La société de gestion italienne Fineco Asset Management a choisi Société Générale Securities Services (SGSS) comme seul agent payeur en Italie pour ses fonds étrangers et pour les services de banque dépositaire, administration de fonds et agent de transfert au Luxembourg. Cela concerne ses OPCVM de droit luxembourgeois de la gamme CoreSeries et ses OPCVM de droit irlandais «Fam Series UCITS ICAV» et «FAM EVOLUTION SICAV». Au Luxembourg, Fineco AM s’appuiera pour les fonds CoreSeries à SFSS pour la fourniture de services de banque dépositaire, d’administration de fonds et d’agent de transfert pour un montant de plus de 6 milliards d’euros d’encours sous gestion.
Optigestion va procéder à la fusion-absorption du fonds FCP Optigest Convictions Midcaps Euro dans la Sicav Optigest Europe le 8 avril prochain, a appris NewsManagers. Le projet a été arrêté en date du 11 décembre 2018 et a obtenu l’agrément de l’AMF. La gestion du FCPOptigest Convictions Midcaps Euro, dont les encours s'élevaient à 2,5 millions d’euros fin 2018,était déléguée à Roche-Brune Asset Management depuis son lancement en juillet 2017. Le commentaire de gestion du fonds en décembre notait que le véhicule avait été «fortement pénalisé» en 2018 étant donné l’année très négative subipour les actions de petite et moyenne capitalisation en Europe. La Sicav Optigest Europe est co-gérée par Jacques de Panisse-Passis, président du directoire d’Optigestion et associé,et Nicolas de Zaluski, gérant et responsable des risques. Son actif nets'élevait à 21,16 millions d’euros à fin janvier 2019.
Dario Maggioni rejoint l’équipe de banque privée de Banca Finnat, acteur milanais spécialisé dans la prestation de services d’investissement auprès de la banque privée et de la clientèle institutionnelle et d’entreprises. L’intéressé est nommé conseiller au sein de la direction commerciale. Dario Maggioni a travaillé dans la banque privée pour plusieurs établissements: Banca Popolare di Verona, BCC Carate Brianza et Banca Cesare Ponti.
Les spéculations étaient dans l’air depuis quelques jours, cette fois l’opération est officielle. Les banques italiennes BPER Banca et Banca Popolare di Sondrio vont bien acquérir les 39,99 % d’Arca Holding mises en vente dans le cadre du processus de liquidation de Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca. Arca Holding détient 100 % de la société de gestion Arca SGR. Suite à l’opération, les participations respectives de BPER Banca et Banca Popolare di Sondrio dans Arca Holding seront de 57,06 % et 36,83 %. Arca SGR est une société de gestion regroupant les activités de gestion de plusieurs banques populaires italiennes. Elle gère 24,4 milliards d’euros au 30 septembre 2018.
Selon les informations du site italien Bluerating, Daniela Ballabio quitte iShares où elle travaillait depuis huit ans comme responsable marketing pour l’Italie. Elle part pour se consacrer à une nouvelle aventure professionnelle, toujours dans le secteur de la gestion d’actifs. Il s’agit d’un départ supplémentaire pour l’équipe italienne d’iShares, l’entité de BlackRock dédiée aux ETF, souligne Bluerating. Ces derniers mois, la société a vu partir Emanuele Bellingeri, son numéro un en Italie, pour Credit Suisse, et Marco Tabanella chez Vanguard.
La boutique de gestion Hugau Gestion vient de recruter Alexis Robert en qualité de gérant de taux junior selon le profil Linkedin de l’intéressé. Alexis Robert officiait depuis août 2017 chez CBT Gestion où il a notamment participé à la mise en oeuvre de modèles quantitatifs sur les actions, l'élaboration de stratégiesmais aussi l’analyse de fonds. Auparavant, il avait fait un passage chez Advenis en tant qu’assistant sur la partie multigestion. Alexis Robert est rattaché au directeur de la gestion taux d’Hugau Gestion, Johan Bigot.
Les budgets des investisseurs alloués à la recherche ont globalement reculé en Europe, à l’exception de la Suisse, à la suite de la mise en place en janvier 2018 de Mifid 2, selon une enquête réalisée par le CFA Institute. La baisse ressort en moyenne à 6,36% depuis l’entrée en vigueur de la directive.
Schroders has hired Stephanie Chang as an Environmental, Social and Corporate Governance (ESG) integration specialist, a newly-created role. She will be focused on «enhancing Schroders’ ability to embed sustainability across its investment teams to better meet the needs of its clients», according to a press statement. Stephanie Chang previously spent almost five years at PwC where she was an assistant director for sustainability and climate change. There shefocused on the impacts of climate change for financial services and helped clients develop risk management frameworks to respond to the low carbon transition. Stephanie Chang will report to Schroders’ head of sustainable research, Andrew Howard.
Generali has completed the closing of the transaction with KD Group, finančna družba, d.d., to acquire the full capital of Adriatic Slovenica, zavarovalna družba, d.d., and KD Funds, Management company LLC, in Slovenia. The Italian group has received all required approvals from regulatory bodies and competition authorities. The acquisition includes KD Funds, a mutual fund manager with over EUR750m of assets under management that ranks third in Slovenia with a market share of 20% and that has alsoa presence in Croatia and Macedonia through its subsidiaries. An agreement with the sole shareholder of Adriatic Slovenia, KD Group, finančna družba, d.d., was signed in May 2018.
A l’occasion de la publication de ses résultats annuels 2018 ce 14 février, NN IP a fait état d’actifs gérés de 246 milliards d’euros à fin 2018 dans son pôle de gestion d’actifs contre 238 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2018. Cette hausse reflète un transfert de 9,9 milliards d’euros d’actifs «mortgages» de l’ancien Delta Lloyd au départ logés dans NN Bank et déplacés vers NN Investment Partners. Le résultat opérationnel a baissé à 30 millions d’euros au quatrième trimestre contre 46 millions au troisième trimestre 2018, en raison de commissions de gestion en baisse, en partie compensées par une baisse des charges administratives. Sur l’année 2018, le résultat d’exploitation a baissé à 155 millions d’euros contre 161 un an plus tôt. Le nombre de salariés a baissé de 1.030 à 982 entre le troisième et quatrième trimestre. Le pôle a par ailleurs enregistré une collecte nulle au quatrième trimestre et une décollecte de 6 milliards sur l’année.
Investcorp and Aberdeen Standard Investments(ASI)announced the launch of their jointventure that will invest in social and core infrastructure projects in Gulf Cooperation Council countries. Thejoint venturewill activelytarget greenfield and brownfieldsocialas well as core essentialinfrastructure assetsin sectorsincluding healthcare, education, utilities, social housing, smart cities, roads and rail. GCC countries have benefited from the world’s oil demand over recent decades but their governments are now taking steps to diversify economies away from oil, explains a press release. As part of this, various initiatives have been launched to prioritise the development of critical social and core infrastructure.
Le pôle Gestion d’épargne et Assurances du Crédit Agricole a affiché des chiffres contrastés au quatrième trimestre 2018, a annoncé la banque française lors de la publication de ses résultats ce 14 février. Si l’activité d’Epargne-Retraite de l’Assurance a connu une collecte nette dynamique et en augmentation par rapport aux trimestres précédents, à +2,1 milliards d’euros dont +1,3 milliards d’euros/62% en unités de compte (69% sur l’ensemble de l’année), la Gestion de fortune est plus modeste à +0,6 milliard d’euros et surtout la Gestion d’actifs est en décollecte nette de -6,5 milliards d’euros, concentrée sur la clientèle institutionnelle, le Retail affichant une collecte nette positive de +0,5 milliard d’euros ; cette décollecte s’explique par un environnement particulièrement difficile sur tous les marchés ce trimestre, illustré par un effet marché sur les encours gérés de -43,7 milliards d’euros sur les trois derniers mois de l’année, annulant complètement l’effet de la très bonne collecte nette d’Amundi sur l’ensemble de l’année 2018, soit +42,0 milliards d’euros dont +36,3 milliards d’euros en actifs moyen-long terme. La structure cotée du Crédit Agricole note que la forte croissance du résultat net part du Groupe sous-jacent a quatrième trimestre (1.067 millions d’euros, en progression de +21,6%) a été obtenue malgré un environnement beaucoup moins favorable qu’au quatrième trimestre 2017 et aux trois premiers trimestres de 2018, notamment pour les activités liées aux marchés de capitaux, en particulier les métiers de Gestion d’actifs et de fortune ainsi que la Banque de marchés et d’investissement. Ce sont les seuls métiers dont la contribution baisse par rapport au quatrième trimestre 2017. Sur l’ensemble de 2018, le résultat net part du Groupe publié est de 4.400 millions d’euros, contre 3.649 millions d’euros en 2017, soit une progression de +20,6%. Crédit Agricole sa annonce par ailleurs qu’il présentera un nouveau plan stratégique le 6 juin à horizon 2022.
US trade publicationFortune has released the results of its survey on the 50world most admired companiesin 2019. Around 3,800 leaders, administators and stock analysts have voted for the 10 companies they admire the most in their sector and all sectors combined. Apple tops the rankings, followed byAmazon andBerkshire Hataway. Making it into the list for the sixth consecutive year, asset management firm BlackRock ranks in 22nd position, its highest ranking in Fortune’s survey. BlackRock also ranks first in the asset management sector. A number of criteria are being taken into account for the survey such as innovation, the use of the company assets, the social responsibility of the firm, the quality of management, the financial robustness, product and service quality and global competition.
Fideuram-Intesa Sanpaolo Private Banking termine 2018 sur un bénéfice net consolidé de 834 millions d’euros, plutôt stable si l’on exclut les éléments non récurrents, et avec une collecte nette de plus de 10 milliards d’euros, rapporte Il Sole – 24 Ore. Paolo Molesini, administrateur délégué du groupe, est satisfait des résultats obtenus au cours d’une année difficile. Les encours sous administration ont seulement légèrement baissé à 213,1 milliards d’euros contre 216,6 milliards en 2017. Le véritable actif du groupe est son réseau de près de 6.000 banquiers privés. Interrogé sur la concentration du secteur, Paolo Molesini estime que le processus sera long. «En ce qui nous concerne, nous sommes déjà leader sur le marché en Italie et nous pensons croître aussi avec notre centre en Suisse».
Objectifs atteints pour Credit Suisse. La division Wealth Management désormais au centre de la stratégie du groupe suisse, a enregistré des entrées nettes de 34,4 milliards de francs sur l’ensemble de l’année 2018, chaque trimestre ayant généré des flux nets positifs, a indiqué ce matin le groupe à l’occasion de la publication de ses résultats annuels. Le total des entrées nettes ressort à 56,5 milliards de francs, en hausse de 49% par rapport à l’année précédente. Le bénéfice avant impôts du groupe s’est inscrit à 3,4 milliards de francs au titre de 2018, en hausse de 90% par rapport à l’année précédente.Le bénéfice net distribuable aux actionnaires a atteint 2,1 milliards de francs. Il s’agit dupremier bénéfice annuel après impôts depuis 2014. Au cours du seul quatrième trimestre, Credit Suisse afficheun bénéfice avant impôts adaptéde 846 millions de francs, soit une hausse de 49% en glissement annuel. Ce quatrième trimestre 2018 représente leneuvième trimestre consécutif de croissance du bénéfice en glissement annuel et leonzième trimestre consécutif bénéficiaire, tous deux sur une base adaptée. «Notre restructuration, commencée au quatrième trimestre 2015, il y a trois ans, avait pour objectif de rendre notre banque plus résistante dans les périodes difficiles en diminuant les risques, en réduisant les coûts et en renforçant notre capitalisation. Nous voulions également accroître les revenus liés au Wealth Management ainsi que nos flux relativement stables de revenu: nous voulions renouer avec une croissance rentable, conforme et de qualité. Nous voulions redimensionner nos activités plus dépendantes du marché et résoudre avec détermination nos plus importantes affaires héritées du passé. Ces objectifs ont été largement atteints et notre performance au quatrième trimestre, notre meilleur quatrième trimestre depuis 2013, montre à quel point la banque a changé depuis 2015", a commenté Tidjane Thiam, directeur général du Credit Suisse, cité dans un communiqué. Les turbulences des marchés en 2018 ont néanmoins marqué de leur empreinte les résultats du groupe. Si l’on reprend le WealthManagement par exemple, la collecte supérieure à 34 milliards de francs a été effacée par des impacts négatifs marchés et devises de respectivement 36 milliards de francs et 13 milliards de francs. Résultat, les actifs sous gestion s’inscrivent à 757 milliards de francs fin 2018 contre 771 milliards de francs un an plus tôt.
JP Morgan Private a nommé Jerry Garcia etEzequiel Lazcano pour superviser les équipes de banquiers privés US offshore dédiées à la clientèle du Cône Sud (Argentine, Uruguay, Chili), rapporte Citywire Americas. Ces nominations font suite au départ la semaine dernière d’Alejandro Jimenez, qui était responsable des marchés du Cône Sud. Garcia et Lazcano sont rattachés à Adam Tejpaul, directeur général de JP Morgan Private Bank Latin America.
La banque d’investissement australienneMacquarie, active dans la gestion d’actifs via Macquarie Asset Management, n’est pas garantie d’obtenir une licence du régulateur luxembourgeois CSSF avant le Brexit, rapporte le Luxembourg Times. Le journal explique que Macquarie est en discussions avec les régulateurs européens depuis 2017 mais que la société reste en attente d’une décision de la commission de surveillance du secteur financier concernant sa demande de licence, citant une porte-parole de Macquarie. La filiale de gestion d’actifs de Macquarie gérait 532,1 milliards de dollars australiens d’encours au 31 décembre 2018, soit environ 336 milliards d’euros.
CD Partenaires, en partenariat avec Lyxor, propose un nouveau mandat de gestionau sein d’une enveloppe PEA, composé exclusivement d’ETF. Ce mandat est uniquement disponible sur la plateforme patrimoniale CD Partenaires, qui fait partie du groupe La Française et qui agit en tant que distributeur. Lyxorconseille la gestion de l’allocation pour le compte de la Française AM (groupe La Française), qui effectue la gestion du mandat. Les ETF sous-jacents sont gérés par Lyxor. «Nous avons ainsi souhaité mettre à disposition des particuliers les solutions et une expertise développées à l’intention exclusive desinvestisseurs institutionnels», a souligné le 13 février Florence Barjou, responsable de la gestion multi-asset de Lyxor, à l’occasion d’un point de presse. Unique sur le marché, Lyxor ETF PEA se présente ainsi comme"le premier mandat disponible dans un PEA bancaire à proposer une allocation d’actifs internationale dynamique, 100% à base d’ETF, à l’attention des professionnels de la gestion patrimoniale». « Le PEA est une enveloppe souvent délaissée ou mal appréhendée par les clients des conseillers financiers. C’est donc tout l’intérêt de pouvoir leur proposer une solution innovante, permettant notamment la mise en place d’une allocation internationale, pilotée par les gérants de Lyxor Asset Management. De plus, dans le cadre des obligations réglementaires liées à MIFID II, cette solution en ETF apporte le degré de transparence souhaitée par le régulateur», a estimé pour sa part Eric Bengel, directeur de l’Offre et des Services pour CD Partenaires. L’objectif de gestion est la recherche d’une appréciation du capital sur le long terme via une exposition diversifiée sur les marchés actions mondiaux, tout en veillant à la diversification des sources de performance et de risque. La gestion s’appuie sur les allocations proposées par la mise en œuvre de l’outil «Lyxor ETF PEA », outil développé par les équipes de LyxorAsset Management. Les ETF sous-jacents sont gérés par Lyxor International Asset Management. Combinant les avantages de la gestion active et ceux de la gestion passive, cette offre se veut une solution clés en main pour les conseillers en gestion de patrimoine, dont les clients recherchent à la fois une exposition au marché actions internationales, des frais de gestion réduits avec les ETF (*) et une fiscalité attrayante dans le cadre d’une enveloppe PEA. L’allocation d’actifs définie par Lyxorest revue chaque mois par une équipe de gestion sous la supervision de Florence Barjou. Elle est mise en oeuvre via des ETF, des OPCVM transparents, liquides et à frais réduits par rapport à des fonds traditionnels. (*) Source : AMF, L’observatoire de l’Epargne n°26 - Décembre 2017. Les ETF/Trackers affichent des frais de gestion de 0,36% en moyenne. A titre de comparaison, les frais de gestion des fonds traditionnels (gestion active) sont en moyenne de 1,95% par an.
Appétit. La gestion passive est en passe de supplanter son pendant actif aux Etats-Unis. Elle pourrait peser 50 % des fonds actions d’ici deux à trois ans si elle continue de progresser au même rythme que ces cinq dernières années (2,8 points par an), selon JPMorgan. Elle représentait 44 % du marché fin 2018. La gestion passive obligations est moins importante, à 19 % (36 % pour les actions et les obligations). Cette moindre progression s’explique par la bonne résistance de la gestion active, contrairement au monde actions qui connaît depuis 2014 un important flux de rachats. Cet engouement plus marqué pour les fonds indiciels actions n’est toutefois pas lié à un effet de performance, les fonds actifs actions ne sous-performant pas plus en moyenne que les fonds obligataires. La raison en est plutôt dans les structures de marché. L’un des enseignements importants de cette bascule est l’importance prise par les investisseurs finaux, tels les particuliers, dans les mouvements de marché. « Le sentiment versatile des investisseurs ‘retail’ se transmet plus directement aux marchés que dans la gestion active, où le gérant du fonds décide au final quand et comment déployer les fonds », explique JPMorgan. Autre enseignement : les momentum de marché sont plus longs et soutenus. En revanche, la croissance de la gestion indicielle n’a pas entraîné, comme on le craignait, une concentration dans quelques gros fonds, ce qui aurait pu contribuer à une augmentation du risque systémique de ces acteurs. Ce changement va s’accélérer car, en dehors des Etats-Unis, la part de la gestion passive est aujourd’hui de 25 % en Europe (15 % avec les obligations). Elle devrait augmenter avec l’évolution de la réglementation (Mifid) et une plus grande transparence sur les frais. A noter qu’au Japon la gestion passive actions représente 58 % du marché des fonds et 31 % sans prise en compte des ETF détenus par la Banque du Japon.
Voilà un geste qu’aurait apprécié le général de Gaulle, qui fit, cas unique dans les annales internationales, une retentissante conférence de presse où la question monétaire tint la place centrale. Il y dénonça le « privilège exorbitant » dont bénéficiait alors le dollar suite aux accords de Bretton Woods. C’était en février 1965. Depuis, bien des choses ont changé, à commencer par le système monétaire international, qui a disparu, mais pas du tout la domination du dollar, plus éclatante et impérialiste même – c’est le mot qui convient – que jamais ! On imagine les commentaires que le fondateur de la Ve République ferait sur l’extraterritorialité que Washington exerce en cette matière comme dans d’autres, jusqu’à interdire de commerce des Etats aussi importants que l’Iran, non seulement avec les Etats-Unis mais encore avec tous les autres Etats souverains, menacés de représailles pour cause d’usage prohibé du dollar ! Le fait d’utiliser le dollar comme une arme dans le cadre de sanctions est dangereux, voire scandaleux. C’est pourquoi la création d’Instex par la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne est importante. Ce véhicule financier (SPV) vise, rappelons-le, à poursuivre des transactions commerciales entre l’Union européenne et l’Iran en court-circuitant le dollar. Que ce mécanisme soit pour l’instant limité aux échanges dans des secteurs « essentiels pour la population iranienne, tels que les produits pharmaceutiques, les dispositifs médicaux et les produits alimentaires », en réduit bien sûr l’intérêt ; que l’Iran refuse par ailleurs les conditions posées par les puissances européennes pour sa mise en place, que sont l’adhésion au Gafi, l’organisme créé par le G7 pour combattre le blanchiment d’argent, et l’ouverture de négociations sur le programme iranien de missiles balistiques est également fâcheux. Mais ces difficultés, d’ailleurs prévisibles, ne doivent pas faire oublier le symbole que ce véhicule représente, première tentative coordonnée de mettre en échec le recours abusif à la capacité de compensation monétaire sans équivalent dont jouissent les Etats-Unis, grâce à l’universalité de leur devise.
C’est une des questions qui commencent à tarauder les analystes de marché. Donald Trump briguera-t-il un second mandat ? Dans ce cas, il aurait 78 ans à la sortie et la question de son état de santé se pose. Se teindre les cheveux ne suffira sans doute plus. Mais, surtout, le président américain se verrait bien faire autre chose et se rêverait en magnat de la presse, ou plutôt en empereur des médias et des réseaux sociaux. Il a montré et montre toujours ses capacités, son « talent » diront ses aficionados, à utiliser son compte Tweeter.
Avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les touristes britanniques pourraient bien avoir le plaisir de redécouvrir le roaming payant ; des charges sur les communications par téléphone mobile abolies en 2017. La quasi-totalité des consommateurs n’en veulent pas, mais ils risquent de régler la facture quand ils téléphoneront de la Costa Brava, de la Riviera ou des Canaries. Plus sérieusement, il n’est pas sûr que les Irlandais apprécient ce genre de plaisanterie.
C’est la première estimation de la croissance du PIB en France au premier trimestre, tirée de l’indicateur synthétique Isma de la Banque de France. Le PIB a progressé de 0,3 % au troisième comme au quatrième trimestre 2018 (Insee). Par ailleurs, l’indice IFO du climat économique mondial signale une quatrième baisse d’affilée au premier trimestre : « Les prévisions se sont nettement détériorées, même si les analystes conjoncturels considèrent que les facteurs positifs l’emportent encore légèrement », précise l’institut de conjoncture.
Faut-il se méfier des jours fériés au Japon ? Le 11 février était le jour du Kenkoku kinen no hi, jour férié pour fêter l’anniversaire de la fondation de l’Etat. L’occasion était trop belle sur des marchés endormis pour s’offrir un flash krach sur le franc suisse (contre dollar) sur les marchés asiatiques. Le swissie a décroché quelques instants, avant de faire le chemin inverse aussi soudainement. Le 3 janvier, en fin de long week-end pour cause de Nouvel An, c’est le dollar australien (aussie) qui avait violemment décroché contre le yen. Le 15 août n’est plus la seule date à surveiller.