Après une année 2023 de reprise, les nouvelles émissions devraient rester soutenues en 2024 face au mur de dette qui approche, avec la stabilisation des marchés. Une plus grande volatilité est attendue dans la deuxième partie de l’année.
Le président Joe Biden a évoqué «un pas de plus pour éviter une fermeture administrative inutile». Mais les lignes de l’accord ne sont pas très claires.
Tout en restant positif, le Panel Crédit de L’Agefi bascule progressivement vers une position attentiste après la forte performance de la fin 2023, en attendant de meilleurs points d’entrée.
Les créations de postes aux Etats-Unis ont été plus élevées que prévu en décembre mais d’autres chiffres laissent les investisseurs dans l’expectative.
Hormis le pétrole ou les actions chinoises, toutes les classes d’actifs terminent ce millésime dans le vert, en anticipation du pivot des banques centrales.
La banque verte a placé 1,25 milliard d'euros de titres AT1. Le Crédit Mutuel et Santander se sont aussi montrés actifs sur le marché primaire, pour une première séance riche en émissions de la part des signatures financières.
Les taux ont fini par baisser sensiblement depuis novembre, après une forte hausse entre juillet et octobre. Une année 2023 en trois temps deux mouvements.
Les obligations haut rendement terminent 2023 avec un gain de plus de 10%. Le marché parie désormais davantage sur l’investment grade pour jouer le portage et la baisse des taux. Mais le high yield n’est pas totalement délaissé.
Une action en justice est menée par 26 investisseurs non professionnels contre la coentreprise de courtage créée entre Mitsubishi UFJ Financial Group et Morgan Stanley concernant des pertes sur les dettes AT1 de Credit Suisse.
Après une année 2023 de nouveau catastrophique, les récentes émissions obligataires de Covivio et d’URW donnent une lueur d’espoir au secteur, si les conditions de marché se maintiennent.
Les Etats européens devraient emprunter sur les marchés près de 1.270 milliards l'an prochain. En comptabilisant les opérations liées à la réduction du bilan de la BCE, le montant des émissions nettes devrait être battu.
Année riche en élections, 2024 devrait aussi être celle du pivot des banques centrales, avec de lourdes conséquences sur le mix actions-obligations des portefeuilles.
La hausse des prix est repassée sous 4% au Royaume-Uni en novembre, ce qui a ravivé les anticipations de baisse des taux de la Banque d’Angleterre et soutient les Gilts et les actions. La livre recule.