Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Sanofi se prépare à annoncer des centaines de suppressions de postes. Il évoquera cette question avec les représentants des salariés dans les jours à venir, indique Reuters, qui cite quatre sources proches du dossier. La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration. Le groupe pharmaceutique a annoncé le 16 juin un investissement de 610 millions d’euros. Il prévoit notamment, dans ce cadre, la construction d’une nouvelle usine de production de vaccins à Neuville-sur-Saône, près de Lyon, avec un investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans et 200 nouveaux emplois à la clé.
La Cour d’appel de Lyon a condamné jeudi le groupe pharmaceutique Merck à verser 1.000 euros de dommages et intérêts chacun à plus de 3.000 plaignants pour avoir commis une «faute» en changeant la formule du Levothyrox, son médicament utilisé pour soigner les troubles de la thyroïde. La cour a estimé que le laboratoire avait commis une faute en n’informant pas les utilisateurs du changement de formule par des mentions clairement lisibles sur l’emballage et la notice du produit, constituant un préjudice moral. Merck a dit ne pas comprendre la décision de la cour d’appel, et annoncé son intention de se pourvoir en cassation.
Sanofi se prépare à annoncer des centaines de suppressions de postes. Il évoquera cette question avec les représentants des salariés dans les jours à venir, indique Reuters, qui cite quatre sources proches du dossier. La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration, ont précisé les sources .
Le groupe pharmaceutique Sanofi élargit sa collaboration avec la société thérapeutique d’ARN messager (ARNm) Translate Bio, dans laquelle il va prendre une participation pour 125 millions de dollars. Ce nouvel accord doit permettre aux deux groupes de renforcer leur collaboration actuelle en vue de développer de nouveaux vaccins à ARNm pour la prévention étendue des maladies infectieuses. Sanofi recevra dans ce cadre «les droits mondiaux exclusifs pour développer (...) des vaccins contre les maladies infectieuses grâce à la technologie de Translate Bio», a expliqué le laboratoire dans un communiqué. Les actions ordinaires acquises par Sanofi sont valorisées à 25,59 dollars par titre, ce qui traduit une prime de 50% par rapport à la moyenne mobile des cours de clôture de l’action sur 20 jours.
Le groupe pharmaceutique Sanofi élargit sa collaboration avec la société thérapeutique d’ARN messager (ARNm) Translate Bio, dans laquelle il va prendre une participation pour 125 millions de dollars.
Craig Botham, économiste senior spécialiste des marchés émergents de Schroders, quitte la société de gestion britannique où il a passé sept ans. Dans un post publié mercredi sur Linked-In, il annonce : “j’ai passé hier mon dernier jour chez Schroders”. L’économiste va faire une pause pour étudier. Il va rejoindre la London School of Economics pour un MSc en histoire économique. Avant d’intégrer Schroders en 2013, Craig Botham était économiste au sein de la Banque d’Angleterre et du FMI. L’information a d’abord été relayée sur Investment Week.
La biotech allemande CureVac sera le deuxième laboratoire du pays, après sa rivale BioNTech, à tester sur des humains un vaccin contre le coronavirus, en vue d’une éventuelle approbation mi-2021. L’essai a obtenu le feu vert des autorités allemandes de la santé. Les premiers résultats significatifs pourraient être connus en septembre ou octobre, et le vaccin pourrait obtenir l’approbation mi-2021. L’autorité allemande, l’Institut Paul Ehrlich, a déclaré que si les résultats des essais s’avéraient «très bons», une demande d’approbation du vaccin était même possible début 2021. Berlin a annoncé lundi qu’il allait investir 300 millions d’euros dans CureVac, la banque publique de développement Kreditanstalt für Wiederaufbau acquérant 23% du capital de CureVac.
Première introduction depuis le début de l’année, la biopharmaceutique liégeoise compte lever plus de 50 millions d’euros. Elle capitalisera 270 millions.
La biotech allemande CureVac sera le deuxième laboratoire du pays, après sa rivale BioNTech, à tester sur des humains un vaccin contre le coronavirus, en vue d’une éventuelle approbation mi-2021. L’essai, qui a obtenu le feu vert des autorités allemandes de la santé, sera réalisé sur 144 volontaires en Allemagne et en Belgique, qui recevront différentes doses du vaccin, tandis que 24 autres recevront un placebo. Les premiers résultats significatifs pourraient être connus en septembre ou octobre, et le vaccin pourrait obtenir l’approbation mi-2021, a dit Franz-Werner Haas, directeur général par intérim de CureVac, lors d’une téléconférence de presse.
La biopharmaceutique belge Hyloris vient de lancer son processus d’introduction sur la Bourse de Bruxelles. La société liégeoise propose 5 millions de nouvelles actions, pour une fourchette indicative de 10 à 11,5 euros par titre. Soit une levée de 53,75 millions d’euros, jusqu’à 71 millions d’euros après exercices des options d’augmentation et de surallocation. La société serait alors valorisée autour de 266 millions d’euros.
Sanofi a annoncé mardi un investissement de 610 millions d’euros afin de faire de la France « son pôle d’excellence mondial dans la recherche et la production de vaccins ». Le groupe prévoit la construction d’une nouvelle usine de production de vaccins, à Neuville sur Saône, pour un investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans et devrait créer 200 nouveaux emplois, a-t-il précisé dans un communiqué. Sanofi a également décidé d’investir 120 millions d’euros pour créer en France un nouveau centre de R&D sur le site Sanofi Pasteur à Marcy-l’Etoile. Emmanuel Macron s'était «ému» le mois dernier des déclarations de Paul Hudson, qui avait affirmé que Sanofi livrerait en premier les Etats-Unis s’il parvenait à mettre au point un vaccin contre le coronavirus.
Sanofi a annoncé mardi un investissement de 610 millions d’euros afin de faire de la France « son pôle d’excellence mondial dans la recherche et la production de vaccins ».
L’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas ont signé avec Astrazeneca un contrat portant sur la fourniture de 400 millions de doses de son vaccin en développement contre le coronavirus, ont annoncé samedi les pays signataires. Ce contrat porte sur la livraison d’un vaccin actuellement développé par l’université d’Oxford et dont l’expérimentation est à une phase avancée. Une première tranche de ces vaccins seront disponibles d’ici la fin de l’année. AstraZeneca a précisé qu’il ne ferait pas de bénéfice sur les vaccins fournis à prix coûtant pendant l'épidémie.
Sanofi annonce de nouvelles perspectives d’indications pour Dupixent, son traitement de la dermatite atopique sévère et de l’asthme, développé en partenariat avec la biotech américaine Regeneron.
La biotech Onxeo vient de réaliser une augmentation de capital de 7,3 millions d’euros par placement privé auprès d’Invus, nouvel investisseur, et de Financière de la Montagne, actionnaire historique de la société. Les actions nouvelles ont été souscrites au prix unitaire de 0,7182 euro, soit une décote de 10% sur les derniers cours. Les actionnaires existants sont dilués de 13%.
Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca a approché Gilead Sciences en vue d’une potentielle fusion, rapporte dimanche l’agence Bloomberg, citant des sources proches du dossier. AstraZeneca a contacté le groupe américain le mois dernier et n’a pas précisé les termes d’une éventuelle transaction, ajoute Bloomberg. Les deux groupes n’ont pas pu être joints dans l’immédiat. Selon les données Eikon de Refinitiv, Gilead a une capitalisation boursière de 96 milliards de dollars (85 milliards d’euros) et AstraZeneca de 110 milliards de livres (123 milliards d’euros).
Sanofi a annoncé vendredi suspendre temporairement le recrutement de nouveaux patients dans le cadre de ses deux essais cliniques sur l’hydroxychloroquine et suspendre la livraison de ce médicament en raison des interrogations sur ses effets secondaires. Cette décision intervient alors que l’essai clinique sur l’hydroxychloroquine mené par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur des patients contaminés par le COVID-19 a été suspendu par mesure de sécurité. Il n’apparaît pas clairement à ce stade si les essais cliniques menés par Sanofi ont eux-mêmes été interrompus.
L’utilisation en France de l’hydroxychloroquine dans le cadre du traitement des patients contaminés par le nouveau coronavirus, autorisée par dérogation à l’hôpital depuis fin mars, est désormais interdite, selon un décret paru aujourd’hui au Journal officiel. Le ministère de la Santé a suivi la recommandation du Haut Conseil de santé publique (HCSP) émise au vu des conclusions d’une étude parue dans la revue médicale britannique The Lancet. Le laboratoire français Sanofi commercialise cette molécule sous le nom de Plaquenil.
L’utilisation en France de l’hydroxychloroquine dans le cadre du traitement des patients contaminés par le nouveau coronavirus, autorisée par dérogation à l’hôpital depuis fin mars, est désormais interdite, selon un décret paru aujourd’hui au Journal officiel. «Que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19», précise dans un communiqué le ministère de la Santé, qui a suivi la recommandation du Haut conseil de santé publique (HCSP) émise au vu des conclusions d’une étude parue dans la revue médicale britannique The Lancet.