Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le cours de l’action Econocom plonge de 26% ce matin à la Bourse de Paris à la suite de l’avertissement sur résultats lancé par le groupe de services informatiques. Le résultat opérationnel courant (ROC) semestriel ne s'établira qu'à 33 millions d’euros contre 58 millions d’euros l’an dernier à pareille époque. Compte tenu de ce retard, le ROC annuel sera également inférieur à celui de 2017: 120 millions d’euros environ, contre 154 millions d’euros.
En dépit d’un ralentissement de la croissance organique de ses ventes à +1,4% sur son troisième trimestre fiscal clos fin mai, après +1,7% au premier semestre, Sodexo maintient ses objectifs annuels. Pour 2017-2018, le groupe de restauration collective vise une croissance interne de 1% à 1,5%, pour une marge d’exploitation autour de 5,7% à changes constants.
Le constructeur français de camping-cars et de caravanes Trigano a annoncé hier une érosion de son chiffre d’affaires au troisième trimestre de son exercice 2017-18, en raison d’un ralentissement du marché britannique et de décalage de livraisons, mais il prévoit un nouvel exercice de progression de ses résultats en 2018-2019. Les ventes du trimestre clos fin mai sont établies à 699,4 millions d’euros, en hausse de 24% en données publiées mais en repli de 1,2% à périmètre et taux de change constants.
L’action Nike a touché un nouveau record après quelques minutes de cotation à Wall Street vendredi, à la suite de la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes et de l’annonce d’un programme de rachats d’actions d’un montant de 15 milliards de dollars. Au moins 16 analystes sur les 35 sondés par FactSet ont relevé leur objectif de cours vendredi, à 79,33 dollars en moyenne contre 71,73 dollars à la fin mai.
A l'occasion de l'annonce hier du nouveau comité exécutif, le directeur général du groupe de restauration collective explique à l'Agefi-Dow Jones l'avancée du plan de relance.
Renonçant à une pudeur centenaire, Chanel dévoile ses dessous. En l’occurrence, pour la toute première fois, ses (solides) chiffres financiers. « Nous avons réalisé que notre culture de discrétion ne nous servait plus », a plaidé Philippe Blondiaux, le directeur financier du groupe de luxe détenu par la famille Wertheimer. Une sortie du bois qui n’a rien selon le dirigeant d’un prélude à une vente ou une mise en Bourse. Bien au contraire, les chiffres doivent montrer que la société « peut rester indépendante et privée pour les cent ans qui viennent ». En 2017, Chanel a engrangé un chiffre d’affaires de 9,6 milliards de dollars (+ 11 % à changes constants) et une marge opérationnelle de 28 %.
Particulièrement attendu, après une série d’avertissements sur résultats ces derniers mois, le plan stratégique pour la période 2019-2021 dévoilé ce matin par Philippe Guillemot, le nouveau directeur général d’Elior, ne convainc pas. En fin de matinée, le cours de l’action de restauration collective et concédée perd 4,10% à 13,55 euros, portant à 20% sa baisse depuis le début de l’année.
La croissance organique a nourri les résultats du CAC 40 en 2017 et la plupart des indicateurs ont retrouvé leur niveau de 2007, selon le baromètre Ricol Lasteyrie EY.
L’action Bpost a chuté hier, les investisseurs se montrant déçus des objectifs financiers à moyen terme de l’opérateur postal belge. Bpost anticipe pour la période 2019-2022 un résultat d’exploitation normalisé compris entre 390 et 440 millions d’euros. La fourchette retenue pour 2018 est de 400 à 440 millions et le bénéfice de 2019 devrait se situer dans le bas de la fourchette. Bpost, qui compte générer 45% de son chiffre d’affaires à l'étranger en 2022, s’engage à réaliser un niveau de résultat suffisant pour «pouvoir maintenir le dividende», à au moins 85% du bénéfice net.
L’action Bpost chutait de près de 7% en fin de matinée, les investisseurs se montrant déçus par la présentation des objectifs financiers à moyen terme de l’opérateur postal belge. Bpost, qui entend devenir un acteur international de la logistique du commerce électronique, anticipe pour la période 2019-2022 un résultat d’exploitation annuel normalisé compris entre 390 et 440 millions d’euros. Le groupe précise que la fourchette retenue pour cette année est de 400 à 440 millions d’euros et que le bénéfice de 2019 devrait se situer dans le bas de la fourchette.
Nexans a révisé ce matin en baisse ses prévisions de ventes et de résultats pour l’exercice 2018 en raison d’une dégradation de ses activités et de reports de projets dans la haute tension sous-marine, entraînant une chute de 17% de son cours de Bourse en fin de matinée, portant à 40% son plongeon depuis le début de l’année. Lors d’une conférence téléphonique, Nicolas Badré, directeur financier du spécialiste des câbles électriques, a indiqué s’attendre à une stabilité organique de ses ventes pour cette année contre une progression initialement prévue de l’ordre de 2% à 3%.
Le spécialiste du silicium sur isolant prévoit pour l’exercice en cours un nouveau bond de son chiffre d’affaires, attendu en progression de plus de 35% à taux de change constants après +31% sur son exercice clos fin mars 2018. Afin d’accroître la capacité de production de ses usines, Soitec, qui a fortement accru sa rentabilité, prévoit une enveloppe d’investissement d’environ 120 millions d’euros sur l’exercice en cours.
La banque américaine s’attend à un revenu de ses activités de marchés au deuxième trimestre «plus ou moins stable» par rapport à la même période de l’an dernier, a déclaré hier son directeur financier John Gerspach, précisant que la part des actions dans le revenu des activités de trading de Citigroup devrait être plus forte que celles des obligations et des matières premières. Il a aussi indiqué qu’il pourrait y avoir plus de réductions de coûts dans la banque de détail en 2019 et 2020 que prévu lors d’une réunion d’investisseurs de juillet 2017.
La banque américaine s’attend à un revenu de ses activités de marchés au deuxième trimestre «plus ou moins stable» par rapport à la même période de l’an dernier, a déclaré aujourd’hui son directeur financier John Gerspach. Lors d’une réunion d’investisseurs, il a dit que la part des actions dans le revenu des activités de trading de Citigroup devrait être plus forte que celles des obligations et des matières premières.
Le chiffre d’affaires de Saint-Gobain sera «clairement meilleur» au deuxième trimestre qu’au premier trimestre, a déclaré jeudi le PDG du groupe, Pierre-André de Chalendar, lors de l’assemblée générale du producteur de matériaux de construction. Le début d’année, toujours difficile pour l’activité du groupe, a été «un peu freiné» par les mauvaises conditions météorologiques, a rappelé le dirigeant, qui s’attend aussi à ce que le second semestre 2018 soit meilleur que le premier. Pierre-André de Chalendar s’est par ailleurs vu confier par les actionnaires un nouveau mandat d’administrateur pour quatre ans et le conseil d’administration a ensuite comme prévu renouvelé son mandat de PDG, poste qu’il occupe depuis 2010.
Navistar International a relevé aujourd’hui ses prévisions d’activité pour l’ensemble de l’exercice à la faveur d’une solide demande pour ses camions. Le groupe anticipe désormais un chiffre d’affaires compris entre 9,75 et 10,25 milliards de dollars (8,35-8,78 milliards d’euros) au lieu d’une prévision précédente de 9,25-9,75 milliards. Il a relevé sa prévision de livraisons des camions et cars de Classe 6-8 aux Etats-Unis et au Canada à 380.000-410.000 unités, au lieu de 360.000-390.000 précédemment.