Bloomberg rapporte que Credit Suisse a coupé les ponts avec plusieurs de ses clients fortunés vénézuéliens afin de limiter son exposition aux clients proches du gouvernement du présidentNicolas Maduro et de l’entreprise étatique pétrolière Petroleos de Venezuela. Le groupe financier helvétique aurait ainsi réduit de moitié, à environ 2 milliards de dollars, ses encours depuis 2016-2017, indique Bloomberg. L’agence relate qu’en 2018, l’autorité des marchés financiers suisse Finma avait ordonné à Credit Suisse d’améliorer ses procédures après avoir trouvé des failles dans son système de lutte contre le blanchiment d’argent en relation avec l’entreprise pétrolière vénézuélienne et d’autres acteurs locaux. OutreCredit Suisse, UBS a aussi commencé à se désengager de ses clients vénézuéliens en raison de la situation politique instable du pays et des sanctions américaines qui le touchent. En mai, UBS avait indiqué à ses conseillers financiers latino-américains que l’ensemble des comptes de clients vénézuéliens seraient fermés.
Hamilton Lane a lancé un nouveau fonds qui vise à offrir aux familles fortunées et investisseurs qualifiés aux Etats-Unis un accès aux investissements dans le non coté pour seulement 50.000 dollars, rapporte le Wall Street Journal. Le véhicule, appelé Hamilton Lane Private Assets Fund, a reçu 30 millions de dollars de fonds d’amorçage et 100 millions de dollars supplémentaires de la part d’un investisseur de référence.
Tandis que des rumeurs faisaient état en octobre d’une possible vente de sa gestion d’actifs, le groupe américain Wells Fargo compterait stopper son activité de gestion de fortune internationale d’ici septembre, rapporte Citywire Americas. Selon un mémo consulté par le média, Wells Fargo souhaiterait se concentrer sur ses opérations domestiques aux Etats-Unis. La société envisage de cesser toute opération de conseil client à l’international pour «simplifier» son activité de conseil. A partir du 19 janvier, ses filiales n’accepteront plus de clients internationaux. Cette décision devrait impacter près de 330 conseillers financiers traitant avec les clients internationaux et basés à Miami, New York, au Texas ou en Californie. L’activité gérait ou conseillait 40 milliards de dollars d’encours dont 80% provenait de clients basés en Amérique latine, selon lesdonnées les plus récentesrécupérées par Citywire.
Element Capital, l’un des plus gros hedge funds macro, prévoit de rembourser environ 2 milliards de dollars à ses clients afin de protéger sa performance, rapporte le Financial Times. La société new-yorkaise, créée par Jeffrey Talpins et qui gère 18 milliards de dollars d’actifs, a écrit aux investisseurs cette semaine pour leur annoncer qu’elle prévoyait de distribuer de l’argent plus tôt cette année parce qu’elle veut se concentrer sur la performance, plutôt que sur la collecte de capitaux. C’est la deuxième fois que la société rend de l’argent en un peu moins d’un an. Fin 2019, elle avait restitué 3,6 milliards de dollars. Element, qui a parié sur l’efficacité du vaccin contre le coronavirus en fin d’année dernière, ressort comme l’un des hedge funds gagnants de la pandémie. Il a affiché une hausse de 18,8 % en 2020.
Asteria Investment Managers, la nouvelle filiale de gestion du groupe Reyl dédiée à l’investissement à impact, lance ses deux premiers fonds Ucits : Asteria Funds - Planet Impact Global Equities et Asteria Funds - Climate Bonds. Ces fonds placent les objectifs d’impact et de performance sur un pied d’égalité. Le premier, Planet Impact Global Equities, cherche à bénéficier de la croissance dans les secteurs liés à l’environnement. Il est investi dans des sociétés cotées dont les produits, les services ou technologies participent activement à la décarbonisation et à la dépollution de la planète ainsi qu’à la promotion d’énergies renouvelables et de solution d’efficacité énergétique. Cet investissement «vise la génération d’un impact positif en termes de compatibilité climatique par rapport à un investissement classique tout en respectant un objectif de rendement de marché», précise un communiqué. Le fonds est géré par Guido Bolliger, CIO, Natacha Guerdat, gérante et Dries Cornilly, analyste. Climate Bonds est un fonds obligataire qui vise à encourager la transition climatique. «Une construction de portefeuille quantitative, permet de maximiser l’impact afin de maintenir un profil performance / risque en ligne avec l’indice MSCI Barclays Bloomberg Green Bond Index, ce qui permet d’utiliser cette stratégie comme une brique élémentaire pour la construction d’une allocation stratégique», détaille un communiqué. Il est géré par la même équipe que le premier, avec Luca Manera, gérant. La mise en œuvre du processus d’investissement repose sur une recherche propriétaire ainsi que sur l’utilisation des innovations technologiques dans le domaine du traitement des données “big data” ainsi que dans celui du “machine learning” pour la recherche financière. Les fonds sont autorisés à la commercialisation en Suisse par la Finma.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 7 janvier l’obtention de la labellisation ISR pour 11 fonds, ainsi que 5 renouvellements. Au total, BNP Paribas AM dispose désormais de 52 fonds labellisés ISR pour un encours de 40,4 milliards d’euros. Parmi les 11 nouveaux fonds labellisés, on retrouve six fonds actions et cinq ETF. Les cinq fonds qui ont reçu à nouveau la labellisation se trouvent dans la gamme Multipar, proposée par BNP Paribas Epargne et Retraite Entreprises dans le cadre de l’épargne salariale. Actions : - BNP Paribas Actions Monde - BNP Paribas Actions PME ETI - BNP Paribas Actions Patrimoine Responsable - BNP Paribas Immobilier Responsable - BNP Paribas Développement Humain - BNP Paribas Funds Human Development ETF : - BNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series 5% capped UCITS ETF - BNP Paribas Easy MSCI EMU SRI S-Series 5% capped UCITS ETF - BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Infrastructure UCITS ETF - BNP Paribas Easy € Corp Bond SRI Fossil Free 1-3Y UCITS ETF - BNP Paribas Easy € Corp Bond SRI Fossil Free 3-5Y UCITS ETF Multipar : - Multipar Monétaire Socialement Responsable - Multipar Actions Socialement Responsable - Multipar Solidaire Dynamique Socialement Responsable - Multipar Solidaire Oblig Socialement Responsable - Multipar Equilibre Socialement Responsable
La directrice du développement commercial et des relations investisseurs de Flexstone Partners, Caroline Gibert, va parallèlement prendre le poste de responsable ESG, a annoncé la filiale de private equity de Natixis IM. Cette diplômée d’HEC a débuté sa carrière chez Amundi en 2005 dans le marketing auprès des investisseurs institutionnels et distributeurs mondiaux. En 2009, elle rejoint Omnes Capital pour prendre en charge sa communication investisseurs.
Les instances européennes veulent ajuster les textes pour éviter que les tensions du marché monétaire observées pendant la crise sanitaire ne se reproduisent.
Le gouvernement américain a annoncé jeudi la suspension jusqu'à nouvel ordre du projet d’augmentation des droits de douane sur certains produits français. Ces taxes de 25%, qui devaient concerner 1,3 milliard de dollars d’importations annuelles, ont été décidées en réponse à la décision de Paris de taxer certaines entreprises américaines du numérique telles que Google et Amazon. Elles devaient prendre effet mercredi. Selon le département américain du Commerce, leur suspension va permettre aux Etats-Unis d’engager une riposte ciblée.
Toutes les activités suspendues et les établissements fermés aujourd’hui en France dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Covid le resteront jusqu'à fin janvier, a annoncé jeudi le Premier ministre. Les bars et les restaurants resteront fermés a minima jusqu'à la mi-février, et les lieux de loisirs, de sport et de culture au moins jusque fin janvier. Un point serait fait le 20 janvier prochain avec le secteur de la culture. Jean Castex a estimé qu’un million de Français pourraient être vaccinés à fin janvier. Enfin, une décision sera prise d’ici vendredi soir pour dix départements où le couvre-feu pourrait être avancé à 18h, comme cela est déjà le cas dans une quinzaine de départements de l’Est et du Sud-Est du pays.
Tailor Capital et Haas Gestion ont annoncé leur fusion sur LinkedIn ce 7 janvier. Les deux entités, qui appartiennent au groupe financier DLPK, ont profité de la présentation de leurs voeux pour l’année 2021 pour annoncer la naissance de Tailor Asset Management. La nouvelle société représente un milliard d’euros d’encours. Tailor Asset Management n’a pas souhaité indiquer son organigramme ni donner davantage d’informations à ce stade. Toutefois, plusieurs collaborateurs ont déjà mis à jour leur profil sur le réseau professionnel. On apprend ainsi que la direction générale de la structure a été confiée à Didier Margetyal, l’ex-CEO de Tailor Capital, tandis que la présidence échoit à Christophe Issenhuth, qui présidait la société de gestion obligataire. Chaguir Mandjee conserve lui la direction de la gestion qu’il occupait chez Haas Gestion. Enfin, Vincent Pecker, le responsable commercial de Haas Gestion, est promu directeur commercial.
Anima Alternative Sgr, la société italienne de gestion alternative d’Anima lancée en 2020, a levé 117 millions d’euros pour le premier closing d’Anima Alternative 1, son premier fonds. Le fonds a notamment obtenu le soutien du Fondo Italiano di Investimento, qui sera investisseur de référence par le biais de son fonds de fonds Private Debt Italia. L’investisseur a aussi accepté de participer à un autre tour de table. Anima Alternative 1 a comme objectif de lever 150 millions d’euros, avec un plafond à 200 millions d’euros. Le fonds sera investi principalement dans des instruments de dette (dette senior, unitranche, second lien et dette mezzanine) et accordera aussi des prêts. Il pourra également prendre des participations minoritaires au capital d’entreprises à hauteur de 20 % des actifs.
La société de gestion allemande Deka vient de lancer un fonds de fonds durables. Le véhicule, dénommé Deka Sustainability Manager Select offensiv, sera investi dans à 70% dans des portefeuilles actions et à 30% dans des portefeuilles obligataires. Parmi les critères de sélection, les fonds devront être gérés par des maisons ayant signé les Principes pour l’investissement responsable des Nations unies et avoir une note ESG supérieure à la moyenne. Les frais d’entrée s'élèvent à 3,75% et les frais de gestion à 1,2% par an. La cible est clairement retail, puisque l’investissement minimum est de 25 euros.
La société liechtensteinoise VP Bank vient de finaliser l’acquisition de la banque privée d'Öhman Bank. Le groupe financier suédois est présent sur les marchés nordiques et luxembourgeois. L’opération avait été annoncée à l'été 2020. VP Bank met ainsi la main sur 760 millions d’euros d’encours conseillés, et 11 conseillers de clientèle.
Le fournisseur de données sur les fonds FE fundinfo a acquis Center for Social and Sustainable Products (CSSP) afin d’élargir ses capacités en matière d’ESG. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé. Fondée en 2009 et basée au Liechtenstein, CSSP est une société de conseil et de recherche qui fournit à ses clients des données et des rapports ESG, pour les aider à analyser les risques et les opportunités liés à l’ESG et au climat dans leurs investissements. FE fundinfo a acquis la totalité du capital de CSSP, y compris sa plateforme yourSRI.com qui fournit des filtres et des labels ESG sur des milliers de fonds. Dans le cadre de l’accord, les fondateurs de CSSP, Oliver Oehri et Christoph Dreher, co-dirigeront le groupe de produits ESG de FE fundinfo.
Dorval AM, qui avait annoncé son objectif de créer une nouvelle gamme de fonds responsables au début de l’année dernière, a finalement décidé de décliner des critères ESG sur l’ensemble de ses fonds existants. Une stratégie qui lui a permis d’obtenir le Label ISR d’Etat sur tous ses produits durant l’année 2020 pour un encours géré de 1,2 milliard d’euros, a annoncé la société au cours d’une conférence de presse de rentrée. Le fonds Dorval Manageurs Small Cap Euro a obtenu quant à lui le « Label Relance ». Dans sa philosophie ISR, Dorval AM se veut «à la recherche des acteurs du changement vers le monde de demain», explique Louis Bert, directeur général délégué de Dorval AM. La filiale de Natixis a créé un modèle propriétaire qui permet d’intégrer un troisième pilier à sa sélection de valeurs qui reposait depuis 2005 sur deux éléments: l’analyse financière pure et le tandem dirigeant/entreprise. Au sein de son nouveau troisième pilier, Dorval AM surpondère le G de Gouvernance. Ce dernier compte en effet pour 50% de la pondération. «Ce critère est très proche de notre ADN puisqu’on est proche des dirigeants d’entreprises», poursuit Louis Bert. Sont ainsi analysés la composition du conseil d’administration (avec une observation particulière sur la diversité, le nombre de membres indépendants, etc.), l’alignement des intérêts avec les actionnaires, l'éthique dans les affaires, la transparence fiscale ou encore la qualité de la communication financière.
Le gérant d’actifs allemand Monega vient de mettre sur pied un fonds mixte durable respectueux des valeurs chrétiennes, à destination des investisseurs institutionnels confessionnels. Ce lancement fait suite à un appel en ce sens du Forum des fondations du diocèse d’Aix-la-Chapelle, qui regroupe une quinzaine de membres. Le véhicule, dénommé KirAc Stiftungsfonds alpha, est géré en coopération avec la Pax-Bank, dont il suivra les critères de durabilité. Le portefeuille investira dans des actions (jusqu'à 30%) et des obligations d'États et d’entreprises qui apportent une contribution positive aux objectifs chrétiens de justice, de paix et d’intégrité dans les domaines sociaux et environnementaux. Les émetteurs devront répondre aux critères d’investissements durables formulés par la Conférence épiscopale allemande.
La Financière Sun Life annonce l’acquisition d’une participation majoritaire de 51 % dans Crescent Capital Group LP, un gestionnaire d’instruments de crédit alternatifs mondiaux pour 338 millions de dollars au maximum, dont 276 millions d’emblée et jusqu’à 62 millions complémentaires en fonctions de l’atteinte d’objectifs. L’assureur canadien s’offre avec le gérant californien un accès à plusieurs spécialités du crédit, allant des marchés de capitaux avec la dette senior et les obligations à haut rendement, aux niches de la dette privées telles que l’unitranche, la mezzanine ou encore la dette de situations spéciales. Crescent, fondé en 1991, est principalement actif sur les marchés américains et européens et dispose de 29 milliards de dollars sous gestion au 30 septembre 2020. Le gérant installé à Los Angeles emploie 180 personnes réparties entre son siège et ses bureaux de New York, Boston et Londres. La transaction prévoit que les actionnaires de Crescent conserveront une participation dans des fonds existants. Une option d’achat-vente est aussi prévue, afin de permettre l’acquisition de la participation restante d’ici la fin de 2026. Crescent continuera d’exercer ses activités en tant que marque à part entière; son équipe de direction, ses emplacements et ses clients ne changeront pas. Crescent fera partie de Gestion SLC, le gestionnaire de placements alternatifs de la Sun Life. Gestion SLC coiffe également le gérant immobilier BentallGreenOak et le spécialiste des infrastructures InfraRed Capital Partners. Au 30 septembre 2020, l’actif géré de Gestion SLC totalisait 264 milliards de dollars canadiens (198 milliards de dollars américains).
La plateforme d’investissements alternatifs Lumyna Investments, filiale de Generali, vient de recruter Benjamin Sauveur pour diriger les ventes en Allemagne, Autriche et Suisse alémanique, ainsi que les pays nordiques. Il arrive de Prime Capital, AG, où il était responsable des solutions clients (2018-2020). Auparavant, il a travaillé dans la distribution de produits chez Pictet (2006-2009), Ökoworld (2010-2011), Delta Lloyd AM (2011-2015), et Oldenburgische Landesbank AG (2015-2018). Lumyna Investment, ex-Merrill Lynch Investment Solutions, réplique des stratégies alternatives au sein de fonds UCITS. A fin décembre 2020, elle intermédiait 18 milliards d’euros d’encours.
La Société Française des Analystes Financiers (SFAF) a publié ce 6 janvier une offre d’emploi pour trouver son ou sa futur(e) responsable du centre de formation. L’association est également à la recherche d’un directeur général depuis cet automne. Le responsable du centre de formation sera chargé des missions suivantes : - Piloter le centre de formation - Faire évoluer l’offre et la packager ; mettre en place des dispositifs de formation blended - Vérifier le contenu pédagogique des formations avec l’aide des experts - Assurer le lien avec les instances internationales dans le cadre des certifications européennes et internationales - En lien avec le directeur commercial, déployer le plan marketing - Identifier puis mettre en place des partenariats - Conseiller les clients, contribuer à la vente des formations - Assurer la logistique et le suivi administratif avec l’appui de l’équipe - Participer à l’élaboration et suivre le budget : chiffre d’affaires et marge - Piloter la qualité et être garant du respect de la réglementation de la formation - Assurer l’éligibilité des formations aux financements publics - Encadrer une petite équipe - Sélectionner et animer les formateurs externes - Participer activement aux réunions de la commission formation des membres de la SFAF Pour candidater, vous pouvez contacter Bénédicte Bailleul : bbailleul@sfaf.com
La société luxembourgeoise Kneip, spécialisée dans les données des fonds d’investissements, vient de recruter Jacob Koopmans comme directeur des opérations commerciales. Il intègre également le conseil de direction du groupe. L’intéressé, qui travaillera dans les bureaux londoniens, a passé l’essentiel de sa carrière au sein de fournisseurs de données relatives aux marchés financiers. Il arrive de Refinitiv, spécialiste des données dans l’infrastructure, où il était directeur commercial pour la région Europe-Afrique et Moyen-Orient. Auparavant, il fut directeur du Royaume-Uni chez Thomson Reuters.
Dans son dernier rapport extra-financier, le régulateur livre des recommandations aux gestionnaires pour honorer la promesse faite aux investisseurs sur leur engagement carbone.
C’est, selon le cabinet de conseil Fitz Partner, la baisse moyenne des tarifs des ETF (exchange-traded funds) en Europe ces trois dernières années. Mais la compétition sur les frais ne se limite pas aux fonds indiciels : les tarifs des fonds actifs ont baissé de 35 % sur la même période. Ces baisses devraient se répercuter sur les dépenses administratives, légales et d’audit, les coûts liés à l’acte de gestion ne pouvant que difficilement être davantage réduits.