Ces deux dernières semaines, l’ETF Ark Innovation de Cathy Wood a acheté pour plus de 400 millions de dollars d’actions à forte croissance, dont Roblox, Block et Robinhood Markets, rapporte le Wall Street Journal. Selon elle, ces entreprises, qui couvrent les jeux vidéo, les paiements numériques, le commerce et d’autres secteurs, ont le potentiel de changer le monde. Toutefois, les actions de Roblox, Block et Robinhood ont perdu au moins 25 % chacune au cours des six premières semaines de l’année. Plus de la moitié de toutes les actions de l’ETF, qui porte le ticker ARKK, sont en baisse de 20 % ou plus en 2022, selon FactSet. Ark a fait partie des grands gagnants de l'ère de la pandémie, qui s’est caractérisée par des gains importants des actions de nombreuses entreprises non rentables et des crypto-monnaies, en raison de la faiblesse des taux d’intérêt et des mesures de relance étendues. Les investisseurs dans ces actifs sont maintenant confrontés à un environnement de taux d’intérêt en hausse qui risque d'être beaucoup moins favorable à ces entreprises. L’Ark Innovation ETF a baissé de 24 % cette année, ce qui correspond à son déclin en 2021.
La société de gestion quantitative française John Locke Investments, fondée en 2001, se trouve actuellement en état de liquidationaprès avoir enclenché une procédure de dissolution anticipée début janvier, a appris NewsManagers. Un liquidateur amiable a été nommé. La situation du gestionnaire, qui compte l’assureur SMA BTP à hauteur de 15% parmi ses actionnaires, avait été préalablement étudiée au cours d’une réunion du conseil d’administration de John Locke Investments le 2 novembre dernier.Les administrateurs ont exposé une situation financière ne permettant plus la continuation de la société, tant en termes de chiffre d’affaires, de bénéfices que defonds propres, selon des documents consultés par NewsManagers. La firme présentaituneperte de plus de 570.000 euros pour l’exercice clos au 31 décembre2020. Si l’exercice 2019 avait connu un léger excédent au-delà de 9.000 euros en termes de résultat net, John Locke Investments avait encaissé une perte de 1,8 million d’euros pour l’exercice 2018. John Locke Investments,jadis incubé par une filiale de BNP Paribas Asset Management, et qui a aussi compté le groupe Oddo parmi ses actionnaires, indique avoir approché plusieurs sociétés du secteur pour «envisager l’arrivée de nouveaux investisseurs via une augmentation de capital ou une vente» de la société de gestion. Aucune des discussions n’a cependant abouti. Un document souligne également des divergences stratégiques entre François Bonnin, président directeur général de John Locke Investments, et Marc Botter, directeur général délégué. Le second a d’ailleurs été révoqué de ces fonctions le 25 novembre dernier. Finaltis récupère un fonds Le hedge fund gérait entre autres trois fonds Ucits. Finaltis a récupéré la gestion du fonds commun de placement de droit français FCP Cyril Systematic, aux encours avoisinant les 30 millions d’euros,depuis le 1er février 2022. Cette opération a été agréée par l’Autorité des marchés financiers et réalisée en accord avec les équipes de John Locke Investmentsà l’origine des modèles systématiques mis en œuvre par ce fonds de suivi de tendance sur contrats à termedepuis juillet 2000. «John Locke Investments a décidé de réorganiser son activité et ne disposera plus à terme des capacités humaines et opérationnelles nécessaires à la gestion du FCP Cyril Systematic. Par conséquent, nous vous informons que dans l’intérêt économique du Fonds et de ses investisseurs, John Locke Investments a proposé à la société de gestion Finaltisde devenir société de gestion du FCP Cyril Systematic», indique Finaltis dans une lettre aux investisseurs.
Finint Investments SGR, la société de gestion du groupe Banca Finint, vient de recruter Andrea Panfili en tant que responsable commercial. L’intéressé vient de Ninety One où il était directeur commercial pour les clients institutionnels et wholesale. Chez Finint, Andrea Panfili aura comme mission de renforcer l’activité de la société de gestion alternative, qui gère 3,5 milliards d’euros d’encours.
Spécialisé dans la gestion diversifiée, Anthony Dalvin vient de rejoindre le single family office dubaïote Finforce Capital, a appris Citywire Middle East. L’intéressé travaillait depuis quasiment le début de sa carrière, en 2015, chez Amilton AM, puis Meeschaert Amilton AM suite au rapprochement des deux sociétés. Il exerçait notamment aux côtés du multigérant François Pascal.
La société de gestion espagnole Alantra Asset Management a renforcé son équipe de distribution pour l’international avec les arrivées de Carlos Varela, Catherine Halford et Alex Liddle. Carlos Varela arrive de JPMorgan AM dont il a été responsable des solutions clients dans la région EMEA pour l'équipe d’investissement durable mais aussi responsable des ventes en Espagne et de l’activité institutionnelle en Amérique latine. Catherine Halford a précédemment travaillé chez Allianz Global Investors, JPMorgan AM et Man Group dans les relations clients particuliers et institutionnels. Alex Liddle a, lui, occupé divers postes dans la distribution institutionnelle au sein deRussell Investments, Standard Life Investments et Aviva Investors.
La tendance du tout actions se poursuit dans l’univers des fonds. Entre le 3 et le 9 février, les flux de collecte se sont quasi-exclusivement dirigés vers les fonds actions, qui ont reçu 46,6 milliards de dollars nets (40,9 milliards d’euros), selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds ouverts de BofA Global Research. A l’inverse, les fonds obligataires et les fonds monétaires ont poursuivi leur chemin de croix, avec des retraits nets respectifs de 10,5 milliards et 47,5 milliards de dollars, alors que les rendements remontent. La collecte des fonds actions est en route pour battre le record de l’année 2021. Depuis le début de l’année, elle s’élève à 153 milliards de dollars. Dans les détails des flux hebdomadaires, la très grande majorité s’est dirigée vers les fonds de grandes capitalisations américaines, qui ont attiré 34,1 milliards de dollars.
Frank-Walter Steinmeier a été élu dimanche pour un deuxième mandat de cinq ans à la présidence de la République fédérale d’Allemagne, une fonction essentiellement honorifique. Le résultat du vote à bulletins secrets du collège de grands électeurs n’est pas une surprise puisque la plupart des principaux partis politiques du pays avaient annoncé au préalable leur soutien à la reconduction du président sortant. Dans un discours prononcé juste après l’annonce du résultat du scrutin, il a promis de se battre pour la démocratie tout en reprochant à la Russie de menacer l’Europe d’un conflit armé en Ukraine.
L’Ukraine a reçu dimanche un lot de missiles antiaériens Stinger américains fournis par la Lituanie, a annoncé le ministre ukrainien de la Défense. Deux autres avions ont acheminé dimanche à Kiev 180 tonnes de munitions en provenance des Etats-Unis, a ajouté Olekseï Reznikov. Au total, l’Ukraine a reçu jusqu'à présent 1.500 tonnes de munitions livrées en 17 rotations aériennes, a indiqué le ministre sur Twitter.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a confirmé samedi qu’il maintenait sa visite en Russie où il est attendu mardi, en dépit des tensions extrêmes autour de l’Ukraine où les États-Unis disent redouter une invasion russe imminente. Washington a exercé des pressions, selon divers analystes, pour que le Brésilien annule cette visite, centrée officiellement sur la promotion des relations commerciales bilatérales, tandis qu’une guerre menace en Europe. Les appels téléphoniques destinés à faire prévaloir la diplomatie se sont multipliés samedi entre les dirigeants occidentaux et la Russie sans faire baisser la tension. Le commerce russo-brésilien est faible, avec des échanges de 7,29 milliards de dollars en 2021. Mais les engrais représentent environ 60% des exportations russes, et ils sont essentiels pour le gros producteur et exportateur agricole mondial qu’est le Brésil.
Faire du neuf avec du vieux. C’est la stratégie du spécialiste de l’épargne en ligne Altaprofits qui a annoncé vendredi l’enrichissement de ses deux contrats historiques d’un fonds euro croissance, d’une gamme d’ETF et d’une gestion pilotée supplémentaire. Si ces nouveaux supports, disponibles sur les contrats Altaprofits Vie et Altaprofits Capitalisation, sont une bonne nouvelle pour les épargnants, on est quand même assez loin des «solutions innovantes» vantées par le communiqué de la plateforme. La vraie bonne nouvelle pour les boursicoteurs est l’abaissement du seuil d’accès aux titres vifs européens du SBF120 et de l’Euro Stoxx 50 de 10.000 euros à 1.500 euros. Un euro croissance ESG Les clients d’Altaprofits auront accès au fonds Générations Croiss@nce durable, un fonds croissance «nouvelle génération», conforme à la loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises). Conçu et géré par les équipes de Generali Vie, ce fonds propose une garantie partielle en capital à hauteur de 80% (au terme de l’engagement compris entre 8 et 30 ans), un risque de 2 sur 7 sur l’échelle SRRI et une diversification de l’investissement avec prise en compte de critères ESG. Les souscripteurs des contrats Altaprofits Vie et Altaprofits Capitalisation auront également accès à une gamme variée d’ETF répliquant des indices obligataires, monétaires, sectoriels, géographiques ou encore thématiques. Ces fonds seront accessibles dès 300 euros d’investissement. Enfin, Altaprofits met à disposition de ses clients un mandat en gestion pilotée conçu par la société de gestion Generali Wealth Solutions (GWS). Cette stratégie associera gestion indicielle et gestion thématique et sera disponible à partir de 300 euros. L’épargnant pourra choisir parmi deux profils de gestion pilotée en fonction de ses objectifs de performance et de son appétence au risque. Le profil «GWS Patrimoine» a un SRRI de 4 sur 7 et le profil «GWS Conviction» un SRRI de 5 sur 7. Avec ce nouveau mandat, l’épargnant a désormais le choix entre les conseils de trois sociétés de gestion.
La tendance du tout actions se poursuit dans l’univers des fonds. Entre le 3 et le 9 février, les flux de collecte se sont quasi-exclusivement dirigés vers les fonds actions, qui ont reçu 46,6 milliards de dollars nets (40,9 milliards d’euros), selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. A l’inverse, les fonds obligataires et les fonds monétaires ont poursuivi leur chemin de croix, avec des retraits nets respectifs de 10,5 milliards et 47,5 milliards de dollars. La collecte des fonds actions est en route pour battre le record de l’année 2021. Depuis le début de l’année, elle s’élève à 153 milliards de dollars, soit deux milliards de plus que sur l’exercice précédent à la même période. Les analystes du BofA Global Research notent pourtant que leur indice du sentiment haussier («bullish» en anglais) chez les investisseurs se trouve au plus bas depuis août 2020. Lorsque l’on regarde à la loupe les flux hebdomadaires, on remarque que la très grande majorité s’est dirigée vers les fonds de grandes capitalisations américaines, qui ont attiré 34,1 milliards de dollars. Cela représente d’ailleurs la quasi-totalité des flux vers les fonds d’actions américaines, qui s’élèvent à 35,2 milliards de dollars. Dans les autres régions, les fonds d’actions émergentes ont reçu 5,3 milliards de dollars, et les fonds d’actions européennes 2,2 milliards. Les fonds d’actions japonaises ont eux décollecté 1,4 milliard. Dans l’obligataire, les fonds de titres d’entreprises ont enregistré leur cinquième semaine consécutive de décollecte. Les retraits s’élèvent à 4,9 milliards de dollars pour les fonds d’obligations investment grade, et à 5,2 milliards pour les fonds d’obligations à haut rendement. Dans l’univers souverain, les fonds de dette au nominal ont reçu 0,8 milliard, tandis que leurs équivalents investissant sur des titres indexés à l’inflation ont rendu 2,6 milliards. Les fonds de dette bancaire, discrets pendant de nombreux mois, continuent d’engranger des flux, avec +1,8 milliard de dollars cette semaine.
La tendance du tout actions se poursuit dans l’univers des fonds. Entre le 3 et le 9 février, les flux de collecte se sont quasi-exclusivement dirigés vers les fonds actions, qui ont reçu 46,6 milliards de dollars nets (40,9 milliards d’euros), selon le «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds ouverts de BofA Global Research.
La banque suisse Credit Suisse ne publiera pas le rapport sur l’affaire Greensill, contrairement à ce qu’elle s'était engagée à faire l’année dernière, rapporte l’agence AWP. Le numéro deux de la banque helvétique l’a annoncé hier en marge de la publication de ses résultats annuels ostensiblement marquée par l’affaire. Le groupe zurichois justifie cette décision par le «processus de recouvrement en cours» et «la complexité juridique de cette affaire». Le conseil d’administration avait confié au bureau d’avocats Walder Wyss le mandat de réaliser une enquête interne sur les fonds Supply Chain Finance (SCFF), liés à la société d’affacturage britannique Greensill, désormais en faillite. Ces produits financiers étaient constituées de créances – ou supposées comme telles – titrisées de différentes sociétés industrielles. Credit Suisse y était exposé à hauteur de 10 milliards de dollars.
Bruno Fine a quitté Apicil Asset Management en fin d’année dernière, a appris NewsManagers. Une information confirmée par un porte-parole de la filiale de gestion d’actifs du groupe mutualiste Apicil. Bruno Fine avait rejoint Apicil AM en tant que directeur général délégué le 1er janvier 2020, lorsque la société de gestion qu’il avait fondée, Roche-Brune Asset Management, a été intégralement absorbée par la filiale d’Apicil. Cette absorption faisait suite à l’adossement de Roche-Brune à Apicil en mars 2019, après avoir quitté le giron de Primonial un an et demi plus tôt. D’après le site Internet d’Apicil AM, Bruno Fine était dernièrement directeur de l’innovation et gérant actions. D’après son profil Linked-In, Bruno Fine est désormais directeur général de RP Patrimoine, une société basée à Marseille qu’il préside depuis sa création en 2007. Il entend «développer la marque O’BLIGEANCE dans les domaines des services, du négoce et du conseil». Sa mission est «d’accompagner des talents dans l’art, dans l’artisanat ou dans les PME-ETI en vue de la valorisation et de la monétisation de leurs actifs immatériels (savoir-être, savoir-faire, extra-financier (ISR/ESG), marques, parts de marché, durabilité, économies d’énergie, traçabilité et transparence, …)», peut-on lire sur Linked-In.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, le groupe BPCE (Banque populaire et Caisse d'épargne) a annoncé que sa filiale Natixis, affichait 1.245 milliards d’euros d’encours en gestion d’actifs et de fortune à fin 2021 (Natixis IM). La collecte a été positive de 15 milliards d’euros au quatrième trimestre 2021, en faisant le 7ème trimestre de collecte positive sur les produits long terme. Le produit net bancaire hors H2O AM, dont le groupe cherche à se défaire, intègre 436 millions d’euros de commissions de surperformance au quatrième trimestre 2021 (par rapport à 200 millions d’euros au quatrième trimestre 2020) et 502 millions d’euros de commissions de surperformance en 2021 (par rapport à 257 millions d’euros en 2020). Le produit net bancaire sur l’année en gestion d’actifs et de fortune est de 1,4 milliard d’euros et le résultat net de 584 millions d’euros contre 329 millions en 2020. Sur l’année, la collecte est de 27 milliards d’euros sur les produits de moyen et long terme et de 22 milliards en y ajoutant le monétaire et l’assurance. Concernant la filiale H2O, " le dénouement capitalistique est en cours», a indique Nicolas Namias, directeur général de Natixis.
Raffles Family Office vient de nommer William Chow au rang de directeur général adjoint du groupe. Basé à Hong Kong, il rejoindra également le conseil d’administration ainsi que le comité d’investissement. Au sein de ce poste nouvellement créé, il sera chargé d’élargir les services de gestion de fortune, notamment en Asie. William Chow arrive de China Life Franklin Asset Management, où il était directeur général adjoint depuis 2018. Il supervisait 35 milliards de dollars d’encours sous gestion. Auparavant, il a travaillé comme groupe managing director chez Value Partners Group pendant sept ans ainsi que comme gérant senior chez BlackRock. Au début de sa carrière, il a occupé le poste de trader chez UBS Investment Bank, avant de rejoindre State Street comme gérant.
Le hedge fund systématique et quantitatif londonien Squarepoint Capital a annoncé, ce mercredi, participer à l’amorçage (seed capital) duhedge fund Decagon Asset Management, en cours de lancement et spécialisé sur les opportunités d’arbitrage de risques (risk arbitrage). Squarepoint s’est engagé à apporter du capital sur le long-terme à Decagon Asset Management, qui sera basé à New York et à Londres et devrait être lancé mi-2022. Benjamin Durham, ancien gérant de Capstone et Davidson Kempner, etNick Kroepfl, passé notamment par Cheyne Capital, sont à l’origine de la création de Decagon Asset Management.
Frédéric Samama a démissionné de son poste deresponsable des investissements durables chez CPR Asset Management, filiale d’Amundi, pour rejoindre l’agence de notation S&P Global en tant que responsable du développement stratégique de S&P Global Sustainable. Il sera notamment chargé de diriger les discussions avec les clients de S&P Global pour évaluer les besoins futurs en termes d’ESG et de climat. Avant CPR, Frédéric Samama a occupé plusieurs postes au sein d’Amundi durant 12 ans dont ceux dedirecteur de l’investissement responsable et co-responsable des clients institutionnels et souverains. Il avait auparavant travaillé 12 ans au sein du comité de direction du Sovereign Wealth Fund Research Initiative et 9 ans dans la division corporate investment banking de Crédit Agricole. S&P Global Sustainable a été lancé en avril 2021. En janvier 2022, l’agence de notation a racheté The Climate Service pour renforcer ses capacités sur les données et analyses ESG.
Le groupe financier américain Lazard, qui englobe notamment Lazard Asset Management et Lazard Frères Gestion sur le segment de la gestion d’actifs, a indiqué, ce jeudi, que ses encours sous gestion s'élevaient à environ 258,7 milliards de dollars (227,2 milliards d’euros)au 31 janvier 2022,selon des données préliminaires. Un montant en baisse de 5,8% par rapport à fin décembre 2021 où ils avaient atteint un record de 274 milliards de dollars. La firme indique que ses résultats du mois de janvier ont été affectés par une dépréciation de ses actifs de 9,5 milliards de dollars ainsi que par une dépréciation sur les devises de 1,5 milliard de dollars. Lazard a également décollecté à hauteur de 4,1 milliards de dollars pour le seul mois de janvier 2022. Une décollecte dans la continuité de celle desdeux dernières années chez Lazard puisque la gestion d’actifs de lafirme a subi des sorties nettes sur les huit derniers trimestres, entre janvier 2020et décembre 2021, pour un total de 20,4 milliards de dollars. Lescollectes cumulées sur les années 2018 et 2019 étaient elles aussi négatives, ce qui porte à 38,5milliards de dollars la décollecte nette totale subie par la gestion d’actifs deLazard entre début janvier 2018 et fin janvier2022. Il faut remonter à 2017 pour voir une année de collecte positive chez Lazard à près de 3,1 milliards de dollars.
La société d’investissement Raise, fondée par Clara Gaymard et Gonzague de Blignières, a annoncé ce 10 février la nomination de Sophie de Fontenay au poste de directrice de la durabilité. Elle conserve parallèlement son poste de directrice juridique. Elle sera épaulée par Benoît Escher, qui prend le rôle de responsable durabilité, chargé de l’ESG. Il était, depuis 2019, responsable de la mesure et du management de l’impact au sein de Raise Impact. Côté recrutements, l’entreprise a embauché Emilie Tong comme chargée d’affaires pour Raise Investissement. Elle arrive de chez Lazard, où elle travaillait dans l’équipe fusions-acquisitions généraliste large-cap. Raise accueille également Samuel Boggio comme analyste au sein de Raisesherpas, son fonds de dotation philanthropique. Il était dernièrement analyste chez Alven, un fonds de VC early-stage. Dans le même temps, l’entreprise a promu deux collaboratrices au rang d’associates au sein de Raise Ventures. Il s’agit de Maud Larbey et Camille Le Jossec.
Le fournisseur de données et outils alternatifs Preqin vient d’annoncer la nomination de Geetanjali Bhalotia au poste de directrice de la recherche en Asie-Pacifique. Au sein de ce poste, elle sera chargée d’exécuter la stratégie des données dans cette région. Elle sera également chargée de nouer de nouvelles relations clients dans ce secteur. Geetanjali Bhalotia arrive de Bloomberg, où elle était directrice de la gestion des données pour l’Asie du Sud-Est et l’Australie depuis 2009. Auparavant, elle a travaillé comme credit officer chez Deutsche Bank ainsi qu’analyste pour les marchés de dette pour JP Morgan.
Emmanuel Macron a lancé jeudi le vaste chantier du renouvellement du parc nucléaire français en annonçant la construction de six nouveaux réacteurs de nouvelle génération (EPR2), avec la possibilité de huit réacteurs additionnels. Lors d’un discours à Belfort, où il a salué l’accord d’exclusivité scellé entre EDF et General Electric pour l’acquisition d’une partie de l’activité nucléaire de GE Steam Power, le chef de l’Etat a souligné en outre la nécessité de développer massivement les énergies renouvelables. Le président sortant, qui n’est toujours pas officiellement candidat, appelle à multiplier d’ici 2050 la puissance installée dans l'énergie solaire par près de 10 et à viser quelque 40 gigawatts pour l'éolien en mer avec l’installation d’une cinquantaine de parcs. Il a demandé à EDF d'étudier les conditions de prolongation au-delà de 50 ans, après de premières prolongations au-delà de 40 ans. Il s'était engagé en 2017 à réduire la part du nucléaire à 50% dans la production électrique nationale. Outre les EPR, un appel à projets sera soutenu à hauteur d’un milliard d’euros par France 2030 pour faire émerger des petits réacteurs modulaires (SMR), mais aussi des réacteurs innovants , avec pour objectif l’assemblage d’un premier prototype d’ici 2030.
La Banque centrale du Mexique a relevé jeudi son taux directeur de 0,5 point de pourcentage, à 6%, la sixième hausse consécutive pour tenter de contrer l’inflation. Il s’agit de la sixième augmentation consécutive. Les quatre hausses précédentes avaient été de 0,25 point de pourcentage, suivies d’une cinquième de 0,5. En 2021, l’inflation a atteint 7,36% au Mexique, un des plus hauts niveaux en vingt ans et le double de l’objectif de la Banque centrale (3%). La Banque centrale, note que l’inflation en janvier était de 7,07% et que les prévisions pour 2022 et 2023 ont été revues à la hausse. La Banque centrale avait entamé en août 2019 un cycle de baisse des taux d’intérêt qui s’est prolongé jusqu’en 2020, alors que la pandémie de Covid-19 liée au coronavirus frappait l'économie mexicaine. Mais les prix à la consommation ont augmenté ces derniers mois et ont contraint l’institution à changer de politique monétaire.
Le gestionnaire alternatif canadien Brookfield AM, une fois séparé de sa maison mère, pourrait être valorisé entre 70 et 100 milliards de dollars selon son patron.
Carlo Angelo Trabattoni, le directeur général de Generali Investments Partners SGR et président de Generali Investments Holding, va prendre la présidence d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion, rapporte Bluerating. L’information a d’abord été relayée dans La Repubblica. Il succèdera à Tommaso Corcos, le directeur général de Fideuram ISPB.
WisdomTree lance un ETF sur l’immobilier de la nouvelle économie, le WisdomTree New Economy Real Estate UCITS ETF (WTRE). Coté sur la Bourse de Londres (LSE), la Börse Xetra et Borsa Italiana, WTRE vise à reproduire le cours et la performance, avant frais et dépenses, de l’indice CenterSquare New Economy Real Estate UCITS. Il affiche un ratio de frais sur encours de 0,45 %. Cet ETF offre aux investisseurs un accès aux sociétés immobilières mondiales exposées aux activités liées à la technologie, la science et/ou le commerce en ligne, à l’image des centres de données, des tours de télécommunication et des entrepôts logistiques, et qui satisfont aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) de WisdomTree. Dans le cadre du développement de WTRE, WisdomTree a fait appel à CenterSquare Investment Management, un gestionnaire d’actifs international spécialisé dans la gestion active de stratégies d’actions immobilières cotées et non cotées et de stratégies investies dans la dette immobilière non cotée. WTRE est le sixième ETF de la gamme d’actions thématiques de WisdomTree dont les encours totalisent 1,2 milliards de dollars.