Le fonds ciblera des actions de sociétés cotées de moyenne et grande capitalisation spécialisées sur l'innovation dans les domaines de la technologie, de la santé et de l’énergie.
CM-CIC Asset Management (AM) a signé un accord avec Milleis Banque, l’ex-Barclays France, pour reprendre les actifs gérés par Milleis Investissements (ex-Barclays Wealth), ont annoncé cet après-midi les deux parties. «Nous confions les fonds de notre société de gestion à CM-CIC AM pour proposer à nos clients une gestion patrimoniale en architecture ouverte, en sélectionnant les meilleurs fonds du marché», explique à L’Agefi Nicolas Hubert, directeur général de Milleis Banque.
Après H2O Multistratégies et H2O Vivace en juillet, cinq autres stratégies de la boutique de Bruno Crastes vont être partiellement fermées aux investisseurs tandis qu'une classe de part "super retail" a été créée.
Following H2O Multistratégies and H2O Vivace in July, five other strategies from the boutique founded by Bruno Crastes will be partly closed to investors, while one “super retail” share class has been created.
Après son lancement il y a dix ans en Suisse romande, le spécialiste de l’administration de fonds Solufonds a annoncé l’ouverture d’un bureau à Zurich. La nouvelle antenne sera dirigée par Steven Wicki, un ancien de Vontobel qui pilotait les activités «white labelling» au sein de Vontobel Fonds Services. Steven Wicki a pour mission de développer l’activité de Solufonds dans la partie germanophone et d’effectuer les recrutements nécessaires. Solufonds compte actuellement trente collaborateurs qui ont en charge quelque 2,5 milliards de francs de fonds, notamment dans le secteur immobilier.
BNP Paribas Banque Privée, la filialede banque privée de BNP Paribas en France, vient d’accueillir un nouveau responsable de la gestion des portefeuilles privés, en la personne de Pierre-Marie Piquet. L’intéressé l’a confirmé dans un message sur le réseau social Linkedin. Pierre-Marie Piquet a opéré pendant près de 10 ansau sein de l'équipe actions thématiques ISR de BNP Paribas Asset Management, notamment en tant que directeur adjoint de cette unité et gérant de portefeuilles. Pierre-Marie Piquet aauparavant occupé des fonctions de gérant et d’analyste sur les obligations convertibles chezCooperneff AM, Calyon et Oddo & Cie.
En septembre 2017, Banca Patrimoni Sella & C. et Schroders Italy Sim ont finalisé l’accord d’alliance stratégique dans la gestion de fortune en Italie. Cet accord prévoit le transfert de l’activité de gestion de fortune de Schroders en Italie à Banca Patrimoni Sella & C. en échange d’une participation actions dans cette dernière. En conséquence, le régulateur italien Consob vient de confirmer que Schroders Italy Sim proposerait plus de services de gestion de fortune. En revanche, la société reste bien activedans l’asset management, comme le confirme Luca Tenani, country head Italy de Schroders.
Alors que le monde amorce sa transition vers une économie bas-carbone, les investisseurs doivent se pencher non seulement sur les enjeux environnementaux physiques de cette transormation, mais aussi prendre en compte ses conséquences sociales, selon ce guide.
Anthilia Capital Partners Sgr vient de recruter Alessandro Campo et Ruggero Confalonieri pour son équipe de dette privée qui se compose désormais de sept personnes, rapporte Bluerating. Alessandro Campo a travaillé chez UniCredit dans la division financement de projets et Banca Profilo au sein de la division finance d’entreprise. Ruggero Confalonieri officiait chez GLR Advisory et Ambromobiliare. Ces recrutements interviennent alors que la société a présenté son nouveau fonds Anthilia BIT 3 qui vise 400 millions d’euros sur deux ans. Depuis 2013, Anthilia a investi 360 millions d’euros dans 27 entreprises du «made in Italy» au travers de deux fonds.
L’Ossiam World ESG Machine Learning UCITS ETF offre une exposition à des actions d’entreprises de pays développés sélectionnées par un algorithme de machine learning.
Le Pôle commun ACPR/AMF a publié ce mercredi une étude pluridisciplinaire intitulée « Pratiques de commercialisation et populations vieillissantes : comment faire face au déclin cognitif des personnes âgées au sein de la relation-client ? ». Le rapport vise à constituer une première base de réflexion et à ouvrir le débat, par le biais d’un appel à contributions ouvert jusqu’au 12 février 2019, sur une série de questions-clés. L’ambition de ces travaux est double : « s’assurer qu’un conseil adapté est délivré par les professionnels et qu’un consentement éclairé est donné par cette clientèle lors de la souscription de produits financiers ».
L’antenne espagnole de l’association européenne des conseillers de gestion de patrimoine (EFPA España) et le gérant Trea Asset Management ont trouvé un accord pour travailler sur l’amélioration de la qualitédu conseil fourni par les conseillers financiers espagnolsà travers les formations dispensées par l’organisme. Trea AM apportera ainsi son expertise et son soutienau travail de formation continue qui permet lerenouvellement des certifications professionnelles délivrées par EFPA Españaainsi qu'à d’autres projets de l’association. L’EFPA collabore avec 65 banques et gérants d’actifs en Europe.
Nordea Asset Management a lancé le 6 décembre le fonds Nordea 1 – European Long/Short Equity Fund, dont la gestion est confiée à Madrague Capital Partners AB, une société de gestion basée à Stockholm et détenue à 40 % par Nordea AM. Le fonds repose sur une stratégie alternative liquide, destinée aux investisseurs recherchant non seulement des rendements plus élevés que ceux des actifs obligataires traditionnels, mais aussi un niveau de volatilité plus faible que les fonds actions dits « long-only ». L’équipe d’investissement de Madrague est composée de cinq professionnels, dont les associés fondateurs, et tous travaillent ensemble depuis le lancement de la société de gestion, en 2012. Il s’agit du premier fonds commun entre les deux sociétés.
L’antenne suisse du groupe SingAlliance, basée à Genève, vient d’obtenir la licence de gestionnaire de placements collectifs (LPCC) délivrée par la Finma, rapporte L’Agefi suisse.L’obtention de la licence LPCC contribue désormais à faire de SingAlliance un acteur de référence sur la place financière suisse et constitue le franchissement d’une nouvelle étape importante des plans de développement du groupe. Fondée en 2011 à Singapour par le Suisse Thierry Beck, SingAlliance est une société de gestion indépendante qui offre des services de Wealth Management et d’Asset Management. En 2017, SingAlliance a ouvert une filiale à Genève, dirigée par deux de ses fondateurs, Sébastien Waefler et Édouard de l’Espée. Le groupe SingAlliance gère plus d’un milliard de francs répartis sur ses deux pôles de compétences, la gestion privée et la gestion de fonds de placement. Sa clientèle à Singapour est pour 70% asiatiques et pour 30% du reste du monde. À Genève, elle est pour 50% suisse et pour 50% européenne. Quant aux effectifs, le groupe emploie 15 personnes à Singapour et 8 à Genève. Une équipe genevoise qui est vouée à se renforcer. SingAlliance devrait en outrelancer en janvier son premier fonds de placement géré par l’antenne suisse.
Depuis le 11 décembre, Credit Suisse a annulé la limitation des souscriptions pour son fonds Credit Suisse (Lux) Global Robotics Equity Fund. Les souscriptions étaient plafonnées à un 1 million de dollars par ordre depuis le 9 avril 2018, «afin d’assurer la gestion continue du fonds conformément aux objectifs d’investissement», rappelle une note de la société. A l’époque, le fonds géré par Angus Muirhead et Patrick Kolb, avait connu «de façon régulière des volumes de souscription élevés, empêchant, à un certain stade, le gestionnaire de portefeuille d’investir efficacement. En effet, notre univers d’investissement (robotique « pure play ») comprend essentiellement des petites et moyennes capitalisations». Ces derniers mois, les flux au sein du fonds se sont stabilisés. Il affiche des encours d’un peu plus de 1 milliard de dollars au 10 décembre. Les rachats restent possibles et sans restriction.
Andreas Utermann, le directeur général d’Allianz Global Investors, la filiale de gestion d’actifs de l’assureur allemand, a prôné mardi une interdiction pure et simple des cryptoactifs qui, selon lui, engloutissent l'épargne des particuliers. Il se déclare «surpris que les régulateurs n’aient pas sévi davantage». Andrew Bailey, le président de la Financial Conduct Authority (FCA), lui a opposé que la réglementation était «assez stricte» au contraire, avant d’ajouter que les cryptoactifs n’avaient «pas de valeur intrinsèque». «Nous suivons cela de très près», a-t-il assuré, ainsi que les ICO (initial coin offerings).
L’Erafp, encore peu présent sur les émergents, souhaite se renforcer sur ce segment. « Nos risques sont très tournés vers la zone euro. Les émergents vont nous apporter de la diversification et de la décorrélation », a indiqué Catherine Vialonga, directeur des investissements de l’Erafp, lors de la Journée Nationale des Investisseurs (JNI) organisée par Instit Invest, jeudi 6 décembre. Après avoir lancé fin avril 2018 son appel d’offres pour créerun fonds dédié de dette privée émergents de 160 millions d’euros, l’Erafp s’apprête à sélectionner des gérants d’ici à la fin de cette année. Ce placement initial doit être porté à environ 300 millions d’euros d’ici à trois ans. Pour l’heure, l’institution est investie à hauteur de 0,3% de son portefeuille actions, soit près de 20 millions d’euros, dans les actions émergentes. Elle a également investi 160 millions d’euros en 2017 dans des fonds de dette d’entreprises privées des pays émergents, soit 0,7% de sa poche obligataire. Pour ces fonds émergents, l’Erafp est particulièrement sensible à l’application d’un filtre ISR, comme il le fait pour tous ses placements. « Nous demandons aux gérants d’être très sélectifs dans la construction du portefeuille, il faut aller chercher le bon émetteur en menant une analyse profonde à la fois financière et ESG pour garantir la solidité de l’émetteur », indique Catherine Vialonga qui se dit notamment très attentive aux problèmes de corruption dans les émergents. En investissant plus amplement dans les émergents, l’Erafp veut se prémunir principalement des risques liés à la gouvernance mais aussi des devises. Elle ne choisit que des devises dures (USD, EUR, GPB) dans son allocation. «La couverture devises se fait au niveau global de l’Erafp car nous avons un overlay», précise la directrice des investissements. L’Erafp est satisfait de voir que la classe d’actifs des émergents peut désormais répondre à ses exigences. « Nous voyons de plus en plus de gérants qui peuvent répondre à notre cahier des charges », constate la responsable de l’institution. TV
Le Forum pour l'Investissement Responsable (FIR) organisait ce vendredi 7 décembre une conférence présentant les conclusions de plusieurs études sur les rapports Article 173 publiés cette année par les investisseurs institutionnels.
Les investisseurs institutionnels sont en quête d’outils de référence pour leurs investissements ESG et à impact. Pour son fonds dédié à l’impact investing et doté de 30 millions d’euros, Aviva France recourt notamment à l’outil de mesure d’impact social, Mesis (Mesure et Suivi de l’impact social), développé par la Caisse des Dépôts pour le fonds Novess lancé en 2016. « Nous travaillons en collaboration avec la Caisse des Dépôts car nous souhaitons nous appuyer sur des outils déjà développés et qui font déjà autorité », a affirmé Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France, lors de la Journée Nationale des Investisseurs (JNI), organisée par Instit Invest, jeudi 6 décembre. Aviva souhaite que des standards puissent émerger pour la mesure des impacts ESG. « La place gagnerait à adopter une boite à outils commune afin de pouvoir s’y retrouver dans ce maquis actuel d’indicateurs », souligne le directeur général délégué d’Aviva. Sur les trois critères ESG (environnement, social et gouvernance), les investisseurs expriment leur besoin de définir des indicateurs de mesure quantitatifs précis et reconnus par tous afin de rendre les choses comparables. « Aujourd’hui, chacun a son approche, et le client final est perdu », relève Philippe Taffin qui annonce que l’assureur devrait prochainement proposer à ses clients finaux une gamme de produits ISR. Même constat pour Anne Courrier, directrice des investissements de Malakoff Médéric qui a du mal à s’y retrouver dans cette « jungle ». Elle souhaite également voir cette philosophie de « mesure d’impact s’élargir et s’appliquer à toutes les classes d’actifs ». Elle reconnait que l’impact investing concerne « une classe d’actifs (le non coté, ndlr) qui reste confidentielle ». La responsable des investissements attend également des indicateurs évolutifs qui puissent permettre de soutenir les émetteurs qui évoluent favorablement dans la prise en compte des critères ESG. Elle attire enfin l’attention sur les risques de greenwashing. « On ne va pas se mentir, même les investisseurs institutionnels en font ! », lance-t-elle. TV
La SAS Normandie Participations lance un appel à manifestation d’intérêt afin d’identifier et de sélectionner des investisseurs partenaires privés qui seront autorisés à conclure une convention de partenariat avec Normandie Participations, pour la réalisation de coinvestissements. La sélection des investisseurs partenaires privés s’effectuera au travers d’une évaluation d’un dossier de candidature selon les critères de sélection détaillées à l’article 7 de l’appel à Manifestation d’intérêt qui sera téléchargeable à partir du 15.12.2018, à l’adresse de Normandie Participations. La société Normandie Participations est une société de coinvestissement créée par la région Normandie qui accompagne les initiatives des acteurs privés mais aussi par son positionnement, qui participe à la structuration de l’offre de financement aux entreprises du territoire. Ce fonds de coinvestissement généraliste permet également de donner une plus grande cohérence à l'écosystème du financement normand en contribuant à la meilleure articulation des acteurs. Il a enfin pour objectif d’attirer et d’animer des coinvestisseurs locaux ou extérieurs à la région Normandie (Business Angels, Capital Risque et Banques notamment) afin d’investir au coté du fonds dans les entreprises. Le Conseil régional de Normandie a pour cela constitué une SAS placée sous le régime des Sociétés de capital-risque (SCR), et au capital entièrement détenu par la région Normandie: la SAS Normandie Participations. Date prévue pour le lancement de la procédure de passation : le 1er janvier 2019** Pour lire l’avis complet, cliquer ici.
La société de gestion suisse GAM, secouée récemment par l’affaire Tim Haywood, réduit ses effectifs. David Jacob, le nouveau patron de la société de gestion, a décidé de faire des économies et se sépare ainsi de 18 gérants de portefeuille, rapporte finews, qui reprend des informations de l’agence AWP. Selon l’agence, ces réductions d’effectifs concernent 14 collaborateurs basés à Zurich, et 4 à Londres. Un porte-parole de GAM a confirmé à l’agence AWP que le processus était en cours. Selon l’agence, ces suppressions de postes devraient permettre de réaliser des économies substantielles dans la mesure où il s’agit de gérants parmi les mieux rémunérés de la société de gestion.
Structured Invest, une société de gestion luxembourgeoise détenue à 100 % par UniCredit Bank, s’est associée avec MSCI ESG pour lancer l’ETF UC MSCI European Green Bond EUR UCITS, qu’elle présente comme «le premier ETF qui permet aux investisseurs d’accéder à une gamme largement diversifiée d’obligations vertes liquides libellées en euros d’émetteurs européens». L’ETF cible les investisseurs institutionnels, et inclut des obligations vertes d’émetteurs de différents secteurs et pays européens. Il est coté sur Xetra sous le symbole ECBI et a été approuvé à la vente en Allemagne, en Autriche, en Italie et au Luxembourg.
Stuart Reeve, le responsable de l’équipe actions monde de BlackRock, va partir, a appris Citywire Selector. Le gérant restera au sein de la société jusqu’en juin 2019, après y avoir passé 13 ans. Après son départ, James Bristow et Andrew Wheatley-Hubbard deviendront co-responsables de l’équipe actions monde.
Neptune Investment Management a dévoilé son budget de recherche pour 2019 qui sera facturé aux investisseurs dans les frais (ongoing charges figure) suite à la mise en œuvre de MIFID II cette année, rapporte Investment Week. Au total, la gamme de fonds de Neptune va subir des coûts de recherche de fournisseurs externes de 1.941.560 de livres en 2019, estime la société.