La reprise de l'économie de la zone euro est plus rapide que ce qui était anticipé il y a six mois, grâce notamment à la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui a permis d’alléger une grande partie des restrictions sanitaires liées à la pandémie, déclare jeudi la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans un entretien à Bloomberg. Elle met en avant le déploiement rapide de la campagne de vaccination dans la zone euro où 70% de la population adulte est totalement vaccinée. La présidente de la BCE évoque également les travaux de l’institution pour la création d’un «euro numérique de banque centrale», dont elle a donné le coup d’envoi cet été.
Altamir et son gérant commandité Maurice Tchénio ont gagné une manche dans le conflit qui l’oppose à Moneta AM. La cour d’appel de Paris a condamné Moneta à verser à Maurice Tchénio, Altamir et Altamir Gérance la somme totale de 400.000 euros en réparation de préjudice d’image, ainsi que 125.000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile. Moneta avait été condamné en première instance en avril 2020. Considérant que la décote du cours de bourse d’Altamir par rapport à son actif net par action résultait de la gestion, Moneta avait assigné Altamir, Altamir Gérance et Maurice Tchénio devant le tribunal de commerce en 2016 afin de réparer le préjudice causé à la société Altamir du fait de leurs présumées fautes de gestion. Moneta « convaincu du bien-fondé de son action » se réserve la possibilité de se pourvoir en cassation.
Entamée au début de l’été, la normalisation de l’économie s’est poursuivie en août avec des surprises négatives et un marché de l’emploi américain encore atone. Cela ne devrait pas altérer les perspectives de croissance qui restent élevées mais conforte la Fed qui veut laisser l’inflation courir au-dessus de sa cible tant que le marché de l’emploi n’a pas retrouvé une dynamique forte. Ainsi, les actions cycliques et plus globalement le style Value affichent une nouvelle fois la pire performance relative en août aux États-Unis (+2.4% pour le MSCI USA Value) tandis que le style Growth offre la meilleure performance relative (+4.3% pour le MSCI USA Growth). En Europe, la divergence entre les styles Growth et Value est moins marquée. Le style Small Caps a profité d’une légère baisse des taux et affiche la meilleure performance relative (+3.5% pour le MSCI Small Caps).
Le graphique ci-joint montre, sur trois ans, les alphas (ajustés des facteurs) et les betas alternatifs des stratégies actions européennes classées 5 globes par Morningstar (10% des stratégies les moins risquées en termes d’ESG).
La Chine a formellement demandé à adhérer à l’important partenariat de libre-échange transpacifique CPTPP, a annoncé son ministre du Commerce en dépit de la montée des tensions géopolitiques avec l’Australie, un des pays membres. Signé par 11 pays de l’Asie-Pacifique en 2018, ce traité commercial transpacifique (CPTPP) est le plus important pacte de libre-échange de la région, qui pèse pour environ 13,5% de l'économie mondiale. La Chine avait déjà manifesté son souhait d’y adhérer à plusieurs reprises.
En déplacement à Chilly-Mazarin (Essonne), le Premier ministre a confirmé qu’une nouvelle enveloppe de deux milliards d’euros serait consacrée en 2022 au dispositif phare d’aide à la rénovation énergétique pour lequel 500.000 dossiers ont déjà été déposés cette année. Il espère atteindre 800.000 dossiers d’ici la fin 2021. Le renouvellement de cette enveloppe avait été annoncé en juillet par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Preqin a révélé le classement des plus grands gérants alternatifs en Europe pour chaque segment de la classe d'actifs. Les français ne dominent qu'en immobilier.
L’Australie a pris la décision de dénoncer sa commande de sous-marins français au profit d’une coopération accrue avec les Etats-Unis «dans l’intérêt de sa sécurité nationale», a déclaré jeudi le ministre australien de la Défense, Peter Dutton, tandis que le chef de la diplomatie américaine s’employait à calmer la colère de Paris. L’annonce, dans la nuit de mercredi à jeudi, de l’annulation de la commande de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle passée auprès de Naval Group, a provoqué la stupeur et la colère des dirigeants français. L’Australie va être équipée à la place de sous-marins à propulsion nucléaire américains, ont annoncé son Premier ministre Scott Morrison et le président américain Joe Biden, qui ont dit voir dans cette coopération accrue le meilleur moyen de tenir tête aux ambitions de la Chine. Le pacte de sécurité conclu avec Washington et Londres se traduira aussi par des rotations plus fréquentes d’avions de combat américains sur le territoire australien, a précisé Peter Dutton.
Marigny Capital vient de recruter Tristan Abet au poste de stratégiste cross-assets. Celui-ci arrive de Candriam, où il co-géraitCandriam Global Alpha R, un hedge fund global macro, depuis cinq ans. Tristan Abet a débuté sa carrière dans la banque privée chez BIL puis Barclays Wealth Management. Il fut ensuite stratégiste actions européennes chez Crédit Agricole Chevreux (2005-2011), avant de lancer sa propre société de gestion systématique, OpenMind Asset Management. Avant de rejoindre Candriam, il fut stratégiste cross-asset chez Louis Capital Markets.
Advenis Gestion Privée a annoncé jeudi 16 septembre la signature d’un partenariat avec la fintech Active Asset Allocation. Cette dernière va équiper les conseillers en gestion de Patrimoine d’Advenis GP avec sa plateforme globale d’investissement «Rafa». L’objectif de l’opération est notamment d’aider les conseillers à transformer leurs stocks de fonds en euros et de leurs contrats d’assurance-vie. Avec «Rafa», ils disposeront de différents modules et d’un service d’aide à l’allocation d’actifs. Concrètement, la plateforme permet aux conseillers de «proposer à leurs clients des conseils d’investissements sur mesure, grâce à l’interface ludique et pédagogique du simulateur d’épargne de Rafa», expliquent les deux sociétés dans un communiqué commun. Les conseillers auront également accès à des rapports de conseil personnalisés, en lien avec le projet de son client et son profil de risque.
Le gestionnaire d’actifs alternatif français Meridiam a annoncé ce 16 septembre avoir levé cinq milliards d’euros au cours de l’année 2021 pour cinq nouveaux fonds durables et à impact. Ces nouveaux véhicules s’inscrivent dans le cadre de l’article 9 du nouveau règlement européen SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). La société de gestionspécialisée dans l’infrastructure confirme que tous les futurs investissements, ainsi que l’ensemble des projets actuels, seront exclusivement dédiés à des projets durables et à fort impact dans trois secteurs clés : la mobilité des biens et des personnes, la transition énergétiqueet l’environnement, et les infrastructures sociales. Parmi ces cinq nouveaux fonds, deux sont des fonds s’appuyant sur desstratégies existantes, avec un total d’actifs sous gestionde 2,8 milliards d’euros. Le premier fonds, dénommé Meridiam Sustainable Infrastructure Europe IV, a atteint son hard cap à 2,3 milliards d’euros cinq mois après son lancement et investira dans les projets d’infrastructures durables de long terme en Europe. Le Meridiam Infrastructure Africa Fund II vise quant à lui une levée de 750 millions d’euros. Ce véhicule investira dans les infrastructures greenfield, c’est-à-dire des nouveaux projets de construction, en Afrique. La société de gestion prévoit d’ailleurs l’ouverture de deux nouveaux bureaux en Afrique du Sud et au Gabon, au-delà des locaux existants à Dakar et à Addis-Abeba. Vers des PME solides et des villes urbaines résilientes Les deux autres nouveaux fonds, qui totalisent 440 millions d’euros d’engagements, visent à accompagner des PME à croissance rapide œuvrant à la transition écologique et aux infrastructures urbaines résilientes. Dénommé The Urban Resilience Fund, le premier fonds est lancé en partenariat avec la Fondation Rockefeller et le fonds de développement des Nations unies (UN Capital Development Fund). Après un premier closing de 290 millions d’euros, ce véhicule investira dans les projets en Europe et en Afrique, afin d’aider les villes à devenir résilients. Le deuxième fonds, baptisé Green Impact Growth Fund, a levé 150 millions d’euros pour investir dans les PMEs innovantes dans les cinq secteurs : l’économie bas carbone, l’économie circulaire, les villes durables et bâtiments intelligents, la mobilité propre et l’agriculture et l’alimentation durables. Enfin, le cinquième fonds, dénommé Meridiam Sustainable Waste and Water Fund, est celui qui a été créé afin d’acquérir les actifs de Suez. «Nous avions présélectionné 5 milliards d’euros fin 2020, ce qui nous a permis de finaliser en quelques semaines, dans le courant du mois de juillet, la souscription des quelque 2 milliards dont nous avions besoin», explique Thierry Déau à L’Agefi quotidien de ce jour. Les fonds ont été apportés par plus de 60 investisseurs institutionnels d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, parmi lesquels des compagnies d’assurance de premier plan, des fonds de pension publics et privés, ainsi que des banques de développement. Même s’il est inévitablement compliqué, le processus de détourage des actifs de Suez avance bien selon le dirigeant de Meridiam. Sa société détiendra 40% du capital, aux côtés du fonds américain GIP et de la Caisse des dépôts. La société de gestion française gère actuellement 17,8 milliards de dollars (15,12 milliards d’euros) d’actifs.
Changement de stratégie d’investissement et changement de nom. Axa WF Framlington Global Small Cap fait peau neuve et devient Axa WF Framlington Next Generation. De quoi permettre à ce fonds qui cible les petites capitalisations, d’obtenir le «label» Tibi du nom du fondateur de l’initiative en faveur du financement des entreprises technologiques en France et destiné à attirer l’argent des investisseurs institutionnels. Axa IM indique en effet avoir renforcé sa philosophie d’investissement en faveur de l’innovation et de la technologie. La gestion demeure entre les mains d’Isabelle de Gavoty, la codirectrice d’Axa IM Framlington. «Le fonds accompagne les entreprises qui, selon nous, bénéficient d’une innovation technologique leur permettant de s’imposer comme un acteur différentiant dans leur secteur d’activité, leur offrant ainsi des perspectives de croissance à long terme. La réalisation de ce potentiel devrait les conduire graduellement au statut de leader. La pérennité de l’avantage compétitif d’une société comme son profil extra-financier (ESG) sont des facteurs déterminants des décisions d’investissement», indique la firme dans un communiqué. Le fonds a également obtenu les labels ISR (Investissement Socialement Responsable) et « Towards Sustainability » de Febelfin. Il est enregistré et accessible aux investisseurs professionnels et particuliers en Allemagne, Luxembourg, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Liechtenstein, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Singapour (dans ce pays, uniquement pour une clientèle institutionnelle), Suisse et Suède.
La reprise de l'économie de la zone euro est plus rapide que ce qui était anticipé il y a six mois, grâce notamment à la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui a permis d’alléger une grande partie des restrictions sanitaires liées à la pandémie, déclare jeudi la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans un entretien à Bloomberg. «Nous avions prévu que ce serait au mieux début 2022 ; ce sera maintenant en 2021». Elle met en avant le déploiement rapide de la campagne de vaccination dans la zone euro où 70% de la population adulte est totalement vaccinée.
Altamir et son gérant commandité Maurice Tchénio ont gagné une manche judiciaire dans le conflit qui l’oppose à Moneta Asset Management. Selon un arrêt rendu le 16 septembre, la cour d’appel de Paris a condamné Moneta à verser à Maurice Tchénio, Altamir et Altamir Gérance la somme totale de 400.000 euros en réparation de préjudice d’image. La société de gestion d’actifs devra également payer 125.000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile. Moneta avait été condamné en première instance par le tribunal de commerce en avril 2020.
La société de gestion suisse Vontobel Asset Management vient d’annoncer ce 16 septembre le lancement d’un nouveau fonds d’obligations émergentes à échéance fixe, géré par Sergey Goncharov. Dénommé Vontobel Fund II - Fixed Maturity Emerging Markets Corporate Bond 2026, ce fonds investira principalement dans des obligations d’entreprises investment grade des marchés émergents à maturité courte et moyenne, avec une échéance fixe de cinq ans, et un rendement cible à l’échéance de 4,7%. Ce véhicule exclut une série de secteurs en raison de critères ESG, tout en optimisant le niveau de spread pour un niveau de risque donné. Au 30 juin 2020, Vontobel gérait 280,2 milliards de francs suisses (258 milliards d’euros) d’encours.
Les milliardaires Steven Cohen et Ray Dalio ont rejoint l’engouement pour les crypto-monnaies en «mettant de l’argent au travail», rapporte l’agence Reuters qui a assisté à la conférence SALT à New York où ils intervenaient. «J’ai plus de crypto que d’or», a déclaré Ray Dalio, qui a fondé le plus grand fonds spéculatif du monde, Bridgewater Associates, Steven Cohen, qui dirige Point72 Asset Management, a déclaré plus tôt cette semaine à cette même conférence qu’il espérait ne pas manquer les opportunités présentées par les monnaies numériques. SkyBridge, la société d’investissement alternatif dont le fondateur, Anthony Scaramucci, est l’hôte de la conférence SALT, a un investissement de 12 % dans le bitcoin, a déclaré le co-chef des investissements de la société, Ray Nolte, lors de l'événement.
Lexington Partners envisage de se vendre, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. La société, qui s’est spécialisée dans l’acquisition de participations de seconde main dans des fonds de private equity, a recruté Goldman Sachs Group pour la conseiller sur une vente éventuelle. Elle pourrait être valorisée à plusieurs milliards de dollars. Parmi les racheteurs qui pourraient être intéressés figurent les grandes sociétés de capital investissement, dont KKR.
Lors d’une introduction en Bourse, trouver la juste fourchette de prix de l’offre est un exercice d’équilibriste. Un constat d’autant plus vrai quand le secteur en question ne regorge pas de comparables, comme dans l’univers européen des sociétés de gestion de private equity. Antin Infrastructure Partners (Antin IP) vient de s’y atteler, à l’occasion du lancement de son IPO sur le marché réglementé d’Euronext Paris, ce 15 septembre 2021. La fourchette indicative du prix de l’offre à prix ouvert et du placement global a été évaluée entre 20 et 24 euros par action, laissant présager une valorisation post-opération comprise entre 3,5 et 4,13 milliards d’euros (incluant l’émission d’actions ordinaires nouvelles pour un montant d’environ 350 millions d’euros). La valeur d’Antin IP, qui affichait 19,9 milliards d’euros sous gestion au 30 juin 2021, se trouverait alors légèrement supérieure à celle de Bridgepoint, lors de ses premiers pas à la Bourse de Londres. Fin juillet, la société de capital-investissement d’origine britannique à la tête de 27 milliards d’euros d’actifs avait en effet été valorisée 2,9 milliards de livres (3,4 milliards d’euros). Mais la relative rareté de ce type d’actifs, cumulée à des business modelsde plus en plus orientés vers les seules commissions de gestion, attirent toujours davantage d’investisseurs. Le cours de Bourse de Bridgepoint a d’ailleurs augmenté de près de 15% depuis l’IPO. Plus encore, l’investisseur EQT a vu la valeur de ses actions bondir de 366% depuis son introduction en septembre 2019. Avec 40 milliards sous gestion, il avait été initialement valorisé un peu moins de 6 milliards d’euros. Le bond des valorisations doit notamment son explication à l’appétit des investisseurs pour la récurrence et la visibilité des commissions de gestion des fonds. Antin IP surfe sur cette tendance et compte sur cette IPO pour accélérer la croissance de ses encours sous gestion. Deux tiers du produit brut de l’émission des actions nouvelles – qui pourait s’élever à plus de 400 millions en cas d’exercice intégral de l’option de surallocation – servira à «financer des plans de croissance».Le dernier tiers doit servir à attirer et retenir les meilleurs gérants, mais aussi à procéder à d’éventuelles opérations de croissance externe. En matière de croissance organique, Antin IP espère compter sur les levées des fonds NextGen et de son véhicule de cinquième génération, attendus entre 2022 et 2023.
Le gestionnaire d’actifs britannique Millennium Global, spécialisé sur la gestion des expositions de change pour les institutionnels, a lancé, mercredi, une version Ucits de sa stratégie Systematic Currency Alpha. Il s’agit du premier fonds Ucits lancé par la firme. Le fonds, domicilié au Luxembourg, s’appuie sur une stratégie gérée depuis plusieurs années, notamment dans le cadre de mandats par Millennium Global. Les gérants prennent des positions courtes et longues sur les devises des neuf principaux marchés développés contre le dollar américain. Le fonds, qui offre une liquidité quotidienne, s’appuie sur un modèle d’investissement systématique basé sur des signaux d’anticipation de tendances tandis que les primes de risque liées aux devises sont analysées via un procédé de sparse-learning, une technique de machine learning. «Les marchés de devises sont un élément central de différentiation économique, financier et géopolitique. Les rendements générés sur les devises sont décorrélés des autres classes d’actifs et permettent une diversification dans les modèles d’allocation des investisseurs. Les valorisations de plusieurs classes d’actifs traditionnelles sont actuellement très hautes, notamment les actions américaines et l’obligataire. Les investisseurs regardent ailleurs pour des rendements attractifs et c’est donc le moment idéal de lancer notre fonds Ucits», explique Mark Astley, co-directeur général de Millennium Global dans un communiqué. Le fonds a levé quelque 100 millions de dollars avant son lancement. Millennium Global gère au total plus de 20 milliards de dollars d’encours pour le compte d’investisseurs institutionnels.
Dans son rapport 2021 sur les actifs alternatifs et réels co-publié avec Amundi, le consultant Preqin a défini les 10 plus gros gestionnaires de fonds pour chaque segment alternatif. Côté hedge funds, au 31 décembre 2020, le fonds alternatif long only britannique The Children’s Investment Master Fund dominait le classement avec 29,2 milliards d’euros d’encours sous gestion. Il devançait le fonds long/short actions Eureka de Marshall Wace (17,8 milliards d’euros d’encours) et le fonds event-driven suédois Cevian Capital II Master Fund (12 milliards d’euros). Le top 10 des hedge funds européen inclut aussi des stratégies de Pictet AM, Polar Capital, TwentyFour AM, Schroders, Aviva Investors ou encore Pharo Management. Le fonds de managed futures Stratus Master du gestionnaire français Capital Fund Management (CFM) se trouve en 8ème position avec 5,3 milliards d’euros d’encours sous gestion fin décembre 2020. Le top 10 des plus gros gestionnaires européens du private equity est, lui, mené par deux anglais SB Investment Advisers (133,3 milliards d’euros d’encours au 31 mars 2021) et CVC (73,4 milliards d’euros au 31 mars 2021). Le français Ardian se classe au troisième rang avec 71,2 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 25 juin 2021. Les Britanniques recensent trois autres représentants (Permira, HG, Cinven) tandis que les Suisses en ont deux (Partners Group, LGT Capital Partners). Le Néerlandais Alpinvest Partners et le Suédois EQT figurent aussi dans ce top 10. Les Britanniques premierssur la dette privée, les Français sur l’immobilier Selon Preqin, sept des dix plus gros acteurs de la dette privée sont londoniens, les trois plus gros d’entre eux étant CVC, M&G Investments et ICG, avec des encours évalués entre 23 et 24 milliards d’euros sur la classe d’actifs. Amundi Real Assets se classe dixième avec 9,5 milliards d’euros d’encours recensés dans ses stratégies dedette privée à fin juin 2021. Sur l’infrastructure, le Britannique M&G Investments (39,5 milliards d’euros d’encours sur la classe d’actifs fin 2020) se classe encore en tête et devance légèrement Allianz Global Investors (38,4 milliards d’euros au 20 avril 2021). Le Suédois EQT complète le podium avec 25,8 milliards d’euros d’encours dans ses fonds infrastructure au 30 juin 2021. A noter les présences d’Antin Infrastructure Partners et Ardian en 5ème et 6ème position. Enfin, sur l’immobilier, deux acteurs français dominent le top 10 des plus gros acteurs européens d’après Preqin. Axa IM Alts se classe premier avec 102 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin septembre 2020. Suivent AEW avec 72,8 milliards d’euros d’encours au 12 juillet 2021 et DWS avec 67,4 milliards d’euros d’encours à fin mars 2021. Amundi Real Assets se situe au cinquième rang (40,5 milliards d’euros à fin juin 2021), devancé par l’allemand Patrizia (47 milliards d’euros d’encours à fin juin 2021).
Attente. Tel est le résultat d’une enquête menée au printemps dernier par BNP Paribas auprès de plus de 350 investisseurs et gérants dans le monde sur leur approche durable. En Europe, le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) sur la transparence à cet égard est entré en partie en vigueur en mars dernier. Les précisions sont certes attendues en novembre prochain en vue d’une mise en œuvre totale à partir de juillet 2022. Mais d’ores et déjà, SFDR suscite de gros espoirs : quatre répondants sur dix (40 %) estiment qu’il permettra d’étendre leur compréhension du risque. Pour ce faire, la qualité et la cohérence des données ESG restent une préoccupation importante.
L’allant des investisseurs pour faire avancer la transition climatique n’est pas encore une cause entendue. La vente à Altarea Cogedim du domaine de Grignon, ancien campus des étudiants d’AgroParis Tech, soulève ainsi les hauts cris des étudiants et des habitants, au motif que ce coin de protection de la nature dans une région d’Ile-de-France bétonnée serait du même coup en danger. Autant dire que la réputation des investisseurs immobiliers les précède puisqu’Altarea n’a pas encore présenté de projet précis pour le domaine, comprenant château, forêt, terres agricoles. Il est vrai aussi que quand on considère les constructions sans plan d’ensemble, les embouteillages et chantiers sans fin auxquels donne lieu la mise en place de Paris-Saclay, pôle scientifique que vont rejoindre les élèves ingénieurs agronomes, on peut craindre que l’Etat comprenne mal ce que signifie un aménagement durable de l’espace.
Le bureau de Youssef Khalil a beau être impeccable, c’est bien une pile de dossiers brûlants qui attend le nouveau ministre libanais des Finances (photo). Beyrouth s’est doté vendredi 10 septembre d’un gouvernement dirigé par Najib Mikati, au terme d’un an de querelles politiques. La formation d’un nouveau gouvernement était un préalable à la reprise des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et à un soutien accru de la communauté internationale à un pays plongé dans la crise. Jusqu’à présent conseiller de Riad Salamé, le très controversé gouverneur de la banque centrale qui fait l’objet en France d’une enquête du parquet national financier, Youssef Khalil aura la lourde tâche de rebâtir la crédibilité du pays auprès de ses bailleurs de fonds.
L’agence de notation Fitch Group a annoncé ce 15 septembre la création de Sustainable Fitch, une nouvelle division dédiée à la finance durable, gérée par Andrew Steel, directeur général et responsable mondial du groupe pour la finance durable. Cette division offrira une gamme de produits de notation ESG au niveau des entités et des instruments financiers sur toutes les classes d’actifs mondiales. Les notations ESG couvriront initialement les marchés labelisés ESG, avant de se lancer dans l’univers du fixed-income. A côté de l’analyse ESG classique, Sustainable Fitch va produire de l’analyse de risque crédit ESG, de risque climatique, et de l’analyse thématique ESG.
Le fonds Bluebell demande le départ de la directrice générale du chimiste en raison de la gestion d'une usine italienne de carbonate de soude, en espérant rallier d'autres investisseurs à sa cause.
Les données personnelles d’environ 1,4 million de personnes, qui ont effectué un test de dépistage du Covid-19 en Ile-de-France mi-2020, ont été dérobées «à la suite d’une attaque informatique», a annoncé mercredi l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette attaque a été «conduite au cours de l'été et confirmée le 12 septembre», a indiqué dans un communiqué l’AP-HP, qui a ajouté avoir porté plainte mercredi auprès du procureur de Paris. Les pirates n’ont pas visé le fichier national des tests de dépistage (SI-DEP) mais «un service sécurisé de partage de fichiers», utilisé «de manière très ponctuelle en septembre 2020» pour transmettre à l’Assurance maladie et aux agences régionales de santé (ARS) des informations «utiles au “contact tracing”».