son nouvel employeur en février. MSD Partners travaille aux côtés du family office de la famille de Michael Dell, gérant plus de 15 milliards de dollars d’actifs dans le crédit, le private equity, l’immobilier et les actions cotées. Jim Esposito, co-responsable de la division titres, remplacera Gregg Lemkau début 2021, selon une note envoyée aux salariés.
La Commission européenne donnera son accord à un deal avec la firme allemande de biotechnologie CureVac pour l’acquisition de jusqu'à 405 millions de doses de son vaccin potentiel contre le Covid-19, a annoncé la présidente de l’exécutif bruxellois, Ursula von der Leyen. CureVac a bénéficié de fonds européens pour mettre au point son vaccin. La Commission a déjà conclu des accords de ce type avec AstraZeneca, Johnson & Johnson, Sanofi et Pfizer. Les discussions engagées avec Moderna, qui a annoncé lundi que son candidat vaccin contre le Covid-19 était efficace à 94,5%, pourraient aboutir bientôt.
La Banque centrale européenne a annoncé le lancement d’une enquête externe après plusieurs pannes ayant paralysé le système de paiement entre banques dans la zone euro, des épisodes malvenus au moment où l’institution étudie le projet d’un euro numérique. L’enquête, confiée à une société d’audit indépendante, a été décidée après un «incident le 23 octobre qui a affecté (le) système de règlement brut en temps réel (entre banques) ‘Target2', provoquant une panne de près de 10 heures», explique la BCE dans un communiqué. L’institution gardienne de l’euro évoque aussi «d’autres incidents» en 2020 ayant affecté cette plateforme ainsi qu’une autre permettant le règlement de titres.
Les dirigeants de Facebook et Twitter vont être auditionnés mardi par des sénateurs américains, pour la deuxième fois en moins d’un mois, sur le rôle des réseaux sociaux dans le débat public aux Etats-Unis. Mark Zuckerberg et Jack Dorsey vont répondre aux questions, par caméras interposées, de la commission judiciaire du Sénat, sous contrôle républicain. Leur présence est «volontaire», d’après le panel. L’audition doit porter sur «la gestion de l'élection de 2020» par les plateformes et ce que le président de la commission, Lindsey Graham, appelle «la censure et la suppression d’articles de presse».
Après Pfizer avec BioNtech la semaine dernière, Moderna a déclaré lundi que son vaccin expérimental était efficace à 94,5% dans la prévention du Covid-19. Ces résultats ont été publiés sur la base de données intermédiaires d’un essai clinique effectué auprès de 95 personnes. La publication de cette annonce a accentué les gains du CAC 40. Comme pour Pfizer, ce nouveau vaccin utilise la technologie de l’ARN messager. Mais contrairement à celui de Pfizer, le vaccin de Moderna n’a pas besoin d'être maintenu à -70 degrés. Il peut être conservé dans un réfrigérateur traditionnel pendant 30 jours et six mois à -20 degrés.
«Il existe beaucoup de bonnes raisons d’être sceptiques à l’égard des fusions», a admis Dick Weil, le directeur général de Janus Henderson, lors d’une allocution enregistrée en introduction à un «voyage de presse» virtuel organisé par la société de gestion. «De nombreuses fusions ne fonctionnent pas comme prévu», a-t-il estimé depuis Londres. Mais pour lui, le rapprochement qui a donné naissance au groupe Janus Henderson en 2017 est l’exception qui confirme la règle. «Nous bâtissons une infrastructure mondiale qu’aucune de nos deux sociétés indépendantes n’aurait pu se permettre». L’avantage principal, selon le CEO, est que cela permet à son groupe d’avoir une culture «réellement internationale», avec une perspective vraiment mondiale. En attendant, Janus Henderson continue d’être en décollecte. Depuis le début de l’année à fin septembre, la société de gestion américano-britannique a vu sortir environ 23,3 milliards de dollars, après des rachats de 27 milliards sur l’ensemble de 2019 et de 18,1 milliards sur 2018. La société de gestion gérait fin septembre 358 milliards de dollars. Début octobre, le fonds activiste Trian Fund Management a confirmé avoir acquis 9,9 % du capital de la société de gestion, un sujet que n’a pas mentionné Dick Weil dans son intervention. Concernant l’environnement dans lequel il évolue, le patron de Janus Henderson a rappelé qu’il s’agissait d’un secteur extrêmement concurrentiel», mais aussi «sain et mature». Cette concurrence conduit à une pression sur les frais et les revenus. Mais en contrepartie, «les clients obtiennent une meilleure offre». «Nous voyons la nature concurrentielle du secteur comme une force positive pour nous améliorer», a-t-il affirmé. Enfin, évoquant la crise du Covid-19, Dick Weil s’est dit «stupéfait» que tout le monde ait réussi à travailler à distance. «Nous sommes très efficaces. Nous sommes même plus efficaces», a-t-il ajouté. Il prédit que le monde du travail va devenir plus flexible, même si la présence au bureau certains jours sera nécessaire. «Ce sera une bonne chose quand nous pourrons tous passer plus de temps ensemble au bureau», conclut-il.