Le graphique ci-contre montre les résultats des enquêtes de la Commission européenne sur les limites à la production dans l’industrie en zone euro. L’indicateur de sentiment économique, comme proxy de la croissance de l’activité, est également représenté (en jaune).
La Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont annoncé jeudi qu’elles allaient débloquer une enveloppe totale de 47 milliards de dollars (41,6 milliards d’euros) d’ici 2025 pour aider des pays africains à faire face aux effets du changement climatique. La contribution de la Banque mondiale sera de 22,5 milliards de dollars pour la période 2021-2025, tandis que la BAD s’est engagée à hauteur de 25 milliards, précise un communiqué. Ces fonds seront aussi utilisés pour accroître les investissements dans des projets d'énergie renouvelable comme le photovoltaïque. L'Éthiopie, le Rwanda et le Kenya figurent parmi les pays cités par la Banque mondiale pour ce nouveau financement.
Au terme d’un appel d’offres restreint lancé au mois d’août, l’université a sélectionné Rathbone Investment Management comme gestionnaire unique de son portefeuille. Dans le détail, le gestionnaire aura pour objectif de mettre en place une approche «best in class» sur l’ensemble du portefeuille multi-actifs de l’université, lequel s'élève à environ 40M£ (46,5M€). L’objectif actuel de l’institution sur l’intégralité de son portefeuille consiste à atteindre un retour sur investissements annuel de CPI (Consumer Price Index) de +4%. Prévu pour une durée de 120 mois, le marché ne pourra pas faire l’objet d’une reconduction. Lire l’avis complet : ici. AB.
NN Investment Partners (NN IP) a publié le 14 mars son rapport annuel 2018 sur l’investissement responsable. On y a apprend ainsi que les encours sous gestion au sein de ses stratégies d’impact et de durabilité ont bondi de 53% sur l’année et atteignent désormais 16,5 milliards d’euros. Dans le détail, les stratégies de durabilité représentaient 15,388 milliards d’euros fin 2018, tandis que les stratégies d’impact réunissaient 1,161 milliard d’euros. NN IP a également rappelé avoir lancé deux nouvelles stratégies durables au cours de 2018 : d’une part, la stratégie de dette d’infrastructure durable, et, d’autre part, la stratégie dédiée aux loans au sein des marchés émergents, cogérée avec FMO Investment Management. Cette dernière a réalisé un premier closing de 250 millions d’euros d’encours.
BNP Paribas Securities Services (BP2S) a annoncé la nomination de Frédéric Perard au poste de responsable global des opérations d’investissement et de services aux fonds. Ce dernier a été remplacé au poste de responsable du Luxembourg par Robert van Kerkhoff, qui conserve également ses responsabilités pour les Pays-Bas et les pays nordiques. Frédéric Perard était responsable de BNP Paribas Securities Services au Luxembourg depuis 2010.
Très bonne année pour le groupe OFI. En 2018, la filiale de gestion de la Macif et de la Matmut a collecté 2,9 milliards d’euros net, soit quasiment le double de l’année précédente, essentiellement sur les actifs non cotés et principalement pour le compte des investisseurs institutionnels. La collecte sur le non coté s’est élevée à 2,5 milliards d’euros, dont les deux tiers dans les infrastructures et un tiers dans le private equity et la dette non cotée, dans des proportions équivalentes, a indiqué ce 14 mars Jean-Pierre Grimaud, directeur général du groupe OFI, à l’occasion d’un point de presse. Pour son axe de développement le plus récent, celui sur la clientèle individuelle intermédiée, la collecte s’est élevée à 360 millions d’euros, notamment sur la gestion diversifiée, les actions et les convertibles. Jean-Pierre Grimaud a reconnu que le début d’année est plus compliqué sur ce segment après les turbulences des derniers mois de 2018. Autre axe fort, l’international où la collecte institutionnelle se développe tant en Europe que hors d’Europe. Malgré la baisse des marchés en fin d’année 2018, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 72 milliards d’euros contre 70 milliards d’euros un an plus tôt. En termes de classes d’actifs, les actifs cotés représentaient à fin novembre86% des encours, dont54% dans les taux et crédit, 12% dans les actions et 4% dans les diversifiés, les actifs non cotés représentant autour de 14% du total et un peu plus de 10 milliards d’euros à fin janvier 2019. Les encours issus des actionnaires (Macif et Matmut) totalisent 58% des encours, contre 61% trois ans plus tôt. C’est dire qu’OFI progresse sur la voie de la diversification de sa clientèle historique. Les actifs émanant notamment de la clientèle institutionnelle, IRP et entreprises,a fait un bond de 57% à 2,7 milliards d’euros. Du côté de la clientèle individuelle, la progression est de 37% sur la période, à 2,1 milliards d’euros. Le développement de la stratégie de distribution multicanal à destination de la clientèle individuelle intermédiée s’est, on le sait, poursuivie en 2018, avec une prise de participation de 33% dans Finavéo Partenaires, qui fait suite à l’entrée au capital du groupe Crystal en 2017. Une nouvelle opération de ce type pourrait-elle intervenir cette année ? «Nous regardons», a simplement indiqué Jean-Pierre Grimaud interrogé par NewsManagers. Il a toutefois rappelé que l’objectif dans le plan OFI 2020 est d’arriver à une part de marché de 5% sur la clientèle individuelle intermédiée contre 3% actuellement. «Nous voulons nous développer auprès des CGPI. C’est quelque chose que nous avons toujours en tête», a-t-il déclaré. OFI a par ailleursdéployé auprès de plusieurs partenaires assureurs une offre de gestion pilotée. Les encours liés à la clientèle hors de France ont pour leur part bondi de 43% à 2,3 milliards d’euros. Le groupe est présent désormais dans cinq pays : en Allemagne, en Autriche, au Portugal, en Italie et en Espagne. Un développement qui passe de préférence par des partenariats,avec des acteurs locaux de référence :en Allemagne et Autriche avec OLB, et au Portugal avec Bluemint. OFI adapte son offre à chaque pays : par exemple, la finance responsable en Allemagne, pays qui s’intéresse à l’investissement durable depuis deux ou trois ans seulement, et la gestion assurantielle sous contrainte. «L’Allemagne est au centre de notre dispositif à l’international mais c’est un marché difficile. Ce serait toutefois une erreur de ne pas le travailler», a remarqué Jean-Pierre Grimaud. Dans le domaine de la finance responsable, OFI a déployé un process formalisé de suivi du risque climatique sur les gestions cotées et mis en place une politique charbon pour l’ensemble de ses fonds ouverts. De quoi selon le groupe illustrer sa volonté de placer cette thématique comme axe stratégique prioritaire et transverse. Les trois quarts des encours gérés au sein du groupe intègrent les enjeux de la finance responsable et OFI souligne sa notation «A+" par les PRI (Principles for Responsable Investment) pour la deuxième année consécutive ainsi que les très bons résultats des fonds ouverts classés 1er quartile et appartenant pour 8 sur 9 d’entre eux à la gamme OFI Responsible Solutions. Conclusion de Jean-Pierre Grimaud : «Un bilan 2018 en ligne avec la plupart des objectifs poursuivis dans le cadre du plan OFI 2020. En 2019, nous allons engager le groupe OFI dans l'élaboration d’un nouveau plan stratégique 2021-2023 autour de trois volets : l’entrée dans une nouvelle ère de la finance responsable, plus que jamais incontournable, une accélération du développement sur les nouvelles cibles de clientèles et un développement de nos services», a expliqué le directeur général.
CGP Entrepreneurs, la filiale de l’UFF dédiée aux CGP, a publié ce jeudi les résultats de son activité pour l’exercice 2018.Au 31 décembre 2018, la société comptait 330 cabinets de conseillers en gestion de patrimoine clients et ses encours sous gestion s’élevaient à 800 millions d’euros, avec l’objectif de dépasser 1 milliard d’euros à fin 2019. «L’année écoulée a également été marquée par le lancement d’un manuel de mise en conformité à destination des CGP du groupement et répondant aux obligations de la réglementation MIF 2 et de la Directive sur la distribution d’assurance (DDA)», rappelle la société dans une missive, précisant qu’elleprévoit de sortir, courant avril, une version actualisée de son manuel de mise en conformité.Le périmètre de cet outil s’élargira aux obligations réglementaires pour les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP), notamment en matière de crédit immobilier, et pour les intermédiaires en transactions sur immeubles et fonds de commerce (ITI). Pour 2019, le groupement entend également poursuivre ses efforts en matière de développement de nouveaux services.CGP Entrepreneurs prévoit notamment d'élargirson offre de services à destination de ses cabinets partenaires. Le programme de l’année 2019 s’articule autour de formations validantes (certifications professionnelles, formations réglementaires…), de formations métiers et de formations techniques (droit de la famille, assurance-vie et prévoyance, optimiser la fiscalité…). Ces formations s’effectueront en présentiel et en distanciel via une plateforme online sous forme d’adaptive learning. Le groupement s’apprête aussi à déployer une prévoyance «haut de gamme» à destination des professions libérales et des entrepreneurs, ainsi que des services exclusifs comme le « pack immo » qui intégrera offre immobilière et financement de projet immobilier et qui permettra ainsi au cabinet de proposer à ses clients l’ensemble des services d’accompagnement à l’investissement locatif. Enfin, CGP Entrepreneurs entend accompagner les cabinets dans la transformation de leurs métiers avec des outils digitaux susceptibles de faciliter leur activité : facturation des honoraires, pilotage et contrôle des actifs financiers, ainsi qu’un nouveau service immobilier en marque blanche pour développer les ventes dans l’ancien. «A horizon 3 ans, notre ambition est de devenir le leader des prestations de services exclusives et innovantes, dans un contexte de plus en plus complexe où il devient nécessaire pour les CGP d’être accompagnés», affirme Patrick Butteau, directeur général de CGP Entrepreneurs, cité dans le communiqué.
La société de gestion BMO Global AM a annoncé jeudi 14 mars la nomination de Nina Roth, Alan Fitzpatrick et Derek Ip au sein de son équipe investissement responsable. Nina Roth se joint à l’équipe en tant que directrice. Elle sera responsable de la gestion des relations clients en Allemagne, de l’analyse et de l’engagement ESG dans divers secteurs. Précédemment, elle a travaillé pour l’agence allemande de développement (GIZ).Elle a plus de 10 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement responsable, ayant débuté sa carrière au sein du département ESG de la Deutsche Bank, avant de s’installer à New York, puis à Hong Kong pour travailler comme environmental & social risk manager chez UBS AM. Alan Fitzpatrick rejoint la filiale de la Bank of Montreal en tant que spécialiste produits, un rôle nouvellement créé. Il supervisera les activités mondiales «reo», avec pour responsabilité de soutenir les directeurs clients dans la gestion des relations et d’élaborer des stratégies et des projets visant à améliorer l’offre d’investissement responsable aux clients de BMO. Auparavant, il était directeur de l’équipe service client et business development d’Hermes EOS. BMO a également nommé Derek Ip en tant qu’analyste ESG au sein de l’équipe investissement responsable. Durant sa carrière il a occupé diverses fonctions chez Trucost, S&P Global, Climate Bonds Initiative, ou encore RESET Carbon Limited. Parallèlement à ces trois nominations, BMOa annoncé des changements au sein de son conseil consultatif sur l’investissement responsable. Marga Hoek quitte le conseil et sera remplacée par Elizabeth McGeveran, directrice des investissements à la McKnight Foundation. Martin Smith, représentant interne au sein du conseil consultatif sur l’investissement responsable, sera remplacé par Phil Doel, directeur de l’équipe de gestion des placements fondamentaux et des placements EMEA de BMO.
Le gérant d’actifs français IVO Capital, spécialiste de la dette émergente, n’a pas souffert des retraits massifs qui ont frappé la classe d’actifs l’an dernier. Tout au contraire. Les actifs sous gestionont ainsiaugmenté de 20% l’an dernier pour s'établir à536 millions d’euros à fin décembre contre 450 millions d’euros un an plus tôt. La collecte sur l’ensemble de l’année écoulée s’est élevée à 191 millions d’euros. Profitant du regain d’intérêt des investisseurs pour les émergents et pour le high yield international, les encours ont continué de progresser en ce début d’année pour atteindre600 millions d’euros à la mi-mars grâce à des entrées nettes de 60 millions d’euros. Le fonds IVO Fixed Income a, à lui seul, doublé de taille depuis fin 2017, à 250 millions d’euros. L’an dernier, la société de gestion, basée à Paris, Sao Paulo etMexico qui investit globalement dans des dettes en monnaies fortes, notamment corporate, a poursuivi son développement en multipliant l’enregistrement des fonds dans différents pays en Europe pour faciliter le travail de ses clients dans la banque privée. La performance du fonds IVO FI est négative de -3,7% en 2018 mais dans une moindre mesure par rapport au marché (-5,9% pour les fonds de la catégorie Morningstar «Obligations émergentes emprunts privés en euros»). La société de gestion a annoncé le lancement de trois nouvelles stratégies cette année. Un fonds à duration courte sur la dette émergente high yield pour répondre au fort appétit des investisseurs pour ce type de produits. IVO Capital va par ailleurs lancer un nouveau compartiment de sa Sicav, IVO Global Opportunities, qui permettra d’investir dans d’autres classes d’actifs que les obligations en fonction des opportunités. «L’objectif est de naviguer dans l’ensemble de la structure de capital, a expliqué Michael Israel, gérant chez IVO Capital, à l’occasion d’une réunion avec des investisseurs. Lorsque nous faisons l’analyse crédit des entreprises nous constatons qu’il est parfois plus intéressant d’investir en action qu’en obligation». Le fonds intégrera également de l’exposition aux devises locales.Il ne sera toutefois pas activement «marketé"au public avant d’avoir un certain track record. Enfin, un fonds à échéance 2024 est actuellement en cours d’enregistrement auprès de l’AMF. Il sera globalet investià 50% en dette émergente en monnaie forte et à 50% en high yield de pays développés. IVO Capital s’est allié pour l’occasion à Schelcher Prince Arkéa qui gérera la poche high yield pays développés. Le gestionnaire veut profiter de l'écartementdes spreads sur ces classes d’actifs l’an dernier pour lancer ce type deproduit. IVO Capital va par ailleurs publier d’ici à la fin du premier trimestre sa politique ESG. La société de gestion a recruté une analyste dédiée qui arrive de chezBNP Paribas.
La société de gestion Covéa Finance vient d’obtenir la labellisation Investissement Socialement Responsable (ISR) de son fonds Covéa Flexible ISR. Il s’agit de la deuxième labellisation ISR pour la société après celle du fonds Covéa Actions Solidaire fin 2018. «Covéa Finance a défini des critères extra-financiers désormais applicables à l’ensemble des classes d’actifs du fonds Covéa Flexible ISR (anciennement Covéa Sélectif), et non plus seulement aux actions. L’obtention de ce label vient ancrer ces modifications en reconnaissant le caractère ISR de ce fonds dont les pratiques de gestion valorisent les entreprises contribuant au développement durable», explique dans un communiquéYannick Tatibouët, directeur veille stratégique, relations extérieures, ESG et recherches de Covéa Finance. L’objectif de gestion de Covéa Flexible ISR est de rechercher une performance à long terme, à travers la sélection de valeurs françaises et/ou européennes, sur la base de critères extra-financiers avec la mise en œuvre de filtres ISR complétés de la méthodologie d’analyse financière de la société de gestion.
La Société Française des Analystes Financiers (SFAF) vient de lancer une commission dédiée aux ETF. Ses responsables sont Ahmed Khelifa, analyste buy-side chez Alpine Value Advisory, et Jean-Christophe Cotta, gérant de la société Allocation & Sélection. La commission aura pour mission de «permettre aux professionnels de la finance de comprendrela place et le rôle des ETF dans la gestion de portefeuille, connaître les différents produits ETF qui existent, leurs fonctionnements ainsi que leurs utilisations dans l’allocation d’actifs, acquérir les compétences d’analyse de ces produits, [et] comprendre et promouvoir les meilleurs pratiques en termes debusiness modelset modes de rémunération transparentset alignés aux intérêts des investisseurs.» Pour ce faire, la commission a mis en place trois groupes de travail : «publications et revue», géré par Nicolas Fragneau, responsable des spécialistes produits ETF chez Amundi, «formation», géré par Jérémy Tubiana, responsable vente et distribution des ETF chez Lyxor, et «événementiel», cogéré par Arnaud Gihan, responsable d’iShares France, et Eve-Marie Bussiere, développeuse commerciale des ETF SPDR chez State Street Global Advisors.
La société de capital-investissement LBO France a acquis la majoritaire du capital du groupe Passman, spécialisée dans les solutions numériques à destination des établissements d’hébergement et de santé en France et en Belgique. Andera Partners a elle réinvestien dette mezzanine via son équipe ActoMezz. Le groupe Passman, présent dans 42 pays, compte plus de 5 900 clients en France (dont 3500 hôtels). Il a généré l’année dernière un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros, réalisé à plus de 50% à l’international.
La Liechtensteinische Landesbank (LLB) a enregistré l’an dernier des entrées nettes de 1,3 milliard de francs, les plus élevées depuis l’année 2010. Les actifs sous gestion de la LLB, qui a également racheté l’an dernier la banque privée autrichienne Semper Constantia, a vu ainsi ses encours faire un bond de 33,9% à 67,3 milliards de francs. La LLB souligne dans un communiqué qu’elle compte désormais parmi les principales banques privées autrichiennes avec un effectif de 250 collaborateurs et un volume d’affaires de 22 milliards de francs. Comme annoncé précédemment, le bénéfice de la LLB a reculé l’an dernier, très précisément de 23,5% à 85,1 millions de francs. La croissance externe reste toutefois à l’ordre du jour. Selon Roland Matt, directeur général, la LLB dispose d’un trésor de guerre d’environ 400 millions de francs pour réaliser de nouvelles acquisitions.
La filiale de gestion du groupe espagnol Bankia, Bankia Asset Management, a fermé son fonds Bankia Libra, qui investit dans de la dette publique et privée libellée en livressterling, rapporte le média Funds People. Le produit, qui misait sur la hausse de la livre face à l’euro,avait été lancé en 2017 après que la devise britanniqueait chuté de plus de 15% suite au référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Bankia AM estime que le fonds n’a pas rencontré le public escompté. La société a aussi tenu compte des actifs sous gestion du fonds, la faible évolution du cours de la livre sterling et de l’allongement des discussions liées auBrexit dans sa décision d’abandonner le fonds Bankia Libra, qui sera absorbé par le fonds BankiaDiversificación.
La société de gestion britannique CQS New City Equity s’apprête à lancer un fonds investi en actions internationales cotées dans les marchés développéset dont la capitalisation boursière est de 3 milliards de dollars minimum. Les marchés visés sont principalement les Etats-Unis, l’Europe et le Japon. Il s’agit du premier fonds ouvert du gestionnaire londonien CQSqui propose depuis plus de dix ans une gamme de trusts d’investissement. Le fondsCQS New City Global Equity sera géré par Raphaël Pitoun, qui a rejoint CQS en septembre 2018 après avoir été gérant de portefeuille et responsable des investissements de Seilern IM. Le portefeuille sera concentré sur 20 à 25 positions et investira dans des compagnies offrant des produits et services de haute qualité avec des modèles de business durables, portées sur l’innovation et dotées d’une excellente organisation interne. Le fonds, qui sera domicilié en Irlande, sera adapté au format Ucits.
Le fonds de place2i Sélection, géré par Franck Missera et Jean-Claude Guimiot chez Amilton Asset Management, a retenu fin février le fonds Graphene Actions USA, géré parGraphene Investments. Le véhicule investi en actions américaines, qui a pour objectif de surperformer l’indice S&P 500et qui repose sur une méthode quantitative pour la génération d’idées d’investissements, approche ainsi la barre des 60 millions de dollars d’encours. Il a été lancé en juillet 2017 par Graphene Investments, qui compte plusieurs investisseurs institutionnels dans son fonds dont des caisses de retraite et des mutuelles. «L’entrée du fonds d’Amilton AM marque une nouvelle étape importante dans notre croissance et dans la construction de notre réputation. Nous misons depuis le début sur la robustesse de nos processus et la qualité de notre service aux clients pour nous démarquer, et c’est une grande satisfaction de voir ces efforts maintenant reconnus par l'équipe qui gère 2i Sélection avec la confiance de grands noms du monde institutionnel français ", expliqueHubert Goyé, président et responsable des investissements deGraphene Investments. Pour Christophe Garon, directeur général de Graphene Investments, la firme metle cap sur le seuil des 100 millions de dollars d’encours, «qui nous ouvrira de nouvelles portes chez certains gros sélectionneurs de fonds». «Parallèlement, les préparatifs se poursuivent en vue du lancement prochain de notre second produit, Graphene Actions Japon, qui va nous permettre de donner un nouveau pilier à cette dynamique», a-t-il ajouté. 2i Sélection est un fonds de place labellisé par Paris Europlace, l’AF2I et l’AFG. Il investitdans des fonds de sociétés de gestion entrepreneuriales et indépendantes françaises à fort potentiel. Le fonds est principalement orienté vers la gestion actions européennes à 80%. Les 20% restants sont des stratégies diversifiées décorrélées et de performance absolue. Il a récemment passé la barre des 100 millions d’euros d’encours.
Les encours investis dans les ETF et les ETP ont atteint le montant record de 5.320 milliards de dollars fin février, a annoncé la société de recherche indépendante ETFGI. Les flux nets entrants se sont élevés à 44,31 milliards de dollars le mois dernier, ce qui porte la collecte nette totale à 61,66 milliards d’euros depuis le début de l’année. Il s’agit du 61ème mois de collecte nette positive pour le secteur. Le produit ayant enregistré la plus forte collecte nette en février est évidement le SPDR S&P 500 ETF Trust, leader incontesté du secteur, avec 3,1 milliards de dollars. Son encours total s'élève désormais à 262,4 milliards de dollars. Viennent ensuite le Vanguard Total International Bond ETF, avec une collecte nette de 2,5 milliards de dollars, pour un encours total de 15,9 milliards de dollars, et l’ETF de titres adossés à des crédits hypothécaires de Blackrock «iShares MBS ETF», avec une collecte nette de 1,7 milliard de dollars, pour un encours total de 15,6 milliards de dollars.
La banque privée anversoise Van De Put & Co vient de recruter un nouvel associé en la personne de Charles-Antoine de Bellefroid. L’intéressé l’a annoncé sur son profil Linkedin. Charles-Antoine de Bellefroid a passé plus de sept ans au sein de Puilaetco Deeway Private Bankers, antenne belge du groupe KBL European Private Bankers où il a été notamment le responsable de l’analyse de fonds tiers et banquier privé.
VP Bank a annoncé ce 14 mars la nomination deThomas Meier en qualité de deuxième vice-président du conseil d’administration et aussi membre du comité de nomination et rémunération.En 2018, il avait été élu au conseil pour un mandat de trois ans. Thomas Meier compte trois décennies d’expérience dans le secteur financier et notamment plus de dix ans en tant que directeur général pour l’Asie de Julius Baer. Et c’est manifestement cette expérience asiatique que VP Bank veut mettre à profit.«Thomas Meier sera encore plus engagé à l’avenir dans le développement en Asie de VP Bank et de nos implantations à Singapour et Hong Kong», indique Fredy Vogt, président du conseil d’administration du groupe VP Bank, cité dans le communiqué.
Citywire Americas rapporte que la plateforme de fonds espagnole Allfunds Bank envisage de se développer sur le marché mexicain pour notamment profiter des changements réglementaires récents pour les Afores, les caisses de retraite privées mexicaines. Les Afores - au nombre de 10 -peuvent investir jusqu'à 20% de leurs portefeuilles dans des fonds mutuels de gestionnaires d’actifs étrangers depuis l’an dernier et les sociétés de gestion choisies doivent cumuler un total de 50 milliards de dollars d’encours sous gestion. Funds Society, se basant sur un classement d’IPE, estime que seuls 201 gestionnaires d’actifs peuvent être investis par les Afores en raison de cette réglementation.
La société de gestion suédoise Lynx Asset Management lance un fonds diversifié Lynx Active Balanced Fund, rapporte Realtid.se. La société a investi 150 millions de couronnes dans le fonds, selon Svante Bergström, fondateur de Lynx AM et directeur général de la société.
La société de gestion espagnole Arcano Partners a signéun accord exclusif avec le gestionnaire d’actifs allemand DJE Kapitalpour la distribution de certains de ses fonds en Espagne, rapporte Funds People. Parmi les stratégies proposées figurera notamment le fonds multi-actifsDJE -Zins & Dividende dont les encours atteignaient 1,43 milliard d’euros au 28 février 2019. Thorsten Schrieber, responsable des ventes, du marketing et des relations publiques de DJE Kapital a indiqué que l’Espagne était un marché stratégique «très important» pour la firme allemande et que l’accord avec Arcano Partners répondait à une demande croissante des investisseurs espagnols pour ses fonds.
La société de gestion allemande Flossbach von Storch, souvent présentée comme une boutique, est en train de changer de statut. Suite à une information de l’agence Bloomberg selon laquelle ses actifs sous gestion, déjà en hausse l’an dernier,ont continué d’attirer les investisseurs début 2019pour atteindrefin février 38 milliards d’euros, la presse spécialisée allemande ne tarit pas d'éloges sur cette société de gestion qui concurrence désormais les poids lourds du secteur. L’an dernier, Flossbach von Storch a enregistré une collecte nette de plus de 1,7 milliard d’euros pour terminer l’année autour de 36 milliards d’euros. Avec ce montant de collecte, Flossbach von Storch fait ainsi partie des cinq sociétés qui affichent les entrées nettes les plus élevées, entre autres Allianz Global Investors avec 8,5 milliards d’euros ou encore Union Investment avec 2,5 milliards d’euros. Si l’on se réfère aux statistiques de l’association allemande des professionnels de la gestion d’actifs, la BVI, la société de gestion, avec ses 23,4 milliards d’euros d’encours dans les fonds ouverts, fait clairement figure d’acteur de premier plan sur le marché allemand, devant Franklin Templeton (17,3 milliards d’euros) ou encore Amundi (26 milliards d’euros). Selon l’agence Bloomberg, c’est le fonds phare de la société de gestion, Multiple Opportunities R, qui a tiré la collecte l’an dernier avec des entrées nettes de 500 millions d’euros. La clé du succès de Flossbach serait à rechercher du côté de la diversification. C’est en tout cas ce que Bert Flossbach, l’un des fondateurs de la société aux côtés de Kurt von Storch, met en avant. «Qui souhaite conserver et accroître son patrimoine sur le long terme devrait le répartir dans différentes classes d’actifs, valeurs mobilières et devises», a-t-il souligné à l’agence américaine.
Amundi et cinq caisses régionales du Crédit Agricole (Centre-Est, Centre-France, Loire Haute-Loire, Savoie et Sud Rhône-Alpes) lancent un fonds de dette privée géré par Amundi, rapporte Les Echos. Ce fonds, d’une taille de 100 à 150 millions d’euros dont 60 apportées par les caisses régionales,vise les entreprises de taille intermédiaire (30 millions d’euros de CA)en croissance situées dans ces bassins.Les caisses régionales sourceront les entreprises. Le quotidien précise quedes institutionnels régionaux seront sollicités dans un deuxième temps. Une première opération a déjà été effectuée par le fonds avec le financement de la société d'événementiel basée à Lyon,GL Events.