Le gouverneur de la Banque d’Angleterre refuse de voir les cryptomonnaies actuelles comme les prochaines monnaies numériques de référence, a-t-il affirmé lundi à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, sans qu’une alternative ne soit prête pour le moment. «Je ne pense pas que les monnaies numériques telles qu’elles ont été conçues à l’origine» répondent aux critères «de gouvernance d’une monnaie numérique durable», a expliqué Andrew Bailey lors d’une table ronde du rendez-vous économique annuel, cette année sous un format complètement virtuel. La Banque d’Angleterre et le Trésor travaillent conjointement «sur la question de l'émission de monnaies digitales, complémentaires de l’argent liquide, par des banques centrales», avait indiqué le Trésor en novembre dernier.
Swiss Life Asset Managers a annoncé ce 25 janvier le lancement d’un fonds de dette souveraine marchés émergents ESG (Environnement, social, gouvernance). Domicilié au Luxembourg, ce véhicule, dénommé «SwissLife Funds (LUX) Bond ESG Emerging Markets Sovereigns», est principalement investi dans des obligations en monnaie «forte» émises par des gouvernements et des entités gouvernementales des marchés émergents. Sur la partie ESG, le fonds s’appuie sur un modèle propriétaire «Emerging Market Country ESG Scoring Model» développé par SwissLife Asset Managers, qui réalise des analyses comparatives et capte également l’évolution dans le temps de la performance ESG de chaque pays. Le fonds a, par ailleurs, pour objectif de se conformer aux exigences de l’article 8 du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) qui entrera en vigueur le 10mars2021. La gestion a été confiée à Rishabh Tiwari, un gérant crédit sur les marchés émergents, qui officie chez Swiss Life AM depuis 2014.
La banque publique Banco do Brasil SA a repris le processus de vente de son activité de gestion d’actifs, connue sous le nom de BB DTVM, ont déclaré trois sources proches du dossier à l’agence Reuters. La banque contrôlée par l’Etat, qui avait commencé le processus de vente en 2019 avant de l’interrompre en raison du départ de son dirigeant en février, s’attendrait à recevoir des offres fermes le mois prochain. BB DTVM est le plus grand gestionnaire d’actifs au Brésil et a eu environ 1.000 milliards de reais (183 milliards de dollars) d’actifs sous gestion l’année dernière. Selon les sources de Reuters, certains des plus grands gestionnaires d’actifs au monde, dont BlackRock, Franklin Templeton Investments et Prudential Financial, ont exprimé leur intérêt pour l’acquisition de BB DTVM l’année dernière, mais il n’est pas certain que toutes les anciennes parties intéressées fassent de nouveau des offres.
Le quotidien espagnol El Confidencial rapporte qu’une menace pèse sur le secteur des fintech en Espagne en raison de l’embouteillage administratif auquel elles font face pour s’enregistrer dans le pays. Le journal évoque «un bouchon jamais vu» auparavant, l’enregistrement des fintech auprès de la Banque d’Espagne prenant deux à trois fois plus de temps que la normale actuellement. Cette situationpourrait pousser les sociétés concernées à aller enregistrer leur activité ailleurs en Europe au détriment de l’Espagne.
L’Espagne a connu en 2020 sa troisième meilleure année en matière d’investissements sur le non-coté avec 5,56 milliards d’euros investis sur un nombre record de 765 opérations de private equity et capital-risque, selon les données publiées par Ascri, l’association hispanique du private equity et capital-risque. Sur les 765investissements, 434 se sont portés sur des sociétésqui n’avaientfait l’objet d’aucune entrée de capitaux privésd’investisseurs avant 2020. Le segment du capital-risque a concerné 624 opérations pour un volume de 750 millions d’euros investis. Ascri observe une hausse des tickets de plus de 10 millions d’euros mis par les investisseurs dans ces opérations, avec un ticket moyen de 13 millions d’euros en 2020 contre 8 en 2019. Ascri note également le grand appétit des fonds étrangers, tant sur le private equity que sur le capital-risque espagnols, puisque ceux-ciont contribué à plus de 75% du volume total investi à travers les 765 opérations dénombrées sur l’année 2020. Les investisseurs espagnols ont eux réduit leur volume d’investissement entre 2019 et 2020 sur le non-coté (1,36 milliard d’euros en 2020 contre 1,81 milliard d’euros en 2019) et ont investi dans 587 opérations l’an dernier. A noter cependant que quelque 2,03 milliards d’euros de nouveaux fonds ont été levés auprès des investisseurs domestiques en 2020, soit 6% de plus qu’en 2019. Les opérations de middle market (entre 10 et 100millions d’euros investis au total) ont attiré 1,95 milliard d’euros d’investissements pour un nombre record de 79 opérations. Les 44investissements leverage buy out (LBO) recensésont totalisé un volume d’investissement de 3,49 milliards d’euros tandis que les 77 deals de growth capital ont récolté 711 millions d’euros. Les secteurs pour lesquels le volumed’investissements a été le plus élevé en 2020 sont la communication (28%), les technologies de l’information (25,4%) et les biens de consommation (10%). En termes de nombre d’investissements, l’informatique domine avec 342 opérations, devant la médecine/santé (85 opérations) et la biotechnologie (54 opérations). Le coût desdésinvestissements pour 2020 est, lui, évalué à 1,13 milliard d’euros à travers 223 opérations par Ascri. Selon les données de l’association, 48,4% du montant désinvesti l’aété via des ventes à des investisseurs industriels, 30% via des ventes à d’autres sociétés de private equity.
Le processus de vente de Lyxor aurait fait un pas en avant. La Société Générale aurait sélectionné trois candidats, selon un article des Echos qui cite plusieurs sources anonymes. Les entreprises en lice seraient Amundi, State Street Global Advisors, et DWS, la filiale de Deutsche Bank. Aucune des parties prenantes n’a cependant confirmé l’information au quotidien. Par ailleurs, ni Natixis et BNP Paribas, ni aucun fonds de capital-investissement, ne seraient retenus à ce stade des négociations. Les candidats seraient prêts à débourser 600 millions d’euros pour acquérir la filiale de la Société Générale, quand la banque rouge et noire en demanderait, pour le moment, un milliard. Lyxor gérait, fin septembre, 133 milliards d’euros d’encours.
D'ici 2030, la World Benchmarking Alliance va évaluer et classer les 400 institutions financières les plus influentes au monde en fonction de leur contribution aux différents objectifs des Nations unies auxquels elles ont adhéré.
Les vingt hedge funds ayant affiché les plus fortes performances de tous les temps ont gagné 63,5 milliards de dollars pour les investisseurs en 2020, rapporte le Financial Times. Il s’agit de la meilleure année de performance en dix ans, malgré une année difficile pour les géants Bridgewater Associates et Renaissance Technologies. Ces meilleurs fonds, gérés au sein de sociétés comme Tiger Global de Chase Coleman et Millennium Management d’Izzy Englander, ont réalisé la moitié des gains totaux des hedge funds l’an dernier, selon une étude de LCH Investments. «Les gérants capables de faire la différence entre les secteurs gagnants et les perdants ont réalisé des gains spectaculaires en 2020», commente Rick Sopher, président de LCH, ajoutant que les hommes ont souvent battu les stratégies quantitatives. Chase Coleman de Tiger Global a fait son entrée dans le top 20, à la 14ème place. Il a affiché un profit de 10,4 milliards de dollars, soit le gain le plus élevé dans le top 20.
Le nombre de fusions et acquisitions dans le secteur de la gestion d’actifs a atteint un niveau record en 2020, rapporte le Financial Times. Les récents mouvements boursiers laissent penser que les investisseurs s’attendent à ce que cela continue. Des activistes comme Nelson Peltz et John Paulson s’agitent pour nouer des opérations et des dirigeants de banques, dont Jamie Dimon, cherchent des moyens d’élargir leurs activités de gestion d’actifs. Dans le même temps, la baisse des marges et l’évolution des besoins des clients accélèrent la tendance. Larry Fink, qui dirige BlackRock, s’attend à davantage de concentration parmi les petits acteurs et etiment que les dirigeants ont peu de choix. « Les sociétés qui essaient de piloter les changements de long terme doivent le faire », a-t-il déclaré.
Le conseil d’administration de Degroof Petercam vient de nommer Gilles Samyn à la présidence de la banque belge. Il remplace Ludwig Criel, dont le mandat prend fin. Gilles Samyn a débuté sa carrière au sein du groupe financier Bruxelles Lambert (1974-1982), jusqu’au rachat de la firme par le baron Albert Frère et la canadien Paul Desmarais. Après une année d’entreprenariat, il a rejoint le groupe Frère Bourgeois et la Compagnie Nationale à Portefeuille, firme fondée par le baron Albert Frère, où il fut managing director jusqu’en mai 2019.
J.P. Morgan Asset Management a annoncé ce 20 janvier avoir recruté Felix Lam comme directeur de l’engagement pour l’Asie hors-Japon. Basé à Hong Kong, il est rattaché à Jennifer Wu, la directrice de l’investissement durable. Il sera notamment chargé du vote, de l’engagement avec les sociétés, et du reporting en matière d’engagement. Felix Lam était jusqu’ici directeur de la recherche énergie et matériaux chez CCB International Securities. Auparavant, il fut également directeur de la recherche dans les matériaux et l’immobilier chinois chez Daiwa Capital Markets.
Fin 2020, Perial AM, une société de gestion de produits SCPI, OPPCI et SCI, avait lancé une consultation nationale en vue de la gestion de ses immeubles par l’attribution de plusieurs lots. La société, qui gère un total de 4,8 milliards d’euros à travers 520 immeubles, a annoncé ce 22 janvier avoir sélectionné Nexity Property Management sur trois lots qui correspondent à 300.000 m2 d’immeubles situés en France métropolitaine. Les mandats sont attribués pour trois ans.» Lors du choix fait par Perial AM (...), une attention particulière a été portée, à la politique Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et à la démarche d’Investissement Socialement Responsable (ISR) mise en application dans le cadre de la Charte PERIAL AM relative aux critères Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance (ESG)», explique un communiqué.Le département Performance Durable & Innovation de Nexity PM, piloté par Joseph El Haddad et les équipes de Anne-Claire Barberi, responsable RSE chez Perial AM seront chargés de co-construire livrables et méthodologies et d’assurer la mise en place et le suivi des leviers ESG.Le détail des lots est le suivant:Lot 1 : 116 actifs à usage principal de commerce & locaux commerciaux développant 87.000 m² et regroupant 5 enseignes (BUFFALO, SPEEDY, AUBERT, LEON DE BRUXELLES, RLD).Lot 3 : 31 actifs à usage principal de bureaux situés en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté développant 155.000m².Lot 5 : 21 actifs à usage principal de bureaux situés en régions Centre Val-de-Loire, Pays de Loire, Sarthe, Nouvelle-Aquitaine développant 55.000m²..
Le gestionnaire d’actifs BlackRock a ouvert la porte à l’exposition d’au moins trois de ses fonds à la cryptomonnaie bitcoin. Selon des documents enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier américain, la société de gestion a amendé jeudi la politique d’investissement de ses fonds BlackRock Strategic Income et BlackRock Emerging Markets Flexible Dynamic Bond Portfolio, tous deux compartiments du fonds BlackRock Funds V, ainsi que celle du fonds BlackRock Global Allocation. BlackRock, qui cherche à rentrer sur le marché des cryptomonnaies, rend éligibles les futures sur le bitcoin dans l’univers d’investissement de ces fonds tout en prenant beaucoup de précautions sur ce type d’instruments. BlackRock spécifie aussi que le développement futur du bitcoin, «qui fait partie d’une industrie nouvelle et évoluant rapidement, est sujet à divers facteurs difficile à évaluer».
Le président du Conseil européen, invité de l'émission «Le Grand Rendez-Vous» d’Europe 1 avec Les Echos et CNews, a abordé dimanche le sujet du passeport vaccinal que certains pays veulent imposer pour faciliter et sécuriser les déplacements. Il n’a pas de doutes sur la nécessité dans un premier temps d’un certificat de vaccination «pour qu’on sache qui a été vacciné et quand». Il explique que la Commission européenne a déjà été chargée de travailler sur le sujet. En revanche, le président du Conseil européen juge légitime qu’un débat ait lieu plus tard sur les droits qu’on pourrait attribuer aux citoyens munis d’un tel certificat. Pour lui, il ne faut pas aller trop vite car si dans quelques mois une partie seulement de la population est vaccinée.
DNCA Finance a annoncé ce 22 janvier la promotion de Vincent Rémy au poste de directeur commercial France. Il supervisera les quatre clientèles couvertes par la filiale de Natixis :les conseillers en gestion de patrimoine-CGP (dont le directeur est Benjamin Leneutre), les réseaux spécialisés (avec à sa tête Alexandre de la Raitrie), les institutionnels (dirigé par Adrien Montigny), et l'épargne salariale (sous la direction d’Alban de Marignan). Vincent Rémy a rejoint DNCA Finance en 2013 pour prendre la direction de l'équipe commerciale institutionnels. Il a débuté sa carrière au CM CIC en 2010 en tant que commercial auprès des CGP, puis en 2011 auprès de la clientèle institutionnelle.
A la faveur de l’investiture de Joe Biden à la fonction suprême aux Etats-Unis, et la promesse d’une politique budgétaire et fiscale accommodante, les investisseurs continuent, à l’instar de la semaine dernière, de placer leurs encours dans des actifs qui profiteraient d’un retour de l’inflation. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, sur la semaine du 14 au 20 janvier, les sous-classes qui protègent de l’inflation, comme les obligations indexées, la gestion value, les actions financières ou du secteur de l'énergie, connaissent un regain d’intérêt depuis le début de l’année. A l’inverse, les fonds monétaires, les grandes capitalisations et le style de gestion actions croissances font partie des rares perdants. Dans le détail, les fonds actions ont collecté cette semaine 21,6 milliards de dollars nets, répartis entre les fonds indiciels cotés (13 milliards) et les fonds gérés activement (8,6 milliards). L’ensemble des zones géographiques a profité de ce mouvement : les fonds américains ont reçu un petit milliard de dollars, contre 1,3 milliard pour les européens, 1,5 milliard pour les japonais, et 4,1 milliards pour les émergents. Sur le principal marché mondial, les Etats-Unis, les fonds de petite capitalisation mènent la danse avec +1,7 milliard, suivis par les fonds «value», +1,0 milliard. A l’inverse, les fonds «croissance» ont rendu 0,9 milliard, et les fonds de grande capitalisation 6,2 milliards. Par secteur, les flux se sont dirigés vers les actions santé (2,4 milliards de dollars), les financières (2,3 milliards), la tech (2,0 milliards), ou encore l'énergie (1,6 milliard). Du côté des fonds obligataires, les fonds «investment grade» dominent toujours la collecte avec +8,5 milliards de dollars sur un total de 17,4 pour l’obligataire. Ils sont suivis par les obligations émergentes (4,3 milliards de dollars), les obligations municipales (1,8 milliard), et les obligations indexées sur l’inflation, pour qui le flux hebdomadaire d’un milliard de dollars est très important au regard de la taille de ce marché. A l’inverse, mécaniquement, les investisseurs ont quelque peu délaissés les obligations souveraines non-indexées, avec une décollecte de 0,1 milliard de dollars. De même, si les fonds monétaires avaient joué un rôle de refuge pendant la crise du Covid-19, ils sont désormais évités par les investisseurs, qui craignent un retour de l’inflation. Ils ont ainsi décollecté 13,5 milliards de dollars sur la semaine. A l’opposé, les fonds or ont collecté 1,6 milliard de dollars.
Les régulateurs hongkongais et thaïlandais, la Hong Kong’s Securities and Futures Commission et la Securities and Exchange Commission of Thailand, viennent de signer un accord de mise en oeuvre d’un protocole de distribution transfrontalier de fonds. Cet accord, nommé «Mutual Recognition of Funds», permettra d’ici six mois à un an aux véhicules des deux juridictions d'être distribués sur chacun des marchés. Hong Kong a déjà noué des partenariats équivalents avec la Chine et la Malaisie. La Thaïlande est pour sa part membre du marché commun de fonds «Asia Regional Fund Passport», qui l’unit à l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, et la Nouvelle-Zélande.
Le gestionnaire d’actifs BlackRock a ouvert la porte à l’exposition d’au moins trois de ses fonds à la cryptomonnaie bitcoin. Selon des documents enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier américain, la société de gestion a amendé jeudi la politique d’investissement de ses fonds BlackRock Strategic Income et BlackRock Emerging Markets Flexible Dynamic Bond Portfolio, tous deux compartiments du fonds BlackRock Funds V, ainsi que celle du fonds BlackRock Global Allocation.
Un troisième ETF investi dans des Spac (special-purpose acquisition companies) débarque à Wall Street, rapporte le Wall Street Journal. Le hedge fund Morgan Creek Capital Management et la fintech Exos Financial prévoient de lancer ce nouveau produit mardi, ont annoncé les deux sociétés. L’ETF Morgan Creek-Exos SPAC Originated ETF consiste en un mélange de sociétés qui se sont récemment introduites en Bourse en fusionnant avec un Spac, ainsi que des sociétés vides qui cherchent des start-up à introduire en Bourse. C’est le troisième ETF sur les Spac, les deux autres étant Defiance Next Gen SPAC Derived ETF et le SPAC and New Issue ETF, géré par Tuttle Tactical Management.
Kathleen Murphy va quitter la présidence de l’activité «personal investing» de Fidelity, rapporte le Wall Street Journal. Agée de 57 ans, l’intéressée prévoit de partir au milieu de l’année, selon une note aux salariés envoyée jeudi par la directrice générale Abigail Johnson. La société devrait nommer un successeur dans les mois qui viennent. Kathleen Murphy a l’intention de faire une pause avant de revenir chez Fidelity à un poste différent, mais qui ne sera pas du plein temps. L’activité «personal investing» supervise 3.600 milliards de dollars. Elle a plus que triplé ses actifs depuis l’arrivée de Kathleen Murphy en 2009. Dans une interview, Kathleen Murphy a indiqué qu’elle avait depuis longtemps en tête l’âge de 57 ans pour prendre sa retraite. Elle a approché la CEO concernant son intention il y a un an. Mais la pandémie de coronavirus a douché ses espoirs de partir immédiatement.
Seth Klarman, le fondateur du hedge fund Baupost Group, a écrit à ses clients que les politiques des banques centrales et les plans de relance des gouvernements ont convaincu les investisseurs que le risque «s’était simplement évanoui», laissant le marché incapable de remplir son rôle de mécanisme de découverte des prix, rapporte le Financial Times. Dans une lettre privée aux investisseurs de son fonds, lue par le FT, l’un des principaux investisseurs value se livre à une critique accablante du comportement des marchés. Seth Klarman critique la Federal Reserve pour avoir réduit les taux et inondé le système financier d’argent depuis la survenue de la pandémie, estimant que la décision de la banque centrale a rendu difficile de juger la santé de l’économie américaine. «Avec autant de plans de relance déployés, tenter de savoir si l’économie est en récession revient à essayer d’évaluer si vous avez de la fièvre juste après avoir ingurgité une grosse dose d’aspirine», écrit-il. «Mais, à l’instar des grenouilles dans de l’eau qui est lentement portée à ébullition, les investisseurs sont conditionnés à ne pas reconnaître le danger».
La Banque Postale Asset Management a annoncé ce 21 janvier cinq nominations au sein de ses équipes de gestion et de recherche. Sebastian Paris Horvitz, jusqu’ici directeur de la stratégie d’investissement de la région EMEA et de la gestion discrétionnaire de HSBC Private Bank Suisse, est ainsi nommé directeur de la recherche. Cet ex-économiste du FMI est rattaché à Vincent Cornet, le directeur de la gestion de LBPAM. Il a pour mission d’orchestrer les productions de l’équipe de recherche afin de fournir des réponses rapides et pointues en termes d’analyse de marché aux gérants et aux clients. Il veillera également à garantir une cohérence de vues pour accompagner les gérants dans leurs anticipations et dans la génération de performances. Alvaro Ruiz-Navajas est nommé gérant actions pour les fonds thématiques climat. Il arrive de BNP Paribas, où il était dernièrement gérant de portefeuille. Céline Karsenty est nommé responsable de la gestion de portefeuille au sein de la Direction Actifs Réels et Privés. Elle travaillait depuis 2007 chez HSBC, et était dernièrement gérante de portefeuille de dette LBO, financement de projet et financement export au sein des équipes de financements structurés. Julie Saing est nommé gérante dette immobilière au sein de la Direction Actifs Réels et Privés. Elle arrive de HSBC où elle travaillait depuis 2006. Elle y était depuis 2017 directrice associée au sein de l’équipe de financements structurés immobiliers.
Massimo Mazzini a été nommé administrateur délégué de Pramerica SGR, la société de gestion italienne dont Intesa Sanpaolo vient de prendre le contrôle à 100 %. Massimo Mazzini fait partie du groupe Intesa Sanpaolo depuis 2007. Il a occupé plusieurs postes à responsabilité au sein du pôle gestion d’actifs, tout en pilotant le développement international d’Eurizon, la société de gestion de la banque italienne. Actuellement, il est responsable marketing et développement commercial d’Eurizon, des fonctions qu’il conserve. Il est aussi président d’Eurizon Capital Asia, la succursale de Hong Kong, et membre du conseil d’administration de Penghua, l’un des principaux asset manager chinois dont Eurizon détient 49 %. Cette nomination est une étape supplémentaire dans le rapprochement de Pramerica SGR des activités de gestion d’actifs d’Intesa Sanpaolo, et plus particulièrement d’Eurizon. Intesa Sanpaolo a hérité de 65 % de Pramerica SGR, qui gérait 65 milliards d’euros fin 2020, lors du rachat d’UBI Banca l’an dernier. En début d’année, le groupe italien a acquis les 35 % qu’il ne détenait pas encore à l’américain Prudential Financial. «Nous sommes actuellement en discussion avec nos collègues de Pramerica afin de rapprocher davantage nos deux structures de gestion d’actifs », avait annoncé Saverio Perissinotto, l’administrateur délégué d’Eurizon, en novembre dernier, lors de la présentation des résultats du troisième trimestre. Eurizon pèse 335 milliards d’euros. Massimo Mazzini succède à Andrea Ghidoni, qi était administrateur délégué et directeur général de Pramerica SGR depuis 2015. Celui-ci reste dans le groupe Intesa Sanpaolo et devient directeur général d’Intesa Sanpaolo Private Banking.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) va fêter ses trente ans avec le sourire. L’année 2020 fut pour elle historique en terme de collecte, avec un flux entrant net de 1,72 milliard d’euros. Avec un effet marché supplémentaire de 971 millions d’euros, les encours sous gestion de la firme s’élèvent désormais à 12,2 milliards d’euros contre 9,5 milliards fin 2019 (+28%). La collecte nette a été principalement alimentée par les fonds ISR, qui ont attiré 1,3 milliard d’euros. Avec 6 milliards d’euros d’encours sous gestion, l’offre représente près de 51% des encours totaux. Les fonds actions internationales et thématiques, parfois ISR, ont enregistré une collecte nette de plus de 900 millions d’euros en 2020. Sous un autre prisme, les stratégies small-mid cap Europe, qui peuvent également être ISR, ont elles collecté 1,1 milliard d’euros. LFDE souligne par ailleurs avoir réussi à convaincre les investisseurs en dehors de l’Hexagone, avec 36% de la collecte émanant de l’étranger, principalement d’Allemagne, de Suisse et du Benelux. Les clients institutionnels représentent, eux, près de 50% de la collecte.
J.P. Morgan Asset Management a annoncé ce 21 janvier avoir obtenu le Label ISR pour son fonds obligataire «flagship» JPMorgan Funds - Global Bond Opportunities Sustainable Fund. Ce fonds, géré par le directeur obligataire mondial Bob Michele et le directeur international de la gestion obligataire Iain Stealey, est investi de manière flexible dans 15 segments obligataires et dans plus de 50 pays.
Savills Investment Management (Savills IM) a annoncé ce 21 janvier avoir réalisé plus de 2,5 milliards d’euros de transactions dans le monde en 2020, dont environ 2,1 milliards d’euros en Europe et environ 457 millions d’euros en Asie. Au niveau mondial, les transactions incluent près de 1,7 milliard d’euros d’acquisitions et environ 833 millions d’euros de cessions, ce qui représente un investissement net de 842 millions d’euros. L’entreprise gère actuellement environ 21,2 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Savills IM a réalisé 74 transactions dans 14 pays en 2020, dont huit ont dépassé 100 millions d’euros. 2020 a été une année particulièrement favorable pour la plateforme logistique européenne de Savills IM, qui a atteint 4,7 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
Loomis, Sayles & Company, une filiale de Natixis Investment Managers, a recruté Marques Benton en tant que responsable de la diversité, l'équité et l’inclusion (DEI). Il sera rattaché à Kevin Charleston, PDG de Loomis Sayles, et par John Russell, directeur des ressources humaines et avocat principal. A ce poste nouvellement créé, Marques Benton est responsable de l’exécution du plan stratégique diversité, équité et inclusion de la société de gestion. En coopération avec la direction, il aura la responsabilité d’attirer, développer et retenir des talents d’horizons variés, et d’interagir avec tout le personnel pour promouvoir une culture d’inclusion dans toute l’entreprise, explique la société. En intégrant Loomis Sayles, Marques quitte la Federal Reserve Bank of Boston, où il était vice-président et responsable de la diversité depuis plus d’une décennie.