Risque. Le marché pour l’actif le plus sûr du monde, d’une taille de 25.000 milliards de dollars, est un géant aux pieds d’argile. Si la liquidité est bonne lorsque tout va bien, celle-ci s’évapore dès que les conditions se tendent. Les Treasuries sont échangés de gré à gré, et non électroniquement comme le sont les actions. Un tel fonctionnement repose sur les banques (dealers), seules à avoir accès aux émissions primaires de titres et seules capables de mener à bien ces transactions – or lorsque les risques augmentent, leur capacité à réaliser ces transactions, qui comportent une part de risque, diminue. Le durcissement des conditions monétaires n’arrange pas les choses : outre la remontée des taux, qui créé de la volatilité, la Réserve fédérale (photo) a cessé d’acheter des titres obligataires, supprimant la demande artificielle qui avait pu soutenir le marché. Pimco s’est donc penché sur la question et propose trois solutions :