Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Credit Suisse a précisé ce 11 janvier les modalitésde son rachat d’actions propres annoncé le 12 décembre dernier. Le groupe suisseanticipe un rachat de «au moins moins un milliard de francs sous réserve des conditions économiques et de marché», après que le conseil d’administration a approuvé un montant maximal de 1,5 milliard dans son programme annoncé il y a un mois, indique un communiqué L’opération débutera le 14 janvier et prendra fin le 30 décembre prochain. Les actions nominatives de Credit Suisse Group (CSG) seront rachetées sur une deuxième ligne de négoce à la Bourse Suisse (SIX Swiss Exchange) après déduction de l’impôt fédéral anticipé et annulées par le biais d’une réduction de capital. Celle-ci sera proposée à l’occasion d’une prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires. Sur la base du cours de clôture des actions CSG sur SIX le 10 janvier à 11,56 francs, le volume de rachat maximum de 1,5 milliard correspondrait au rachat de 129,8 millions d’actions CSG, soit 5,08% du capital-actions et des droits de vote de Credit Suisse. Une deuxième ligne de négoce sera établie sur SIX le 14 janvier 2019 aux fins du rachat des actions CSG destinées à la réduction de capital, précise le communiqué. Seul l'établissement pourra acheter des actions sur cette deuxième ligne de négoce (par l’intermédiaire de la banque mandatée pour l’exécution du programme de rachat d’actions), en vue de la réduction de capital subséquente. Un programme de rachat de la même ampleur - 1,5 milliard de francs - a par ailleurs été annoncé pour 2020, conformément à la décision du conseil d’administration.
J.P. Morgan Asset Management Real Estate a fait l’acquisition de l’immeuble «Vasco de Gama» situé à Levallois-Perret. Cet investissement a été réalisé auprès d’un véhicule géré par DWS mais son montant n’a pas été dévoilé. Il s’agit d’un ensemble de bureaux d’environ 16.700 m² (non-IGH) composé de trois bâtiments de 6 à 8 étages partiellement connectés et actuellement loué à 60% à un locataire unique.
La banque centrale turque (CBT) a décidé de maintenir son taux repo à une semaine de référence à un niveau historiquement élevé de 24%, lors de la réunion qui s’est tenue hier. Les investisseurs craignaient que l’autorité profite du rebond de sa devise depuis plusieurs semaines, du léger ralentissement de l’inflation à un niveau qui reste néanmoins très élevé de 21,6% en novembre, et des signes croissants d’un fort ralentissement de l’activité turque, pour faire un geste envers le gouvernement en abaissant légèrement ses taux.
La banque centrale ukrainienne a laissé hier son taux directeur inchangé à 18%, au vu de la progression des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), qui a décidé de verser une première tranche d’aide au pays, d’un montant de 1,4 à 1,9 milliard de dollars. Elle devrait être signée par le FMI mardi prochain et débloquée d’ici la fin de l’année, permettant de garantir la stabilité financière. L’autorité a ainsi justifié sa décision de statu quo en indiquant que les conditions monétaires actuelles sont suffisamment resserrées pour permettre à l’inflation de revenir à son objectif de 5% à horizon 2020.
La banque centrale turque (CBT) a décidé de maintenir son taux repo à une semaine de référence à un niveau historiquement élevé de 24% lors de la réunion qui s’est tenue aujourd’hui. «Si l’évolution des prix importés et des conditions de demande intérieure ont conduit à une certaine amélioration des perspectives d’inflation, les risques pesant sur la stabilité financière continuent de persister», a expliqué la CBT.
La banque centrale ukrainienne a laissé aujourd’hui son taux directeur inchangé à un niveau de 18%, compte tenu de la progressions des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) qui a décidé de verser une première tranche d’aide au pays d’un montant compris entre 1,4 et 1,9 milliard de dollars. Elle devrait être signée par le FMI mardi prochain et débloquée d’ici la fin de l’année et permettrait de garantir la stabilité financière.
Le gouvernement indonésien prévoit d’abaisser le taux d’imposition sur les gains réalisés par les investisseurs étrangers sur leurs détentions d’obligations locales à long terme de 20% actuellement, à une fourchette allant de 5% à 15%. Il serait ainsi plus favorable que celui de 15% imposé aux investisseurs locaux, et permettrait ainsi d’attirer les étrangers vers les obligations longues, selon les propos du ministère des finances cités par Bloomberg.
L’arrivée à la tête de la RBI de Shaktikanta Das, un fonctionnaire du ministère des Finances, jette un voile sur l’indépendance future de sa politique monétaire.
Le PIB de la Turquie a progressé à un rythme annuel de 1,6% au cours du troisième trimestre de l’année, nettement inférieur aux estimations du consensus, à 2%, et s’est même contracté de 1,1% d’un trimestre sur l’autre,. Le secteur de la construction, le principal moteur de l’activité ces derniers trimestres, a enregistré une chute de son activité de 5,3% sur un an. Les anticipations de croissance pour le dernier trimestre ont ainsi été révisées à la baisse à 5,2%, contre 7,8% précédemment. La banque centrale de Turquie doit se réunir jeudi. Le fléchissement de l’activité pourrait inciter l’autorité à baisser ses taux, qui ont été portés à un niveau élevé de 24%, afin de relancer le crédit et la croissance, malgré une inflation qui reste très élevée à 21,6%.
Le PIB de la Turquie a progressé à un rythme annuel de 1,6% au cours du troisième trimestre de l’année, nettement inférieur aux estimations du consensus qui se situaient autour de 2%, et s’est même contracté de 1,1% d’un trimestre sur l’autre, selon les chiffres publiés par le pays ce matin. Le secteur de la construction, qui a été le principal moteur de l’activité au cours des derniers trimestres, a enregistré une chute de son activité de 5,3% sur un an. Les anticipations de croissance pour le dernier trimestre ont ainsi été fortement révisées à la baisse à 5,2%, contre 7,8% précédemment.
Le PIB sud-africain a progressé à un rythme annuel de 2,2% au cours du troisième trimestre de l’année, plus fort que le 1,9% attendu par le consensus Bloomberg, après s’être contracté de 0,4% les trois mois précédents, selon le bureau des statistiques du pays. Elle n’avait pas enregistré une hausse du PIB supérieur à 2% depuis 2013. Elle a été soutenue par le rebond de 7,5% de la production industrielle et de 6,5% de la production agricole. Mais la banque centrale sud-africaine et le Trésor anticipent une croissance limitée à 1% pour l’année 2018.
Le PIB sud-africain a progressé à un rythme annuel de 2,2% au cours du troisième trimestre de l’année, plus fort que celui de 1,9% attendu en moyenne par le consensus Bloomberg, après s’être contracté de 0,4% au cours des trois mois précédents, selon les chiffres publiés ce matin par le bureau des statistiques du pays. L’économie n’avait pas enregistré un rythme de hausse du PIB supérieur à 2% depuis 2013, soutenu par le rebond de 7,5% de la production industrielle et de 6,5% de la production agricole. Mais la banque centrale sud-africaine et le Trésor anticipent une croissance limitée à seulement 1% pour l’ensemble de cette année. Cette bonne surprise a permis au rand de s’apprécier pour le deuxième jour consécutif, de 0,6% ce matin face au dollar, ce qui devrait permettre de freiner les tensions inflationnistes et donner davantage de marges de manœuvre monétaires à la banque centrale.
Les chiffres publiés vendredi montrent que le déficit du commerce extérieur en Turquie a fondu de 94% sur un an au mois d’octobre à seulement 456 millions de dollars, alors qu’il était encore de 7,3 milliards un an plus tôt, son niveau le plus faible depuis 2001. Le retour de la compétitivité prix du pays lié à la chute de la livre notamment, ainsi qu’une pénétration croissante du marché européen a permis aux exportations turques de progresser de 13% sur un an, alors que l’affaiblissement de la demande intérieure a conduit à une chute des importations de 24%.
A l’issue de la réunion des membres de son Comité de politique monétaire qui s’est tenue hier, la banque centrale sud-coréenne (BoK) a relevé son taux directeur de 25 points de base (pb) pour la première fois depuis novembre 2017 pour le porter à un niveau de 1,75%. La Fed ayant relevé ses taux à quatre reprises depuis la dernière hausse de la BoK, ce qui a accru les pressions sur la stabilité financière dans le pays, la politique monétaire sud-coréen est toujours jugée comme accommodante compte tenu du niveau croissant d’endettement des ménages et de surchauffe du marché immobilier.
Le gouvernement pakistanais a décidé ce matin de dévaluer la roupie locale pour la cinquième fois cette année, ce qui a fait chuter son cours de 5,2% face au dollar à un nouveau plus bas historique. La banque centrale du pays se réunit aujourd’hui et devrait une nouvelle fois relever son taux directeur de 100 points de base (pb) pour le porter à un niveau de 9,50%, selon les prévisions du consensus.
Les chiffres publiés vendredi matin montrent que le déficit du commerce extérieur en Turquie a fondu de 94% sur un an au mois d’octobre à seulement 456 millions de dollars, alors qu’il était encore de 7,3 milliards un an plus tôt, son niveau le plus faible depuis 2001. Le retour de la compétitivité prix du pays lié à la chute de la livre notamment, ainsi qu’une pénétration croissante du marché européen a permis aux exportations turques de progresser de 13% sur un an, alors que l’affaiblissement de la demande intérieure, lié au fort ralentissement de l’activité et à la remontée des taux, a conduit à une chute des importations de 24%. La balance commerciale hors énergie et or a même affiché un léger excédent de 2,6 milliards de dollars en octobre, et le déficit moyen sur 12 mois a fondu de moitié depuis son point haut de près de 40 milliards enregistré au mois de juin dernier.
L’organisation non-gouvernementale suisse Public Eye appelle le Conseil fédéral suisse à réguler le négoce des matières premières, pointant dans un rapport «l’inaction» de l’institution face aux défis liés au respect des droits de l’homme et de l’environnement dans les pays producteurs et à la lutte contre la corruption. En mars 2013, le Conseil fédéral estimait que ces défis induisaient « des risques pour la réputation de la Suisse », explique Public Eye dans un communiqué, avant d’ajouter que l’institution a rejeté toute proposition visant à réglementer ce secteur. «Depuis 2015, il n’a approuvé qu’un seul des huit motions et postulats débattus au Parlement, préférant miser sur d’inefficaces mesures volontaires et des dispositions alibis,» indique l’ONG. Le bilan de la lutte contre la corruption est particulièrement pointé du doigt. «Gunvor au Congo, les Paradise Papers ou les récentes révélations sur l’affaire Petrobras : de nombreux cas ont montré que les prises de risques élevées et les pratiques douteuses font partie du modèle d’affaires des négociants helvétiques, qui n’hésitent pas à recourir à des intermédiaires sulfureux ou à s’associer avec des personnes politiquement exposées pour conquérir des marchés,» développe Public Eye, qui rappelle que l’OCDE a enjoint la Suisse à soumettre le négoce de matières premières à «une régulation adaptée et contraignante» en mars 2018. Un projet de loi sur la transparence des paiements aux gouvernements des pays producteurs, ficelé par les autorités helvétiques et qualifié de «farce politique» par l’ONG, limite cette obligation aux sociétés extractives, soit seulement «4 des quelque 544 sociétés établies en Suisse» d’après Public Eye qui relève que les sociétés suisses sont dans leur grande majorité impliquées dans le négoce et non l’extraction. Concernant le respect des droits humains, un groupe de travail composé de représentants de la branche, de l’administration et de la société civile, avait été initié par le Conseil fédéral en 2013. Une initiative à laquelle avait pris part l’ONG et qui avait débouché sur une guidance. Cependant, Public Eye note que l’administration «a refusé d’introduire un mécanisme d’évaluation de sa mise en œuvre,» laissant les sociétés le choix de l’appliquer ou non.
Le rebond de la roupie indonésienne de 3% face au dollar depuis son plus bas depuis 1998 atteint début octobre, qui s’est traduit par une détente du rendement indonésien à 10 ans à 7,87%, a permis à la banque centrale du pays d’annoncer hier la suspension de ses interventions sur le marché des changes. Le pays bénéficie désormais de rendements réels attractifs pour les investisseurs et d’une devise sous-évaluée, a indiqué Nanang Hendarsah, vice-gouverneur de l’autorité. La chute récente des prix du pétrole devrait en outre permettre au pays de bénéficier d’une amélioration de ses comptes courants, et ainsi soutenir sa devise et ses obligations.
Le real a chuté de 7% depuis un mois, et a ainsi effacé la moitié de ses gains enregistrés suite à l’espoir suscité par l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil.