L'opérateur britannique émet pour 6 milliards d'euros d'obligations, plus grosse opération sur le marché en euro depuis le début de l'année. Mais la prudence demeure.
L’activité des grandes BFI dans l’obligataire, les devises et les matières premières (FICC) a baissé de 9% en 2015 selon une étude de la société d’analyse Coalition. Dans un contexte de durcissement réglementaire et de réduction des dépenses, cette évolution s’est inscrite dans la tendance à l’œuvre depuis la crise financière. Les revenus FICC des 12 plus grandes BFI de la planète (BNP Paribas, Société Générale, Bank of America Merrill Lynch, Barclays, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, Morgan Stanley, et UBS) se sont ainsi élevés l’an dernier à 69,9 milliards de dollars (62,8 milliards d’euros), contre 109,9 milliards il y a cinq ans.
La biotech américaine Amgen a levé 2 milliards d’euros de dette obligataire hier, confirmant le retour des émetteurs américains sur le marché en euros. Le groupe a emprunté 1,25 milliard d’euros à 6 ans à une marge de 110 points de base au-dessus des swaps, et 750 millions à 10 ans à une marge de 143 pb, contre une indication initiale de 155 pb. Bank of America, Barclays, Deutsche Bank et JPMorgan ont dirigé le placement. Lundi, un autre émetteur américain, Honeywell, était venu lever 4 milliards sur le marché obligataire en euros.
L'opérateur a placé hier 2,9 milliards de livres d'obligations remboursables en actions à court terme. Il compensera l'effet de dilution en vendant des obligations Verizon.
La biotech américaine Amgen a levé 2 milliards d’euros de dette obligataire jeudi, confirmant le retour des émetteurs américains sur le marché en euros. Le groupe a emprunté 1,25 milliard d’euros à 6 ans à une marge de 110 points de base au-dessus des swaps, et 750 millions à 10 ans à une marge de 143 pb, contre une indication initiale de 155 pb. Bank of America, Barclays, Deutsche Bank et JPMorgan ont dirigé le placement. Lundi, un autre émetteur américain, Honeywell, était venu lever 4 milliards sur le marché obligataire en euros.