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La Belgique a reçu un nouveau mandat d’arrêt européen de l’Espagne concernant l’ancien dirigeant catalan Carles Puigdemont mais cette demande nécessitera un examen minutieux, a déclaré aujourd’hui le parquet de Bruxelles. Ce mandat, le troisième, est arrivé en espagnol mais la loi belge exige qu’il soit rédigé dans l’une des trois langues officielles du royaume ou en anglais, ce qui va contraindre l’Espagne à en adresser un nouveau la semaine prochaine, a précisé une porte-parole du parquet bruxellois.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’adressera mercredi soir aux élus du Parti conservateur, rapporte mardi le chef du service politique du Daily Telegraph. Boris Johnson rencontrait mardi les membres les plus favorables au Brexit au sein du Parti tory ainsi que les membres du Parti unioniste démocratique (DUP) nord-irlandais, qu’il tente de convaincre de se rallier aux dernières propositions présentées par son gouvernement aux Européens. L’Union européenne et le gouvernement britannique sont entrés mardi dans la dernière ligne droite des négociations, pour parvenir à un nouvel accord sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne susceptible d'être avalisé par le Conseil européen de jeudi et vendredi.
Neuf des douze dirigeants catalans jugés en Espagne pour le référendum d’autodétermination d’octobre 2017 et la proclamation d’indépendance qui a suivi ont été condamnés lundi par le Tribunal suprême à des peines de 9 à 13 ans de prison pour sédition. Les trois autres ont été condamnés à des amendes pour désobéissance. Ces peines sont en-deçà de celles réclamées par le parquet.
La nouvelle Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen ne devrait probablement entrer en fonction que le 1er décembre, avec un mois de retard du fait du rejet des candidatures de Sylvie Goulard et de deux autres commissaires, a indiqué Reuters lundi soir. L’Espagnol Josep Borrell, appelé à prendre en charge les affaires étrangères, a déclaré à des journalistes à Luxembourg qu’il était «raisonnable» de tabler sur un report. Cela permettrait à la France, à la Hongrie et à la Roumanie de proposer de nouveaux candidats pour les postes de commissaires qui leur reviennent, leur premier choix ayant été retoqué lors des auditions au Parlement européen. Le calendrier précis est «entre les mains des gouvernements de ces trois pays et du Parlement européen», a souligné un responsable européen. De tels reports étaient intervenus en 2004 puis en 2010.
Neuf des douze dirigeants catalans jugés en Espagne pour le référendum d’autodétermination d’octobre 2017 et la proclamation d’indépendance qui a suivi ont été condamnés aujourd’hui par le Tribunal suprême à des peines de neuf à treize ans de prison pour sédition. Les trois autres ont été condamnés à des amendes pour désobéissance. Ces peines sont nettement inférieures à celles réclamées par le parquet qui avait notamment requis 25 ans de prison pour Oriol Junqueras, ancien vice-président de la région.
Le Tribunal suprême espagnol, basé à Madrid, devrait prononcer ce lundi le verdict du procès des dirigeants séparatistes catalans, selon Reuters qui cite des sources judiciaires. Les 12 responsables catalans sont accusés de rébellion, de sédition et de détournement de fonds publics pour le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 et la proclamation d’indépendance qui a suivi. Le procès des séparatistes catalans s’était ouvert le 12 février dernier devant le Tribunal suprême espagnol.
Les élections législatives en Pologne ont conforté les populistes au pouvoir, selon des sondages Ipsos de sortie des urnes. Le parti Droit et Justice (PiS) conserve sa majorité absolue avec 43,6% des voix au parlement polonais, ce qui lui donne 239 sièges sur 460 à la «Sejm», la Diète, qui est la chambre basse. Dans l’opposition, les libéraux de la Plateforme civique (PO) et ses alliés obtiendraient 27,4%, soit 130 députés (huit sièges de moins qu’en 2015). Le parti de gauche Lewica atteindrait quant à lui un score proche de 12% (43 députés) et fait son retour au Parlement. L’extrême droite de Konfederacja obtient 6,4% des voix et entre pour la première fois au parlement. La participation est estimée à 61%.
L’universitaire conservateur Kaïs Saïed a remporté dimanche une victoire écrasante lors du second tour de l'élection présidentielle en Tunisie. Une enquête de l’institut Emrod le crédite de 72,53% des voix, et un autre sondage, réalisé par Sigma Consulting de 76,9% des suffrages. Le candidat, qui a très peu dépensé pendant sa campagne, est critiqué par ses détracteurs sur ses opinions jugées conservatrices sur les sujets de sociétés et sur son soutien au parti religieux Ennahda. Son opposant, l’entrepreneur des médias Nabil Karoui, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il déciderait ou non de faire appel après l’annonce des résultats officiels. Il est sorti de détention seulement mercredi après avoir passé l’essentiel de la campagne électorale incarcéré .
La France a décidé de suspendre immédiatement les exportations d’armes vers la Turquie, à la suite de l’offensive lancée mercredi par Ankara dans le nord de la Syrie, ont annoncé samedi les ministres des Affaires étrangères et de la Défense dans un communiqué commun. Alors que l’Allemagne avait déjà fait état dans l’après-midi d’une décision comparable, le communiqué de Jean-Yves Le Drian et Florence Parly précise que le prochain conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, prévu lundi à Luxembourg, «sera l’occasion de coordonner une approche européenne en ce sens».
Le Tribunal suprême espagnol, basé à Madrid, devrait prononcer lundi prochain le verdict du procès des dirigeants séparatistes catalans, selon Reuters qui cite des sources judiciaires. Les 12 responsables catalans sont accusés de rébellion, de sédition et de détournement de fonds publics pour le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 et la proclamation d’indépendance qui a suivi. Le procès des séparatistes catalans s’était ouvert le 12 février dernier devant le Tribunal suprême espagnol.
Michel Barnier a indiqué avoir eu un entretien «constructif» avec le secrétaire d’Etat britannique chargé du Brexit Stephen Barclay vendredi matin à Bruxelles. «Soyez patients», a toutefois lancé aux journalistes le négociateur en chef européen à la sortie de son entretien : «Le Brexit, c’est comme gravir une montagne. Il faut de la vigilance, de la détermination et de la patience.»
Les deux parties semblent proches d’une entente a minima, notamment sur les changes et un gel des tarifs. Les investisseurs apprécient mais tous les risques ne seraient pas levés.
14 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros) seront levés d’ici à décembre au profit du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec l’objectif, fixé par l’ONU, d'éradiquer les trois maladies d’ici à 2030. La France, qui s'était engagée à hauteur de 1,5 milliard, a rajouté 60 millions d’euros, ainsi que le milliardaire américain Bill Gates, pour atteindre l’objectif. Plus de 12 milliards de dollars avaient été collectés lors de la précédente conférence, en 2016 au Canada. La France est le deuxième contributeur mondial derrière les Etats-Unis.
La candidature de la Française Sylvie Goulard au poste de commissaire européenne au Marché intérieur, entachée par des ennuis judiciaires et des soupçons de conflit d’intérêts, a été rejetée jeudi par le Parlement européen. Les eurodéputés ont rejeté sa candidature par 82 voix contre 29, et une abstention, à la suite d’une seconde audition de l’ancienne ministre des Armées, qui n’a pas convaincu.
L’armée turque est entrée dans le nord de la Syrie, à l’est de l’Euphrate, et les opérations au sol ont commencé, a annoncé mercredi le ministère turc de la Défense. Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé dans la journée sur Twitter le début de l’opération, baptisée «Source de paix» et menée avec l’appui des rebelles proturcs de l’Armée nationale syrienne, pour empêcher selon ses mots la création d’un «corridor terroriste» à la frontière méridionale de la Turquie. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a indiqué mercredi soir sur son compte Twitter condamner «l’opération unilatérale lancée par la Turquie en Syrie [qui] remet en cause les efforts sécuritaires et humanitaires de la Coalition contre Daech et risque de porter atteinte à la sécurité des Européens», et annoncé la saisie du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les Etats-Unis ont imposé des restrictions à la délivrance de visas à plusieurs membres du gouvernement et du Parti communiste chinois jugés responsables d’atteintes aux droits de la minorité musulmane de la province du Xinjiang, a annoncé mardi le département d’Etat américain. L’administration américaine avait auparavant indiqué que Washington envisageait de sanctionner les responsables de ces atteintes, notamment Chen Quanguo, secrétaire du Parti communiste pour le Xinjiang et membre du puissant Politburo. Ces mesures «complètent» les initiatives du Département du Commerce, a déclaré le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, évoquant les sanctions annoncées la veille à l’encontre de 28 organismes publics ou entreprises, dont la société de vidéosurveillance Hikvision.
Le gouvernement néerlandais a perdu sa majorité à l’Assemblée nationale à la suite de la volonté de Wybren van Haga, un député récemment exclu du parti au pouvoir (VVD), de conserver son siège en tant qu’indépendant. La coalition du Premier ministre Mark Rutte ne compte plus 75 sièges sur les 150 que compte la chambre basse. La coalition au pouvoir avait déjà perdu sa majorité au Sénat en mars dernier.
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a prévenu la Turquie que l’Iran, allié de Damas, s’opposait à toute action militaire turque en Syrie. Mohammad Javad Zarif, qui s’est entretenu par téléphone avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu, s’est opposé à une action militaire et a souligné la nécessité de «respecter l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de la Syrie, ainsi que celle de combattre le terrorisme et d’apporter stabilité et sécurité à la Syrie», a rapporté la chaîne publique IRIB. Donald Trump a décidé de retirer les forces américaines du nord-est de la Syrie, ouvrant la voie à une offensive turque contre les rebelles kurdes qui ont chassé les djihadistes de l’Etat islamique de la région avec l’appui de Washington.