Risques. Le Réseau européen sur la dette et le développement (Eurodad), un groupe de 50 organisations caritatives, estime que les plus grandes sociétés de gestion devraient être obligées d’annuler la dette des pays les plus pauvres. Près de 550 obligations, représentant 691 milliards de dollars et 330 milliards d’intérêts sur les cinq prochaines années, sont concernées. L’organisation évoque les risques d’instabilité pour les 62 pays concernés et le coût lié à la pandémie pour justifier cette annulation des dettes ; d’autant que, rappelle l’Eurodad, si les gouvernements du G20 ont déjà gelé les remboursements des prêts des pays à faible revenu, les créanciers privés ont continué de se faire payer. La situation pourrait s’aggraver : si le versement des intérêts a représenté 35 milliards de dollars cette année, le remboursement des prêts du Fonds monétaire international concédés en 2020 pourrait porter ce total à 85 milliards par an d’ici à 2024 et 2025. Les américains BlackRock, Pimco et Alliance Bernstein sont les plus importants détenteurs de ces dettes.
L’hydrogène a éclairé un soir dernier le monument national populaire pendant trois minutes. « C’est la preuve que la France a le savoir-faire et les talents pour se positionner à la pointe de la technologie de production d’hydrogène renouvelable et bas carbone », s’est réjoui dans un tweet le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Il a une excuse pour ce message approximatif, l’Etat veut faire décoller son plan hydrogène auquel il réserve 7 milliards d’euros d’ici à 2030. Pas de quoi tout de même faire oublier que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie mais plutôt un vecteur d’énergie et que sa performance écologique dépend de sa production. En l’occurrence, l’hydrogène ayant été produit avec de l’électricité, la Tour Eiffel était éclairée à l’électricité. « Le détour par l’hydrogène a juste fait perdre 75 % d’énergie », a calculé Jean-Marc Jancovici, associé de Carbone 4 et président The Shift Project.
C’est le record atteint au premier trimestre 2021 par les encours sous gestion des hedge funds, rapporte Preqin. Le mouvement des investisseurs vers cette classe d’actifs s’est poursuivi, après des décollectes au premier trimestre de l’an dernier. Pas moins de 11 milliards de dollars ont ainsi été investis, pour la majorité (6 milliards) dans les stratégies CTA. L’effet marché a aussi joué puisque le rendement global de ces fonds a dépassé les 6,8 % sur les trois derniers mois. Soit une progression des encours de 150 milliards de dollars.
La société de gestion suisse GAM vient de recruter Sophie McFadyen, une ex-BlackRock, comme senior manager pour le marché institutionnel australien. Basée à Sydney, elle est rattachée au responsable-pays Alex Zaika, qui occupait précédemment le même poste chez BlackRock. Depuis 2015, Sophie McFadyen était vice-presidente chargée des clients institutionnels en Australie pour le géant américain.
La société de gestion du sud de la France Smalt Capital a annoncé ce 2 juin le lancement du FCPR Eco Responsable, un fonds de capital-investissement avec une approche engageante dans la prise en compte des critères ESG. Le Fonds Commun de Placement à Risques (FCPR), labellisé « Relance », financera entre huit et quinze opérations de capital développement et de capital transmission, sélectionnées à la fois sur la base de critères financiers et extra-financiers. Le fonds se focalisera sur des entreprises réalisant un chiffre d’affaires compris entre 3 et 50 millions d’euros, principalement en Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur. Il vise une taille de 10 millions d’euros, avec un ticket minimum de 1000 euros. Dès l’étape de l’identification des entreprises, le fonds intégrera des critères ESG dans son modèle de scoring puis investira dans des sociétés ayant obtenu une note minimum et s’étant engagées à améliorer ladite note. Smalt Capital aidera les dirigeants d’entreprises à mettre en œuvre le plan d’action arrêté, assurera un suivi de la mise en œuvre du plan d’action et en rendra compte aux investisseurs. Les critères retenus seront notamment l’emploi et le progrès social, la diversité, le partage de la création de valeur, la réduction de l’impact sur l’environnement, l’impact de l’entreprise au niveau régional, l’éthique des affaires, la qualité de la gouvernance... Le fonds, qui a une durée de vie de sept ans, prorogeable trois fois un an, cible un rendement annuel net de 7% à 7,75% selon la catégorie des parts.
Amundi a recruté Kerry Ching en tant que directrice générale d’Amundi à Hong Kong, un poste nouvellement créé. Cela fait suite à la nomination de Xiaofeng Zhong comme président d’Amundi Grande Chine. Avant de rejoindre Amundi, Kerry Ching occupait le poste de managing director chez AMP Capital Asia Limited, entre 2012 et 2019. Elle était en charge du développement commercial. Au cours de sa carrière, Kerry Ching a occupé divers rôles de direction au sein de plusieurs sociétés de gestion d’actifs. Elle a notamment été responsable pays chez FIL Investment Management (Hong Kong) Limited, managing director chez UBS Global Asset Management (Hong Kong) Limited et directrice générale d’Invesco Hong Kong Limited.
L’autorité des marchés financiers en Espagne a dévoilé, mardi,de nouveaux critères pour les fonds d’investissement se présentant comme des fonds sensibles aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cescritères ont été élaborés en tenant compte des récents développements au niveau européen sur le plan des fonds ESG et verts plus généralement. Le critère principal est que lesfonds ne seront autorisés à porter la dénomination ESG par la CNMV que s’ils démontrent que plus de 50% de leurs investissements promeuvent des caractéristiques ESG.
La gestion de 1.666 milliards d’euros était déléguée à des gérants tierspar plus de 1.600 sponsors de fonds dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique à fin mars 2021, selon les données d’instiHub Analytics. Les encours dans les fonds à la gestion déléguée ont ainsi atteint un point haut, explique le consultant. Dans le détail, les encours desfonds pour lesquels la responsabilité de gestion est déléguée à des gérants tiers (sub-advised funds en anglais) s'élevaient à 1.000 milliards d’euros et ceux des fonds de fonds à 604,5 milliards d’euros. Le gérant de fortune britannique St. James’s Place se plaçaiten tête des sponsors de fonds avec des encours sous délégation de 153 milliards d’euros, devant le consultant irlandais Mercer (100Md€) et Aviva Life (68Md€). Les encours de gestion déléguée deMediolanum (40M€)et Caixabank (35M€)complétaient le top 5. Sur le premier trimestre 2021, l’industrie des fonds délégués dans la région EMEA a vu ses encours progresser de 5,7%. Les plus fortes hausses ont été enregistrées au Royaume-Uni (+7,9%), en France (+6,7%) et en Irlande (+4,7%) Les réseaux de distribution bancaires, les gestionnaires d’actifs et gérants de fortune représentaient les deux tiers des encours totaux des fonds délégués dans la région EMEA fin mars.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de nommer Jérôme Reboul au poste de secrétaire général adjoint en charge de la Direction de la régulation et des affaires internationales (DRAI). Il succèdera à Natasha Cazenave, désormais directrice exécutive de l’autorité européenne de régulation, l’ESMA. Jérôme Reboul, qui rejoindra le régulateur en juillet prochain, est actuellement sous-directeur en charge des banques au sein de la Direction du Trésor. Il a démarré sa carrière en juin 2007 au Ministère de l’Équipement en qualité de chargé de mission au sein de la Direction de l’Urbanisme et de l’Habitat, puis en juillet 2008, en tant que chargé d’affaires au sein de l’Agence des participations de l’État. Il a rejoint en août 2010 la Direction du Trésor, tout d’abord en qualité d’adjoint au chef du Bureau des affaires bancaires, chargé des dossiers de régulation bancaire nationale et internationale, avant de prendre en mai 2013 la direction du Bureau Épargne et marchés financiers, puis celle du Bureau Financement du logement et des activités d’intérêt général. En juin 2016, il fut nommé directeur adjoint de la direction Participation, services et finances au sein de l’Agence des participations de l’État. Et depuis août 2017, il occupe le poste de sous-directeur en charge des banques au sein de la Direction du Trésor.
La société de gestion Anaxago Capital annonce le lancement de deux fonds pour les investisseurs particuliers et professionnels : Society 2021 et Club-Deal Réemploi. Society 2021 est un fonds de capital investissement immobilier accessible à partir de 10.000 euros. «Spécialisé dans l’investissement en actions et obligations non cotées, le fonds ciblera des programmes en lien avec les tendances profondes qui animent le marché immobilier français, notamment dans la construction de logements, les nouveaux usages (co-living, immobilier géré) et la réhabilitation d’actifs de centre-ville», précise un communiqué à paraître ce 2 juin. La commercialisation de ce produit fait suite à celle de Society One, le premier fonds d’Anaxago Capital doté de 20 millions d’euros, lancé en 2019, et intégralement investi en une année avec 26 investissements. Anaxago Club-Deal Réemploi est quant à lui un fonds diversifié d’opérations de marchand de biens et de réhabilitation d’actifs immobiliers dans les grandes villes françaises. Accessible à partir de 100.000 euros, il est en train d’acquérir quatre biens : trois à Paris et un à Marseille.
La banque privée suisse Lombard Odier vient de promouvoir Edouard de Saint-Pierre à la tête de son bureau parisien, a appris Le Figaro. L’intéressé, qui a passé cinq ans chez UBS et six chez JPMorgan, avait enchaîné plusieurs postes en Suisse sur le commercial, le digital et l’opérationnel, depuis son embauche en 2018.
Mediapro, l’ex-diffuseur pour quelques mois du championnat de football français Ligue 1 au début de la saison 2020/2021, pourrait bientôt être contrôlé par trois sociétés de gestion via leurs fonds de capital-risque, rapporte le journal espagnol El Confidencial. Des fonds d’Invesco, de Searchlight et de Gala Capital ont racheté une partie de la dette de la société audiovisuelle espagnole. El Confidencial indique que ce rachat important de dettedonne à ces sociétésune position « privilégiée » pour prendre le contrôle de Mediapro,« qui a besoin d’une injection d’argent pour éviter de faire défaut à ses obligations financières envers les banques en raison des effets du Covid-19 ». L’ex-diffuseur de la L1 a récemment demandé une aide à hauteur de 230 millions d’euros au gouvernement espagnol. Un montant qui devait notamment servir à régler en partie un prêt contracté en 2018 d’une valeur de 920 millions d’euros. Outre les matchs de football, Mediapro produit également des séries et des films en Espagne.
L’industrie des fonds d’investissement espagnols a réalisé une collecte nette de 1,9milliard d’euros sur le mois de mai 2021, selon les données préliminaires d’Inverco, l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne. Les investisseurs hispaniques ont misé principalement sur les fonds obligataires dont les entrées nettes ont avoisiné 1,1 milliard d’euros. Loin derrière, les fonds espagnols investis en actions internationales ainsi que les fonds obligataires mixtes ont collecté respectivement 351 et 349 millions d’euros le mois dernier. La collecte nette de maia été également positive pour lesfonds globaux (+330M€), actions mixtes (+295M€), de performance absolue (+195M€) et actions espagnoles (+50M€). A l’instar du mois d’avril,des sorties ontété observées sur les fonds garantis (-333M€), monétaires (-44M€) ainsi que sur la gestion passive (-295M€). Depuis le début de l’année 2021, la collecte nette des fonds espagnols toutes classes d’actifs confondues s’est élevée à 11 milliards d’euros.Leur patrimoine total était évalué à293,8milliards d’euros fin avril, soit 0,8% de plus qu'à fin mars (ou +2,2M€).
L’Union Financière de France (UFF) vient de nommer Adeline Philippe au poste de directrice des ressources humaines. Celle-ci arrive de la chaîne de restauration Hippopotamus, où elle occupait un poste équivalent depuis 2016. Auparavant, elle a travaillé dans les ressources humaines chez NRC Corporation, Simply Market France et Krys.
DWS a recruté Frank Engels en tant que responsable mondial de l’obligataire. L’intéressé rejoint la société après avoir travaillé pour Union Investment, où il pilotait la gestion de portefeuille de la société de gestion allemande, qui compte environ 300 employés et plus de 300 milliards d’euros d’actifs sous gestion, ainsi que la division Multi Asset depuis janvier 2018. Il a également été président du comité d’Union Investment. Joern Wasmund, précédemment responsable mondial obligataire, assumera la responsabilité globale de la plateforme d’investissement de DWS en Europe en tant que responsable des investissements pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Dans leurs fonctions, Frank Engels et Joern Wasmund seront rattachés à Stefan Kreuzkamp, chef de la division des investissements, directeur de la gestion et membre de la direction du groupe DWS. Ils prendront leurs fonctions le 1er octobre 2021. L’activité mondiale de DWS sur le segment Fixed Income compte plus de 290 milliards d’euros d’actifs et plus de 150 employés à Francfort, New York et Hong Kong. Chez Union Investment, Frank Engels sera remplacé par Andreas Köster, qui était dernièrement responsable de la gestion pour l’allocation d’actifs mondiale au sein d’UBS Global Wealth Management.
Le groupe Mirabaud a annoncé le 1er juin la nomination de Jeff Mouton au poste de directeur général de Mirabaud & Cie (Europe) SA. Basé au Luxembourg, Jeff Mouton aura la responsabilité de superviser les activités de la plateforme européenne du groupe. Il est rattaché à Nicolas Mirabaud, associé gérant de Mirabaud et président du conseil d’administration de Mirabaud & Cie (Europe) SA (Luxembourg). Jeff Mouton succède à Raphaël Spahr, qui restera à la tête d’une équipe en charge du développement du de la gestion de fortune au sein de Mirabaud & Cie (Europe) SA. Jeff Mouton arrive de Julis Baer, où il dirigeait les relations avec les intermédiaires au Luxembourg depuis 2019. Auparavant, il a passé près de vingt ans chez Pictet.
Credit Suisse se prépare à un procès contre SoftBank au sujet de Greensill Capital, selon le Financial Times. La banque suisse peine à calmer la colère de ses clients qui vont perdre jusqu’à 3 milliards de dollars après la faillite de Greensill, dont le principal actionnaire était le Vision Fund de SoftBank. Le litige concerne 440 millions de dollars que Katerra doit aux clients fortunés de Credit Suisse. Katerra est un groupe de construction américain qui était client de Greensill et avait le soutien du Vision Fund. Katerra figurait dans la gamme de fonds supply chain finance de Credit Suisse gérés avec Greensill. Le FT a révélé que lorsque SoftBank a fourni une injection de liquidité d’urgence à Greensill en novembre 2020 pour couvrir les dettes de Katerra, l’argent n’a pas été versé aux fonds de Credit Suisse comme prévu. Credit Suisse a déjà restitué 4,8 milliards de dollars aux clients (sur 10 milliards) et prévoit un nouveau remboursement dans les jours à venir. Mais 2,3 milliards de dollars seront difficiles à récupérer, dont 440 millions de dollars de Katerra, 1,2 milliard de dollars de Sanjeev Gupta et 690 millions de Bluestone Resources.
Carmignac a annoncé ce 1er juin la nomination de Christophe Younes au poste de responsable relations investisseurs au sein de l’équipe du développement commercial France. Arrivé chez Carmignac en 2014 en qualité de spécialiste produits obligataires, il a été promu en 2018 en tant que responsable de cette équipe. Christophe Younes aura désormais pour mission de contribuer au développement commercial de Carmignac en France en se consacrant aux consultants et aux sélectionneurs de fonds, aux côtés des 10 collaborateurs qui constituent l’équipe.
Sycomore Asset Management lance le fonds thématique solidaire Sycomore Inclusive Jobs. Labellisé Finansol, il se fixe un double objectif : soutenir les entreprises qui créent des emplois durables et des opportunités pour les personnes les plus éloignées de l’emploi, et répondre à une attente croissante des investisseurs désireux d’orienter leur épargne vers des produits financiers avec un impact direct sur la société. Il vise les entreprises européennes dont la contribution à l’emploi est en ligne avec l’Objectif de développement durable #8 qui vise « une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous ». Sycomore AM s’appuie sur « The Good Jobs Rating », une métrique qu’elle a mise au point avec le cabinet de conseil social britannique The Good Economy. Cette méthodologie repose sur trois dimensions-clés pour évaluer la contribution des entreprises à la résolution des enjeux sociétaux liés à l’emploi : la quantité, la qualité et la géographie. Pour ce nouveau fonds, la société de gestion a aussi noué un partenariat avec Inco Ventures, société spécialisée dans l’investissement à impact, pour la sélection des investissements solidaires du fonds dans des entreprises solidaires non cotées Le fonds sera composé à hauteur de 85 à 95 % d’actions européennes cotées qui répondent à des critères de sélection ESG stricts, et pour les 5 à 10 % qui restent de parts du FCPR Sycomore Impact Emploi By INCO. Ce FCPR, géré par Inco Ventures, investira principalement dans des entreprises solidaires d’utilité sociale (Esus) non cotées créant des emplois inclusifs, pour des personnes ayant des difficultés d’accès à l’emploi. Sycomore Inclusive Jobs vient renforcer la gamme de fonds ISR de Sycomore AM, qui compte désormais 9 fonds. Les stratégies ISR de Sycomore AM représentent aujourd’hui plus de 6,1 milliards d’euros, soit 76% des encours gérés.
Meeschaert Capital Partners vient de recruter Mathieu Betrancourt au poste de directeur associé pour son activité Growth, aux côtés de Régis Lamarche et Damien Delvaux. Mathieu Betrancourt arrive d’Eurazeo PME, où il exerçait depuis 2008. Auparavant, il a travaillé deux ans chez Astorg Partners.
La société de gestion Vauban Infrastructure Partners a annoncé ce 1er juin le recrutement de deux nouveaux collaborateurs en Allemagne et en Pologne. Christoph Stagl, jusqu’ici senior investment manager chez MEAG, le gestionnaire d’actifs propriétaire du groupe Munich Re, est nommé vice-président en Allemagne. Cet ancien de Macquarie et Royal Bank of Scotland a déjà collaboré avec Vauban en tant que membre du conseil de surveillance du groupe Indigo, où siège également l’affilié de Natixis IM. Marcin Petrykowski, jusqu’ici directeur commercial régional Europe du Sud, du Nord et de l’Est chez S&P Global Ratings, rejoint Vauban IP comme senior advisor dédié aux pays de l’Europe centrale et orientale, basé à Varsovie.
Les pays de l’Opep+ ont décidé mardi de poursuivre l’augmentation progressive de leur production de pétrole en réduisant les quotas mis en place pendant la pandémie pour soutenir les cours, selon un communiqué publié mardi. Lors d’une réunion tenue mardi, les membres de l’alliance ont confirmé l’objectif d’augmentation de leur production de 450.000 barils par jour à compter de juillet. De son côté, l’Arabie saoudite a accepté de continuer à relever progressivement sa production, après la réduction unilatérale d’un million de barils par jour instaurée en début d’année, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches. En réaction, les cours du brut ont terminé à un plus haut de deux ans et demi mardi soir à New York.
L’ancien ministre australien des Finances Mathias Cormann a pris mardi la tête de l’OCDE, où il succède au Mexicain Angel Gurria. Il est un fervent défenseur du libre échange, dont le bilan mitigé en matière de climat inquiète vivement les ONG. Il a pris les rênes du ministère des Finances de 2013 à 2020. Son arrivée à la tête d’une institution qui regroupe 38 pays représentant 60% de la production économique mondiale constitue une première, l’Organisation de coopération et de développement économiques n’ayant jamais été dirigée par un citoyen d’un pays de la région Asie-Pacifique.
Un rapport de France Stratégie, publié mardi, remet en cause le crédit d’impôt recherche (CIR), la plus grosse niche fiscale française en montant (6,6 milliards d’euros de dépenses estimées en 2020) depuis la disparition du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Le CIR, qui consiste en un crédit d’impôt de 30% jusqu’à 100 millions d’euros de dépenses (et de 5% au-delà), présente «des effets positifs et statistiquement significatifs sur les activités de R&D [recherche et développement] et le chiffre d’affaires [des entreprises bénéficiaires], mais pas sur la valeur ajoutée et l’investissement», explique la note liminaire. Les effets identifiés par les chercheurs sont positifs sur les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI), mais non significatifs sur les grandes entreprises. Ces dernières captent pourtant l’essentiel du CIR : 50 grands groupes concentrent la moitié du montant de la niche fiscale.
Le gérant espagnol Altamar Capital Partners a annoncé ce mardi son rapprochement avec la société allemande CAM Alternatives. Le mariage des deux entreprises va donner naissance à Altamar CAM Partners, une nouvelle entité dotée de 220 salariés et de plus de 14 milliards d’euros sous gestion. Avec des bureaux à Madrid, Barcelone, Santiago du Chili, New York et une présence à Taipei, Altamar dispose de près de 8,7 milliards d’euros d’actifs et se spécialise dans la fourniture d’accès aux investissements du marché privé. Basée à Cologne en Allemagne, CAM, est un gestionnaire d’actifs alternatifs indépendant spécialisé dans le capital-investissement, la dette privée et les infrastructures. Fondée en 1998, la société allemande gère plus de 5 milliards d’euros d’actifs.
La conquête de l’espace gagne la gestion d’actifs européenne. Après le fonds de La Financière de l’Echiquier, la plate-forme européenne d’ETF HANetf lance un ETF sur l’espace en partenariat avec l’américain Procure Innovation. Appelé Procure Space Ucits ETF (YODA), cet ETF reproduit un fonds déjà coté aux Etats-Unis sous le sigle UFO. Il s’agit du premier ETF espace en Europe, selon HANetf. L’ETF Yoda sera introduit à Londres début juin 2021 et a été agréé à la vente dans toute l’Europe. Il suivra l’indice Space, «le premier et le seul produit de données spatiales certifié reconnu par l’organisation de défense et d'éducation en matière d’exploration spatiale Space Foundation - axée sur les opérateurs de satellites et les fabricants de matériel», selon un communiqué. L’indice S-Network Space Index (SPACE) suit plus de 30 entreprises de l’industrie spatiale, telles que les télécommunications par satellite, la transmission de contenus télévisuels et radiophoniques par satellite, la fabrication, le déploiement, l’exploitation et la maintenance de fusées et de satellites, la fabrication d'équipements au sol utilisés avec les systèmes satellitaires, la technologie et le matériel spatiaux, ainsi que les services d’imagerie et de renseignement spatiaux. Les sociétés du Procure Space Ucits ETF doivent dégager au moins 20 % de leur chiffre d’affaires total à partir d’activités liées à l’espace ou le chiffre d’affaires spatial doit dépasser 500 millions de dollars par an. Environ 80 % de l’indice est alloué aux sociétés générant au moins la moitié (mais généralement la totalité) de leur chiffre d’affaires dans des activités spatiales, tandis que les 20 % qui restent sont dirigés vers des sociétés générant moins de la moitié de leurs revenus dans l’espace. Les investissements se concentrent sur les opérateurs de satellites et les fabricants de matériel, avec des positions telles que Trimble Inc, Gamin Ltd, DISH Network Corp, Eutelsat Communications et Sky Perfect JSAT Holdings Inc. Environ 71 % de l’indice est coté aux États-Unis. L’ETF aura un TER de 0,75%.
Eric Brard, le responsable de la plateforme de gestion obligataire d’Amundi, quitte la société de gestion et fait valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Amaury d’Orsay, qui était responsable mondial des ventes aux institutions financières pour les activités de marché de la Banque de financement et d’investissement Crédit Agricole CIB. De plus, Gilles Dauphiné est nommé responsable adjoint de la plateforme de gestion obligataire. L’intéressé avait rejoint Amundi en 2019 pour y devenir responsable de la gestion de taux en euros puis prendre la responsabilité tranversale des lignes métiers assurance et crédit au sein du fixed income. Les deux nominations prendront effet le 2 août 2021. Eric Brard était responsable de la plateforme obligataire depuis 2011. Avant cela, il occupait ces fonctions depuis 2000 au sein de Société Générale Asset Management, absorbé dans Amundi.