La Net-Zero Asset Owner Alliance, une coalition d’investisseurs institutionnels soutenue par les Nations Unies, a appelé mardi les gestionnaires d’actifs à collaborer avec les détenteurs d’actifs afin de développer des véhicules de financement mixte. Pour la coalition, il s’agit d’un moyen de dynamiser les investissements dans les « solutions climat ».
Pictet Asset Management lance Pictet-Emerging Markets Multi Asset, un fonds multi-classes d’actifs sur les marchés émergents mondiaux. Ce fonds est investi en actions, obligations d’Etat, obligations d’entreprise, matières premières, immobilier coté, instruments monétaires et devises. La stratégie est gérée par Shaniel Ramjee et Marco Piersimoni. L’équipe de gestion cherche à la fois à maximiser le potentiel de rendement offert par les marchés émergents et à limiter le risque de baisse caractérisant ces derniers. Lors de la brève campagne de promotion qui a précédé son lancement, le fonds a déjà collecté plus de 50 millions de dollars. Domicilié au Luxembourg et conforme à la directive UCITS, le fonds Pictet-Emerging Markets Multi Asset est autorisé à la distribution dans les pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Singapour, Suède et Suisse.
Laillet Bordier & Acer Finance (LB&AF), société de gestion dédiée à l’accompagnement patrimonial de clients privés, d’institutions et d’entrepreneurs, crée un pôle consacré à la gestion immobilière suite à l’obtention de son extension d’agrément en décembre 2020. La gestion immobilière sera dirigée par Arnaud Monnet qui rejoint la structure en tant qu’administrateur. L’intéressé était précédemment directeur général associé d’Horizon Asset Management. L’offre immobilier de LB & AF s’articulera notamment autour de 3 propositions: la sélection de fonds en architecture ouverte afin de proposer à l’ensemble des clients une stratégie patrimoniale adaptée à leurs besoins ; la structuration de fonds dédiés, par exemple sous la forme d’OPPCI, afin d’optimiser le patrimoine immobilier professionnel des clients entrepreneurs et institutionnels ; la gestion de fonds d’investissement alternatifs (FIA) pour le compte de professionnels de l’immobilier sur des thématiques à forte valeur ajoutée et/ou à vocation responsable.
Le bitcoin franchit un nouveau cap. La cryptomonnaie a dépassé mardi la barre des 50.000 dollars pour la première fois, profitant d’une plus large acceptation par le grand public comme par le monde de la finance.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 16 février la nomination de Sandro Pierri au poste de directeur général adjoint, à compter du 1er janvier 2021. Ces nouvelles responsabilités s’ajoutent à son rôle de responsable du global client group de BNPP AM, qu’il exerce depuis 2017. Basé à Londres, il est rattaché à Frédéric Janbon, le directeur général de BNPP AM. Avant de rejoindre BNPP AM, Sandro Pierri a débuté sa carrière comme gérant de portefeuille au sein de San Paolo Fondi en 1989, puis de BNL Gestioni en 1992, avant de rejoindre ING Investment Management en Italie en 1994, où il a exercé plusieurs fonctions commerciales. Il a été, entre 2002 et 2003, chief executive retail d’ING Group, en Italie. À la suite de l’acquisition des activités italiennes d’ING Group par UniCredit / Pioneer, Sandro a rejoint Pioneer Investments en 2004, où il a occupé pendant dix ans plusieurs fonctions commerciales, puis de direction. En 2012, il devient directeur général et responsable de la gestion d’actifs d’UniCredit.
Le gouvernement britannique va investir 10 millions de livres pour créer un Centre britannique pour la finance et les investissements verts, basé à Londres et à Leeds.
Dans sa première interview depuis la liquidation de sa firme Woodford Investment Management donnée au Telegraph, Neil Woodford avait pointé du doigt la responsabilité de Link Fund Solutions, l’administrateur de l’ex-fonds phare de la firme, dans lasuspension puis la liquidation du véhicule. Le gérant déchu assurait qu’il n'était pour rien dans ces décisions. Un porte-parole de Link Fund Solutions, cité par Investment Week, indique que «toute suggestion que Woodford IM n'était pas au courant de la possibilité d’une suspension du fonds ou n’avait pas engagé de discussions concernant la décision de le suspendre est incorrecte.» L’administrateur des fonds Woodford a assuré que la décision avait été prise de manière conjointe, dans l’intérêt des investisseurs. Link Fund Solutions a aussi rappelé que la décision de liquider le fonds avait été prise en raison de «progrès insuffisants» de Woodford IM pour repositionner le fonds après sa réouverture.
Anaëlle Ubaldino, responsable de la recherche ETF chez TrackInsight revient sur les grandes tendances de l’année 2020 sur le marché mondial des ETF. Les fonds cotés ont connu une énorme croissance sur leur partie obligataire ou en gestion active, mais le grand vainqueur semble être le segment des ETF responsables avec plus de la moitié des fonds ESG existants créés l’an dernier.
AcomeA SGR a lancé le fonds AcomeA PMItalia ESG, le premier fonds éligible au PIR (plan d’épargne individuel) en Italie qui intègre des critères ESG dans sa stratégie d’investissement. Le fonds est investi dans des petites et moyennes capitalisations italiennes qui des marges d’amélioration en matière d’intégration de critères de durabilité.
La banque suisse Migros vient de recruter Markus Schawalder comme responsable clients privés et membre de la direction générale, a annoncé la filiale de la fédération de coopératives éponyme. Il succèdera, le 1er avril prochain, à Markus Maag, qui prendra la direction clients privés de la région de Zurich et démissionnera de la direction générale. Markus Schawalder est actuellement responsable clients privés auprès de la Liechtensteinische Landesbank (LLB). Il a, par le passé, travaillé au Credit Suisse et chez KPMG Consulting.
La banque norvégienne DNB vient de modifier la tarification de ses fonds indiciels cotés (ETF), a appris le média local Finansavisen. Les clients devront désormais s’acquitter de frais de plateforme de 0,3% des encours, qui couvriront l’accès à des outils tels que du conseil, des podcasts, des applications de suivi de portefeuille, ainsi que 0,1% pour la souscription d’ETF. Cela double donc le coût total de souscription aux ETF, qui était jusqu’ici de 0,2% chez DNB. Les fonds activement gérés coûteront eux 0,85%, en plus des frais de plateforme, ce qui correspond à une baisse globale du prix de ces véhicules. Le directeur général de DNB Wealth Management, Håkon Hansen, a expliqué vouloir simplifier la lisibilité de la tarification pour ses clients finaux.
L’agence de protection des consommateurs de l’Etat de Baden-Württemberg en Allemagne a annoncé le dépôt d’une plainte devant un tribunal régional de Francfort contrelegroupe financier allemand DekaBank. En cause,le calculateur d’impacts environnementaux et sociaux de l’un de ses fonds durables,Deka Sustainability Impact Aktien, qui serait trompeur pour les clients du groupe. L’outil, présent sur la page d’informationdu produit, permettraitd'évaluer les potentiels impacts en fonction de la somme investie. Ainsi, quelques 10.000 euros dans le fonds concerné permettraient d'éviter 6,71 tonnes de déchets et traiter 42.837 litres d’eau, des estimations qui offusquent l’agence qui a averti la banque de cette publicité mensongère. «Comme DekaBank ne veut pas agir, l’affaire se réglera au tribunal», écrit l’agence sur son site internet. Selon l’agence, la banque ne dévoile la méthodologie du calculateur que sur une autre page. Niels Nauhauser, qui travaille à l’agence de protection, relève qu’il n’est écrit «qu’en petits caractères que les chiffres indiqués pour un impact environnemental positif sont basés seulement sur des estimations et que toutes les sociétés détenues en portefeuille ne sont pas prises en compte dans ces estimations.» Il ajoute que les rapports de durabilité réalisés par les compagnies elles-mêmes ne sont pas une source fiable d’information et estime que les déclarations liées à la durabilité d’un investissement ne devraient faire l’objet d’une publicité que si les effets (sur l’environnement et le social, ndlr) peuvent être prouvés. DekaBank a répondu au médiaResponsible Investor que les accusations de l’agence étaient «infondées».
Kirao, fondée en 2014 par Fabrice Revol, poursuit son ascension. La société de gestion indépendante a collecté l’an dernier 85 millions d’euros net. Avec une croissance de 25 millions d’euros de ses encours due à la performance de ses fonds (tous positifs), la société a pu passer le cap symbolique du milliard d’encours gérés fin 2020. «Notre coeur de clientèle reste les banques privées mais nous parvenons à capter de plus en plus d’institutionnels grâce à la croissance de nos encours», se réjouit Fabrice Revol auprès de NewsManagers. Le dirigeant souhaite que le développement de la société de gestion «aille encore plus vite», afin de pouvoir prendre le temps de réfléchir à de nouveaux axes d’évolution. L’un d’entre eux concerne par exemple le fonds Multicaps Alpha. «Je le trouve très sous-estimé avec ses 120 millions d’encours. A un niveau d’encours plus élevé, nous pourrions imaginer un jour le désolidariser du fonds Kirao Multicaps (460 millions d’encours, ndlr). Ce fonds pourrait alors adresser les multi-gérants, qui à ce stade ne peuvent pas investir dedans puisqu’il s’agit déjà d’un fonds de fonds. Le potentiel serait alors de plusieurs centaines de millions», juge le dirigeant Renforcé d’une expertise en crédit, le fonds pourrait aussi voir s’agrandir ses classes d’actifs investissables. Fabrice Revol n’exclue pas non plus de réfléchir à des partenariats divers pour Kirao, notamment dans la distribution. La société, qui a signé récemment les PRI, élaboré une charte ESG avec en point d’orgue la gouvernance, et calculé les empreinte-carbone de ses fonds, voudrait aussi aller plus loin dans sa démarche ISR. «Nous savons où nous voulons aller pour la première grande étape d’exécution en matière d’ESG. Nous avons également recruté une personne pour s’occuper du sujet. Nous avions élaboré une grille méthodologique mais pour les outils il fallait l’aide d’une personne en plus», explique-t-il Le but n’est pas forcément d’obtenir le label ISR pour les différents fonds «mais si notre travail nous en rapproche nous pourrions envisager la labellisation. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est la valeur que nous allons produire avec une nouvelle grille d’analyse», précise Fabrice Revol. La société a aussi décidé d’allouer 1% de son chiffre d’affaires (soit environ 100.000 euros en 2020) au fonds de dotation Impala Avenir, dont Fabrice Revol est administrateur depuis 5 ans. Kirao compte aussi parmi ses effectifs depuis 3 ans la présidente et fondatrice d’Impala Avenir, Crama Trouillot du Boÿs. Les missions d’Impala Avenir sont focalisées sur l’autonomisation de jeunes en situation de précarité et sont notamment réalisées au travers des projets les Plombiers du Numérique et la Maison des Marraines.
La société de gestion nordique Nordea Asset Management a annoncé que le fournisseur de plans de pension danois Veliv avait alloué plus de 550 millions de dollars dans sa stratégie Emerging Stars Bond. Ces actifs seront gérés par Thede Rüst, responsable de la dette émergente au sein de Nordea AM. La stratégie investit principalement dans des obligations souveraines en devises fortes et exclut les pays avec un faible profil ESG.
Schroders vient de recruter son nouveau directeur pour l’Australie chez Nikko Asset Management. Il s’agit de Sam Hallinan, qui occupait un poste similaire au sein de la société japonaise depuis 2015. Le nouveau directeur sera basé à Sydney, et sera rattaché au codirecteur Asie-Pacifique Chris Durack, qui dirigeait l’Australie jusque mars 2020.
L’assureur finlandais Sampo a annoncé que sa filiale d’assurance-vie Mandatum allait créer une société de gestion d’actifs, Mandatum Asset Management, parallèlement à son activité d’assurance vie. Dans le même temps, la structure du groupe va évoluer. Les activités de gestion d’actifs de Sampo vont rejoindre celles de Mandatum afin de réaliser des synergies de croissance et de coûts. Les activités de Sampo en gestion d’actifs sont les plus importantes des deux groupes avec 22,6 milliards d’euros d’encours à fin 2020. Celles de Mandatum Life s'établissaient à 6,3 milliards d’euros à la même date. Mandatum Life et Mandatum AM deviendront des filiales d’une structure nouvellement créée, Mandatum Holdings. Mandatum AM sera chargée de gérer entre autres les actifs de Sampo ainsi que ses fonds mutuels et les actifs de ses clients en gestion de fortune. Le directeur général du groupe Mandatum sera Petri Niemisvirta et le directeur des investissements de Sampo, Patrick Lapveteläinen, assumera le rôle de président du conseil d’administration. Petri Niemisvirta continuera également d'être le directeur général de Mandatum Life. Lauri Vaittinen, Senior Vice President, Investment Solutions chez Mandatum Life, sera le directeur général de Mandatum Asset Management, et Ville Talasmäki, Head of Allocation chez Sampo plc, sera son Chief Investment Officer. Ces changements sont soumis à l’approbation de l’autorité finlandaise de surveillance financière.
L’Union européenne discute avec Moderna de l’achat supplémentaire de vaccins contre le Covid-19, tandis que le laboratoire AstraZeneca a laissé entendre qu’il pourrait fournir au bloc des doses produites en dehors d’Europe pour compenser la baisse prévue de ses livraisons, selon Reuters, qui cite deux sources européennes. L’UE, qui a précommandé déjà au total près de 2,3 milliards de doses de vaccins auprès de six laboratoires, veut vacciner d’ici la fin de l'été 70% des adultes qui composent sa population de 450 millions d’habitants, mais le bloc peine pour le moment à obtenir les doses promises par les groupes pharmaceutiques. L’accord avec Moderna pourrait lui permettre de pratiquement doubler le volume de vaccins qu’elle reçoit du laboratoire américain.
Des centaines d’institutions financières se tournent vers l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour des noms de domaine portant atteinte à leur image.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a alerté lundi sur la découverte d’une intrusion informatique «touchant plusieurs entités françaises» via le logiciel français Centreon. L’Anssi a établi que l’attaque présentait «de nombreuses similarités avec des campagnes antérieures du mode opératoire Sandworm», généralement attribué au renseignement militaire russe. Mais elle n’accuse toutefois pas explicitement la Russie, conformément à sa pratique de se limiter à l’expertise technique des attaques. Utilisé par de nombreuses entreprises (Airbus, Air France, Bolloré, EDF, Orange ou encore Total) et par le ministère de la Justice, le logiciel Centreon permet de superviser des applications et des réseaux informatiques. L’affaire rappelle la vaste cyberattaque attribué à la Russie qui a visé les Etats-Unis en 2020.
Les fonds Merian vont changer de nom pour adopter celui de Jupiter. Cela fait suite à l’acquisition de Merian par Jupiter en 2020. «Le changement de nom des fonds Merian est l’une des dernières étapes de la création d’une entreprise unifiée opérant uniquement sous la marque Jupiter», indique un communiqué. Par exemple, le fonds Merian Gold & Silver, géré par Ned Naylor-Leyland, deviendra Jupiter Gold & Silver. En revanche, la gamme Merian Systematic Equity, pilotée par Ian Heslop et Amadeo Alentorn, va prendre le nom double de Jupiter Merian. Cela concerne quatre fonds. Et deux fonds conserveront pour le moment la marque Merian: Merian European Equity et Merian Global Dynamic Bond.
GAM Investments a recruté Sebastian Maciocia en tant que directeur de la clientèle pour l’activité britannique «wholesale». Basé à Londres, il sera rattaché directement au responsable de la distribution au Royaume-Uni, Rob Bailey. Sebastian Maciocia travaillait précédemment pour Winton Capital, où il était senior vice president. Il a lancé, dirigé et géré l’activité de distribution de stratégies Ucits aux institutions financières et intermédiaires au Royaume-Uni.
Eurizon, la société de gestion d’actifs du groupe Intesa Sanpaolo, a enregistré une collecte nette de 5,2 milliards d’euros en 2020. C’est moitié moins qu’en 2019. Avec 5 milliards, la contribution des fonds ouverts a été déterminante, avec une collecte de 3,3 milliards pour les fonds obligataires, de 3,2 milliards pour les fonds actions, de 2 milliards pour les fonds équilibrés et de 2 milliards pour les fonds monétaires. Les fonds flexibles ont en revanche subi une décollecte à hauteur de 5,5 milliards. La croissance a accéléré au dernier trimestre, avec une collecte de 4,5 milliards entre octobre et décembre 2020. Les encours sous gestion ont atteint 349 milliards d’euros, soit une croissance de 4 % depuis la fin 2019. Le résultat net consolidé (incluant le résultat des intérêts minoritaires) s'établit à 512,9 millions d’euros sur 12 mois et la marge sur commissions à 835,4 millions d’euros. La société affiche un coefficient d’exploitation de 18,1 %. À l’international, la société chinoise Penghua Fund Management (détenue à 49 %) a dépassé le seuil des 100 milliards, atteignant en décembre 2020 un encours record de 102,7 milliards d’euros, soit une croissance de 25 % sur l’année, et une collecte de 13 milliards d’euros. L’encours de gestion global d’Eurizon a atteint ainsi 452 milliards d’euros. En Asie, Eurizon s’appuie également sur sa filiale Eurizon Capital Asia, dont le siège est situé à Hong Kong. Après le recrutement d’une nouvelle équipe de professionnels en juin 2020, cette société s’est encore renforcée début 2021 avec l’arrivée d’un responsable de la distribution. « Nous poursuivons des initiatives importantes sur plusieurs fronts, qu’il s’agisse de la recherche de nouvelles solutions pour la requalification des liquidités, en collaboration avec les autres divisions du groupe Intesa Sanpaolo, ou de la création de nouveaux instruments visant à soutenir l’économie réelle, conformes à la réglementation sur les plans d’épargne individuels alternatifs », a indiqué Saverio Perissinotto, administrateur délégué d’Eurizon. Avant de conclure : « Nous renforçons par ailleurs notre collaboration avec les entités de l’ex-groupe UBI, pour ce qui est de la distribution des produits Eurizon, ainsi que la coordination avec la structure de gestion d’actifs de Pramerica SGR. »
L’Union européenne discute avec Moderna de l’achat supplémentaire de vaccins contre le Covid-19, tandis que le laboratoire AstraZeneca a laissé entendre qu’il pourrait fournir au bloc des doses produites en dehors d’Europe pour compenser la baisse prévue de ses livraisons, selon Reuters, qui cite deux sources européennes.
Amundi lance Amundi Funds Emerging Markets Green Bond, une stratégie axée sur les obligations vertes des marchés émergents ouverte aux investisseurs institutionnels et particuliers. Le fonds est investi dans des obligations vertes émises en dollar principalement par des entreprises, ainsi que dans quelques obligations souveraines de certains pays émergents, comme le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Indonésie. L’objectif sera d’offrir aux investisseurs un potentiel de rendement attractif par le biais d’une exposition à la dette des marchés émergents, tout en soutenant la transition énergétique dans les pays qui en ont le plus besoin. Le fonds est aligné sur les principes applicables aux obligations vertes et évaluera l’impact environnemental des obligations vertes détenues en fin d’année. Un rapport d’impact annuel sera publié chaque année pour détailler la façon dont Amundi filtre les émetteurs afin de s’assurer que les critères ESG énoncés sont respectés. Le fonds est géré par Maxim Vydrine, co-responsable du crédit & dette haut rendement des marchés émergents chez Amundi, en tant que gérant principal. Il sera secondé par les cogérants Sergei Strigo et Paolo Cei. Le fonds est disponible au sein de la Sicav de droit luxembourgeois Amundi Funds et est actuellement enregistré en France, Suisse, au Royaume-Uni, Autriche, en Belgique, en Allemagne, au Danemark, en Suède, en Norvège, en Espagne, en Italie (pour les investisseurs institutionnels), aux Pays-Bas et au Luxembourg.
Le groupe financier américain BNY Mellon a annoncé la création d’une unité dédiée aux actifs digitaux (cryptomonnaies, etc) qui sera transversale à l’ensemble de ses activités, y compris donc BNY Mellon IM et ses affiliés. Cette division sera supervisée par Mike Demissie, responsable des solutions technologiquementavancées. Elle travaille déjà sur le développement d’une plateforme de conservation et de gestion d’actifs digitaux multiples pour les clients de BNY.
Le venture studio Founders Future, créé en 2018 par Marc Menasé (Nextedia, Meninvest, Epicery), annonce la levée de 50 millions d’euros supplémentaires d’ici la fin de l’année, dont 40% ont déjà été collectés, pour porter son enveloppe globale à 110 millions. A mi-chemin entre investisseur en capital-risque et start-up studio, le venture studio apporte du capital à la fois humain et financier aux projets de start-up. L’objectif de Founders Future est de financer de nouveaux secteurs à fort impact comme l’économie circulaire, les nouveaux modèles de production alimentaire ou encore les nouvelles mobilités.
La banque privée luxembourgeoise Quintet s’est adjointe les services d’un responsable du développement de l’activité en Amérique latine pour renforcer sa couverture de la région, rapporte Citywire Americas. Le média indique ainsi que Bruno Rocha de Otero, anciennement chez Credit Suisse,a rejoint le bureau zurichois de lafirme en janvier. Pendant ses cinq années passées chez Credit Suisse, Bruno Rocha de Otero était responsable des consultants d’investissement pour le Mexique et les clients internationaux d’Amérique du nord. Il a également travaillé au sein de Deutsche Bank et de BBVA.
Groupama Asset Management a recruté Muriel Heitzmann au poste de directrice des Investissements ALM (Asset Liability Management), en charge de la gestion assurantielle. Elle rejoint l’équipe du comité de direction de la société de gestion. Muriel Heitzmann vient d’AG2R La Mondiale où elle assurait les fonctions de directrice du front-office et de l’ingénierie financière, au sein de la direction des investissements et du financement. A ce titre, elle était également membre du directoire de la société de gestion AG2R La Mondiale Gestion d’Actifs. Elle compte plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs, ayant évolué successivement aux postes de gérante de fonds garantis, responsable des produits structurés puis directrice de la gestion des fonds garantis et structurés, entre 1996 et 2016 chez Sinopia Asset Management (absorbée par HSBC Global Asset Management). A la tête de l’équipe de gestion assurantielle de Groupama Asset Management, Muriel Heitzmann sera l’interlocuteur privilégié de la direction des investissements du groupe Groupama et de son réseau de caisses régionales. Elle aura également pour objectif de coordonner le développement des capacités de gestion, ainsi que l’offre de services et solutions d’investissement pour le compte des investisseurs assurantiels externes.
La société de hedge funds Covalis Capital a lancé un fonds qui cherche à profiter des tendances dans l’investissement environnemental, rapporte le Financial Times. La structure, qui gère 1,5 milliard de dollars d’actifs, prévoit de lever jusqu’à 1 milliard de dollars pour ce nouveau fonds. Elle achètera des actions d’entreprises de secteurs comme la chimie et l’industrie qui, selon elle, seront mieux évaluées par le marché, dans la mesure où elles tentent d’améliorer leur bilan écologique par des actions telles que la réduction de l’utilisation du carbone ou l’investissement dans les énergies renouvelables.