Toute l’actualité du secteur du numérique, ses évolutions, les grandes dynamiques à l’oeuvre, ses grandes entreprises françaises (Dassault Systèmes, Capgemini, OVH etc.) et étrangères (Microsoft, Google, Facebook, Apple, Baidu, Tencent etc.)
Allianz Global Investors vient d’annoncer le lancement d’une plateforme digitale dénommée Digital Wealth Factory (DWF) pour la gestion discrétionnaire du portefeuille et les services de conseil. Cette plateforme doit permettre aux banques, aux prestataires de services financiers et aux assureurs de développer une gamme des services associés à des solutions d’investissement. La plateforme digitale comprend des services d’analyse de portefeuille, de simulation et d’optimisation de portefeuille, de scoring de portefeuille, des solutions de gestion discrétionnaire, d’analyse du contenu et de la durabilité des investissements, des outils de gestion des risques, de suivi et de rééquilibrage. AllianzGI s’est alliée avec Aixigo, une plateforme digitale pour les services de la gestion d’actifs, pour développer cet outil digital en architecture ouverte logée dans le cloud.
BlackRock, Candriam, AllianzGI, Axa IM, Invesco, Franklin Templeton et bien d’autres gérants se sont lancés en 2022 sur la thématique du métavers, qui englobe le concept d’univers digitaux. Le consultant Cerulli Associates dénombre, sur le marché européen, une douzaine de fonds d’investissements et de fonds indiciels cotés (ETF) consacrés à la thématique du métavers dans un rapport publié mercredi. Leurs encours cumulés atteignaient 98 millions de dollars à la mi-janvier 2023 après avoir dépassé les 100 millions de dollars en novembre 2022, selon le consultant qui se base sur les données de Morningstar. Il n’y a donc pas de ruée des investisseurs européens sur les produits métavers alors que leurs homologues américains et sud-coréens se montrent eux assez friands des ETF existants sur ce thème.Si les encours des produits métavers en Europe restent d’un niveau aussi bas, cela pourrait être dû en partie à la réticence des investisseurs particuliers d’aller sur ce type de fonds après les désillusions observées dans les investissements cryptos et blockchain. «Nous voyons des gérants en position d’attente dans ce domaine. Ce, afin de mieux identifier les meilleures nouvelles idées susceptibles de susciter l’intérêt des investisseurs et d'éviter de courir le risque d’une atteinte à la réputation, compte tenu des récents troubles rencontrés dans le domaine des cryptos », analyse Fabrizio Zumbo, directeur de la recherche sur les secteurs de la gestion d’actifs et de fortune en Europe chez Cerulli, qui fait notamment référence au scandale FTX. La baisse des valeurs technologiques l’an dernier n’a aussi pas vraiment soutenu le développement des encours de ces fonds. Etant donné l’engouement public pour l’intelligence artificielle (IA) à travers Chat GPT développée par Open AI, les produits métavers pourraient aussi se voir concurrencer par les fonds et ETF établis sur la thématique de l’IA.
Le groupe de services informatiques Atos a annoncé mardi être entré en négociations exclusives avec le canadien Mitel Networks pour lui céder sa branche Unify, spécialisée dans les outils de travail à distance et de travail collaboratif, qui dégage un chiffre d’affaires d’environ 550 millions d’euros. Si le montant de l’opération n’a pas été dévoilé, sa finalisation est prévue au second semestre 2023 sous réserve d’obtention des autorisations nécessaires, a précisé Atos dans un communiqué. Cette annonce «marque une nouvelle étape importante dans l’exécution de notre programme de cessions et nous rapproche de l’objectif d’environ 700 millions d’euros que nous avons fixé il y a 7 mois», a déclaré Diane Galbe, directrice générale adjointe du groupe français.
Le groupe coté prévoit de se scinder en deux en créant Evidian, une entité qui rassemblerait notamment ses activités liées à la transformation numérique.
Amazon prévoit d’investir 35 milliards de dollars d’ici 2040 dans la construction de centres de données en Virginie, a annoncé vendredi le bureau du gouverneur de l’Etat, Glenn Youngkin. Cet investissement, destiné à sa filiale d’informatique en nuage Amazon Web Services (AWS), devrait permettre de créer 1.000 nouveaux emplois dans l’Etat, a indiqué l’administration locale. Le choix des sites pour implanter ces centres de données est encore à l'étude. Le spécialiste du commerce électronique est largement implanté en Virginie, où le groupe a bâti en 2018 son second siège à Arlington, a déclaré le directeur du développement d’AWS, Roger Wehner.
La société de gestion DWS a annoncé lundi avoir finalisé la clôture du transfert de sa plateforme d’investissement digitale dans le cadre de son partenariat avec le groupe de private equity BlackFin Capital Partners (BlackFin) annoncé le 5 octobre 2021. DWS détiendra comme prévu une participation de 30 % dans la nouvelle société. L’objectif du partenariat à long terme conclu avec BlackFin est d’adapter encore mieux la plateforme d’investissement numérique - qui opère dès à présent sous le nom de MorgenFund - aux opportunités offertes sur ce marché.
DWS, la division de la gestion d’actifs de Deutsche Bank, vient d’annoncer l’achèvement du transfert de sa plateforme d’investissement digitale IKS auprès d’une nouvelle co-entreprise créée avec le Français BlackFin. La société de gestion allemande conserve une participation de 30% dans cette co-entreprise. La plateforme IKS opèrera désormais avec le nouveau nom de MorgenFund, a annoncé DWS dans un communiqué de presse. Les deux acteurs avaient conclu un partenariat stratégique en octobre 2021 afin de faire évoluer ensemble la plateforme digitale d’investissement de DWS dans un écosystème de plateformes. Cette dernière offrira des solutions et services d’investissement digitaux aux distributeurs, aux investisseurs institutionnels ainsi qu’aux clients particuliers. DWS comptait 833 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 septembre 2022.
C’est peu dire que Gafa et Big Tech rivalisent pour créer l’événement ! L’actualité récente a été émaillée de mauvaises nouvelles de ces groupes conquérants il y a peu. Marc Zuckerberg, patron de Meta, l’ex-Facebook, a reconnu une « erreur » en faisant de son projet de monde virtuel une priorité stratégique : l’existence digitale sur Horizons World ne compterait que 200.000 utilisateurs contre 500.000 attendus Un euphémisme, avec 13 % des salariés mis à pied, soit 11.000 personnes. Le chiffre atteint 10.000 chez Amazon, 50 % des 7.500 employés de Twitter sont priés de partir… « Nous sommes à des années-lumière du modèle détendu si propre aux entreprises technologiques », constate le journal québécois Le Soleil. Depuis longtemps, l’Europe évoque le danger de ces groupes toujours en veine de conquête du grand public avec des arguments fondés sur la confusion de ce qu’apportent les réseaux et autres plateformes aux contours insaisissables. Le succès des cryptomonnaies et la chute des plateformes d’échanges participent de la même supercherie.
Donald Trump a déclaré samedi qu’il n’avait aucun intérêt à revenir sur Twitter, bien que les utilisateurs du réseau social aient voté à une courte majorité en faveur de son retour. Le nouveau propriétaire de Twitter, Elon Musk, avait lancé vendredi soir via la plateforme une consultation sur un retour de l’ancien président américain Donald Trump, dont le compte avait été fermé pour incitation à la violence. Un peu plus de 15 millions d’utilisateurs de Twitter ont posté leur avis et 51,8% d’entre eux se sont prononcés en faveur d’un retour de Donald Trump sur la plateforme. L’ex-président américain a indiqué qu’il resterait sur son propre réseau social Truth Social, où, selon lui, l’engagement des utilisateurs est meilleur que sur Twitter.
Le fonds souverain singapourien reconnaît que malgré des audits sérieux, il n’est jamais possible d’éliminer tous les risques en investissant dans des technologies innovantes.
Mobilisation. Pas de doute pour Bruno Le Maire, « la dématérialisation des procédures de financement du commerce international peut être un levier de simplification massif au service de la compétitivité de nos entreprises, et en particulier de nos PME. C’est aussi un enjeu d’attractivité pour faire de la Place de Paris un hub mondial de trade finance ». Rien de moins. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi qu’Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, et Olivier Becht, ministre délégué chargé notamment du Commerce extérieur, ont ainsi confié une mission sur ce thème stratégique à Béatrice Collot et Philippe Henry, qui dirigent d’ores et déjà le groupe de travail de Paris Europlace dédié à ce même trade finance digital. Certes, la mobilisation générale est nécessaire tant le chemin s’annonce sinueux, passant par des évolutions notamment juridiques et technologiques. Le rapport est attendu par le gouvernement en mars prochain.
Les très grandes plateformes en ligne, comme Facebook ou Amazon, auront quelques mois poure appliquer la loi sur les services numériques (DSA) de l’UE qui entre en vigueur ce mercredi pour éliminer les zones de non-droit sur internet. Pour l’ensemble du secteur numérique, ces règles deviendront effectives au 17 février 2024, a expliqué mardi la Commission européenne. Des règles plus contraignantes s’appliqueront aux plateformes en ligne comptant plus de 45 millions d’utilisateurs actifs dans l’UE. Bruxelles publiera la liste de ces entreprises l’an prochain sur la base des données qui devront être communiquées par ces plateformes avant le 17 février. Ces dernières devront être en conformité quatre mois après la publication de la liste, c’est-à-dire «vers la fin de l'été 2023».
Twitter a annoncé vendredi avoir rétabli le badge «officiel» attribué à certains comptes, quelques jours après l’avoir supprimé, tandis que des utilisateurs ont signalé la disparition de la nouvelle option d’abonnement à huit dollars permettant de faire certifier son compte sur le réseau social. Cette option était auparavant réservée aux comptes vérifiés de responsables politiques, célébrités et autres personnalités. Le service d’abonnement Twitter Blue, permettant de faire certifier son compte Twitter, sera probablement «de nouveau accessible à la fin de la semaine prochaine», a précisé samedi le nouveau directeur général du réseau social, Elon Musk.
UBS et Julius Baer ont testé des rendez-vous clients dans le métavers, mais ils ont eu du mal à surmonter les problèmes de sécurité des données et de mal des transports, rapporte le Financial Times. Les deux banques privées ont expérimenté l’utilisation de casques encombrants et d’avatars pixelisés pour interagir avec les clients, selon des sources impliquées dans l’étude. Mais aucune des deux n’est près de lancer une offre de réalité virtuelle à leurs clients fortunés, l’expérience ayant suscité des inquiétudes sur le confort de l’utilisation de la technologie et sa capacité à partager des documents de manière sécurisée.
General Motors (GM) a annoncé vendredi soir qu’il suspendait temporairement de payer pour des publicités sur Twitter, au lendemain du rachat du réseau social par Elon Musk. Le constructeur automobile américain a déclaré être «en discussions avec Twitter pour comprendre la direction que prendra la plateforme sous son nouveau propriétaire». Elon Musk, également patron de Tesla, rival de GM, a fait savoir samedi que les utilisateurs de Twitter pourront à l’avenir choisir à quelle version du réseau social ils auront accès en fonction du classement des tweets.
Le fabricant français de jeux vidéo Ubisoft a fait état jeudi soir d’une perte nette de 190,2 millions d’euros pour le premier semestre, clos le 30 septembre, de son exercice 2022-2023, contre un léger bénéfice de 1,6 million d’euros à la même période l’an dernier. Le groupe explique cette contreperformance par des dépenses de recherche et développement n’ayant pas porté leurs fruits et par l’abandon de certains jeux. Il a été confronté à des retards, des annulations de projets et à une forte concurrence dans le secteur, ce qui a conduit à une baisse de près de 39% de l’action depuis le début de l’année. Son chiffre d’affaires net a également reculé de 2,6% à 699,4 millions d’euros sur le semestre écoulé. Ubisoft a néanmoins confirmé ses prévisions pour l’ensemble de l’année et il table sur un chiffre d’affaires net d’environ 830 millions d’euros pour le troisième trimestre, grâce à un accord de licence mobile encore indéterminé.