Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le rebond de la roupie indonésienne de 3% face au dollar depuis son plus bas depuis 1998 atteint début octobre, qui s’est traduit par une détente du rendement indonésien à 10 ans à 7,87%, a permis à la banque centrale du pays d’annoncer ce matin la suspension de ses intervention sur le marché des changes. «Nous sommes optimistes quant aux perspectives grâce au retour de la confiance», et le pays bénéficie désormais de rendements réels attractifs pour les investisseurs et d’une devise sous-évaluée, a indiqué Nanang Hendarsah, vice-gouverneur de l’autorité. La chute récente des prix du pétrole devrait en outre permettre au pays de bénéficier d’une amélioration de ses comptes courants, et ainsi soutenir sa devise et ses obligations.
Le gouvernement indonésien a annoncé hier l’annulation de ses projets d’émissions d’obligations souveraines d’ici à la fin de l’année, du fait d’une collecte de recettes fiscales meilleure que prévu qui lui a ainsi permis de boucler totalement son programme de financement pour 2018. Le pays a émis un montant brut de 753.200 milliards de roupies (45 milliards d’euros) d’obligations cette année, pour financer un déficit qui devrait se situer à 2,2% du PIB. La devise s’est dépréciée de 8% face au dollar depuis le début d’année, malgré un léger rebond de 2,5% depuis début octobre, et a contraint la banque centrale à poursuivre son cycle de resserrement monétaire à sa dernière réunion.
Le gouvernement indonésien a annoncé ce matin l’annulation de ses projets d’émissions d’obligations souveraines d’ici à la fin de l’année, du fait d’une collecte de recettes fiscales meilleure que prévu qui lui a ainsi permis de boucler totalement son programme de financement pour l’année 2018. Un montant total de 1,92 milliard de dollars d’adjudications de titres classiques et sukuks répondant aux critères de la Shariah libellés en roupie locale étaient prévues avant la fin d’année. Le pays a émis un montant brut de 753.200 milliards de roupies (45 milliards d’euros) d’obligations en 2018, pour financer un déficit qui devrait se situer à 2,2% du PIB indonésien sur l’année.
Après l'Inde, les banques centrales d’Indonésie et des Philippines ont surpris hier en relevant leurs taux. La Thaïlande et la Corée pourraient suivre.
La dette des pays émergents a augmenté de 1.000 milliards de dollars (886 milliards d’euros) au deuxième trimestre pour atteindre 71.000 milliards, la Chine a représenté à elle seule plus de 80% de cette augmentation, selon l’Institute of International Finance (IIF). Les économies émergentes devront en outre faire face à des échéances de dettes record, pour un montant global de plus de 4.000 milliards de dollars d’obligations et de prêts syndiqués d’ici fin 2020, dont un tiers environ libellés en devises étrangères, précise l'étude de l’IIF. Au Chili, en Colombie, en Egypte et au Nigeria, près de 75% des échéances à venir d’ici deux ans sont libellées en dollars.
M&G Real Estate a racheté au groupe Pearson les bureaux qui accueillent actuellement le Financial Times, situés à One Southwark Bridge à Londres pour un montant de 115 millions de livres. Le quotidien financier britannique est censé déménager mi-2019 pour retourner dans son ancien siège à Bracken House. L’opération doit être conclue d’ici à la fin de l’année.
Le nouveau gouverneur de la banque centrale argentine (BCRA), Guido Sandleris, a rencontré hier son homologue européen Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), afin de prendre son avis sur son nouveau programme de politique monétaire. Celui-ci vise à stabiliser le peso après sa chute libre enregistrée depuis début 2018, qui a fait flamber l’inflation à plus de 40%, et poussé le pays à frapper à la porte du Fonds monétaire international (FMI) Le léger rebond du peso argentin face au dollar a notamment permis à la BCRA de baisser légèrement de 48 points de base (pb) vendredi dernier son taux appliqué sur les obligations Lebac à court terme mises sur le marché lors de ses adjudications hebdomadaires. L’économie argentine devrait rester en récession jusqu’à la fin du premier trimestre 2019, selon le FMI.
Le nouveau gouverneur de la banque centrale argentine (BCRA), Guido Sandleris, a rencontré hier son homologue européen Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), afin de prendre son avis sur son nouveau programme de politique monétaire. Celui-ci vise à stabiliser le peso après sa chute libre enregistrée depuis le début de l’année qui a fait flamber l’inflation à plus de 40%, et pousser le pays à frapper à la porte du Fonds monétaire international (FMI) pour rétablir la confiance des investisseurs sur sa capacité à faire face à ses prochaines échéances. Au cours d’une réunion de banquiers centraux qui se tenait à Bâle en Suisse, Guido Sandleris a également rencontré les gouverneurs des banques centrales du Brésil, Ilan Goldfajn, et du Mexique, Agustin Carstens.
Le sort du gouverneur de la banque centrale et l’incertitude sur les réformes promises par Jair Bolsonaro ont fait reculer le real de 3% depuis son élection.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a l’intention de doubler son aide alimentaire au Yémen afin de subvenir aux besoins de 14 millions de personnes et «d'éviter une famine de grande ampleur». «Le Yémen est le théâtre de la plus grande crise alimentaire au monde. Des millions de personnes sont au bord de la famine et la situation empire de jour en jour», souligne-t-il dans un communiqué. Le PAM fournit déjà une aide alimentaire à sept à huit millions de Yéménites.
Moody’s a maintenu la note du pays à «Caa2», les 2 milliards de dollars de titres émis fin octobre étant loin de couvrir les besoins de 2019 évalués à 13 milliards.
Le taux d’inflation en Turquie a poursuivi son mouvement de hausse pour atteindre 25,2% en septembre, son plus haut niveau depuis juin 2003, après 24,5% en août, au-delà du consensus Bloomberg de 25%. L’inflation sous-jacente qui exclut les prix alimentaires et de l’énergie a également progressé à 24,3%, après 24,1% en août. Si la banque centrale du pays, qui a observé le statu quo sur ses taux lors de sa dernière réunion, prévoit une décélération progressive de 23,5% en moyenne cette année à 15,2% d’ici fin 2019, un nouvel accès de faiblesse de la livre turque pourrait la conduire à resserrer à nouveau ses taux, déjà à 24%. Un niveau néanmoins inférieur à l’inflation.
Une délégation de membres du Fonds monétaire International (FMI) doit arriver à Islamabad mercredi afin d’examiner la situation financière du Pakistan, et d’esquisser d’un éventuel programme de soutien au pays, a annoncé hier le porte-parole du ministère des Finances Noor Ahmed. Malgré le prêt récent de 6 milliards de dollars par l’Arabie Saoudite, le Pakistan fait face à une crise importante, avec des réserves de changes qui ont fondu de 40% depuis le début d’année, pour soutenir la devise qui a perdu environ un quart de sa valeur, et un déficit courant qui continue de se creuser. La Chine pourrait lui accorder aussi un prêt de 6 milliards de dollars.
Selon une étude publiée par EY, l’intérêt des investisseurs institutionnels envers les actifs alternatifs ne faiblit pas. Leur gestion tend cependant à changer de nature.