Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le Sénat des Etats-Unis a adopté jeudi un texte destiné à limiter la capacité de Donald Trump à déclencher une guerre avec l’Iran, huit élus de la majorité républicaine ayant décidé de soutenir cette proposition avec les démocrates. Il obligerait le président des Etats-Unis à retirer les forces américaines engagées dans un conflit avec l’Iran si le Congrès n’adopte pas de déclaration de guerre ou d’autorisation spécifique pour l’usage de la force militaire. Donald Trump a annoncé qu’il opposerait son veto à ce texte et il est peu probable que deux tiers des sénateurs, le seuil nécessaire, votent pour surmonter un veto présidentiel. Les adversaires républicains de ce texte, y compris Donald Trump, jugent que son adoption adressera un mauvais signal à l’Iran.
Coup de théâtre au sein du gouvernement britannique. Le ministre des Finances, Sajid Javid, a démissionné jeudi midi, a annoncé son porte-parole, confirmant une information du Sun. Il s’agit du premier départ du gouvernement de Boris Johnson depuis l’accord sur le Brexit, dans le cadre d’un remaniement plus large.
L’Allemagne est devenue un pays de ronfleurs, s’alarmait au mois de novembre Dieter Kempf, le patron des patrons allemands, en appelant au réveil collectif. Peine perdue : la crise politique dans laquelle se trouve plongée le pays depuis une semaine grâce à la fine manœuvre de l’AfD annonce une nouvelle période d’introspection à Berlin. Elle ne pouvait survenir au pire moment pour une économie allemande à bout de souffle et une Europe en quête de leadership.
Rome veut faire avancer ses nouvelles règles devant faciliter la révocation des concessions autoroutières, a déclaré la vice-ministre de l’Economie Laura Castelli. L’objectif serait de forcer Atlantia à accepter des modifications contractuelles à la suite de l’effondrement du pont de Gênes exploité par son unité Autostrade per l’Italia (ASPI) qui avait fait 43 morts en août 2018. L’approbation des nouvelles règles autoroutières ne rend pas automatique la révocation de la licence d’Atlantia, des sources du Parti Démocrate ayant déclaré que le gouvernement pourrait les utiliser comme levier pour forcer l’opérateur à accepter des changements dans son contrat et une réduction des tarifs de péages. Les autres options envisagées portent sur le paiement d’une amende et de nouveaux investissements à Gênes en compensation.
Le Sénat italien a levé mercredi l’immunité parlementaire du chef de l’extrême droite Matteo Salvini, ouvrant la voie à son procès pour détention illégale de migrants en mer, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.
Rome veut faire avancer ses nouvelles règles devant faciliter la révocation des concessions autoroutières, a déclaré la vice-ministre de l’Economie Laura Castelli. L’objectif serait de forcer Atlantia à accepter des modifications contractuelles à la suite de l’effondrement du pont de Gênes exploité par son unité Autostrade per l’Italia (ASPI) qui avait fait 43 morts en août 2018.
Le sénateur du Vermont Bernie Sanders était donné en tête mardi soir de la deuxième étape des primaires démocrates dans le New Hampshire, avec environ 28% des voix alors que l’ancien favori Joe Biden était relégué à la cinquième place avec moins de 9% des voix. Entre eux, le candidat-surprise arrivé en tête du caucus de l’Iowa Pete Buttigieg obtiendrait 24%, la sénatrice du Minnesota Amy Klobuchar 20%, et la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren seulement 9,5%. Sur un total de 33 candidats au départ, sans l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, qui ne participera aux scrutins qu’à partir du Super Tuesday du 3 mars.
«Il n’y aura pas d’équivalence générale, globale, ou permanente avec le Royaume-Uni», a lancé le négociateur en chef de l’UE en réponse à la pression britannique.
Partie de Chine, l'épidémie de coronavirus, désormais appelé «Covid-19» par l’OMS, constitue une «très grave menace pour le reste du monde» et le virus doit être considéré par la communauté internationale comme «l’ennemi public numéro un», a déclaré mardi son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un séminaire réunissant plus de 400 chercheurs et représentants d’autorités sanitaires nationales à Genève. Le numéro un de l’Organisation mondiale de la santé a précisé qu’un vaccin pourrait être découvert d’ici 18 mois. Au total, l’OMS a activé un réseau de 15 laboratoires de référence et en a identifié 168 autres dans le monde disposant de la technologie nécessaire pour dépister le Covid-19. Le bilan de l'épidémie de coronavirus en Chine a franchi le cap des 1.000 morts.
Annegret Kramp-Karrenbauer, dauphine désignée d’Angela Merkel, a annoncé ce matin qu’elle renonçait à briguer la chancellerie allemande et qu’elle allait abandonner la présidence du parti démocrate-chrétien avant la fin de cette année. Lors d’une réunion de la direction de ce parti, Annegret Kramp-Karrenbauer, qui conservera son poste de ministre de la Défense, a notamment justifié sa décision par les événements de Thuringe et la tentation d’une frange du parti de s’allier avec le mouvement d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).
Le Parlement roumain a renversé mercredi le gouvernement minoritaire du Premier ministre centriste Ludovic Orban, laissant augurer la tenue d'élections anticipées. La motion de censure, à l’initiative du Parti social-démocrate (PSD), a recueilli 261 voix, quand 233 étaient suffisantes pour renverser le gouvernement, formé il y a trois mois seulement. Le Parti social-démocrate, renvoyé dans l’opposition l’automne dernier à la faveur d’une précédente motion de censure, reprochait à Orban de chercher à modifier la loi électorale sans débat public avant les élections municipales prévues en juin.
Pete Buttigieg devançait de peu Bernie Sanders, avec 26,8% des délégués contre 25,2%, selon les premiers résultats partiels diffusés des caucus démocrates de l’Iowa. Suivrait, en troisième position, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, (18,4%) et seulement l’ancien vice-président Joe Biden (15,5%). Pete Buttigieg, 38 ans, ancien vétéran de l’armée qui a combattu en Afghanistan, a lancé sa candidature un an plus tôt avec une équipe resserrée. Bernie Sanders, âgé de 78 ans, était pourtant donné en tête du vote populaire. Le président américain Donald Trump a lui-même été formellement désigné candidat par 90% des voix dans le même Etat. D’autres caucus suivront dans les prochaines semaines, avant le Super Tuesday du 3 mars.
Le procès en destitution de Donald Trump s’est achevé sans surprise mercredi au Sénat par l’acquittement du président des Etats-Unis, jugé depuis le mois dernier pour abus de pouvoir et entrave à l’action du Congrès. La chambre haute a jugé le président non coupable d’abus de pouvoir par 52 voix contre 48, reflet quasi fidèle du rapport de forces entre la majorité républicaine et la minorité démocrate, Mitt Romney étant le seul républicain à se ranger du côté des démocrates. Elle a ensuite jugé le président non coupable d’entrave aux travaux du Congrès
Jean-Christophe Picard a démissionné de la présidence de l’association de lutte contre la corruption Anticor pour rallier la liste fédérant plusieurs partis écologistes aux municipales à Nice, EELV, AEI, Cap 21 et Génération Ecologie.
Le Parlement roumain a renversé mercredi le gouvernement minoritaire du Premier ministre centriste Ludovic Orban, laissant augurer de la tenue d'élections anticipées. La motion de censure, à l’initiative du Parti social-démocrate (PSD), a recueilli 261 voix, quand 233 étaient suffisantes pour renverser le gouvernement, formé il y a trois mois seulement.
Pete Buttigieg créerait la surprise en devançant d’une courte tête Bernie Sanders, avec 26,8% des délégués contre 25,2%, selon les premiers résultats partiels diffusés seulement pour les caucus démocrates de l’Iowa, dont l’organisation a fait l’objet d’un gros bug informatique qui place un conditionnel sur ces résultats représentatifs de 71% des votes. Suivrait, en troisième position, la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, (18,4%) et seulement l’ancien vice-président Joe Biden (15,5%).
L’Union européenne a partiellement rejeté mardi le plan de paix pour le Proche-Orient mis au point par les Etats-Unis en affirmant que ce projet ne respectait pas les «paramètres internationalement agréés» et que toute annexion par Israël de territoires palestiniens ferait l’objet de recours. Le président américain Donald Trump a présenté le 28 janvier un plan de paix qui entérine la souveraineté israélienne sur les colonies de Cisjordanie et propose quatre ans de négociations pour parvenir à la création d’un Etat palestinien morcelé avec une capitale dans les faubourgs est de Jérusalem.
Face au veto du président français Emmanuel Macron, qui avait bloqué en octobre l’ouverture de négociations d’adhésion avec différents pays des Balkans dont l’Albanie et la Macédoine du Nord, la Commission européenne devrait proposer mercredi de modifier la procédure d’adhésion de nouveaux pays à l’Union européenne (UE) pour rendre le processus plus politique. L’objectif est de convaincre la France, pour qui le dernier élargissement, en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie, a été trop précipité. La réforme d’adhésion doit être approuvée à l’unanimité des 27, et il n’est pas certain que la France l’acceptera en l'état, selon Reuters.