Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
A moins d’une raison impérative, les autorités françaises et britanniques ont conseillé, mardi, à leurs ressortissants de ne pas s’exposer au coronavirus en expansion constante et de quitter la Chine s’ils le pouvaient. Dans une note adressée aux Français en Chine, le ministère des Affaires étrangères explique que «dans ce contexte évolutif, à titre de précaution, il est recommandé aux Français, en particulier aux familles, qui n’ont pas de raisons essentielles de rester en Chine de s'éloigner momentanément du pays». Deux avions ont rapatrié des Français à la fin de la semaine dernière.
Quelques jours après avoir été retoqué par le Conseil d’Etat, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé mardi une révision de sa circulaire sur l’attribution des nuances politiques aux élections municipales de mars. Dans une décision rendue vendredi, le Conseil d’Etat a émis entre autres des doutes sur la légalité du seuil de 9.000 habitants en-dessous duquel les candidats et listes déclarés de ces communes ne se seraient pas vus attribuer de couleur politique. Seuil qui aurait, selon lui, «conduit, dans plus de 95% des communes, à ne pas attribuer de nuance politique». Le seuil d’attribution sera donc fixé à 3.500 habitants et plus et le nuançage ira des listes divers gauche, divers centre à divers droite.
L’Union européenne a partiellement rejeté ce mardi le plan de paix pour le Proche-Orient mis au point par les Etats-Unis en affirmant que ce projet ne respectait pas les «paramètres internationalement agréés» et que toute annexion par Israël de territoires palestiniens ferait l’objet de recours.
Face au veto du président français Emmanuel Macron, qui avait bloqué en octobre l’ouverture de négociations d’adhésion avec différents pays des Balkans dont l’Albanie et la Macédoine du Nord, la Commission européenne devrait proposer mercredi de modifier la procédure d’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne (UE) pour rendre le processus plus politique. L’objectif est de convaincre la France, pour qui le dernier élargissement, en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie, a été trop précipité.
Le Sénat américain aborde la dernière phase d’un procès en destitution dont l’issue apparaît inéluctable. Les 100 sénateurs entendront les dernières plaidoiries, et rendront leur décision mercredi, très vraisemblablement un verdict d’acquittement. Les démocrates accusent le président républicain Donald Trump d’avoir fait pression sur l’Ukraine afin qu’elle ouvre une enquête contre Joe Biden, possible rival de Trump à l'élection présidentielle de novembre prochain. Ils voteront pour décider si Donald Trump est coupable des chefs d’accusation qui le visent et s’il doit être déchu de sa fonction présidentielle. L'«impeachment» doit être approuvé à une majorité des deux tiers, soit 67 voix. Or, aucun des 53 sénateurs républicains n’a dit vouloir rompre les rangs.
Le Sénat aborde ce lundi la dernière phase d’un procès en destitution dont l’issue apparaît inéluctable. Les 100 sénateurs entendront les dernières plaidoiries, celles de la défense et celles de l’accusation, et rendront leur décision mercredi, très vraisemblablement un verdict d’acquittement. Les démocrates accusent le président républicain Donald Trump d’avoir fait pression sur l’Ukraine afin qu’elle ouvre une enquête contre Joe Biden, possible rival de Trump à l'élection présidentielle de novembre prochain.
Les ministres des Affaires étrangères des pays engagés dans la recherche d’une solution au conflit en Libye devraient se réunir à nouveau mi-mars, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas. L’accord de cessez-le-feu conclu lors de la conférence de Berlin le 19 janvier est resté lettre morte, les belligérants et leurs alliés respectifs continuant d’acheminer combattants et armes en Libye. Les belligérants étaient convenus à Berlin qu’une telle réunion aurait lieu mercredi dernier sous l'égide des Nations unies.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu’il allait présenter dans la journée au Parlement un projet de loi destiné à mettre fin à l’issue de la période de transition post-Brexit à l’accès automatique dont disposent les bateaux des pays de l’Union européenne (UE) aux eaux poissonneuses du Royaume-Uni. Le texte prévoit que le Royaume-Uni sorte de la Politique commune de la pêche (PCP) de l’UE à la fin de la période de transition post-Brexit, le 31 décembre prochain. La PCP permet actuellement à tous les bateaux européens d’accéder aux eaux et aux zones de pêche des pays membres. Cette mesure symbolique pour les partisans de la sortie de l’UE pourrait avoir des répercussions plus larges, par exemple dans le secteur financier britannique .
L’acte 2 du Brexit est lancé. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le 31 janvier, coïncide avec une nomination qui ne doit rien au hasard, celle d’Andrew Bailey à la tête de la Banque d’Angleterre. Au Canadien Mark Carney succède un spécialiste de la régulation financière, rompu à la défense des intérêts d’une City toujours prompte à dénoncer l’excès de zèle communautaire, par exemple lorsqu’il s’est agi de plafonner les bonus des banquiers après la crise de 2007-2008.
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu’il allait présenter dans la journée au Parlement un projet de loi destiné à mettre fin à l’issue de la période de transition post-Brexit à l’accès automatique dont disposent les bateaux des pays de l’Union européenne (UE) aux eaux poissonneuses du Royaume-Uni. Le texte prévoit que le Royaume-Uni sorte de la Politique commune de la pêche (PCP) de l’UE à la fin de la période de transition post-Brexit, le 31 décembre prochain, pour donner au pays le pouvoir d’agir en tant qu’Etat côtier indépendant. Alors que PCP permet actuellement à tous les bateaux européens d’accéder aux eaux et aux zones de pêche des pays membres, ce qui favorise la compétition.
L’Union européenne a réaffirmé mardi son engagement «ferme» en faveur d'«une solution négociée et viable à deux Etats», peu après la présentation par Donald Trump d’un plan de paix pour le Proche-Orient très favorable à Israël, fondé sur une solution à «deux Etats» dans lequel il accorde à Israël nombre de garanties parmi lesquelles la souveraineté sur la vallée du Jourdain. Ce plan ne «passera pas», a réagi le président palestinien Mahmoud Abbas. L’UE «va étudier et évaluer les propositions avancées», assure le chef de diplomatie de l’UE Josep Borrell dans une déclaration faite au nom des 28 pays membres. Mais elle le fera sur la base de ce qu’elle a déjà exprimé. Il s’agit, souligne la déclaration, de «prendre en compte les aspirations légitimes à la fois des Palestiniens et des Israéliens, en respectant toutes les résolutions de l’ONU pertinentes et les accords internationaux».
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a annoncé lundi qu’il sera tête de liste à Tourcoing aux élections municipales de mars prochain, laissant entendre qu’il quittera son poste au gouvernement s’il est élu. Sous l'étiquette UMP-UDI (droite), Gérald Darmanin a ravi la ville du Nord aux socialistes en 2014. Il a renoncé au poste de maire en septembre 2017, après sa nomination au gouvernement et peu avant son adhésion à La République en Marche (LaRem). «Même si j’ai été maire et ministre pendant sept mois, je crois qu’il n’est pas sain de cumuler les deux dans la durée. Je me plierai évidemment à la règle choisie par le président de la République. Ministre, c’est temporaire. Maire, élu local, c’est l’engagement d’une vie, d’une ville», a indiqué Gérald Darmanin.
Les négociations post-Brexit entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne seront menées par une équipe de 40 personnes baptisée «Taskforce Europe», qui rendra compte au Premier ministre Boris Johnson, a annoncé lundi son porte-parole. Elle sera dirigée par David Frost, ex-lobbyiste devenu diplomate. Nommé l’an dernier conseiller de Boris Johnson pour l’Europe, il a mené les négociations qui ont abouti à l’accord de sortie de l’Union. Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE, sera sans doute son principal interlocuteur. La Grande-Bretagne quittera l’UE à 23 heures GMT vendredi, mais les règles en vigueur continueront à s’appliquer jusqu'à la conclusion d’un accord sur les relations à long terme avec les Vingt-Sept.
La Ligue n’est pas parvenue à s’emparer de l’Emilie-Romagne (nord de l’Italie), qui reste aux mains du Parti démocrate (PD) : le président sortant de la région Stefano Bonaccini a obtenu 51,4% des suffrages, devant la candidate de la Ligue Lucia Borgonzoni, avec 43,7% des voix. Le parti de Matteo Salvini restait sur sept victoires régionales consécutives et comptait s’appuyer sur un nouveau succès pour réclamer une dissolution de l’assemblée et «expulser» le gouvernement constitué depuis septembre du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et du PD. Le M5S est lui tombé à 3,5% des voix en Emilie-Romagne, et 7% en Calabre. Les obligations d’Etat italiennes se sont bien redressées lundi, les rendements chutant de 1,23% à 1,03% le matin, soit leur plus bas niveau depuis près de trois mois.
Les négociations post-Brexit entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne seront menées par une équipe de 40 personnes baptisée «Taskforce Europe», qui rendra compte au Premier ministre Boris Johnson, a annoncé lundi son porte-parole. Elle sera dirigée par David Frost, ex-lobbyiste devenu diplomate. Nommé l’an dernier conseiller de Boris Johnson pour l’Europe, il a mené les négociations qui ont abouti à l’accord de sortie de l’Union. Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE, sera sans doute son principal interlocuteur, selon le porte-parole du 10 Downing Street. Son équipe sera composée notamment de hauts fonctionnaires du ministère des Finances et du Foreign Office.
Le bilan de l'épidémie de coronavirus s’est alourdi lundi à 81 morts en Chine, où le gouvernement a prolongé les vacances du Nouvel An pour tenter d’enrayer la propagation de cette maladie qui suscite les craintes des voyagistes du monde entier.