Eurizon, la société de gestion du groupe Intesa Sanpaolo, va acquérir l’activité de gestion de portefeuilles individuels de FinanzaSud SIM, une société de courtage contrôlée par Banca Agricola Popolare di Ragusa. Cette activité, qui représente 170 millions d’euros, sert à la fois une clientèle de particuliers et d’institutionnels. Elle se décompose en deux portefeuilles monétaires et obligataires investis en titres vifs et 20 portefeuilles placés dans des OPCVM. Basée à Milan, FinSud SIM gérait 430 millions d’euros au 31 décembre d’actifs au total. Le reste des encours qui n’est pas concerné par l’opération continuera à être géré par la banque sicilienne. L’opération s’inscrit dans le cadre des objectifs du plan 2018-2021 d’Intesa Sanpaolo, qui prévoit un renforcement de l’activité d’Eurizon par le biais de croissance organique et de partenariats avec des tiers.
La commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers a prononcé le 29 avril une sanction de 600.000 euros à l’encontre de la société de gestion Corum Asset Management, selon un communiqué publié lundi.
Le PDG de Berkshire Hathaway, Warren Buffett, a annoncé lundi à CNBC que Greg Abel, vice-président du conglomérat en charge des activités hors assurances, serait son successeur au poste de PDG s’il devait quitter ses fonctions.
Eiffel Investment Group a obtenu le Label Relance pour son FCP Nova Europe ISR. Ce fonds actions, investi principalement en PME et ETI de l’Union européenne, compte une centaine de millions d’euros d’encours.
Credit Suisse a gagné seulement 16 millions de francs suisses (17,5 millions de dollars) de revenus l’année dernière grâce à Archegos Capital, le family office dont la faillite soudaine en mars a provoqué des pertes de 5,4 milliards de dollars pour la banque suisse, rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier. Ces revenus dérisoires soulèvent des questions supplémentaires sur les risques que l’établissement suisse était prêt à assumer pour poursuivre ses relations avec des clients ultra-fortunés. La direction de la banque est particulièrement alarmée de constater que Bill Hwang, le fondateur d’Archegos, n’était même pas un client privé du groupe. Credit Suisse demandait aussi une marge de seulement 10 % pour les swaps d’actions qu’il négociait avec le family office et l’autorisait à un levier de 10 sur certaines transactions. C’est presque le double du levier proposé par Goldman Sachs.
Le gestionnaire d’actifs brésilien BTG Pactual Asset Management a constitué une nouvelle division de private equity basée aux Etats-Unis. Cette unité sera supervisée par James Frank, recruté au sein dela société de gestion alternative Medley Management, et gérera le fond Strategic Capital qui investira dans des entreprises américaines dont les stratégies sont« axées surles actifs ».Cette nouvelle division ciblera des investissements de 25 à 400 millions de dollars dans des entreprises valorisées entre 75 millions de dollars et 4 milliards de dollars.Elle sera composée de quatre personnes en plus de James Frank.BTG Pactual AM gère quelque 70 milliards de dollars d’encours.
L’industrie des fonds d’investissement espagnols a réalisé une collecte nette de 1,62 milliard d’euros sur le mois d’avril, selon les données d’Inverco, l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne. Les investisseurs hispaniques ont privilégié les fonds investis en actions internationales qui ont connu des entrées nettes de 950 millions d’euros. Les fonds obligataires mixtes et globaux complètent le podium avec des collectes nettes respectivesde 383 et 264 millions d’euros. Les fonds actions mixtes, obligataires et de performance absolue ont également terminé le mois d’avril en territoire positif. Ils ont respectivement collecté 199, 172 et 76 millions d’euros. Les fonds investis en actions espagnoles ont, eux, décollecté 3,9 millions d’euros sur le mois d’avril 2021. Des sorties ont également été observées sur les fonds garantis (-109M€), monétaires (-143M€) ainsi que sur la gestion passive (-166M€). Depuis le début de l’année 2021, la collecte nette des fonds espagnols toutes classes d’actifs confondues s’est élevée à 8,5 milliards d’euros.Leurs encours ressortaient à 293,5 milliards d’euros fin avril, soit 1,3% de plus qu'à fin mars (ou +3,8M€).
Dans un entretien à Bloomberg, le directeur général du groupe financier américain Lazard, Ken Jacobs, indique vouloir tirer profit des disruptions existantes dans le marché en acquérant de nouvelles équipes de hedge funds et des groupes d’investisseurs long-terme. SelonKen Jacobs, il existe une chance pour Lazard de s’imposer sur le marché alternatif en consolidant les petites équipes de hedge funds du marché. Lazard, qui gérait 265 milliards de dollars d’encours à fin mars, procède au moins à une acquisition tous les mois, explique le directeur général. Celui-ci cherche aussi à recruter des négociateurs seniordans le domaine des fusions-acquisitions, ce segment de marché étant en train de rebondir selon lui.
La société de gestion espagnole Orienta Capital a annoncé le recrutement de Hendrik Hammer Esteban au sein de son équipe d’investissements alternatifs. Il travaillait précédemment chez Santalucia en tant qu’analyste dans la division de stratégie et de fusions-acquisitions.
A l’occasion du meeting annuel de sa société de gestion Berkshire Hathaway, l’investisseur américain Warren Buffett a déclaré que les « sociétés chèques en blanc » (special purpose acquisition company ou Spac en anglais)étaient « des tueuses »tandis qu’il s’exprimait sur leur influence vis-à-vis de la capacité de Berkshire Hathaway à trouver des titres à acheter.Pour Warren Buffett, les Spac «ne dureront pas indéfiniment mais c’est là où va l’argent en ce moment et Wall Street va où se trouve l’argent.» Le groupe de Warren Buffett a vu ses réserves de cash rebondir pour atteindre 145,4milliards de dollars. Berkshire Hathaway a bien 70 à 80milliards de dollars qu’il aimerait «mettre au travail». «L’envie de spéculer est très forte dans le monde entier et, de temps en temps, elle reçoit une énorme poussée et on en arrive à ce moment où il y a plus de gens qui entrent dans le casino que de gens qui en sortent chaque jour», a-t-il averti. Son associé Charlie Munger a estimé «honteux»que des professionnels de l’investissement puissent tirer profit des paris des investisseurs particuliers.
Le vendeur à découvert activiste Soren Aandahl, fondateur de Blue Orca Capital en 2018,démarre son premier hedge fund ce 3 mai avec 25 millions de dollars d’encours sous gestion, rapporte Bloomberg. Le fonds Blue Orca Global Activism poursuivra une stratégie market neutralet devrait obtenir potentiellement 30 millions de dollars supplémentaires provenantprincipalement de family offices et de fonds de fonds. «Le plan consiste àrechercher des titres vraiment frauduleux mais aussi des idées pour lesquelles nous pensons qu’il y a un angle d’un point de vue comptable», a déclaré l’activiste qui a vendu à découvert pas moins de 37 sociétés cotées jusqu’alors dans sa carrière dont 17 ont perdu « presque entièrement leur valeur ». Avant le lancement de ce hedge fund, Blue Orca utilisait des véhicules d’investissement spécifiques pour lever des fondsauprès des investisseurs afin de vendre à découvert un titre en particulier.
La société de gestion américaine Affiliated Managers Group (AMG) a acquis une participation minoritaire au sein du capital d’OCP Asia Limited, un gérant alternatif asiatique actif sur les marchés de crédit privés. La firme compte 3 milliards de dollars d’encours sous gestion, contre 176 milliards pour AMG.
Le nombre de fonds aux Etats-Unis diminue à une rapidité qui n’avait jamais été atteinte en 20 ans, reflétant la pression sur les coûts et la concentration du secteur de la gestion ainsi que la concurrence des ETF, rapporte le Financial Times. Après un pic à 9.616 en 2018, le nombre de fonds aux Etats-Unis a chuté autour de 9.000, soit son plus faible niveau depuis 2013, selon des données de l’Investment Company Institute qui doivent être publiées cette semaine. 644 fonds ont été fermés ou fusionnés l’an passé, soit le nombre le plus élevé depuis 2009, selon ICI. Dans le même temps, seulement 268 fonds ont été lancés, ce qui représente le plus faible niveau depuis qu’ICI a commencé à compiler ces données à la fin des années 1990.
La Cour de justice de l’Union européenne juge que les revenus provenant de Sicav étrangères et de fonds d’investissement locaux ne doivent pas être taxés différemment au motif que leurs structures juridiques sont différentes.
Athymis Gestion a recruté Alain Benso en tant que directeur commercial. L’intéressé a notamment passé 11 ans au sein de Sycomore Asset Management. Dernièrement, il a été directeur du développement de Twenty First Capital puis d’Auris Gestion. Il a aussi accompagné le développement de Pickingbox, une startup dédiée aux gérants d’actifs.
Les fonds monétaires ont connu leur meilleure semaine de collecte depuis mars 2020, et le plus haut de la crise boursière consécutive au virus du Covid-19. Selon les données du «Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires dans les fonds de BofA Global Research, ils ont reçu 57,3 milliards de dollars nets, soit 47,4 milliards d’euros. Les fonds obligataires ont connu, pour leur part, une septième semaine de collecte positive, avec +13,7 milliards de dollars. Comme à l’accoutumée, les fonds d’obligations d’entreprises investment grade ont drainé la majorité des flux, avec +9,7 milliards de dollars. A l’inverse, le segment plus risqué de haut rendement a rendu 0,9 milliard. Dans le marché des dettes souveraines et quasi-souveraines, les fonds de titres municipaux ont reçu 1,7 milliard de dollars, et ceux de dettes d’Etats indexées à l’inflation +0,4 milliard. A l’inverse, les fonds de dettes souveraines au nominal ont connu une décollecte nette de 0,1 milliard. Les fonds actions ont enregistré une semaine correcte, avec une collecte globale de 10,5 milliards de dollars. Elle s’est principalement concentrée sur le marché américain, qui a attiré 5,6 milliards de dollars. Dans les autres régions, les fonds Europe ont reçu 1,3 milliard de dollars, tandis que les fonds Japon et émergents ont décollecté, respectivement de 0,2 et 0,5 milliard de dollars. Sur le marché américain, les investisseurs mondiaux se sont préparés, cette semaine, également à un retour à l’inflation. Parmi les stratégies ayant reçu le plus de flux, on retrouve ainsi la gestion value (5,1 milliards de dollars), les financières (2,1 milliards), et l'énergie (1,4 milliards). Les fonds de grandes capitalisations ont également connu une forte collecte, avec +5,1 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds croissance (-2,4 milliards) et petites capitalisations (-1,5 milliard) ont décollecté. Les fonds or ont eux, enregistré une petite collecte positive de 0,5 milliard.
La Banque Internationale à Luxembourg (BIL) a enregistré des résultats financiers en léger recul pour l’exercice 2020. Son produit net bancaire a baissé de 2% à 555 millions d’euros, et son résultat net de 10% à 101 millions d’euros. Les encours sous gestion sont restés quasi-stables, à 43,7 milliards d’euros, soit 200 millions de plus sur un an. La collecte nette annuelle a été atone avec des retraits de 50 millions d’euros, compensés par un effet marché et changes positif de 170 millions d’euros.
Le gérant britannique Schroders vient de nommer Amy Cho au poste nouvellement créé de directrice de la distribution en Asie-Pacifique. Elle conserve parallèlement ses fonctions de directrice générale de la branche hongkongaise. Dans le même temps, Lily Choh a été promue directrice générale de la filiale singapourienne, qui couvre également la Malaisie et la Thaïlande. Elle était jusqu’ici directrice générale adjointe, chargée de la clientèle institutionnelle. Elle remplace Susan Soh, qui se concentrera désormais exclusivement sur son poste de co-directrice générale Asie, aux côtés de Chris Durack.
Les actionnaires d’Amundisont appelés à rejeter la rémunération accordée à Yves Perrier, le directeur général sortant de la société de gestion, lors de l’assemblée générale du 10 mai. Deux sociétés de conseil en vote, Pirc et Glass Lewis, critiquent la décision du groupe français d’avoir accordé à son patron un bonus de 2 millions d’euros en 2020, soit le maximum autorisé en vertu du plan de rémunération, a relaté Financial News. Le salaire fixe d’Yves Perrier s’étant établi à un million d’euros en 2020, sa rémunération totale s’est donc élevée à trois millions d’euros en incluant la part variable. «La société n’a pas divulgué les objectifs quantifiés définis comme critères de performance pour la rémunération variable», juge Pirc dans son rapport sur Amundi publié vendredi 30 avril et que NewsManagers a pu consulter. L’an dernier, Pirc s’était aussi opposé à la rémunération d’Yves Perrier.
La secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a minimisé dimanche les craintes de voir les plans de dépenses budgétaires lancés par l’administration Biden favoriser un retour de l’inflation en expliquant que les dépenses prévues seraient étalées sur une décennie. «Ce sera réparti de manière presque uniforme sur huit à dix ans», a-t-elle dit lors d’un entretien à l'émission de NBC «Meet the Press». Elle a ajouté que la Réserve fédérale - qu’elle a dirigée entre 2014 et 2018 - surveillerait attentivement l'évolution des prix et disposait des instruments permettant de la contenir si besoin. Les projets présentés ces derniers mois par Joe Biden doivent être financés par des mesures fiscales touchant d’une part les Américains les plus riches, et d’autre part les entreprises.
Le parti d’Emmanuel Macron, La République en marche (LaRem), et les Républicains (LR) présenteront une liste commune aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, un rapprochement qui interroge la droite à un an de l'élection présidentielle. La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel figurera sur la liste emmenée par le président LR sortant de la région, Renaud Muselier, engagé dans un duel avec le Rassemblement national, qui avait remporté 45% des voix aux dernières régionales. Les élections régionales doivent avoir lieu les 20 et 27 juin prochains.
Les investisseurs internationaux ont réalisé des investissements diversifiés et modérés dans les fonds mondiaux entre le 15 et le 21 avril, selon les données du Flow Show, le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research. Les fonds en actions ont récolté un petit 14,6 milliards de dollars (12,1 milliards d’euros). Ce montant porte toutefois la collecte cumulée sur les cinq derniers mois à 602 milliards de dollars, un niveau jamais égalé depuis l’existence du rapport. La ventilation géographique des flux nets se concentre, comme à l’accoutumée, sur les Etats-Unis (3,9 milliards de dollars). L’Europe a reçu un flux plus élevé que d’habitude, avec 1,4 milliard de dollars, et le Japon 0,9 milliard de dollars. Les pays émergents ont eux rendu 1,9 milliard de dollars.
Une enquête pour «violences volontaires» et «dégradations» a été ouverte après des violences samedi à la fin de la manifestation parisienne du 1er-Mai, a indiqué le parquet de Paris. Celles-ci ont fait plusieurs blessés au sein de la CGT. Dès samedi soir, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, avait condamné «très fermement» les perturbations ayant émaillé certains défilés. Plusieurs responsables politiques de gauche ont aussi condamné les violences.
Le métier gestion d’actifs de BNP Paribas a accusé des rachats nets d’un milliard d’euros au premier trimestre 2021, alors que la collecte s’était élevée à 6,2 milliards d’euros un an plus tôt et à 19,1 milliards au dernier trimestre 2020. BNP Paribas observe néanmoins «une très forte collecte nette sur les supports à moyen-long terme en Europe et en Asie (+8 milliards d’euros au cours de ce trimestre). » Les encours sous gestion de l’asset management sont ressortis à 474 milliards d’euros, en hausse de 16 % sur un an et en repli de près de 2% d’un trimestre sur l’autre. BNP Paribas note que «la progression des actifs sous gestion est fortement impactée par un effet périmètre négatif (-27,3 milliards d’euros) dû à la cession d’une participation de BNP Paribas Asset Management dans une JV avec Shinhan Financial Group». Le pôle Assurances et GIP, auquel le métier gestion d’actifs appartient, a vu ses actifs sous gestion atteindre 1.172 milliards d’euros au 31 mars. La collecte totale s’est élevée à 5,1 milliards d’euros, tirée par la gestion de fortune (+4,4 milliards d’euros).
Les actionnaires d’Amundi sont appelés à rejeter la rémunération accordée à Yves Perrier, le directeur général sortant de la société de gestion, lors de l’assemblée générale du 10 mai. Deux sociétés de conseil en vote, Pirc et Glass Lewis, critiquent la décision du groupe français d’avoir accordé à son patron un bonus de 2 millions d’euros en 2020, soit le maximum autorisé en vertu du plan de rémunération, qui fixe la limite à 200 % de la rémunération fixe, a relaté Financial News. Le salaire fixe d’Yves Perrier s’étantétabli à un million d’euros en 2020, sa rémunération totale s’est donc élevée à trois millions d’euros en incluant la part variable. Pour mémoire, Yves Perrier avait perçu un salaire fixe de 1 million d’euros en 2019, mais il avait renoncé au printemps 2020 à la moitié de son bonus (soit 1 million sur les 2 millions attribués au titre de l’exercice 2019) ainsi qu’à une augmentation de son fixe de 5%, pour les verser dans un fonds Crédit Agricole dédiés aux personnes âgées dans le contexte du Covid. «La société n’a pas divulgué les objectifs quantifiés définis comme critères de performance pour la rémunération variable», juge Pirc dans son rapport sur Amundi publié vendredi 30 avril et que NewsManagers a pu consulter.«Bien qu’il s’agisse d’une pratique courante sur ce marché, étant donné qu’il s’agit d’informations considérées comme sensibles, cela empêche une évaluation précise et peut conduire à un paiement excessif en cas de sous-performance», ajoute la société de conseil. «En outre, il n’existe pas de clause de récupération sur la totalité de la composante de rémunération variable, ce qui rend peu probable la possibilité pour les actionnaires de récupérer toute rémunération variable injustement versée», poursuit-elle. L’an dernier, Pirc s’était aussi opposé à la rémunération d’Yves Perrier. De son côté, Glass Lewis «ne pense pas que la stratégie de rémunération de la société, telle qu’elle est actuellement prévue, soit suffisamment alignée avec les meilleurs intérêts des actionnaires», selon son rapport dont NewsManagers a obtenucopie. Le proxy adviser observe que «le cours de l’action de la société n’a pas renoué pleinement avec ses niveaux d’avant la pandémie». Dans ce contexte, «nous nous interrogeons sur la décision du conseil d’administration de maintenir un niveau aussi élevé de rémunération pour leur directeur général (…)», poursuit Glass Lewis. ISS ne s’oppose pas à la rémunération d’Yves Perrier En revanche, ISS, qui est la plus grosse agence de conseil en vote à l’échelle mondiale en termes de parts de marché, recommande d’approuver la rémunération du patron d’Amundi. Elle estime que «le niveau de transparence s’est amélioré par rapport à l’année précédente». ISS identifie tout de même quelques éléments d’inquiétude, notamment le fait que la structure du bonus permette«un effet de compensation entre critères de performance». Contactée par NewsManagers, une porte-parole d’Amundi souligne que la rémunération d’Yves Perrier est l’une des plus faibles du secteur mondial et européen de la gestion d’actifs. Pour mémoire, aux Etats-Unis, BlackRock a versé un total de 29,9 millions de dollars pour l’année 2020 à son directeur général Larry Fink. De plus, elle ajoute que le ratio d’équité, qui compare la rémunération du directeur général avec celle moyenne des salariés, est de 21 à l’échelle internationale, soit un niveau faible. Elle souligne aussi que Yves Perrier a dépassé ses objectifs à hauteur de 102 % cette année, ce qui compense la baisse de la performance économique, et que de fait son bonus aurait dû être supérieur à deux millions d’euros. Mais en tant que filiale de banque, Amundi est soumiseà la réglementation CRD IV et doit plafonner les bonus à 200 % de la rémunération fixe. La représentante du gestionnaire d’actifs assure enfin que les critères qualitatifs n’ont pas été gonflés pour compenser les critères économiques. Les critères quantitatifs qui ont servi à établir la rémunération incluent l’évolution du résultat net et du coefficient d’exploitation, tandis que les critères qualitatifs ont englobé la mise en place du plan ESG et celle de la succession. D’autres actes accomplis sont entrés en ligne de compte comme la création de la joint-venture avecBank Of China, l’acquisition de la gestion d’actifs de Sabadell, le renouvellement des accords avec Société Générale et Amundi Technology.
Les investisseurs internationaux ont réalisé des investissements diversifiés et modérés dans les fonds mondiaux entre le 15 et le 21 avril, selon les données du Flow Show, le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research.
Les actionnaires d’Amundisont appelés à rejeter la rémunération accordée à Yves Perrier, le directeur général sortant de la société de gestion, lors de l’assemblée générale du 10 mai. Deux sociétés de conseil en vote, Pirc et Glass Lewis, critiquent la décision du groupe français d’avoir accordé à son patron un bonus de 2 millions d’euros en 2020, soit le maximum autorisé en vertu du plan de rémunération, qui fixe la limite à 200 % de la rémunération fixe, a relaté Financial News. Le salaire fixe d’Yves Perrier s’étant établi à un million d’euros en 2020, sa rémunération totale s’est donc élevée à trois millions d’euros en incluant la part variable.
Le fonds de private equity Entreprises 1, lancé par Bpifrance pour démocratiser l’investissement en private equity auprès des épargnants, est proche de sa collecte cible de 95 millions d’euros, quatre mois avant son calendrier initial, indique Les Echos. Il a principalement été souscrit par des clients de Société Générale Private Banking France, qui ont apporté 46 millions d’euros. Le ticket moyen y est de 50.000 euros, dix fois supérieur au prix d’entrée, de 5.000 euros. BNP Paribas, qui a démarré la vente plus tardivement, n’a levé jusqu’ici qu’une dizaine de millions d’euros. Le véhicule va investir dans une partie des 1.500 entreprises dans lesquelles Bpifrance est déjà présente au capital.