Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le gouvernement brésilien a dévoilé hier au Congrès sa proposition tant attendue par les marchés de réforme des retraites du pays, qui prévoit un montant d'économies budgétaires totales de quelque 1.165 milliards de réal (275 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années, bien supérieur aux 800 milliards qui avaient été estimés au cours des dernières semaines, ainsi qu’au seuil de 1.000 milliards estimé par les économistes comme nécessaire pour infléchir la trajectoire budgétaire du Brésil.
Le pays, qui a reçu en début de mois une nouvelle tranche d’aide de la part du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de son programme de soutien global de 12 milliards de dollars, a profité du retour récent de l’appétit pour le risque des investisseurs pour émettre ce matin un montant de 4 milliards de dollars d’obligations de maturité 5, 10 et 30 ans. L’Etat égyptien avait déjà levé un montant total de 9 milliards de dollars de titres libellés en euro et en dollar l’année dernière sur des émissions totales d’environ 30 milliards de dollars.
Alors que le gouvernement brésilien présentera à partir de demain son projet au Congrès, l’estimation initiale des économies budgétaires a déçu les marchés.
La banque centrale indienne (RBI) a approuvé le déblocage anticipé d’un montant de 280 milliards de roupies (soit 3,5 milliards d’euros) correspondant aux dividendes versés à l’Etat indien sur une partie de ses profits réalisés au titre de l’année 2018. Cette somme devrait permettre de financer une partie des mesures de soutien budgétaire mises en place par le gouvernement de Narendra Modi avant les prochaines élections, et d’atteindre plus facilement l’objectif de déficit fixé à 3,4% du PIB indien, jusqu’ici jugé peu crédible.
La banque centrale indienne (RBI) a approuvé hier soir le déblocage anticipé d’un montant de 280 milliards de roupies (soit 3,5 milliards d’euros) correspondant aux dividendes versés à l’Etat indien sur une partie de ses profits réalisés au titre de l’année 2018. Cette somme devrait permettre de financer une partie des mesures de soutien budgétaire mises en place par le gouvernement de Narendra Modi avant les prochaines élections, et d’atteindre plus facilement l’objectif de déficit fixé à 3,4% du PIB indien, jusqu’ici jugé peu crédible.
Après la banque centrale brésilienne mercredi, ce sont celles du Mexique et du Pérou qui ont décidé vendredi de maintenir leurs taux directeurs inchangés à des niveaux respectifs de 8,25% et 2,75%. Ces décisions étaient largement anticipées par le consensus, et interviennent dans un contexte de léger rebond des devises émergentes, et notamment sud-américaines, et de faiblesse des prix du pétrole. Après avoir doublé son niveau de taux sur les trois dernières années, la banque centrale mexicaine a toutefois alerté sur les risques de dépréciation du peso qui pourrait la conduire à poursuivre son resserrement monétaire, dans un contexte d’inflation qui reste nettement supérieure à son objectif.
Après la banque centrale brésilienne mercredi, ce sont celles du Mexique et du Pérou qui ont décidé de maintenir leurs taux directeurs inchangés à des niveaux respectifs de 8,25% et 2,75%. Ces décisions étaient largement anticipées par le consensus, et interviennent dans un contexte de léger rebond des devises émergentes, et notamment sud-américaines, et de faiblesse des prix du pétrole, qui ont tiré les anticipations d’inflation à la baisse.
Dès la première réunion de son nouveau gouverneur, la RBI est allée contre les prévisions du consensus en abaissant son taux de 25 pb, à un niveau de 6,25%.
La banque centrale indienne (RBI) a pris les marchés à revers en annonçant ce matin une baisse de son taux directeur de 25 points de base (pb) à un niveau de 6%, alors qu’une enquête Reuters auprès de 65 analystes montrait que seuls 21 d’entre eux anticipaient un assouplissement monétaire. La plupart ne s’attendaient qu'à un changement d’orientation de sa politique à neutre, alors qu’elle était préalablement engagée dans un cycle de resserrement modéré. «L’activité d’investissement reprend mais elle est principalement soutenue par les dépenses publiques et d’infrastructure», a expliqué la banque centrale dans un communiqué, ajoutant qu’il fallait encourager l’investissement privé et soutenir la consommation.
Le biais accommodant de la Fed a permis d’attirer 51 milliards de dollars en janvier, avec un rebond des devises et actions émergentes et un resserrement des spreads.
La détente dont bénéficient les actifs argentins depuis les tensions de décembre a permis à la Banque centrale d’abaisser son taux directeur et d’acheter du dollar.
L’introduction d’une taxe bancaire a ravivé les craintes sur le pays et fait sortir le leu de sa fourchette de fluctuation autorisée sans réaction des autorités.
Le leu roumain a décroché de 1,7% face au dollar et face à l’euro en fin de séance hier, sortant ainsi de sa fourchette de fluctuation autorisée par la banque centrale du pays depuis plus d’un an. Même si la devise se reprenait légèrement ce matin, cet accès de faiblesse intervient après l’annonce d’une taxe annuelle de 1,2% qui devrait être imposée par le gouvernement roumain sur les actifs détenus par les banques du pays.
En maintenant hier ses taux à 24%, la banque centrale turque a permis à la livre de poursuivre son rebond, alors que la pression politique semble se réduire.
Leurs devises ont fortement rebondi depuis fin décembre, avec une détente généralisée des rendements, et une hausse moyenne des marchés actions de 14%.