Une étape fondatrice pour les pensions britanniques.C’est ainsi que British Airways a désigné la nomination de BlackRock en tant que directeur d’investissement externe de ses deux fonds de pension à prestation déterminée The Airways Pension Scheme (APS) et New Airways Pension Scheme (NAPS). Ils font partie des plus gros fonds de pension professionnels britanniques à prestation déterminée -c’est-à-dire à rente fixe, un modèle de plus en plus abandonné au profit de celui reposant sur une cotisation déterminée - et cumulent 21,5 milliards de livres (25 milliards d’euros) d’actifs pour le compte de 85.000 membres. La gestion des investissements va donc être transférée du gérant interne British Airways Pension Investment Management Limited (BAPIML) à BlackRock, intronisé outsourced chief investment officer (OCIO, directeur d’investissement externe), une décision qualifiée de «pionnière». Une partie du personnel de BAPIML suivra le même chemin pour assurer la continuité du service. Le but de la manœuvre consiste à optimiser les coûts et l’efficacité des investissements. Le transfert des actifs a été réalisé le 1er juin 2021. «En tant que gérant interne, BAPIML a réalisé une performance d’investissement et une administration excellentes des fonds de pension depuis de nombreuses années, commente Roger Maynard, président des conseils d’administration des deux fonds. Cet accord représente l’étape suivante nécessaire dans l’évolution des fonds alors qu’ils doivent optimiser leurs stratégies d’investissement respectives et se rapprocher de leurs objectifs de financement.» Sous-Financement Si APS reste relativement solide avec un taux de financement de 105,4% de ses 7,6 milliards de livres d’actifs (derniers chiffres disponibles du 31 mars 2020), NAPS se trouve lui sous-financé depuis plusieurs années. Au 31 mars 2020, le fonds disposait de 17,8 milliards de livres d’actifs couvrant 87% de son passif. Son déficit atteignait alors 2,6 milliards de livres. Un plan de redressement du fonds fermé depuis longtemps aux nouveaux membres a été enclenché en 2018, qui prévoyait un étalement des contributions de la compagnie aérienne au fonds, un plan mis à mal par la pandémie de Covid-19. Le recours aux OCIO augmente régulièrement et a atteint 2.000 milliards de dollars d’actifs en 2020 selon Pensions & Investments, contre 600 milliards en 2011. Les fonds de pension à prestation déterminée sont les plus nombreux à recourir à ce service.
Le label Towards Sustainability, qui revendique les critères de labellisation les plus stricts d’Europe, a été accordé à plus de 580 produits d’investissement gérant 390 milliards d’euros provenant de 85 institutions financières depuis sa création en novembre 2019. Ce label est attribué par une entité indépendante, l’Agence centrale de labellisation, selon une norme qui doit être révisée tous les deux ans. Ainsi pour sa première révision, qui doit entrer en vigueur en janvier 2022, le label Towards Sustainability évoluera pour s’aligner sur la réglementation européenne. L’Union européenne a en effet mis en œuvre le règlement sur la transparence en mars dernier, introduisant des nuances de durabilité dans la segmentation des fonds d’investissement, et a récemment dévoilé sa première taxonomie verte, désignant les activités vertes et celles qui ne le sont pas. A cela, s’ajoute le fait que la révision du label attend des produits d’investissement qu’ils assurent une intégration plus profonde de la durabilité et de la due diligence ESG dans le processus d’investissement en exigeant la mise en place de plusieurs stratégies différentes. «Les critères restrictifs concernant les secteurs nuisibles (par exemple, les armes, le tabac, le charbon) ont été renforcés. En ce qui concerne le secteur des combustibles fossiles, un équilibre est recherché entre le soutien à la transition et l'évitement des entreprises qui n’avancent pas assez vite. Dans cette optique, les critères pour ce secteur sont devenus plus stricts tout en laissant une marge de manœuvre aux entreprises qui peuvent démontrer de manière crédible qu’elles sont en train d’opérer une transition active. Ainsi, la norme de qualité ne se contente pas d’examiner les opérations courantes (indiquées par le chiffre d’affaires), mais évalue également les investissements dans de nouvelles activités durables (indiqués par les dépenses d’investissement). Enfin, des attentes plus détaillées sont formulées pour les États dans le cadre d’investissements en obligations souveraines», explique le CLA dans un communiqué publié sur le site du label belge. Le site web Towards Sustainability subira également une transformation d’ici janvier 2022 puisqu’il fournira des informations plus détaillées sur chaque produit labellisé. Ce «Sustainability ID» comprendra par exemple l’exposition au secteur des combustibles fossiles, l’empreinte carbone, l’alignement sur la taxonomie, etc . «Ces informations permettent à l’investisseur de déterminer si un produit particulier répond à ses attentes personnelles en matière de durabilité», affirme la société. Enfin, les gestionnaires de produits sont invités à publier sur leur propre site web des politiques détaillées sur un large éventail de sujets clés en matière de durabilité (par exemple, sur le secteur de l'énergie, la biodiversité, la diversité, la fiscalité, les régimes oppressifs, etc.)
La Financière de L’Echiquier (LFDE) a annoncé ce 3 juin le recrutement d’Aurélien Jacquot au poste d’analyste crédit senior. Il arrive de Fitch Ratings, où il avait démarré sa carrière en 2013. Il y était dernièrement directeur de l'équipe d’analyse dédiée aux secteurs industriels en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Après l’énergie solaire et l’espace, HANetf sort un ETF sur l’industrie du voyage. Le Airlines, Hotels and Cruise Lines ETF (TRYP) fournira une exposition aux compagnies aériennes, aux groupes hôteliers et aux opérateurs de croisières, au moment où le secteur peut espérer refaire surface après avoir été mis quasiment à l’arrêt par le Covid-19. Il est censé permettre aux investisseurs de «participer au rebond potentiel du secteur du voyage après la pandémie». Le nouvel ETF suivra l’indice Solactive Airlines, Hotels, Cruise Lines et aura un taux de frais sur encours de 69 points de base. Il sera coté sur le London Stock Exchange en fin de mois et sera agréé à la vente en Europe.
Le groupe luxembourgeois Mimco Capital arrive en France avec la création de Mimco AM, société de gestion qui a obtenu son agrément par l’Autorité des marchés financiers (AMF) fin mai, au titre de la directive AIFM. En tant que société de gestion AIFM du groupe, Mimco Asset Management commercialisera des fonds d’investissement alternatifs de private equity immobilier. La filiale sera dirigée par Ara Adjennian en tant que directeur général et associé. Il a été fondateur de 3A Capital à Paris. La mission de Mimco AM sera de continuer à développer, restructurer et revitaliser des opérations jugées à forte valeur ajoutée. Elle proposera notamment de nouveaux fonds thématiques pour des opérations au Luxembourg, en Allemagne et en France.
Le gestionnaire d’actifs alternatif Investcorp, a approuvé, mercredi, la recommandation de son conseil d’administration de sortir de la cote de la Bourse de Bahreïn et de se convertir en société privée. L’opération devrait être close au cours du troisième trimestre 2021. Mohammed Alardhi, président exécutif d’Investcorp a déclaré que cette option était la plus appropriée pour que la croissance d’Investcorp se poursuive. La société de gestion compte 35,4 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Le règlement SFDR (sustainable financial disclosure regulation)sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers, entré en vigueur le 10 mars dernier, laisse de nombreuses sociétés degestionperplexes quant à son application concrète. Y compris dans les marchés scandinaves, identifiés comme étant parmi les plus avancés dans le domaine de la gestion répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, constate Bloomberg Green. Pour rappel, le règlementSFDR a introduit une distinction dans la catégorisation des produitsprésentant des caractéristiques extra-financières : les produits qui promeuvent des caractéristiques environnementales et/ou sociales (produits dits « article 8 ») et ceux qui ont pour objectif l’investissement durable (produits dits « article 9 »). Interrogé par Bloomberg Green,Thomas Otbo, responsable des investissements de la gestion d’actifs de Danske Bank, indique que «beaucoup d’incertitudes » persistent quant à la façon de s’adapter à ces nouvelles règles.Pia Gisgard, responsable de la durabilité et de la gouvernance chezSwedbank Robur, cite l’absence de standards, mesures et indicateurs communsà l’industrie et l’analyse de données commeles plus gros challenges.Du côté des régulateurs scandinaves, l’interprétation du règlement SFDR demeure tout aussi ardue. L’Autorité suédoise de supervisiondes marchés financiers (FSA) a indiqué travailleravec les régulateurs d’autres pays et l’industrie financière pour interpréter la nouvelle réglementation et éviter de labelliser des fonds de manière inconsistante.
Le tierce partie marketeur MyFunds Office, qui a déjà conclu deux partenariats ces dernières semaines avec Bank of China et UBS AM, vient de signer avec le gérant américain Calamos Investments. La société de Jérôme Glodas va distribuer la stratégie Calamos Global Convertible Fund en France, en Belgique et à Monaco. Le fonds, géré par Eli Pars, comptait 570 millions de dollars (467 millions d’euros) d’encours à fin mars. Il s’agit probablement du dernier accord de distribution signé cette année par MyFunds, son dirigeant ayant précisé à NewsManagers qu’il souhaitait limiter son offre à quinze fonds pour ses clients conseillers en gestion de patrimoine. Il envisage également de ne plus nouer d’accord pour la clientèle institutionnelle sur 2021. Basé à Chicago, Calamos Investments est une société de gestion américaine multi-classes d’actifs fondée par John P. Calamos senior en 1977. A fin mars, elle comptait 35,9 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Le minuscule fonds activiste Engine No.1 qui a récemment obtenu au moins deux sièges au conseil d’administration d’Exxon Mobil va s’attaquer à un nouveau défi : l’industrie des ETF, qui pèse 6.300 milliards de dollars, rapporte Bloomberg. Engine No. 1 prévoit en effet de lancer son premier fonds négocié en bourse (ETF) baptisé «Transform 500 ETF» pour encourager les changements dans les entreprises qu’il détient par le biais du vote par procuration, selon un document réglementaire déposé auprès de la SEC et lu par l’agence Bloomberg. Avec ce nouveau fonds, Engine No. 1 cherchera à mesurer la façon dont les entreprises investissent dans leurs employés et dans l’environnement, en utilisant des paramètres tels que la diversité au sein des salariés, la santé et la sécurité des employés, les émissions de carbone et l’utilisation des terres. Il utilisera une stratégie passive impliquant les entreprises de l’indice Morningstar U.S. Large Cap Select. La société a été créée à San Francisco l’an dernier par le gérant de hedge fund Chris James avec 250 millions de dollars d’encours dans le but de mettre la pression sur les entreprises dans lesquels elle investit en les forçant au changement, notamment en matière de transition énergétique. Concernant Exxon, la société avait investi à peine 0,02% du capital du pétrolier mais avait réussi à fédérer autour d’elle des géants comme BlackRock et State Street pour faire changer des administrateurs au conseil d’Exxon. La SEC doit encore donner son agrément sur le projet d’ETF d’Engine No.1
Trafigura a prévenu Credit Suisse l’an dernier que les fonds supply-chain de la banque semblaient contenir une facture suspicieuse de l’empire de Sanjeev Gupta, rapporte le Financial Times, citant trois personnes bien informées. L’alerte a été donnée en juillet 2020. Cela concernait une créance figurant dans les comptes annuels de l’un des fonds supply-chain proposés par la banque et gérés avec Greensill Capital. Cette créance indiquait que Trafigura devait 30 millions de dollars à Liberty Commodities de Gupta, sa principale entreprise de négoce de métaux fondée il y a près de 30 ans et faisant partie de sa GFG Alliance. Les dirigeants de Trafigura ont indiqué à Credit Suisse qu’ils doutaient de l’authenticité de cette facture. Selon les sources, les dirigeants de la banque ont approché Lex Greensill, le fondateur de Greensill, qui a expliqué qu’il pensait qu’il y avait un malentendu.
La banque privée suisse Julius Baer vient de nommer Rahul Malhotra au poste de directeur de l’Inde et de son sous-continent, a appris Finews. Il remplacera, en septembre prochain, Torsten Linke, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Basé à Singapour, il couvrira également la clientèle indienne non-résidente, ainsi que le Japon et l'équipe Asie, basée en Suisse. Rahul Malhotra arrive de la banque privée de JPMorgan, où il couvrait l’Asie du Sud-Est.
La Banque Postale Asset Management va installer son futur siège au sein de l’immeuble Seine de Morland Mixité Capitale situé sur le Quai Henri IV dans le quatrième arrondissement de Paris. Les 180 salariés de LBP AM et de sa filiale Tocqueville Finance s’installeront sur 3.302 m² au sein d’un immeuble neuf et végétalisé avec vue sur Seine d’ici au premier trimestre 2022. Les équipes sont actuellement basées dans le 15ème arrondissement. Le projet de rénovation urbaine Morland Mixité Capitale, conçu par David Chipperfield Architects et CALQ Architecture pour le groupe Emerige, a pour objet la réhabilitation de l’ancien site administratif de la préfecture de Paris. Le site comprendra quelque onze usages ouverts aux Parisiens et aux visiteurs de la Capitale grâce à une rue intérieure qui se voudra «vivante et attractive», indique un communiqué et qui reliera le Boulevard Morland au Quai Henri IV. «Sa métamorphose donnera vie à des bureaux, logements, commerces, une crèche, un centre artistique, une auberge de jeunesse, un centre de fitness, une piscine et une rue intérieure accueillant un marché alimentaire permanent proposant des produits de qualité issus du circuit court», décrit le communiqué. Aux deux derniers étages, le bar et le restaurant d’un hôtel 5 étoiles abriteront une œuvre panoramique de l’artiste Olafur Eliasson et du Studio Other Spaces, accessible à tous et offrant une vue «spectaculaire» de Paris. Morland Mixité Capitale est aussi un projet ambitieux en termes d’éco-responsabilité et d’innovation. Le projet prévoit en outre 4 000 m² d’espaces végétalisés conçus par l’architecte paysagiste Michel Desvignes.
BFT Investment Managers (BFT IM) a annoncé ce 2 juin la création de BFT Sélection Rendement 2027 Réduction Carbone, un fonds obligataire à échéance avec une stratégie de réduction carbone. Le véhicule investit dans des obligations spéculatives à haut rendement notées entre BB+ et B- avec des maturités inférieures au 15 décembre 2027. Le fonds investit principalement dans des émissions d’entreprises ayant leur siège social dans les pays de l’Union Européenne ou de l’OCDE et libellées en euro. Le fonds pourra également investir dans des émetteurs des pays émergents (jusqu’à 20% maximum de son actif) dans le cadre de sa diversification géographique. Le fonds visera également une réduction d’au moins 30 % des émissions carbone par rapport à celles de son univers de référence (ICE BofABB-B global high yield). La gestion a été confiée à Anh Pham et Félicien Bastide, placés sous la responsabilité d’Olivier Robert, directeur de la gestion Taux de la filiale d’Amundi. Les deux gérants pourront utiliser l’analyse financière et extra financière des émetteurs fournie par Amundi. La gestion de ce fonds s’inscrit dans une approche «buy-and-watch», dans laquelle chaque émetteur représenté dans le portefeuille fait l’objet d’une surveillance continue. BFT IM compte vendre cette stratégie aux investisseurs institutionnels français, grandes entreprises, banques privées, distributeurs externes et réseaux bancaires partenaires du groupe Amundi.
Morningstar Investment Management a annoncé la nomination de Jonathan Linstra au poste de managing director pour les Amériques. Il sera notamment chargé de la distribution auprès des conseillers financiers. Il arrive de State Street Global Advisors, où il a travaillé pendant sept ans. Il y était dernièrement directeur des portefeuilles d’ETF et des solutions conseillées.
Fidelity International va proposer à ses employés davantage de flexibilité dans leur travail dans le cadre d’une politique de «travail dynamique» qui vient d’être mise en place. Le travail dynamique signifie que «la majorité des employés de Fidelity disposeront d’une certaine souplesse dans la gestion de leur propre rythme de travail : souplesse quant au lieu et au moment où ils travaillent». Fidelity ajoute que certaines fonctions sont rattachées à un lieu ou exigent des horaires prédéfinis. «Cette nouvelle façon de travailler vise à donner aux employés autant de flexibilité que possible», souligne la société de gestion, qui dispose de 25 localisations dans le monde.
La société de gestion britannique Legal & General Investment Management (LGIM) s’est associée à l’allemande Universal Investment pour créer le fonds UI LGIM Emerging Market Debt Absolute Return Bond Fund, sur la dette émergente. «Ce lancement marque le début d’un partenariat stratégique entre les deux sociétés de gestion dans la région germanophone», souligne un communiqué. Cela s’inscrit dans le cadre des projets de croissance de LGIM dans les pays germanophones et dans toute l’Europe. Le fonds issu du partenariat est géré activement par l’équipe dette émergente de LGIM, qui supervise 2,7 milliards d’euros sur ces marchés. Il se base sur la stratégie Emerging Market Absolute Return de la société lancée en mars 2015. Il détiendra entre 50 et 100 positions, avec une note de crédit moyenne de BB à BBB et une maturité comprise entre 2,5 ans et 4,5 ans. De plus, des critères ESG seront pris en compte au niveau des pays et des entreprises. Le fonds s’adressera aux investisseurs institutionnels. Il est déjà enregistré à la vente en Allemagne. Il sera aussi agréé en Autriche et en Suisse.
L’Etat allemand envisage de participer à une éventuelle augmentation de capital de Lufthansa, a déclaré à Reuters mercredi le ministre des Finances Olaf Scholz. Le groupe allemand de transport aérien, propriétaire de la compagnie Lufthansa, d’Eurowings, de Swiss, de Brussels Airlines ou encore d’Austrian Airlines, a été renfloué l’an dernier par l’Etat allemand à hauteur de 9 milliards d’euros. Frappé par la crise du coronavirus, Lufthansa a essuyé au titre de l’année 2020 une perte nette record de 6,73 milliards d’euros.
La croissance de l'économie américaine a «accéléré à un rythme modéré» entre février et avril à la faveur des progrès de la campagne de vaccinations, de la réouverture des entreprises et des efforts de relance budgétaire, a souligné le Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) publié mercredi, élaboré en vue de la prochaine réunion de la banque centrale à la fin avril. Il a souligné que la plupart des secteurs économiques étaient en train de retrouver de la vigueur. L’activité du secteur des services se reprend avec la levée des mesures sanitaires et le retour des employés dans les entreprises, favorisant un retour de la demande dans la restauration, les voyages et d’autres secteurs qui s'étaient retrouvés à l’arrêt pendant la pandémie. L’activité manufacturière a également poursuivi sa croissance rapide, selon le rapport.
La chaîne de cinémas AMC a émis pour 230 millions de dollars d'actions auprès du fonds Mudrick qui les a immédiatement revendues sur le marché. Le cours de Bourse a doublé...
L’administration Biden a décidé mercredi de suspendre, dans le cadre du différend sur les services numériques, les droits de douane punitifs de six pays dont le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie, le temps de trouver un accord dans le cadre de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et du G20. L’enquête américaine conclut que «la décision finale est d’imposer des tarifs supplémentaires sur certaines marchandises en provenance de ces pays». Mais ces droits de douane sont suspendus «jusqu'à 180 jours pour donner plus de temps (aux pays) pour terminer les négociations multilatérales en cours sur la fiscalité internationale à l’OCDE et dans le processus du G20», indique un communiqué de la représentante américaine au Commerce. Les autres pays concernés sont l’Autriche, l’Inde et la Turquie.
Responsables. Les entreprises désireuses de faire connaître leurs données de performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) disposent désormais de la plateforme impact.gouv.fr pour les mettre en valeur. Elles peuvent y renseigner 47 indicateurs reconnus par le marché et témoignant de leur modèle responsable. L’initiative doit permettre aux entreprises de se préparer à la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) sur l’information non financière demandée aux entreprises. Il s’agit aussi d’avancer dans la mise au point de normes d’information extra-financière, un objectif grâce auquel l’Europe veut éviter de voir s’imposer les normes américaines, moins vertueuses que celles du Vieux Continent qui prend en compte la « double matérialité » (l’effet de l’environnement sur l’entreprise et vice versa). Enfin, il s’agit de conserver en Europe des données qui vont devenir essentielles.