Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
L'État français, qui possède déjà 14% du capital d’Air France, va doubler sa part dans la compagnie en injectant 4 à 5 milliards d’euros supplémentaires au printemps prochain, rapporte lundi RTL. Comme les autres acteurs du transport aérien, Air France-KLM est frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie de coronavirus. Air France a obtenu en avril de Paris l’octroi d’une aide de 7 milliards d’euros qui se décompose en un prêt de 4 milliards octroyé par un syndicat de six banques, garanti par l’Etat français à hauteur de 90%, et par un prêt direct de 3 milliards de l’Etat français. Les Pays-Bas ont quant à eux apporté 3,4 milliards d’aide à KLM.
En raison des restrictions de voyages en vigueur au Royaume-Uni et dans certains pays européens, les navettes de passagers (véhicules de tourisme et autocars) de Getlink ont transporté 50.985 véhicules le mois dernier, soit une baisse de 64% par rapport à novembre 2019, a annoncé ce matin l’ex-Groupe Eurotunnel. Depuis le début de l’année, 1,33 million de véhicules ont traversé la Manche avec le Shuttle, soit une diminution de 45% par rapport à la période de janvier à novembre 2019.
Norwegian Air a présenté ce jeudi un plan de la dernière chance pour tenter de surmonter ses graves difficultés liées à la crise du transport aérien déclenchée par la pandémie de coronavirus. La compagnie aérienne, qui a demandé récemment à être placée sous la protection de la loi irlandaise sur les faillites, espère lever jusqu'à 4 milliards de couronnes norvégiennes (375 millions d’euros) grâce à la vente de nouveaux titres ou d’instruments hybrides. «La compagnie demande à ses actionnaires de continuer à la soutenir pour préparer de futures augmentations de capital en parallèle à la restructuration du bilan», a déclaré Norwegian Air.
Le plan de sauvetage de la compagnie aérienne Corsair, mise en difficulté par la pandémie de coronavirus, a été signé par l’Etat, les repreneurs de la compagnie et les actionnaires actuels pour un montant total de 297 millions d’euros. L’Etat apportera 141 millions d’euros, la contribution du groupe TUI, actuel actionnaire de la compagnie en difficulté, sera de 126 millions et les repreneurs débourseront 30 millions. Corsair emploie quelque 1.200 salariés. Le protocole de conciliation sera présenté pour homologation au tribunal de commerce de Créteil le 1er décembre.
Le plan de sauvetage de la compagnie aérienne Corsair, mise en difficulté par la pandémie de coronavirus, a été signé par l’Etat, les repreneurs de la compagnie et les actionnaires actuels pour un montant total de 297 millions d’euros, indique La Tribune. L’Etat apportera 141 millions d’euros, la contribution du groupe TUI, actuel actionnaire de la compagnie en difficulté, sera de 126 millions et les repreneurs débourseront 30 millions. Corsair emploie quelque 1.200 salariés. Le protocole de conciliation sera présenté pour homologation au tribunal de commerce de Créteil le 1er décembre.
L'équipementier ferroviaire français a remporté un contrat portant sur la fourniture de tramways Citadis à l’autorité de transport public de Cologne, en Allemagne. Cette commande de tramways de type Citadis, comprenant des adaptations spéciales pour le marché allemand, s'élève au total à 363 millions d’euros et la part d’Alstom s'élève à 60% de la valeur totale du contrat. Celui-ci inclut aussi quelques options pour un total de 47 unités de véhicules supplémentaires. Alstom a déjà vendu plus de 2.600 tramways Citadis dans plus de 50 villes à travers le monde.
L'équipementier ferroviaire français a annoncé ce matin avoir remporté un contrat portant sur la fourniture de tramways Citadis à l’autorité de transport public de Cologne, en Allemagne. Cette commande de tramways de type Citadis, comprenant des adaptations spéciales pour le marché allemand, s'élève au total à 363 millions d’euros et la part d’Alstom s'élève à 60% de la valeur totale du contrat. Celui-ci inclut aussi quelques options pour un total de 47 unités de véhicules supplémentaires.
Le chiffre d’affaires des compagnies aériennes chutera de plus de 60% en 2020 par rapport à 2019 pour atteindre 328 milliards de dollars, a annoncé mardi l’Association internationale du transport aérien (Iata). Elle prévoit des pertes nettes de 118,5 milliards de dollars pour le secteur en 2020, contre 84,3 milliards de dollars estimés en juin, et des pertes nettes de 38,7 milliards pour 2021, là encore un chiffre plus bas que celui prévu en juin (15,8 milliards de dollars), avant l'émergence de la deuxième vague de coronavirus.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a réussi mardi à placer un milliard d’euros d’obligations seniors non sécurisées, de maturité mai 2026. Les titres, qui versent un coupon de 3%, ont été vendus à un spread de 388 points de base, ce qui fait ressortir un rendement de 3,125%. Le livre d’ordres aurait atteint 4,25 milliards d’euros, ce qui a permis aux banques chargées du placement - Credit Suisse, Deutsche Bank, Morgan Stanmey et UniCredit - de resserrer la fourchette initiale de 3,25-3,375%. Il s’agit de la première émission obligataire classique de Lufthansa depuis que le groupe a été dégradé en catégorie junk au mois de mai, avant d'être renfloué par l’Allemagne. L’opération constituait donc un bon test de l’appétit des investisseurs à financer une signature du secteur sinistré du transport aérien. Lufthansa avait émis une Océane mi-novembre.
Le chiffre d’affaires des compagnies aériennes chutera de plus de 60% en 2020 par rapport à 2019 pour atteindre 328 milliards de dollars, la pire année jamais vécue par le secteur terrassé par la crise du Covid-19, a annoncé mardi l’Association internationale du transport aérien (Iata). Elle prévoit des pertes nettes de 118,5 milliards de dollars pour le secteur en 2020, contre 84,3 milliards de dollars estimés en juin, et des pertes nettes de 38,7 milliards pour 2021, là encore un chiffre plus bas que celui prévu en juin (15,8 milliards de dollars), avant l'émergence de la deuxième vague de coronavirus.
Norwegian Air a demandé mercredi l’ouverture d’une procédure collective devant un tribunal irlandais afin de restructurer sa dette. La compagnie aérienne norvégienne a choisi une juridiction dans laquelle sont détenus ses appareils. Une première audience est prévue pour le 7 décembre. La semaine dernière, l’Etat norvégien avait refusé de venir au secours du groupe surendetté, déjà en difficultés avant la crise du Covid-19.
Siemens prévoit de scinder son activité Intelligent Traffic Systems (ITS), spécialisée dans les solutions de mobilité pour les réseaux routiers et les zones urbaines, de sa division Siemens Mobility afin de créer une entité gérée indépendamment. Le groupe allemand entend boucler cette opération d’ici à la fin de son exercice 2020-2021, qui se terminera le 30 septembre, a précisé hier le vice-président du directoire, Roland Busch. ITS est présente dans un environnement où «les concurrents sont principalement de taille moyenne, avec des structures flexibles et des coûts peu élevés» et a besoin d’une plus grande liberté pour être compétitive à long terme, selon le dirigeant. ITS a réalisé un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 600 millions d’euros et compte environ 600 villes clientes.
Siemens prévoit de scinder son activité Intelligent Traffic Systems (ITS), spécialisée dans les solutions de mobilité pour les réseaux routiers et les zones urbaines, de sa division Siemens Mobility afin de créer une entité gérée indépendamment.
Oslo ne fournira pas d’aide financière supplémentaire à Norwegian Air, ont annoncé ce lundi les ministères norvégiens de l’Industrie et des Transports, laissant la compagnie à bas coût dans une situation précaire face à la pandémie. Contraint d’immobiliser la majeure partie de sa flotte, le transporteur avait déclaré au mois d’août qu’il manquerait de liquidités début 2021 à moins d’obtenir un nouveau soutien du gouvernement norvégien. L’action chutait de 17% à la Bourse d’Oslo en fin de matinée et elle a perdu 99% de sa valeur depuis le 1er janvier dernier.
EasyJet a annoncé avoir vendu et pris en location 11 avions dans le cadre d’opérations de cession-bail (sale and lease-back), pour un produit total de 169,5 millions de dollars (142,9 millions d’euros) en numéraire. Le transporteur britannique a également indiqué que ses capacités au premier trimestre de l’exercice 2020-2021 ne devraient pas représenter plus de 20% environ du niveau prévu. Cette estimation fait suite aux nouvelles restrictions décidées au Royaume-Uni, en France et en Allemagne en raison de la pandémie. Il continuera à examiner régulièrement sa situation de liquidités et à évaluer d’autres options de financement, y compris celles existant sur le marché dynamique de la cession-bail.
Le groupe de transport aérien Air France-KLM a annoncé vendredi que le plan de soutien de 3,4 milliards d’euros du gouvernement néerlandais à sa filiale KLM avait reçu son approbation finale. Ce plan avait été conditionné par La Haye à l’acceptation de mesures d’austérité. Or les syndicats VNV et FNV n’avaient pas encore donné leur approbation le week-end dernier, ce qui avait poussé le gouvernement néerlandais à geler le plan. Depuis, KLM a signé un accord avec ces deux syndicats, qui ont rejoint six autres organisations. Les accords signés «définissent les mesures d’austérité qui s’appliqueront jusqu’au début de 2022, pour les pilotes, et jusqu'à la fin de 2022, pour le personnel au sol et de cabine», a précisé Air France-KLM.
EasyJet a annoncé ce matin avoir vendu et pris en location 11 avions dans le cadre d’opérations de cession-bail (sale and lease-back), pour un produit total de 169,5 millions de dollars (142,9 millions d’euros) en numéraire. Le transporteur britannique a également indiqué que ses capacités au premier trimestre de l’exercice 2020-2021 ne devraient pas représenter plus de 20% environ du niveau prévu. Cette estimation fait suite aux nouvelles restrictions décidées au Royaume-Uni, en France et en Allemagne en raison de la pandémie.
Le groupe de transport aérien Air France-KLM a annoncé ce vendredi que le plan de soutien de 3,4 milliards d’euros du gouvernement néerlandais à sa filiale KLM avait reçu son approbation finale. Ce plan avait été conditionné par La Haye à l’acceptation de mesures d’austérité. Or les syndicats VNV et FNV n’avaient pas encore donné leur approbation le week-end dernier, ce qui avait poussé le gouvernement néerlandais à geler le plan. Depuis lors, KLM a signé un accord avec ces deux syndicats, qui ont rejoint six autres organisations.