Les marchés financiers ont rendez-vous avec la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d’Angleterre (BOE) la semaine prochaine. Attentifs aux répercussions des nouvelles restrictions imposées par les gouvernements, ils continueront à suivre la propagation rapide du variant Omicron du coronavirus.
Credit Suisse prévoit un sixième versement en décembre aux investisseurs des fonds de financement de la chaîne d’approvisionnement gelés liés à Greensill, a déclaré la banque suisse jeudi, ajoutant qu’elle avait récupéré environ 7,1 milliards de dollars à la fin novembre. En mars dernier, Credit Suisse avait dû suspendre 10 milliards de dollars d’encours de fonds liés à Greensill et a remboursé l’argent qu’il a récupéré en plusieurs étapes. La banque suisse indique avoir accumulé environ 145 millions de dollars de frais de recouvrement pour l’année 2021.
HSBC Asset Management réunit ses fonds, mandats et solutions de gestion indicielle au sein d’un même pôle dénommé ETF & Indexing. Le pôle sera dirigé par Thorsten Michalik, en plus de ses fonctions de responsable mondial de l’activité wholesale et des partenariats. Olga De Tapia, actuellement responsable mondiale des ventes d’ETF, deviendra responsable mondiale ETF & Indexing. Enfin, Guillaume Rabault, directeur de la gestion des actions quantitatives supervisera une équipe dédiée ETF & Indexing au sein des activités d’investissement. La création de ce pôle reflète l’importance grandissante de la gestion passive au sein de HSBC AM. Les encours de gestion passive sont passés de 70 milliards de dollars en septembre 2020 à 103 milliards de dollars au 30 septembre 2021. Cela inclut 18 milliards de dollars d’ETF.
Suite à notre article publié hier sur le changement de dénomination d’Aviva Investors France, il convient d’apporter quelques précisions sur cette évolution. La société de gestion Aviva Investors France, dont la société mère Aviva Franceest passée dans le giron d’Aéma- groupe issu de la fusion entre Macif et Aésio – depuis le 30 septembre achangé de dénomination sociale. Ainsi, surle plan juridique, Aviva Investors France a été renommée Abeille Asset Management depuis le 22 novembre. Elle a suivi en cela Aviva France qui a été rebaptisée Abeille Assurances. Cependant, contrairement à Abeille Assurances, la marque commerciale de la société de gestionAviva Investors France va rester pour l’instant inchangée, la firme ayant le droit de l’utiliser jusqu’en octobre 2022, et rien ne dit que la dénomination Abeille Asset Management la remplacera de manière définitive. La réflexion sur le nouveau nom commercial d’Aviva Investors France va, elle, se poursuivre dans les prochains mois.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) va lancer son premier fonds à impact solidaire destiné à financer des projets d’utilité sociale et environnementale. Echiquier Impact et Solidaire est le troisième fonds à impact de LFDE. Géré par Adrien Bommelaer et Luc Olivier, ce nouveau fonds comprend une poche cotée et une poche non cotée, toutes deux adossées aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. La poche cotée (minimum 90 % du fonds) est une réplique de la stratégie d’Echiquier Positive Impact Europe. Ce fonds est investi dans des sociétés contribuant pour plus de 20% de leur chiffre d’affaires à 9 des 17 ODD, associés à des enjeux sur lesquels les entreprises peuvent agir. Il privilégie également les entreprises les plus engagées sur les plans environnemental, social et de gouvernance (ESG). La poche non cotée du fonds (maximum 10 %) sera investie dans le fonds Finance et Solidarité d’Amundi Asset Management qui sélectionne des entreprises sociales et solidaires contribuant à la transition sociale et environnementale. Le fonds Finance et Solidarité est impliqué dans la gouvernance des entreprises investies. Echiquier Impact et Solidaire a obtenu le label Finansol dédié à la finance solidaire en octobre 2021 et est candidat au label ISR de l’Etat français.
WisdomTree, fournisseur de fonds indiciels et produits cotés en bourse (ETF/ETP), a coté, ce jeudi, l’ETF WisdomTree BioRevolution Ucits à la Bourse de Londres et de Francfort. Il suit l’indice WisdomTree BioRevolution ESG Screened et fournit une exposition aux sociétés associées aux activités liées à la révolution de la biologie (biorévolution). WistomTree a fait appel au futurologue des technologies Jamie Metzl pour construire l’indice WisdomTree BioRevolution ESG Screened, qui identifie les secteurs et industries susceptibles d’être transformés par les progrès de la science biologique et de la technologie. La santé, l’agriculture et l’alimentation, les matériaux, produits chimiques et l'énergie ainsi que les machines et interfaces biologiques font partie des thèmes auxquels l’ETF est exposé. «La révolution de la biologie offre un potentiel extraordinaire de résolution et d’atténuation de certains des problèmes les plus pressants auxquels l’humanité est actuellement confrontée, qu’il s’agisse du changement climatique, de la pénurie alimentaire ou du contrôle des maladies et des pandémies. Des innovations nouvelles et sources de transformation peuvent avoir un impact profond sur notre société et notre environnement en améliorant la qualité de vie de nombreux habitants de la planète», commente Chris Gannatti, responsable de la recherche chez WisdomTree, dans un communiqué. WisdomTree compte désormais cinq ETF thématiques et gère 1,8 milliards de dollars d’encours dans cette gamme.
La lutte contre la pandémie de Covid-19 est le plus grand défi du nouveau gouvernement allemand, a déclaré jeudi le chancelier nouvellement élu, Olaf Scholz, ajoutant que Berlin devait créer des réserves budgétaires dès maintenant pour être prêt à affronter la prochaine crise. La coalition tripartite - qui regroupe le SPD, le FDP et les Verts - est parvenue à un accord sur un projet de budget supplémentaire visant à injecter plus de 50 milliards d’euros de dette dans un fonds spécial destiné à investir dans la protection du climat, ont déclaré des sources à Reuters le mois dernier. La nouvelle coalition devrait adopter et présenter un projet de budget supplémentaire mercredi prochain.
Joe Biden s’est efforcé jeudi de minimiser les mauvais chiffres de l’inflation pour le mois de novembre qui seront publiés vendredi, assurant qu’ils étaient dépassés et ne reflétaient pas la réalité d’aujourd’hui, sortant de l’usage habituel qui veut qu’un président ne commente pas un rapport économique avant sa publication. «Les informations publiées demain sur l'énergie en novembre ne reflètent pas la réalité d’aujourd’hui, et elles ne reflètent pas les baisses de prix attendues dans les semaines et les mois à venir, comme sur le marché automobile», a-t-il assuré. En octobre, l’inflation avait accéléré bien plus que prévu aux Etats-Unis, atteignant un niveau record en trente ans, en raison des problèmes persistants sur les chaînes d’approvisionnement mondiales qui ont tiré notamment les prix de l'énergie. Par rapport à octobre 2020, les prix avaient bondi de 6,2% contre 5,4% en septembre également sur un an.
Les cours du baril de brut se sont repliés mercredi en clôture à New York, après avoir engrangé de robustes gains au cours des trois dernières séances. «Les incertitudes sur Omicron et le possible affaiblissement de la demande de brut» ont pesé, selon Edward Moya, analyste chez Oanda. L’agence Bloomberg a notamment rapporté mercredi qu’un scientifique japonais avait calculé que le variant omicron était 4,2 fois plus transmissibles que le delta, la souche du virus la plus répandue actuellement. En clôture, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en janvier a perdu 1,42 dollar, soit 2%, 70,94 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.
Devant une centaine de journalistes réunis à l’Elysée, le chef de l’Etat a exposé jeudi ses priorités pour la présidence française de l’Union européenne, au premier semestre 2022. L’UE a besoin de repenser son cadre budgétaire et de revoir ses règles en matière de déficit pour encourager les investissements et favoriser la croissance après la pandémie de coronavirus, a-t-il soutenu. Les nouvelles règles doivent être plus simples, a prôné le président français, pour qui les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept doivent se demander si le plan de relance de l’UE de 750 milliards d’euros déployé face à l’impact économique de la crise sanitaire est suffisant pour stimuler la reprise. Les 10 et 11 mars prochain, la France organisera un sommet réunissant les pays membres de l’UE pour définir un modèle européen de croissance. Longtemps réticente à assouplir les règles européennes en matière budgétaire, l’Allemagne montre des signes d’ouverture avec le nouveau gouvernement emmené par Olaf Scholz.
Aviva Investors a recruté Huayin Liu en tant que gérant de portefeuilles senior au sein de l’équipe «buy and maintain credit» qui représente près de 30 milliards de livres d’encours sous gestion. Rattaché à Iain Forrester, responsable du pôle, Huayin Liu arrive en provenance d’UNA Seguros, un groupe d’assurance basé au Portugal, où il était directeur de la gestion.
La banque suisseLombard Odier vient d’annoncer, ce 9 décembre, la promotion de Jean-Pascal Porcherot, le co-responsable de Lombard Odier Investment Managers (LOIM), au rang de managing partner à partir de 1er janvier 2022. L’intéressécontinuera de diriger LOIM, la division de la gestion d’actifs du groupe, avec son binôme, Nathalia Barazal. Jean-Pascal Porcherot est entré chez Lombard Odier en 2009, où il a joué un rôle clé dans le développement des stratégies d’investissement alternatives pour LOIM. En 2015, il a été promu au rang de directeur général de l’activitéd’hedge funds dénommée 1798 Alternatives. Il a précédemmenttravaillé en tant que managing director pour les marchés de capitaux actions chez Deutsche Bank. Il a également été vice-président pour la division des fusions et acquisitions chez Lazard. Jean-Pascal Porcherot a commencé sa carrière commeanalyste dans le domaine de fusions et acquisitions chez JP Morgan. A partir de 1er janvier 2022, les managing partners de Lombard Odier seront Patrick Odier, Hubert Keller, Frédéric Rochat, Denis Pittet, Annika Falkengren, Alexandre Zeller et Jean-Pascal Porcherot.
La société de gestion américaine Polen Capital, détenue à 20 % par iM Global Partner, va acquérir 100 % du capital de DDJ Capital Management, une boutique spécialisée dans l’obligataire à haut rendement, mais aussi les loans, le crédit privé et les situations spéciales. Avec cette acquisition, Polen, qui gère plus de 80 milliards de dollars dans des stratégies actions croissance, se diversifie dans l’obligataire et s’adjoint 8,2 milliards de dollars. L’équipe d’investissement de DDJ deviendra la quatrième équipe d’investissement de Polen Capital. Elle conservera son autonomie et son approche d’investissement. David Breazzano, président et directeur de la gestion de DDJ, supervisera l’équipe d’investissement haut rendement et rejoindra le comité opérationnel de Polen. L’opération doit être bouclée à la fin du quatrième trimestre 2021.
La société de gestion américaine Nuveen vient d’annoncer la nomination de David Chan au sein de sa division immobilière en tant que responsable des transactions immobilières depuis le 11 octobre. Basé à Hong Kong, il sera rattaché à Louise Kavanagh, directrice d’investissement et responsable de la gestion de fonds. Dans ses nouvelles fonctions,David Chan sera chargé de la recherche et de la gestion des transactions immobilières. Il aura également pour responsabilité de soutenir la croissance de l’activité de dette immobilière de Nuveen dans la région Asie-Pacifique. David Chan arrive de Phoenix Property Investors, où il était responsable du capital-investissement et de la dette immobilière pour la régionAsie-Pacifique. Auparavant, il a travaillé chez HIG Capital au poste de responsable de capital-investissement immobilier en Amérique du Nord ainsi que chez Crédit Suisse dans la division de la banque d’investissement avec un focus sur l’immobilier. Nuveen Real Estate comptait144 milliards de dollars (127 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
La société de gestion obligataire danoise Capital Four, qui gère 18 milliards de dollars d’actifs, vient d’ouvrir un bureau à New York au 280 Park Avenue. L’équipe américaine gère une partie des mandats mondiaux de Capital Four. Les actifs sous gestion aux Etats-Unis sont d’environ 1 milliard de dollars.
Une étude menée par le consultantBella Private Markets etpubliée ce mardi par la fondation américaine John S. and James L. Knight Foundationa analysé l’allocation de 82.240 milliards de dollars (72.477 milliards d’euros)d’encours au sein du secteur financier américain (fonds mutuels, hedge funds, fonds de private equity, fonds immobiliers). Sa principale conclusion estqu’en 2021,seulement 1,4% des encours analysés (1.190 milliards de dollars)étaientalloués à des sociétés de gestion détenues par des femmes ou des personnes de couleur.Depuis 2016, ce pourcentage n’a augmenté que de 0,4% selon l'étude alors même que des gestionnaires d’actifs américains ont, ces deux dernières années, lancé moult programmes et initiatives visant à confier davantage d’encours aux sociétés de gestion détenues par des femmes ou des personnes issues des minorités. La recherche suggère quela quasi-totalité des encours analysés (81.050 milliards de dollars)est gérée par des hommes blancs qui dirigent ou sont propriétaires de la société de gestion à laquelle les encours sont alloués. D’après l'étude, l’excuse d’une différence de performance est avancée comme explication potentielle de cette allocation faible aux gestionnaires détenus par les minorités. Mais il s’agit là d’un constat erroné, l’étudede la fondation réaffirmantqu’il n’existe «aucune différence de performance statistiquement significative» entre les fonds gérés par les femmes ou des personnes issues des minorités et les fonds gérés par des individus n'étant ni des femmes ni des personnes issues des minorités.
Le groupe financier américain U.S. Bank a annoncé la finalisation del’acquisition de PFM Asset Management via sa filiale de gestion d’actifs U.S. Bancorp Asset Management. La transaction avait étéannoncée le 8 juillet. PFM AM continuera d'évoluer en tant qu’entité propre. Plus de250 salariés de PFM AM ont rejoint U.S. Bank. Avec l’intégration de PFM AM, la division de gestion d’actifs et de fortune de U.S. Bank comptaitplus de 407 milliards de dollars d’encours sous gestion à fin septembre 2021.
La banque Julius Baer vient d’annoncer la promotion de Jeffrey Tam au poste de directeur du conseil en investissement dans les fonds. Basé à Hong Kong, il sera charge de la supervision du conseil d’investissement pour des clients en Chine, Hong Kong, Macao et Taiwan à travers des classes d’actifs traditionnelles et alternatives. Jeffrey Tam est entré chez Julius Baer en 2018 en tant que conseiller d’investissement des fonds. Auparavant, il a travaillé dans un poste similaire chez Deutsche Bank Wealth Management, où il était spécialisé dans le domaine des hedge funds. Il a commencé sa carrière chez Citi Private Bank comme conseiller de portefeuille.
BlackRock a annoncé ce 8 décembre avoir obtenu le label ISR français pour deux fonds de gestion active thématique, liés aux thèmes de la nutrition (BGF Nutrition) et l’économie circulaire (BGF Circular Economy), et pour un fonds indiciel (iShares MCSI EMU SRI UCITS). Cela porte le total à 19 fonds labellisés ISR, dont 12 ETF, pour un total de 45 milliards d’euros d’encours.
En pleine consolidation du secteur, le groupe Crystal continue ses emplettes. La société de Bruno Narchal vient de mettre la main sur Global Sport et Global Consulting, deux sociétés de conseil monégasques dédiées à l’accompagnement des sportifs professionnels, a appris Profession CGP. Ses dirigeants Lionel Sarrut et Fabrice Mariani deviennent associés de Crystal Sport.
La société de gestion Aviva Investors France, dont la société mère Aviva France est passée dans le giron d’Aéma - groupe issu de la fusion entre Macif et Aésio - en février dernier, a récemment changé de nom, a appris NewsManagers. L’ex-succursale française de gestion d’actifs de l’assureur britannique Aviva est désormais baptisée Abeille Asset Management, et ce, depuis le 22 novembre. Elle a suivi en cela Aviva France qui a été rebaptisée Abeille Assurances depuis le 30 septembre, le nom qu’Aviva portait à ses origines à la fin du 19e siècle. Auparavant, lors d’un conseil de surveillance s'étant tenu fin septembre, plusieurs changementsont été opérés au sein de ce denier.Michael Craston, Patrick Dixneuf (ancien patron d’Aviva France) et Steven Farrall ont démissionné de leurs fonctions respectives de président, vice-président et membres du conseil de surveillance, à effet immédiat. Le nouveau directeur général d’Aviva France, Philippe-Michel Labrosse, a été nommé président et membre du conseil de surveillance tandis que François Bonnin et Jean-Pierre Grimaud ont également rejoint le conseil de surveillance d’Abeille Asset Management en tant que membres. Jean-Pierre Grimaud est le directeur général du groupe OFI, principale entité de gestion d’actifs du groupe Aéma via Macif. Il n’est pas improbable qu'à terme un regroupement de tout ou partie d’Abeille AM et OFI soit envisagé.
La division de gestion de fortune de Royal Bank of Canada (RWC) vient d’annoncer la promotion de Ignatius K.K. Chong, jusqu’à présent responsable de la banque privée pour la Chine, au poste nouvellement créé de directeur de la clientèle privée des entreprises en Asie. Il sera chargé de la couverture des besoins financiers des clients ultra-high-net-worth (UHNW) à travers diverses régions géographiques asiatiques. Ignatius K.K. Chong a commencé sa carrière chez RBC en 1984 en tant que responsable d’administration avant d’être promu au poste de responsable clients pour la banque privée à Hong Kong en 1991. Ensuite, il a rejoint Coutts comme vice-président en 1994 avant de prendre les responsabilités de managing director en 2011. Ignatius K.K. Chong est revenue chez RBC en 2014, au poste de managing director et responsable pour la banque privée pour la Chine. Renforcement de l'équipe asiatique RBC WM a également nommé Nick Chan au poste de responsable de la banque privée en Asie du Nord. Il sera chargé de diriger le business et la stratégie dans cette région. Il arrive de StormHarbour Securities, où il était directeur général adjoint et responsable de la division family office en Asie-Pacifique. Auparavant, il fut managing director chez Morgan Stanley entre 2006 et 2020 et directeur exécutif chez Goldman Sachs entre 1998 et 2006. Il fut également responsable de la trésorerie chez NatWest Markets. La banque canadienne a aussi embauché trois banquiers privés, afin de renforcer sa division de gestion de fortune à Hong Kong. Franky Lee arrive de Banque de Singapour, tandis que son collègue Elroy Wong rejoint de la division de la banque privée et la société de gestion chez LGT. Pour sa part, Ellen Choi arrive d’EFG Bank.
BlackRock a recruté Thorsten Slytå en tant que nouveau responsable de l’immobilier en Europe du Nord, rapporte la presse suédoise. L’intéressé vient de Barings où il était responsable de l’Europe du Nord. Avant cela, il a travaillé aussi chez M&G Real Estate.
Régulation verte. Les règles techniques (RTS) de niveau 2 du règlement européen sur la publication d’informations sur la durabilité dans le secteur financier (SFDR) s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023 au lieu du 1er juillet 2022. La Commission européenne invoque la complexité et le nombre de RTS, 13, devant fixer les obligations issues de SFDR comme explication de son retard à les adopter. Ainsi, le premier reporting des sociétés de gestion, sur les principales incidences négatives en matière de durabilité de leurs fonds classés « articles 8 et 9 » selon SFDR se fera au 30 juin 2023 pour l’année 2022. Il s’agit du deuxième report de six mois sur le sujet.
Du rouge, du vert, et une bonne ration de gris anthracite. Les leaders des partis vert, social-démocrate et libéral ont signé le 7 décembre, lors d’une cérémonie officielle, l’accord de coalition qui va les porter au pouvoir en Allemagne (photo). Olaf Scholz, au centre, devait être désigné chancelier par le Bundestag. Pour faire vivre cet attelage, le successeur d’Angela Merkel devra notamment trouver le moyen de relancer l’investissement public tout en restant dans les clous des règles budgétaires allemandes. Autre dossier chaud sur le front économique, la nomination du successeur de Jens Weidmann à la Bundesbank. Le tout dans un contexte de reprise épidémique.
Frémissement. Le baromètre 2021 de l’épargne et de l’investissement, issu d’une enquête de l’AMF (Autorité des marchés financiers) auprès de 2.000 personnes, révèle un regain d’intérêt pour les investissements en actions. Pour la première fois en cinq ans, la proportion des Français refusant « tout risque sur leurs placements tout en sachant que la rémunération restera faible » passe sous le seuil des 50 % pour tomber à 43 % (en recul de 7 points en un an). Parallèlement, 39 % de l’échantillon accepte « un peu de risque dans l’espoir d’avoir une meilleure rémunération », contre 34 % les quatre années précédentes. Au pays du Livret A, les épargnants considèrent que la période actuelle est plutôt favorable à un investissement en actions pour 15 % d’entre eux, contre 13 % l’an passé. Un optimisme mesuré puisque, selon 69 % des personnes interrogées, les placements investis en actions restent « réservés à des gens qui s’y connaissent suffisamment ».
Évolution. Les sociétés de gestion poursuivent, doucement, leur progression en matière de finance à impact. Un peu plus de la moitié (51,2 %) d’entre elles détiennent des fonds dédiés, selon une étude réalisée par l’Association française de la gestion financière et Mazars dans le sillage de la COP 26 pour le climat, qui s’est tenue en novembre à Glasgow. Selon cette enquête réalisée auprès de 41 gérants opérant en France et représentant 4.868 milliards d’euros d’actifs, ces encours à impact ne représentent toutefois qu’une part très minoritaire de 1,3 % des encours globaux, soit 63,1 milliards d’euros. Près de 80 % des répondants envisagent cependant le lancement d’un ou plusieurs fonds à impact à horizon trois ans, et près de 31 % d’entre eux prévoient d’en faire à terme leur activité principale. Plusieurs défis majeurs restent à relever, tels que la disponibilité et l’harmonisation de la donnée à impact, la définition d’un reporting transparent et comparable de l’impact ou encore la mise en place d’une gouvernance et de processus spécifiques.