Emplettes. Plus rien ne semble arrêter le belge Sienna IM. Alors que début octobre, il prenait le contrôle de la société de gestion de Malakoff Humanis et de ses 20 milliards d’euros sous gestion et que trois mois plus tôt, le groupe annonçait le rachat du gestionnaire immobilier L’Etoile Properties (3 milliards d’euros d’encours), la société d’investissement met aujourd’hui la main sur Acofi Gestion. La maison tricolore gère 2,4 milliards d’euros et a développé une expertise notamment sur l’immobilier commercial et l’infrastructure dans le secteur de l’énergie. Le groupe La Française, qui détient actuellement 40 % du capital d’Acofi, ainsi que ses associés non dirigeants céderont leurs parts au groupe belge. Avec cette acquisition, Sienna IM voit ses encours grimper à 32,5 milliards d’euros et gravit une étape dans sa volonté de s’imposer comme un acteur majeur de la gestion alternative en Europe.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ne discutent pas actuellement d’une éventuelle suspension de l’augmentation prévue de leur production malgré la décision de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, de puiser dans leurs réserves stratégiques de brut, selon trois sources citées par Reuters. Les Etats-Unis et plusieurs autres pays ont accepté de puiser dans leurs stocks après n'être pas parvenus à convaincre l’Opep de pomper davantage de brut, une mesure destinée à faire reculer les prix du pétrole. L’Opep+, qui se réunit la semaine prochaine, a augmenté son offre de 400.000 barils par jour chaque mois depuis août afin de contribuer à alimenter la reprise.
Le président français Emmanuel Macron a réitéré sa «solidarité» avec la Pologne face aux «manipulations» qu’elle subit selon lui à sa frontière avec la Biélorussie où se trouvent des milliers de migrants. Le chef de l’Etat a reçu successivement le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki et la cheffe du gouvernement estonien Kaja Kallas.
Deutsche Börse va permettre aux investisseurs de passer leurs ordres à Francfort jusqu'à 22 heures à partir de lundi, un effet de la concurrence accrue entre les différentes places financières pour attirer les investisseurs. Cet allongement des horaires, permis par le lancement en septembre de la nouvelle plateforme de compensation d’Eurex Clearing en septembre dernier, portera sur les actions, les fonds négociés en Bourse et les fonds communs de placement. Selon des traders, cette mesure pourrait permettre d’accroître les volumes de Deutsche Börse, d’entraîner une hausse des coûts et de pousser ses concurrents à s’aligner. En Allemagne, les investisseurs individuels peuvent déjà négocier jusqu'à 22 heures sur la plateforme Tradegate qui est également utilisée par les traders professionnels. Il s’agit de la dernière initiative en date des Bourses pour augmenter leurs revenus en permettant aux investisseurs d'échanger sur l’ensemble des marchés malgré le décalage horaire.
La confiance des ménages américains s’est érodée en novembre, tombant à son plus bas niveau depuis une décennie sous l’effet des craintes suscitées par l’inflation, selon l’enquête publiée mercredi par l’université du Michigan. L’indice définitif de l’université est légèrement remonté à 67,4 à la fin novembre, contre 66,8 en début de mois, et contre 66,8 selon le consensus du Wall Street Journal. L’indice se situe à son plus faible niveau depuis 10 ans et reste toujours très éloigné du point haut de 101 atteint en février 2020, avant la crise sanitaire. Les Américains sondés s’attendent à un taux d’inflation de 4,9% dans les 12 prochains mois, contre 4,8% en octobre.
Le Parlement européen a approuvé, mardi 23 novembre, le report au 1er janvier 2023de la mise en œuvre des mesures techniques (regulatory technical standardsouRTSen anglais) de niveau 2 de la régulation européenne sur les produits d’investissement packagés de détail et fondés sur l’assurance (Priips). Les acteurs concernés auront donc jusqu’au 31 décembre 2022 pour produire un document d’investisseur clé (DIC) à destination des investisseurs particuliers conforme aux RTS de niveau 2 de Priips, validés par la Commission européenne début septembre. L’association européenne de la gestion d’actifs Efama s’est réjouie de ce report qu’elle avait appelé de ses vœux et également de la confirmation par le Parlement européen que les sociétés de gestion n’auront plus à fournir un DIC conforme à la réglementation européennesur les fonds Ucits si elles produisent unDIC conforme à la réglementation Priips. L’Efama précise néanmoins dans un communiqué qu’elle espère voir la publication des RTS dans le journal officiel de l’Union européenne d’ici la fin de l’année. Ce, afin que ses membres puissent avoir assez de temps pour produire les DIC Priips.
La Banque Postale Asset Management (LBP AM), filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale, a renforcé son pôle « Solutions ISR » (investissement socialement responsable) avec des nominations et recrutements. La société de gestion a nommé Hélène Charrier à la tête de ce pôle, composé de huit personnes. L’intéressée évoluait précédemment au sein du Groupe Caisse des Dépôts, qu’elle avait rejoint en 2012 en tant que directrice de projets investissement responsable puis en qualité de directrice adjointe des politiques durables du groupe notamment en charge des politiques ISR, ODD et climat. Auparavant, elle a exercé en tant qu’analyste extra-financière chez ODDO BHF, puis chez AXA Investment Managers à Londres. Elle est également vice-présidente du Forum pour l’Investissement Responsable. Dans ses nouvelles fonctions, Hélène Charrier est rattachée à Guillaume Lasserre, directeur adjoint des gestions. Elle s’appuie sur une équipe renforcée par l’arrivée d’Ekaterina Pomonareva, nommée au poste de responsable climat en charge de déployer les engagements climatiques de la société de gestion dans ses stratégies d’investissement, de Léonard Pirollet en charge des affaires publiques, et de Diane Moulonguet en charge du développement et de l’exécution de l’activité de vote pour irriguer les pratiques de gestion. Ekaterina Pomonareva a rejoint l’équipe ISR de LBP AM en novembre 2021. Elle travaillait précédemment, depuis 2017, au sein de l’équipe R&D d’EcoAct (groupe Atos) afin de développer les solutions visant à aligner les portefeuilles d’actifs financiers sur les enjeux du changement climatique. Léonard Pirollet a pris ses fonctions le 20 septembre 2021. Il a commencé sa carrière en 2018 à l’AMF à la direction de la régulation et des affaires internationales. Rattaché à l’équipe dédiée à la gestion d’actifs, il a notamment pris part aux négociations européennes sur la finance durable, la protection des investisseurs et la distribution transfrontière des fonds. Diane Moulonguet rejoint l’équipe Solutions ISR en novembre 2021, en tant qu’analyste gouvernance. Diane était précédemment analyste gouvernance au sein de la société Institutional Shareholder Services (ISS) où elle était notamment en charge de l’analyse préparatoire à l’émission des recommandations de vote aux assemblées générales des sociétés françaises. Le pôle Solutions ISR a vocation à piloter la stratégie finance durable de LBP AM et sa filiale Tocqueville Finance, autour de thèmes-clés incluant la définition d’une ambition climat, le déploiement de la stratégie de financement à impact, et la recherche et développement en matière de produits et data.
Deutsche Börse va permettre aux investisseurs de passer leurs ordres à Francfort jusqu'à 22 heures à partir de lundi, un effet de la concurrence accrue entre les différentes places financières pour attirer les investisseurs.
La confiance des ménages américains s’est érodée en novembre, tombant à son plus bas niveau depuis une décennie sous l’effet des craintes suscitées par l’inflation, selon l’enquête publiée mercredi par l’université du Michigan. L’indice définitif de l’université est légèrement remonté à 67,4 à la fin novembre, contre 66,8 en début de mois, et contre 66,8 selon le consensus du Wall Street Journal.
L’organisation mondiale des superviseurs des marchés financiers, «The International Organization of Securities Commissions (IOSCO ou OICV)», a publié, mardi 23 novembre, son rapport sur les fournisseurs de données et agences de notations ESG (Environnement, Social, Gouvernance) avec pour objectif d’aider à la lutte contre le «greenwashing» L’OICV appelle les régulateurs locaux à consacrer plus d’attention aux activités et produits des agences extra-financières, même si cela ne fait pas directement partie de leurs mandats. «Cela permettrait d’accroitre la confiance envers l’ESG, à l’avenir», estime le rapport en constatant qu’il n’existe pas vraiment de surveillance aujourd’hui de ces activités. L’AMF et son homologue des Pays-Bas ont pris les devants pour promouvoir auprès de la Commission européenne un cadre réglementaire pour les agences de notation et fournisseurs de données extra-financières, indiquait à Instit Invest, PhilippeSourlas, secrétaire général adjoint en charge de la direction de la gestion d’actifs de l’AMF. Pour l’OICV, « le manque de standards pour ce marché peut représenter des risques de greenwashing ou de mauvaise allocation d’actifs». Les principaux problèmes résident «dans le peu de clarté et de standardisation des définitions, y compris dans ce que les notations et les données tentent de mesurer». Les méthodologies employées pour les notations et les données manquent de transparence et la couverture des activités économiques et les zones géographiques est inégale. Des conflits d’intérêts peuvent survenir chez les fournisseurs de données d’entreprises qui réalisent aussi leurs notations. L’OICV propose plusieurs recommandations aux régulateurs nationaux pour les aider à mettre en place un cadre à ce marché en forte croissance, en demandant aux fournisseurs et agences de notation «une divulgation publique des sources de données, des définitions des méthodologies, une gestion des conflits d’intérêt, un haut niveau de transparence et de traitement des informations confidentielles». Enfin, les procédures de collecte et de communication de la donnée entre les entreprises et les fournisseurs de données sont appelées à s’améliorer.
Legal & General Investment Management vient de recruter Kurt Morriesen en tant que responsable de l’investment stewardship. L’intéressé rejoindra la société en janvier 2022 et dirigera l’équipe Investment Stewardship. Kurt Morriesen arrive en provenance du programme de développement des Nations Unies où il est conseiller senior pour les investissements à impact et les objectifs de développement durable depuis 2018. Il a aussi travaillé à la Banque mondiale.
River & Mercantile, la société de gestion britannique de 47,6 milliards de livres, a été approchée par Premier Miton et AssetCo dans le cadre de deux offres distinctes, rapporte Financial News. Dans une déclaration, River & Mercantile a indiqué que l’opération dépendrait du bouclage de la vente de l’activité solutions, que Schroders a annoncé vouloir acquérir en octobre.
Voya Investment Management, une société de gestion américaine gérant 230 milliards de dollars, va acquérir l’activité de conseil en investissement et certains autres actifs de Tygh Capital Management (TCM), une boutique de gestion actions. Fondée en 2004 à Portland, dans l’Oregon, TCM se spécialise dans la gestion croissance des petites et moyennes capitalisations pour les clients institutionnels et particuliers. L’équipe gère actuellement le fonds TCM Small Cap Growth Fund, qui affiche un encours de 520 millions de dollars au 31 octobre 2021. A l’issue du bouclage de l’opération, tous les employés de TCM rejoindront Voya IM, dont Richard Johnson, le directeur général et directeur des investissements, Jeff Curtis (président et directeur financier) ainsi que l’équipe de gestion composée de Michael Coyne, Scott Haugan et Mitchell Brivic. L’équipe de gestion de TCM restera basée à Portland et sera intégrée à la plate-forme de gestion actions de Voya. L’opération devrait être bouclée au premier trimestre 2022.
La Mutuelle d’Ivry la Fraternelle (Mif) a annoncé mardi 23 novembre le lancement de son PER individuel. Baptisé MIF PER Retraite, il s’agit du premier produit d’épargne retraite de la mutuelle. Le contrat s’appuie notamment sur le fonds en euros de la Mif (1,70% nets en 2020) et reprendra également l’intégralité des supports en unités de compte (UC) déclinés dans ses contrats d’assurance vie. Trois modes de gestion sont proposés : - Gestion libre, - Gestion sous mandat, déléguée à OFI AM, - Gestion pilotée à horizon retraite, qui permet la sécurisation progressive de l’épargne grâce à un arbitrage entre sécurité et performance, qui évolue chaque trimestre à mesure que se rapproche la retraite. La Mif a décidé de n’appliquer aucun frais sur versement ou sur les arbitrages. Seuls 10 euros seront prélevés à l’ouverture, correspondant à une cotisation unique d’adhésion à l’association. Les frais de gestion annuels sont également parmi les plus bas du marché à 0,60 % et 0,80 % pour les UC en gestion sous mandat. Le contrat est accessible en gestion libre à partir de 30 euros par mois ou 500 euros au moment de l’adhésion. Les gestions à horizon ou sous mandat nécessitent un versement initial minimum de 1.000 euros. Les versements libres ultérieurs devront être de 150 euros minimum. A noter qu’en cas de transfert de contrat d’épargne retraite (PER, Madelin, PERP, Préfon, Corem, etc.), la Mif s’engage à prendre en charge les éventuels frais supportés par l’épargnant, jusqu’à 150 euros.
BlueBay Asset Management a lancé un fonds crédit multi-actifs avec un biais ESG qui se classe article 8. Le BlueBay Total Return Diversified Credit ESG sera investi dans des obligations mondiales à haut rendement, des prêts bancaires, des obligations financières, des obligations convertibles, du crédit structuré, sur les marchés développés et émergents. Il sera géré par le responsable du crédit multi-asset Raphael Robelin et le gérant senior Blair Reid, qui seront aidés par Maria Satizabal. BlueBay précise que le fonds évitera les sociétés dont les revenus proviennent des sables bitumineux et du forage en Arctique, et limitera l’exposition aux sociétés dont les revenus proviennent du charbon thermique ou de l’exploration et de la production de combustibles fossiles. Il exclura également les souverains qui n’ont pas ratifié l’accord de Paris sur le climat. En outre, les armes controversées et le tabac ne seront pas inclus dans le fonds.
La Bundesverband Investment und Asset Management (BVI), l’association des gérants d’actifs allemands, a publié ce 23 novembre des données concernant les fonds durables outre-Rhin. Parmi les principaux chiffres dévoilés, les encours sous gestion ont progressé de 30 milliards d’euros sur ces trois derniers mois (+7%), pour atteindre 452 milliards. Ils sont répartis entre les fonds retails, avec 339 milliards (+28 milliards), et les Spezialfonds pour investisseurs institutionnels, avec 113 milliards (+2 milliards). Au premier trimestre 2020, les encours agrégés s'élevaient à peine à 107 milliards d’euros. Depuis le début de l’année, les encours ont progressé de 233 milliards d’euros. Cette hausse impressionnante a été alimentée aux trois-quarts par la conversion de fonds, la collecte nette n’en représentant que 11%.
Les sociétés de private equity et les hedge funds se montrent très prudents dans leur exposition aux deux phénomènes de marché que sont l’introduction en Bourse de sociétés chèque en blanc (special purpose acquisition companies ou Spac) et les crypto-actifs. C’est ce que suggère la nouvelle étude d’EY et de Greenwich Associates sur la gestion d’actifs alternative pour laquelle 107 hedge funds, 103 sociétés de private equity et 54 investisseurs institutionnels ont été sondés. Le sondage montre que seulement 35% des hedge funds et 21% des sociétés de private equity ont sponsorisé ou investi dans un Spac ces douze derniers mois. Un groupe auquel s’ajoutent 2% et 7% respectivement de hedge funds et de firmes de private equity ayant envisagé un investissement dans un Spac au cours de l’année écoulée. Les hedge funds ont plutôt investi quand le Spac a été coté tandis que le private equity a davantage cherché à en sponsoriser. De plus, la moitié des gestionnaires alternatifs interrogés estime que le marché des Spac agit actuellement de façon quelque peu exubérante et qu’il va battre en retraite avant de repartir de l’avant. Seulement 9% des gestionnaires pensent que les Spac sont une bulle de marché sur le point d’exploser et 11% que les Spac ont entamé un lent et constant déclin. L’incertitude réglementaire ou un contrôle accru du régulateur reste la principale menace pour les Spac selon les sociétés de gestion alternatives interrogées, qui citent la piètre performance des sociétés se cotant via des Spac sur le long terme en deuxième menace pour ce marché. Consensus négatif sur les cryptos Les crypto-actifs font consensus chez les gestionnaires alternatifs interrogés par EY et Greenwich Associates puisque 93% d’entre eux ne sont pas investis dans cette classe d’actifs. Parmi les trois facteurs les plus cités comme raisons les empêchant d’investir dans les crypto-actifs, les gestionnaires alternatifs citent le fait que cette classe d’actifs ne s’intègre pas dans leur stratégie d’investissement, qu’elle est trop volatile ou encore qu’il existe trop d’incertitudes sur le plan réglementaire. Ceux qui sont exposés aux crypto-actifs n’y allouent qu’1 à 2% de leurs encours, note EY, qui précise qu’ils le sont principalement via des investissements directs en cryptos, des investissements en dérivés sur les cryptos ou dans des sociétés privées actives dans le monde des crypto-actifs. Les attentes vis-à-vis de leur future exposition aux crypto-actifs sont assez basses. Seulement 26% des hedge funds et 5% des sociétés de private equity envisagent d’augmenter leur exposition aux cryptos dans les deux ans à venir (69% et 87% n’envisagent pas de le faire). «Les plus gros gestionnaires sont plus enclins à croître leur exposition. 36% des hedge funds gérant plus de 10 milliards de dollars et 32% des gestionnaires alternatifs gérant entre 2 et 10 milliards de dollars sont prêts à le faire », indique l'étude.
L’Association Française de la Gestion financière (AFG) a présenté ce 23 novembre le résultat de sa première enquête sur l’inclusion du handicap au sein des sociétés de gestion de portefeuilles (SGP). Les personnes en situation de handicap constituent quelques 7% de la population française et 3,8% des salariés, selon les chiffres de la Dares de 2018. Mais, dans la gestion d’actifs, ils ne représentaient qu’entre 0,5% et 1,3% des recrutements entre 2018 et 2020, souligne l’AFG. Et le constat de son enquête n’est pas encourageant. La prise en compte du sujet est en effet très hétéroclite au sein de l’industrie. «De réelles disparités existent concernant les dispositifs organisationnels et les politiques volontaristes mis en œuvre par les SGP. La représentation des personnes en situation de handicap dans les différents métiers de la gestion doit progresser», note l’association. Pour un tiers des sociétés interrogées, le sujet est pris à bras le corps, tandis qu’un autre tiers ne s’en préoccupe pas du tout. Et le dernier tiers s’y attaque uniquement pour des raisons réglementaires. De même, la moitié des sociétés étudiées n’a pas de dispositif organisationnel dédié au handicap. Et dans ce dernier groupe, la moité n’a pas de connaissances sur le sujet. «Elles ignorent notamment les conditions d’accès au statut de travailleur handicapé ainsi que les droits afférents à sa reconnaissance ou le cadre législatif entourant l’obligation d’emploi des salariés handicapés», explique l’association. Pour favoriser l’emploi de personnes handicapées, 29% des sociétés interrogées souhaitent s’appuyer sur des prestataires externes en matière de recrutement, d’accompagnement à la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé et la mise en contact avec des sous-traitants spécialisés les aideraient dans leurs démarches. Un tiers des sociétés y a déjà recours, et pour 79 % de ces dernières, ces contrats de sous-traitance ont permis une réduction du montant de leur contribution AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées), indique l’AFG.
Cathay Innovation et Seaya Ventures ont annoncé ce 23 novembre le premier closing de leur fond Latam, un fonds multisectoriel destiné aux startups d’Amérique latine qui contribuent à redéfinir leur secteur et la société dans son ensemble. Basé à Mexico, le Seaya Cathay Latam Fund mettra en relation directe les entrepreneurs locaux et les ressources mondiales nécessaires à la création et au développement d’entreprises résilientes, leaders sur leur marché au niveau régional, voire mondial. L’objectif du fonds est d’atteindre 125 millions de dollars. Le nouveau fonds investit dans des entreprises axées sur les technologies transformatrices en privilégiant les financements de séries A et B, tout en préservant une marge de manœuvre pour d'éventuels tours de table complémentaires. Il intègre la durabilité au cœur du cycle d’investissement pour donner aux jeunes entreprises les outils nécessaires pour se développer de manière responsable, tout en maximisant leur impact. Il s’agit notamment de startups qui s’adressent aussi bien aux consommateurs qu’aux entreprises dans les secteurs de la fintech et de la proptech, de la mobilité, de la healthtech, de l’alimentation, de l’agriculture, ou encore de la cybersécurité. En septembre, l'équipe a réalisé son premier investissement dans la fintech chilienne Xepelin, lors d’un tour de table de 230 millions de dollars. Parmi les investissements précédents dans la région, nous pouvons citer Kueski et Lana au Mexique, Facily et alt.bank au Brésil, RobinFood en Colombie et Fracttal au Chili.
La branche de gestion d’actifs de l’Abu Dhabi Commercial Bank, ADCB Asset Management, a recruté Damien Armand. L’intéressé est unancien multigérant de la Financière de l’Arc (2015-2018) et ex-directeur de clientèle de la société de gestion suisse GAM pour la France, Monaco, la Belgique et le Luxembourg (2018-octobre 2021). Il a commencé sa carrière comme spécialiste de fonds chez BNP Paribas Wealth Management. ADCB Asset Management gère et administre plus de 2 milliards de dollars d’encours.
Le groupe espagnol Banca March, présent dans la gestion d’actifs à travers March AM, a recruté Lourdes Romero, ex-responsable des fonds de fonds et de la gestion deportefeuilleschez Liberbank Gestión, rapporte Funds People.