Le Groupe Bruxelles-Lambert (GBL), la holding cotée des familles Frère-Desmarais, va accueillir en avril prochain Jacques Veyrat au sein de son conseil d’administration, a appris L’Echo. Le milliardaire français,par ailleurs président du conseil de Fnac-Darty et administrateur d’Illiad et de Nexity, va remplacer Gérard Lamarche, qui démissionnera deux ans avant la fin de son mandat. Ce dernier va se concentrer sur son rôle de conseiller senior du family office d’Arnould de Pret, l’un des principaux actionnaires d’ABinBev, et d’administrateur du fonds de biotech Fund+. Le conseil d’administration de GBL a par ailleurs précisé qu’il passerait de 17 à 14 membres lors de la prochaine assemblée générale, qui se tiendra en avril.
La société de gestion Candriam va fermer partiellement son fonds de dette d’entreprise européenne à haut rendement, Candriam Bonds Euro High Yield, à partir de mercredi 31 mars, a-t-elle annoncé. Ce, en raison de« collectes nettes considérables portant son encours à un niveau important » (3,40 milliards d’euros au 25 mars 2021 selon Morningstar) et dans le but de protéger les investisseurs existants.Concrètement, le fonds, qui a atteint les limites de sa capacité de gestion,ne sera plus ouvert aux souscriptionsémanant d’investisseurs qui n’étaient pas des actionnaires existants, ou qui n’étaient pas déjà engagés dans des négociations commerciales avec Candriam et approuvés par le conseil d’administration de la Sicav. Quant aux investisseurs déjà existants dans le fonds, le conseil d’administration de la Sicav a décidé de limiter leurs nouvelles souscriptions éventuelles à25 % du nombre de parts détenues à compter du 1er avril 2021. Candriam se réserve le droit de revoir ce maximum. La firme ajoute que les demandes de conversion totale ou partielle des parts dans le fondscontinueront à être acceptées et que lacapacité de souscription sera alors applicable au prorata de lanouvelle position détenue.
Vanguard s’est engagé à réduire les émissions de tous ses portefeuilles d’investissements, rapporte le Financial Times fund management. Le groupe américain fait partie des nouveaux signataires de l’initiative Net Zero Asset Managers aux côtés de 42 grands autres investisseurs, dont BlackRock, Aberdeen Global Investors et Macquarie Asset Management. L’initiative a été lancée en décembre, et prévoit que ses membres s’engagent à établir des objectifs pour réduire les émissions d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. La décision de Vanguard pourrait avoir des ramifications importantes pour les entreprises dans le monde en raison de sa taille. Le changement climatique «représente un risque matériel de long terme pour les investisseurs de nos portefeuilles», a commenté Tim Buckley, président-directeur général de Vanguard.
Thomas de Saint-Seine et Maxime Botti, deux des fondateurs de RAM Active Investments, quittent la société suisse spécialisée dans la gestion systématique. Ces départs interviennent trois ans après l’entrée au capital de la banque italienne Mediobanca. Cette dernière avait pris 69 % de la société de gestion au printemps 2018, rachetant une partie des actions des fondateurs et du groupe Reyl. Ce dernier avait conservé 7,5 % du capital, une participation qu’il va garder. Lors de l’annonce de l’opération, il était prévu que les trois associés fondateurs Thomas de Saint-Seine, Maxime Botti et Emmanuel Hauptmann conservent des «participations importantes» dans la société et restent engagés dans son développement «pour une période minimum de dix ans». Des possibilités de sortie intermédiaire existaient toutefois, et les deux professionnels ont passé un accord avec Mediobanca afin de poursuivre des projets personnels chacun de leur côté, selon des sources proches de la situation. Seul Emmanuel Hauptmann reste chez RAM AI, où il dirige la gestion de fonds actions systématiques. Il conserve une participation au sein de la société. En revanche, Thomas de Saint-Seine et Maxime Botti ont vendu leurs parts à Mediobanca, qui détient désormais 87,1 % du capital de RAM AI. Arrivée d’un nouveau directeur général Parallèlement, Andrew Fraser rejoindra la société pour en devenir le directeur général et ainsi succéder à Thomas de Saint-Seine, qui occupait ce poste jusqu’à présent. Andrew Fraser affiche «25 années d’expérience dans la gestion d’actifs dans le monde», selon le communiqué de RAM AI. D’après son profil Linked-In, il a notamment travaillé pour Winton Capital Management et Janus Henderson Investors. Thomas de Saint-Seine et Maxime Botti «assureront une transition en douceur», assure RAM AI dans son communiqué. Les deux associés étaient respectivement responsable de la gestion multi asset et responsable de la gestion systématique macro. Leurs responsabilités ont été confiées aux gérants de portefeuilles dédiés des fonds concernés, Hasan Aslan d’un côté et Tony Guida et Philippe Huber de l’autre. Fondée en 2007, RAM AI se spécialise dans la gestion systématique. L’arrivée au capital de Mediobanca devait permettre à RAM AI d’accélérer son développement, notamment en Europe. Fin 2018, Thomas de Saint-Seine tablait sur une multiplication des encours par deux d’ici à trois ou cinq ans. Mais ils ont plutôt eu tendance à décliner, de 4,2 milliards d’euros en octobre 2018 à 1,8 milliard d’euros fin 2020. Comme beaucoup de gérants quantitatifs, RAM AI a souffert de sorties de fonds au cours des deux dernières années.
La société suisse Banque Profil de Gestion va proposer la candidature de Geneviève Berclaz à la présidence du conseil d’administration lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires du 20 avril 2021. Geneviève Berclaz est membre du conseil d’administration de la banque depuis 2014. Elle est spécialisée dans les sujets de conformité et siège dans de nombreux autres conseils d’administration, dont Arcora Gestion et Hinduja Banque Privée. Elle remplacerait ici Fulvio Pelli, l’ex-président du Parti libéral suisse (2009-2012).
Le gouvernement a ouvert une consultation. Des exclusions normatives et sectorielles sont considérées comme indispensables, ainsi qu’une refonte de la gouvernance.
La Société Générale est en discussions avancées avec Amundi et l’américain State Street en vue de la vente de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, indique Reuters. Amundi et State Street bouclent chacun une offre après le retrait, pour des raisons liées à la valorisation, des autres acquéreurs potentiels qui s'étaient intéressés au dossier. L’allemand DWS et l’américain Northern Trust ont été les derniers à se retirer du processus, laissant Amundi et State Street face à face pour la reprise de Lyxor, qui affichait en février 164,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion, et dont la Société Générale veut se séparer dans le cadre de sa stratégie de retour à la rentabilité. La valorisation de la filiale se situe aujourd’hui entre 400 et 500 millions d’euros, alors que SocGen visait au départ un prix d’un milliard.
La Cour constitutionnelle allemande a bloqué vendredi soir la ratification du fonds de relance européen, approuvé cette semaine par les deux chambres du Parlement, le temps d’examiner un recours contre ce plan d’investissement financé par la dette. Cinq plaignants, dont le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), ont déposé une plainte auprès de la plus haute juridiction allemande contre le fonds européen. Ils affirment que le plan viole les traités européens en ouvrant la voie à des emprunts communs par les États membres. La modification qui doit être ratifiée relève de 0,6 point de pourcentage le plafond des contributions nationales au budget de l’UE pour le porter à 2% du revenu national brut jusqu’en 2058. La ratification allemande pourrait ainsi être retardée jusqu’en juin, ce qui permettrait néanmoins de respecter le calendrier de la Commission européenne
La Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE) ont conclu vendredi un nouveau pacte sur les services financiers qui leur permettra de coopérer en matière de réglementation, mais qui n’améliore guère l’accès de la City au bloc. Un protocole d’accord fixera les conditions sous lesquelles les régulateurs de l’UE et de la Grande-Bretagne partageront leurs informations. Bruxelles a néanmoins précisé que ce protocole d’accord ne permettra pas automatiquement à la Grande-Bretagne de vendre à nouveau une large gamme de produits et de services aux clients de l’UE. Selon les experts du secteur, il est peu probable que ce cadre permette aux banques et aux courtiers d’avoir à nouveau accès à l’UE comme avant le Brexit. En janvier, plus de 6 milliards d’euros d'échanges quotidiens d’actions ont quitté Londres pour Amsterdam.
Martin Gilbert, le président et ancien co-CEO de Standard Life Aberdeen, va être nommé président d’AssetCo, alors que la société s’apprête à lever des capitaux sur l’AIM, rapporte Investment Week. La société a comme objectif de réaliser davantage de fusions et acquisitions dans le domaine de la gestion de fortune. L’assemblée générale du 15 avril doit valider la nomination de Martin Gilbert, ainsi que celle de Peter McKellar, l’ancien responsable des marchés non cotés de Standard Life Aberdeen, comme président adjoint et Tudor Davies comme administrateur non exécutif. En février, AssetCo a doublé sa participation dans la société de services financiers River & Mercantile. Il s’agissait d’une première étape dans sa stratégie de développement d’une activité de gestion d’actifs et de fortune. La société détient désormais 5,85 % de River and Mercantile. Martin Gilbert a acquis une participation de 3 millions de livres dans AssetCo en janvier, tandis que Toscafund Asset Management, qu’il préside, a pris 12 %. Depuis l’annonce de son départ de Standard Life Aberdeen, il multiplie sa présence au sein de conseils d’administrations de diverses sociétés.
La Banque Internationale à Luxembourg (BIL) vient de céder son activité d’administration de fonds, BIL Fund & CorporateServices, au groupe Zedra. L’opération reste soumise à l’approbation de la CSSF, le régulateur luxembourgeois. Le groupe Zedra, qui est spécialisé dans l’administration de fonds et les services de planification successorale et patrimoniale, compte plus de 585employés dans 15pays à travers le monde, dont notamment Jersey, Guernesey, aux îles Caïmans et à Singapour. La société met ici la main sur une structure d’une trentaine de collaborateurs.
Vanguard a lancé un ETF ESG mondial et toutes capitalisations, le Vanguard ESG Global All Cap Ucits ETF, qui répliquera l’indice Global All Cap Choice de FTSE. Cet indice applique des critères pour exclure des entreprises impliquées dans des secteurs comme l’armement, l’énergie non renouvelable et les produits du «vice». Le fonds présente des frais de 0,24 %.
Legal & General Investment Management est le dernier gros investisseur en date à annoncer qu’il ne participera pas à l’introduction en Bourse de Deliveroo la semaine prochaine, alors que le groupe est de plus en plus critiqué pour sa structure actionnariale et le traitement de ses travailleurs, rapporte le Financial Times. Le groupe, qui gère 1.300 milliards de livres, a indiqué au FT qu’il était peu probable qu’il participe à l’opération, que ce soit pour ses portefeuilles de gestion active ou passive. Plusieurs investisseurs institutionnels ont fait part de leur inquiétude au sujet de la structure actionnariale de Deliveroo, qui donnera au fondateur de cette dernière des droits de vote renforcés. M&G, Aberdeen Standard Investments et Aviva Investors, qui représentent plus de 1.000 milliards de livres d’actifs, ont indiqué au FT qu’ils éviteront l’introduction en Bourse. Plusieurs petites sociétés de gestion britanniques prévoient également de passer leur tour.
La Société Générale est en discussions avancées avec Amundi et l’américain State Street en vue de la vente de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, indique Reuters.
Legal and General Investment Management (LGIM), le plus grand gérant d’actifs du Royaume-Uni, a indiqué qu’il était « peu probable » qu’il participe à l’introduction en Bourse de Deliveroo le mois prochain, devenant ainsi le dernier investisseur d’envergure à se détourner de la société de livraison de repas en raison de préoccupations concernant les droits de ses livreurs.
Les dirigeants de Credit Suisse ont calculé que les clients de la banque pourraient perdre jusqu’à 3 milliards de dollars sur les fonds gelés liés à Greensill Capital, rapporte le Financial Times. Ils espèrent toutefois que les pertes pourront être réduites à 1 milliard ou 1,5 milliard de dollars. Les fonds, qui représentent un total de 10 milliards de dollars, étaient vendus aux clients professionnels de Credit Suisse comme des produits à faible risque. Plus d’un millier d’investisseurs sont bloqués dans les fonds. Credit Suisse leur a déjà remboursés 3,1 milliards de dollars et prévoit de leur verser 1 milliard de dollars supplémentaire début avril, selon des sources proches du dossier. Ce sont en effet plusieurs gros débiteurs de Greensill qui ont d’ores et déjà déclaré qu’ils n'étaient pas en capacité de rembourser leur créance.
Le fonds activiste CIAM maintient la pression sur le conseil d’administration de Scor. Dans une lettre adressée aux administrateurs, en date du 19 mars, que Les Echos a pu consulter, la présidente du fonds Catherine Berjal leur a fait part de nombreux griefs. En premier lieu, elle estime que le réassureur ne doit pas repousser l'âge limite de fonction de président, aujourd’hui à 70 ans. Hors, Denis Kessler va les atteindre dans l’année, et sera réputé démissionnaire lors de la prochaine assemblée générale. Le conseil d’administration souhaiterait repoussé cet âge à 72 ans pour faciliter la transition avec son successeur, Benoît Ribadeau-Dumas. Le hedge funds, qui possède 0,7% du capital, demande également à mieux connaître les attributions réelles de ce dernier dans le cadre de son mandat. Il indique notamment ne pas comprendre pourquoi l’ex-directeur de cabinet d’Edouard Philippe n’est pas déjà nommé directeur général délégué et mandataire social. Enfin, le fonds critique la direction de Scor pour n’avoir pas examiné correctement l’offre de rachat de Covéa en 2018, demandant notamment au conseil de révéler «par avance des critères personnels qualitatifs, personnels, clairs, pertinents et auditables» sur la rémunération de Denis Kessler.
La société de gestion américaine Ark Investment Management, dirigée par Cathie Wood, s’apprête à lancer un fonds négocié en bourse (ETF) sur la thématique de l’espace, indique Bloomberg. L’ETF, qui sera géré activement,devrait être coté dès lundi 29 mars. lls’intéressera aux compagnies américaines et internationales évoluant dans le domaine de l’exploration et de l’innovation spatiale. Le dernier produit qu’avait lancé Ark remonte à 2019. Il s’agissait de l’ETFArk Fintech Innovation dont les encours ont grimpé en 12 mois de 3,3 milliards à 47 milliards de dollars. State Street Global Advisors et Procure AM ont fait partie des pionniers dans le domaine des ETF sur le thème de l’espace aux Etats-Unis. Les encours du Procure Space ETF avoisinent les 130 millions de dollars.
Nordea Funds vient de promouvoir Nicolay Eger au poste de directeur-pays Norvège, a appris AMWatch. Il était jusqu’ici directeur de l'épargne et de l’investissement au sein de la banque de détail de Nordea dans le pays.
KKR a nommé Yacine Boumahrat, en tant que responsable des relations investisseurs pour la France, le Benelux et la Suisse francophone. Basé à Paris, il travaille avec Jérôme Nommé, partner et responsable des activités de KKR en France. En 2020, KKR a pris des participations dans des sociétés françaises comme Elsan, Devoteam, Mediawan et Etche. Depuis 2002, le groupe américain de capital-investissement a investi près de 12 milliards d’euros en France dans plusieurs secteurs d’activités. Yacine Boumahrat est diplômé de l’Essec, a été reçu au barreau de Paris, est titulaire d’un DEA de droit économique et d’une Maîtrise de Droit des Affaires Internationales de l’Université Panthéon-Sorbonne. Avant de rejoindre KKR, Yacine Boumahrat était responsable des relations investisseurs France, Monaco et Benelux au sein de Goldman Sachs Asset Management (GSAM). «Ce recrutement d’un collaborateur expérimenté démontre notre volonté de renforcer notre présence et nos activités en France», commente Jérôme Nommé.
MFEX, une plateforme indépendante de distribution de fonds, a nommé Sébastien Cretier au poste de responsable de l’exploitation (Group COO), à compter du 1er mars 2021. Il vient de chez BNP Paribas, où il a passé 17 ans notamment au sein de la division Securities Services, une entreprise que le nouveau dirigeant de MFEX, Jean Devambez, connait bien pour y avoir aussi travaillé plusieurs années. Il y a été successivement en charge des activités de banque dépositaire et fiduciaire, de la gestion de projets transversaux, et des opérations en Asie du Sud-Est en tant que COO. Chez MFEX il supervisera, depuis Paris, les activités de trading & custody, la collecte des remises et les activités de solutions de données au niveau mondial.
Le joueur de football américain Odell Beckham Jr est la dernière célébrité en date à rejoindre la frénésie des Spac, a appris le Wall Street Journal. L’intéressé a signé pour devenir conseiller stratégique d’un Spac parrainée par la société de capital-risque spécialisée dans la technologie Tribe Capital Management, selon des personnes bien informées du dossier. Le Spac a déposé confidentiellement une demande d’introduction en Bourse, qui pourrait être rendue publique dès vendredi. Il cherche à lever 300 millions de dollars, ont précisé les sources. Tribe a déclaré qu’elle s'était associée à Odell Beckham pour des investissements, du marketing et de l’origination. Le joueur et son manager, Ajay Sangha, seront conseillers stratégiques de Tribe, a déclaré la société.
Vanguard Group a déclaré avoir commis des erreurs d’investissement dans les comptes d'épargne-études de plusieurs clients, rapporte le Wall Street Journal. Ces plans permettent d’épargner en vue de financer les études des enfants. L’année dernière, le gestionnaire d’actifs a injecté davantage d’argent vers des fonds d’actions qu’il ne l’avait prévu pour certains individus dans un plan d'épargne-études d’environ 27 milliards de dollars administré par l'État du Nevada. Vanguard fournit des services de gestion des investissements pour ce plan. L’erreur a été commise lorsque la société a remanié certains portefeuilles conçus pour évoluer avec le temps, à mesure qu’un enfant approche de l'âge de l’université. Neuf des 31 portefeuilles proposés par le plan se sont retrouvés avec une exposition aux actions plus importante que celle prévue par le gestionnaire d’actifs. Vanguard a informé les clients concernés cette semaine qu’elle avait mis à jour la répartition des portefeuilles en question. «Lorsque cette transition s’est produite, en raison d’une erreur manuelle, certains portefeuilles ont reçu des allocations d’actions plus élevées que prévu», a déclaré une porte-parole de Vanguard. Vanguard supervisait plus de 136 milliards de dollars dans 529 plans fin 2020.
La mode est à l’hydrogène chez les fournisseurs d’ETF. La société américaine Direxion lance le Direxion Hydrogen ETF, qui fournit une exposition à 30 entreprises spécialistes du secteur. Plus précisément, l’ETF couvrira la production et la génération d’hydrogène, le stockage et la fourniture d’hydrogène, les piles à combustibles et batteries, les systèmes et solutions pour l’hydrogène, les membranes et les catalyseurs. Les investissements dans les technologies de l’hydrogène ont explosé au cours des deux dernières années, l’hydrogène étant considéré comme le carburant de l’avenir. LGIM a récemment lancé un ETF sur l’hydrogène.
Les fonds actions commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 3,7 milliards d’euros en février, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. C’est deux fois plus qu’en janvier, où la collecte s’était établie à 1,8 milliard d’euros. Les fonds diversifiés ont aussi drainé 1,2 milliard d’euros, soit un niveau quasi-stable par rapport à janvier. Toutes les autres catégories de fonds sont dans le rouge. C’est notamment le cas des fonds monétaires, qui ont vu sortir 1,5 milliard d’euros, après avoir drainé 1,8 milliard sur le premier mois de l’année. Les fonds flexibles ont vu sortir 1,2 milliard d’euros. Les fonds obligataires affichent une légère décollecte de 237 millions d’euros. Au total, les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré en février des souscriptions nettes de près de 2 milliards d’euros, soit un ralentissement par rapport à janvier, où la collecte avait été de 4,6 milliards d’euros. A noter que cette collecte s’est effectuée presque uniquement sur des fonds de droit étranger (+2,3 milliards d’euros), tandis que les fonds de droit italien ont vu sortir 322 millions. Les encours des fonds ont atteint 1.141 milliards d’euros. Les sociétés de gestion qui s’en sortent le mieux en février sont Amundi, avec une collecte de 893 millions d’euros, devant Schroders (578 millions) et Lyxor (448 millions). En revanche, Generali voit sortir 2,6 milliards d’euros, Franklin Templeton 235,7 millions et Anima 221,4 millions d’euros.
Paris Europlace, l’association de promotion de la place financière de Paris, a décidé jeudi après-midi la nomination d’Olivier Vigna, chef économiste de HSBC France, au poste de délégué général adjoint. Selon plusieurs sources jointes par L’Agefi, ce mouvement doit préparer la succession d’Arnaud de Bresson, l’actuel délégué général. Agé de 65 ans, celui-ci est la cheville ouvrière de Paris Europlace depuis la création en 1993 de l’association, qui a la particularité de fédérer tous les acteurs de l’industrie financière en France : émetteurs, investisseurs, banques, sociétés d’assurance, etc. Une source évoque un prise d’effet à la rentrée 2021, même si aucune date n’est officiellement évoquée. Paris Europlace s’apprête en outre à lancer un groupe de travail sur les conditions d’attractivité de la Place de Paris pour les émetteurs. Il s’agit notamment d’analyser la vogue des Spac et le succès d’Amsterdam.