A compter du 1er mars 2019, Philippe Mol va prendre les rênes de Wealth Management Partners, boutique de gestion néerlandaise, présente également en Suisse, qui gère 3 milliards d’euros. Philippe Mol a travaillé au cours des cinq dernières années au sein de Van Lanschot en qualité directeur du «private office». Auparavant, il était responsable de la gestion privée et directeur général d’UBS Bank Nederland et directeur chez Kempen & Co. Il a commencé sa carrière chez MeesPierson. La nomination de Philippe Mol en tant que directeur exécutif de WMP est soumise à l’approbation du régulateur.
Charles Schwab et Fidelity Investments rendent gratuites les transactions sur des centaines d’ETF supplémentaires sur leurs plates-formes, rapporte le Wall Street Journal. Mardi matin, Schwab a annoncé qu’il allait doubler le nombre d’ETF qui peuvent être achetés et vendus sans frais sur sa plate-forme. Fidelity a suivi dans l’heure, indiquant que sa plate-forme élargirait aussi sa gamme à commission zéro pour y inclure plus de 500 ETF.
WisdomTree Investments a étudié une vente l’an dernier et a discuté avec JPMorgan Chase & Co, rapporte Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Les négociations de WisdomTree avec JPMorgan se sont terminées en décembre, les deux parties n’ayant pas réussi à se mettre d’accord sur un prix alors que le cours de l’action de la société de gestion d’ETF trébuchait dans un contexte de déroute des marchés actions américains. WisdomTree ne cherche plus activement à se vendre, mais pourrait se remettre sur le marché si ses actions rebondissent, indique l’une des sources. Les représentants de WidsomTree et de JPMorgan n’ont pas souhaité faire de commentaires.
L’ancien responsable corporate finance de Nordea, Harald Grøn, a rejoint la société de gestion londonienne Intermediate Capital Group (ICG) où il sera responsable des investissements de la boutique en Europe du Nord, rapporte le site danois Inside Business. Il y a un an, ICG a lancé son dernier fonds d’environ 3 milliards d’euros., dont environ un cinquième est destiné à des investissements dans les pays nordiques, écrit le média.
L’année 2018 s’est terminée très activement pour toutes les lignes de métiers du Groupe Siparex, qui a atteint, voire dépassé ses objectifs, combinant 235 millions d’eurosd’investissements et 260 millions d’eurosde cessions. Les cinq lignes métiers du Groupe Siparex (ETI, Midcap, Entrepreneurs, Innovation et Mezzanine), couvrant l’ensemble du cycle de croissance de l’entreprise, ont toutes contribué à son fort développement au cours de ces dernières années. Les actifs sous gestion n’ont cessé de progresser depuis 10 ans, pour atteindre 2 milliards d’euros.Les activités ETI et Midcap contribuent significativement avec un volume d’investissement de 119 millions d’euros. Pour sa seconde année de déploiement, le fonds Siparex ETI 4 a financé 4 opérations primaires, NG Travel, Texelis, Missler Software et Valentin Traiteur pour un montant total de 75 millions d’euros. L’activité Midcap a enregistré un fort volume d’activité. Le fonds Siparex Midcap 3 a entamé son déploiement depuis mars 2018 avec 5 investissements en France: Comptoir Rhodanien, Groupe Packing, Mathevon, Nowak, Ouveo, et 2 en Italie: Plurima et SAIP.L’activité Innovation XAnge contribue également de façon significative au volume d’investissement du Groupe avec 54 millions d’euros, réalisant plusieurs nouveaux financements tels que Skello, Shine, 360 Learning, Welcome To The Jungle, Ouihelp, Habx ou Sunacare en Allemagne, ainsi que plusieurs refinancements.La ligne de métiers Entrepreneurs réalise un volume de 38 millions d’eurosd’investissements, tandis que portée par un dealflow record depuis sa création (+25%), l’activité Mezzanine atteint ses objectifs en investissant 23 millions d’eurosdans 4 nouvelles entreprises: Celeste, Heitz System, Captain Tortue et Eurocave.Le groupe a réalisé un volume de levées de 300 millions d’euros sur une année qui aura notamment été marquée par le closing final du fonds Siparex Midcap 3 à 175 millions d’euros, supérieur de 25 millions d’euros à son objectif, avec une part d’investisseurs privés qui passe de 24% à 40%. A l’international, la levée dufonds Siparex Transatlantique, en partenariat avec Desjardins Capital, s’est clôturée à 75 millions d’euros.Dans la perspective de mieux accompagner la croissance des sociétés en portefeuille pour réaliser les performances attendues tant par les entreprises que les souscripteurs des fonds, Siparex a créé une nouvelle structure. «C’est dans cet objectifque Siparex met en place une Operating Team au service de ses équipes d’investisseurs. Au-delà des ressources actuelles dans l’accompagnement digital, (...) celle-ci inclura des moyens additionnels en business développement tout d’abord, avec deux recrutements prévus en 2019, dédiés à l’accompagnement des entreprises», a précisé Bertrand Rambaud, président de Siparex.Par ailleurs, des réflexions sont menées pour étoffer l’offre produit et renforcer l’internationalisation du groupe. Enfin, le groupe a structuré une démarche ESG afin de prendre en compte les critères extra financiers en amont et tout au long de l’investissement, afin d’inciter les participations à entrer dans une démarche de progrès et créer de la valeur.*
Le gestionnaire d’actifs indien IIFL Asset Management (IIFL AMC) a lancé le fonds IFFL India Equity Opportunities, son premier fonds au format Ucits domicilié au Luxembourg. Le fonds de conviction investi en actions indiennes est le produit d’une fusion entre les fonds Ashburton India Equity Opportunities et IIFL Fund. Ila été lancé le 29 janvier avec 75 millions de dollars d’encours sous gestion avec IIFL Capital Pte Lte, société basée à Singapour, comme gestionnaire du fonds. Il est géré par Jonathan Schiessl. Le fonds est enregistré à la distribution au Royaume-Uni, en Suisse, en Finlande, en Norvège, au Luxembourg, à Singapour et en Afrique du Sud.
Tikehau IM, filiale de gestion d’actifs de Tikehau Capital, a annoncé avoir finalisé sa quatrième génération de fonds Tikehau Direct Lending (TDL) en atteignant un montant record de 2,1 milliards d’euros, plus de trois fois supérieur à la génération précédente. Selon un communiqué, le fonds TDL IV (Tikehau Direct Lending) est le fer de lance de cette levée. «La levée de fonds accomplie marque l’accélération de l’ouverture internationale de la base d’investisseurs de Tikehau IM, en ligne avec sa stratégie, avec plus de 70% d’encours émanant de souscripteurs localisés hors de France et plus de 30% hors d’Europe», affirme le communiqué. Cette nouvelle génération de fonds a investi dans près de 20 PME à travers l’Europe, en France, en Espagne, en Allemagne, au Danemark, au Luxembourg, en Norvège et au Royaume-Uni pour un montant total de plus de 700 millions d’euros.
Le gestionnaire alternatif espagnol Altamar vient d’enregistrer son deuxième fonds d’investissement portant sur les infrastructures,Altamar Infrastructure Income II, auprès de la CNMV, le régulateur espagnol, indique le média hispaniqueCincoDías. Ce fonds, dont la taille sera comprise entre 300 et 400 millions d’euros, combinera des investissements dans des fonds primaires -pour un minimum de 60% de ses actifs - et des opérations de co-investissements. Les investissements sur le marché secondaire formeront jusqu'à 40%du véhicule. Altamar entend réaliser entre160 et 180 investissements. En 2015, la firme espagnole aux 5,9 milliards d’euros d’encours sous gestion avait lancé son premier fonds d’infrastructure dont la taille a atteint 356 millions d’euros et qui est actuellement investi à 90%.
Après s'être récemment étendu au Brésil à travers l’acquisition de Galloway Gestora De Recursos, le groupe suisse Mirabaud vient de signer son premier deal avec un conseiller en investissement argentin. Citywire Americas rapporte en effet que Mirabaud a conclu un accord avec SilverCloud Advisors, firme basée à Buenos Aires, qui donne à cette dernière un accès aux services d’investissement et de banque dépositaire de Mirabaud. La société argentine aura ainsi accès à la plateforme d’investissement de Mirabaud, qui comprend ses fonds maison, des fonds de tiers et les rapports de recherche de groupe suisse. En mars 2018, Silver Cloud Advisors avait été la première firme à obtenir la licence deconseiller d’investissementà l’international (Agente Asesor Global de Inversiones), qui autorise les gestionnaires de fortunes argentins à conseiller leurs clients sur des actifs détenus hors d’Argentine. Avant la mise en place de cette licence, cette activité était considérée comme illégale.
«De très bons résultats», a souligné Yves Perrier, directeur général d’Amundi, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats annuels du groupe. En 2018, le résultat net comptable s’est ainsi inscrit à 855 millions d’euros, en hausse sensible de 25,5% par rapport à 2017. Le résultat net ajusté atteint 946 millions d’euros, en hausse de 9 % par rapport à 2017 hors revenus financiers exceptionnels. Une évolution qui s’expliquenotamment parla baisse de 6,8% des charges d’exploitation grâce à l’exécution rapide des synergies de coûts liées à Pioneer (110 millions d’euros en 2018). Le coefficient d’exploitation ressort à 51,5, en amélioration de 0,9 point d’une année sur l’autre. « Malgré un environnement de marché défavorable, Amundi enregistre en 2018 une nouvelle forte progression de ses résultats. Celle-ci résulte de deux facteurs : d’une part une dynamique d’activité qui est restée soutenue en dépit du contexte de marché, et qui a bénéficié de la forte présence d’Amundi à l’international, en Asie notamment ; d’autre part le succès de l’intégration de Pioneer dont l’acquisition a sensiblement renforcé le business model d’Amundi. Cette intégration a été rapide et maîtrisée, et conduit à réévaluer le montant total des synergies à 175 millions d’euros par an (ndrl:contre 150 millions prévus à l’origine) », a souligné Yves Perrier. En dépit des turbulences des marchés dans les derniers mois de l’année, le niveau de collecte demeure élevé en 2018, à 42 milliards d’euros, tiré notamment par les actifs moyen-long terme (36,3 milliards d’euros) et le Retail (30,7 milliards d’euros). Compte tenu d’un effet marché négatif (-43 milliards d’euros) concentré en fin d’année, les encours sous gestion atteignent 1.425 milliards d’euros au 31 décembre 2018, stables sur 12 mois. Sur le segment retail, Amundi relève une «excellente dynamique» de collecte nette dans les co-entreprises asiatiques (principalement en Chine et en Inde), dont les encours atteignent 142 milliards d’euros fin 2018.Dans les Réseaux France, lacollecte netterésiste, grâce aux actifs moyen/long terme(Unités de Compte et gestion sous mandat). Lacollecte nettedemeure positive dans les réseaux internationaux, particulièrement en Italie (+4,3 milliards d’euros avec la gestion sous mandat et les Unités de Compte) grâce au partenariat avec UniCredit. Mais on observeun ralentissement plus marqué pour les Distributeurs Tiers, dont la collecte demeure toutefois positive en 2018, hors réinternalisation des actifs par Fineco pour -6,5 milliards d’eurosau troisième trimestre2018. De son côté, le segment des Institutionnels et Corporates affiche une collecte annuelle de 11 milliards d’euros malgré une fin d’année plus difficile. Les Institutionnels et Souverains réalisent un bon niveau de collecte nette annuelle, majoritairement en produits moyen/long terme tandis que les Corporates ont subi des sorties de trésorerie, concentrées au deuxième trimestre, mais enregistrent un bon niveau d’activité en actifs moyen/long terme. L’Epargne Entreprises se distingue avec une collecte nette de 2,7 milliards d’euros contre 1 milliard d’euros en 2017. Au cours du seul quatrième trimestre, les flux sont négatifs à -6,5 milliards d’euros, malgré une bonne résistance du Retail (+0,5 milliard d’euros) grâce aux JV asiatiques et à une activité toujours positive dans les réseaux France (0,5 milliard d’euros). En Institutionnels, la décollecte nette de -7,0 milliards d’euros s’explique majoritairement par la fin de deux mandats de clients souverains ; le segment Corporates affiche néanmoins une belle activité en fin d‘année (+1,8 milliard d’euros, majoritairement en actifs moyen/long terme). Amundi souligne que ces évolutions s’inscrivent dans un marché européen de la gestion d’actifs en très fort recul, avec une collecte de seulement 62 milliards d’euros en 2018 contre 846 milliards d’euros en 2017 et une accélération de la décollecte en fin d’année. Yves Perrier relève que, dans ce contexte difficile, Amundi affiche un taux de collecte rapporté aux encours de 2,9%, que beaucoup de concurrents sont très loin d’approcher. Les résultats de l’année écoulée sont en ligne avec les objectifs annoncés dans le plan à 3 ans même si par exemple la collecte de l’année est inférieure à l’objectif des 50 milliards d’euros. Yves Perrier ne voit d’ailleurs pas de raison de revoir ces objectifs, entre autres l’objectif central d’un résultat net annuel de 1 milliard d’euros mais «à niveau de marchés inchangés». Selon le patron d’Amundi, «le bateau Amundi est fait pour naviguer de manière sûre par mer calme, par mer agitée ou même dans la tempête. L’environnement sera plus difficile mais, comme notre activité est très diversifiée, nous sommes assez confiants sur notre capacité à continuer à progresser».
The eurozone’s largest asset manager Amundi has boarded net new inflows of €42bn in its funds in 2018, which is lower than the expected €50bn. The firmnow targets synergies from the Pioneer deal of €175m, up from a previous €150m. The asset manager, whose majority shareholder isFrench bank Crédit Agricole, reported its adjusted net profit fell 16 percent in the fourth quarter to €225m, although it rose 3.1 percent for the full year 2018 to €946m. Inflows over last year were driven primarily by medium/long-term assets (+€36.3bn) and retail (+€30.7bn). Given the negative market effect (-€43bn) concentrated at the end of the year, assets under management reached €1.42trn as at 31 December 2018, stable over 12 months. Net inflows continued to be driven by the international segment. Activity was dynamic in Amundi’s Asian joint-ventures(in China and India) as well as in Hong Kong and Taiwan. In Europe, activity remained strong in Italy (+€8.2bn) as well as in other countries such asGermany and the Netherlands. In France, business activity was strong in medium/long-term assets (+€9.5bnin 2018), offset by treasury product outflows in corporates. «Our target is to achieve €1.5bnin adjusted net profit in 2020 with stock indices at similar level and we will be there,» said Amundi’s Chief Executive Yves Perrier in a conference call with journalists.
En 2018, Natixis a enregistré pour son activité de gestion d’actifs une collecte nulle, la décollecte nette du quatrième trimestre ayant effacé trois premiers trimestres positifs. En Europe seule, toutefois, la société enregistre des souscriptions nettes de 11 milliards d’euros en 2018. «Elle est positive pour la majorité de nos affiliés européens au quatrième trimestre 2018», souligne un communiqué, citant H2O, AEW, Mirova, Seeyond, Ossiam. En revanche, en Amérique du Nord, Natixis accuse une décollecte nette de 10 milliards d’euros en 2018, dont 16 milliards pour le seul quatrième trimestre. A fin 2018, les actifs sous gestion sont revenus à 808 milliards d’euros, contre 831 milliards fin 2017, compte tenu d’un effet marché négatif de 44 milliards d’euros et d’un effet change/périmètre positif de 22 milliards. En 2018, les actifs sous gestion moyens ont augmenté de +9% en Europe (hors actifs d’assurances vie) et de +5% en Amérique du Nordà taux de change constant. Malgré une année difficile, les revenus sous-jacents de l’asset management augmentent de 6% sur un an à taux de change constant en Amérique du Nord (1612 millions d’euros) et de 27% en Europe (1205 millions d’euros). Les marges de l’AM hors commissions de surperformance (426 millions d’euros sur 2018, soit 13% des revenus de l’asset management sur 2018) ressortent à 31 points de base en 2018. En 2018, elles progressent à 16 pb en Europe (+1,3pb sur un an et +0,6pb hors actifs d’assurance vie) et à 40 pb en Amérique du Nord (+0,9pb sur un an). 2018 marque donc pour Natixis la neuvième année consécutive de progression des marges en AM, souligne le groupe. Les actifs sous gestion de wealth management, l’autre activité du pôle asset & wealth management (AWM) de Natixis, ont atteint 26,1 milliards d’euros et les revenus sous-jacents sont en hausse de 2% sur un an en 2018. Au total, le RoE sous-jacent de l’AWM s’établit à 16,0% au 2018, en hausse de +320pb sur un an «en ligne avec les objectifs du plan stratégique New Dimension» avec notamment un coefficient d’exploitation sous-jacent en amélioration de 420 pb sur un an à 65,7%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en progression de +28% à taux de change constant sur un an en 2018.
French banking group Natixis said thatnet inflows for its asset management business have been nil in2018 due to 4Q18 net outflows offsetting the good performance of the first three quarters amidst very challenging market conditions. That has beenobservedin particular in North America that experienced net outflows of -€10bn in 2018 (-€16bn in Q418) of which -€3bn were recorded at Harris and -€8bn at Loomis. In Europe however, net inflows reached +€11bn in 2018 (of which +€2bn on LT products in 4Q18) and is positive across a vast majority of its European affiliates in 4Q18 (e.g. H2O, AEW, Mirova, Seeyond, OSSIAM). Asset management AuM amounted to €808bn as at 31 December 2018 (including Vega IM),down by €23bn year-on-yeardue to a negative market effect of -€44bn and a positive FX/scope effect of +€22bn. Over 2018, average AuM rose by +9% in Europe (excl. Life insurance) and by +5% in North America at constant exchange rate. As for the group’s wealth management AuM, theyreached €26.1bn as of the end of December 2018. Underlying net revenues from Asset & Wealth Management (AWM) are up +13% YoY in 2018 at constant exchange rate (+9% excluding AM performance fees) and +12% YoY in 4Q18, above New Dimension growth target of around 6%. Asset management underlying revenues increased by+6% YoY at constant exchange rate in North America (€1.61bn) and +27% in Europe (€1.20bn) over 2018. Wealth management underlying revenues are up +2% YoY in 2018. The Asset management fee rate excluding performance fees (€249m in 4Q18 and €426m in 2018;~13% of 2018 AM revenues) stood at 31 bps in 2018 and remained flat QoQ in 4Q18. In 2018, it rose both in Europe to 16bps (+1.3bps vs. 2017 and +0.6bps excl. Life insurance) and in North America to 40bps (+0.9bps YoY) including a slight uptick QoQ in 4Q18. 2018 is the 9th consecutive year of fee rate increase in asset management.
Amundi est en avance sur sa feuille de route concernant l’acquisition de Pioneer. A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, ce mercredi, le gérant d’actifs du Crédit Agricole a relevé le montant des synergies de coûts escomptées du rachat de la société de gestion italienne. Amundi table désormais sur 175 millions d’euros de synergies de coûts par an, au lieu d’une ambition initiale de 150 millions. Dix-huit mois après l’acquisition de Pioneer, signée en juillet 2017 pour 3,5 milliards d’euros, «l’entreprise est complétement intégrée», s’est félicité Yves Perrier, directeur général d’Amundi, lors d’une conférence téléphonique. Au cours du seul exercice 2018, plus de 60% du total des synergies attendues de cette opération ont été réalisées, contre un objectif initial de 40%.
Axa IM lance le fonds Axa Worlds Funds Framlington FinTech, destiné à investir dans les actions et les titres de fintech à travers le monde. Géré par Vincent Vinatier, ce fonds compte à ce jour 40 à 60 sociétés, notamment dans le domaine des paiements digitaux et des technologies réglementaires (regtech). Avec un horizon d’investissement d’au moins 8 ans, le fonds est enregistré et disponible dans 12 pays européens, dont la France. Il a été créé «suite au lancement d’une stratégie similaire au Japon», précise Axa IM. Dans cette logique, le gestionnaire d’actifs est entré mi-janvier au capital de la fintech suédoise, Dreams, à hauteur de 5 millions d’euros.
Generali a annoncé avoir obtenu toutes les autorisations réglementaires pour finaliser l’acquisition d’une part majoritaire dans Sycomore Factory, la société qui contrôle Sycomore Asset Management. L’entrée de l’assureur italien au capital de la société de gestion avait été annoncé en septembre 2018. «Le soutien d’un grand groupe mondial accélérera l’expansion internationale de Sycomore et favorisera le développement d’offres sur mesure à destination de clients privés et institutionnels», indique l’assureur italien dans un communiqué.
La société de gestion Bluebay Asset Management a annoncé mardi le closing de son fonds de dette privée, le fonds Direct Lending Fund III et les véhicules associés, à plus de 6 milliards d’euros. Ce nouveau fonds, qui a déjà déployé 900 millions d’euros, proposera des solutions de financement sur-mesure à des PME et des entreprises européennes. La plate-forme de dette privée de Bluebay gère à ce jour 13 milliards d’euros et a réalisé plus de 100 transactions dans 11 pays depuis son lancement en 2011.
L’économie locale et territoriale fait partie de l’ADN de la Caisse des dépôts qui dispose d’un réseau pour financer les projets locaux. La plupart des investisseurs institutionnels ne sont pas ainsi dotés et hésitent à venir sur des opérations jugées trop petites. Pour Caroline Le Meaux, responsable de la gestion déléguée, de l’ISR et des études quantitatives au sein de direction des retraites de la Caisse des dépôts, le blocage sera levé dès lors que ces financements seront dérisqués, agrégés et assortis d’une garantie implicite de l’Etat.
Les Principes de l’Investissement Responsable (PRI), soutenus par les Nations Unies, estiment ce 13 février que malgré les inquiétudes concernant la perte de dynamisme autour des enjeux majeurs tels que le changement climatique, comme l’a indiqué le récent « Global Risks Report » publié en marge du Forum économique mondial de Davos, les investisseurs prennent de plus en plus conscience des risques et des opportunités liés à l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La croissance de la demande de la part d’investisseurs mondiaux, de leurs clients et de leurs bénéficiaires pour des produits et solutions d’investissement prenant en considération les questions ESG, ainsi que le renforcement des réglementations sur l’investissement responsable dans de nombreux pays, notamment au sein de l’Union européenne, alimentent la dynamique des signatures aux PRI. La croissance du nombre de signataires aux PRI a été particulièrement forte en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada), au Royaume-Uni et en Irlande. L’Europe du Sud, la France, la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) et l’Asie ont également connu des croissances solides du nombre de signataires. Au total 2.232 institutions sont signataires des PRI à fin 2018 soit une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. Parmi les nouveaux signataires des PRI, on compte le fonds de pension Novartis (Suisse), les groupes d’assurances AG2R (France) et Swiss Life (Suisse), le National Grid (Royaume-Uni), ainsi que de nombreuses structures publiques : le Minnesota State Board of Investment, le Office of the Illinois State, le Employees’ Retirement System of the State of Hawaï ou, encore, le fonds de pension du gouvernement de Thaïlande. « Les investisseurs à travers le monde sont de plus en plus préoccupés par des sujets comme le changement climatique, l’esclavage moderne ou l’évasion fiscale, a commenté Fiona Reynolds, directrice générale des PRI. Ils s’aperçoivent aussi des avantages que leur procurent cette collaboration et ce dialogue sous l’égide des PRI et ils utilisent de plus en plus leurs voix de manière collective pour apporter des changements en lien avec ces enjeux ESG. Cependant, même s’il est très gratifiant d’observer cette croissance du nombre de signataires, les PRI ne s’arrêtent pas aux chiffres. Nous sommes pleinement conscients qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour sensibiliser davantage les investisseurs à l’importance de prendre en compte les facteurs ESG, tant dans les pays développés que dans les marchés émergents. »
Better Finance, a European federation of investors and users of financial services, has welcomed a final report to the European Commission by a joint committee of European supervisory authorities (ESAs), concerning proposed amendments to PRIIPs level 2 regulations. “These proposals align with some of the positions of Better Finance, but unfortunately, do not resolve the most serious problems,” Better Finance says. The European federation welcomes the proposed inclusion of a warning for retail investors that performance projections do not represent a reliable indicator of future performance, but the technical committee does not deal with a “major and urgent” problem in in the PRIIPs regulations relating to requirements of information concerning past performance, and specifically information concerning costs and real performance. The supervisory authorities have decided not to include a requirement for information concerning past performance in PRIIPs regulations, leaving investors in the lurch, as the track record enables potential comparisons with more widely available objective market indicators. The technical advice proposed is based on responses as part of consultations which began in November 2018, and is justified by an expected two-year extension of the UCITS KIID rules. Better Finance challenges this position on the grounds that it leaves all PRIIPs products other than UCITS funds (particularly life insurance products) with “extremely poor” regulatory information requirements concerning performance and real costs. “It is difficult to understand the position of the European Commission regarding this crucial problem for long-term saver citizens of the European Union. The Commission has firstly ignored terms in PRIIPs level 1 regulations, which required complete examination of the rules by the end of 2018. Now that the European Parliament has decided in favour of a complete re-examination by the end of this year (2019), the Commission is only planning to begin after 2020. From our point of view, it is irresponsible to further extend the use of a key information document for retail investment products which is so poorly designed,” says Guillaume Prache, CEO of Better Finance, in a statement.