Allianz Global Investors (GI) a annoncé ce matin la finalisation de l’acquisition de Rogge Global Partners (RGP) auprès de l’assureur britannique Old Mutual et des dirigeants de la société de gestion. Annoncée en février, l’opération permet à Allianz GI de renforcer son expertise obligataire alors que Pimco, l’autre filiale de gestion d’actifs d’Allianz, fait face à des vents contraires. « L’acquisition de RGP renforce notre expertise en gestion obligataire fondamentale internationale, une classe d’actifs qui suscite une demande forte des clients. Par ailleurs, elle renforce aussi notre présence au Royaume-Uni, un marché d’importance stratégique pour Allianz GI », a souligné Andreas Utermann, le directeur général et directeur mondial des investissements du gérant d’actifs allemand. Cette acquisition, dont le montant n’a pas été dévoilé, augmentera les actifs sous gestion d’Allianz GI de 35 milliards de dollars (31,4 milliards d’euros), soit environ 11% de ses encours pour compte de tiers à fin mars.
La République d’Autriche a trouvé mercredi un accord avec des créanciers de Heta Asset Resolution AG (Heta), la structure de défaisance de l’ex-Hypo Alpe Adria (HAA). La dette de Heta a été partiellement annulée dans le cadre d’un bail-in imposé par le régulateur autrichien le 10 avril 2016.
Le volume des émissions toujours élevé de plus de 20 milliards d'euros la semaine dernière a été suivi par un léger mouvement d'écartement des spreads.
La Grèce compte revenir l’an prochain sur les marchés obligataires pour financer sa dette, a déclaré samedi le Premier ministre Alexis Tsipras dans une interview à l’hebdomadaire grec Realnews. « Nous pourrions sortir une fois pour toutes du plan de renflouement bien avant que le programme parvienne à échéance en août 2018 », estime le chef du gouvernement, alors que des négociations entre Athènes et ses créanciers sur un allégement de la dette grecque ont débuté.
La Banque centrale européenne (BCE) a publié aujourd’hui un «question-réponses» précisant le fonctionnement de son programme d’achat d’obligations d’entreprises (CSPP) qui doit commencer cet été. Le document précise sur quels marchés interviendra chacune des six banques centrales qui participeront aux achats. Ainsi, la Banque de France achètera seulement les titres sur le marché français, tandis que la Banque d’Italie interviendra en Italie et aux Pays-Bas. La BCE précise également ce qu’elle entend par des « obligations d’entreprises non-bancaires basées dans la zone euro ». Elle confirme ainsi que les titres des constructeurs automobiles, même si ces derniers ont une banque en leur sein, seront éligibles aux achats de titres. Elle détaille également comment fonctionneront les limites d’achats par émissions et par émetteur.
L’Agence France Trésor a adjugé mercredi matin 7,93 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT) long terme. La première tranche, de 1,845 milliard d’euros, a été émise sur la souche à 6,00% d'échéance 25 octobre 2025. La deuxième, de 4,12 milliards d’euros, offre un coupon de 0,50%, avec une échéance au 25 mai 2026. Enfin, pour la troisième, de 1,965 milliard d’euros, le coupon atteint 1,50%, avec une échéance le 25 mai 2031. Le volume total de la demande s’est élevé à 14,08 milliards d’euros.
L’Agence France Trésor a adjugé ce matin 7,93 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT) long terme. La première tranche, de 1,845 milliard d’euros, a été émise sur la souche à 6,00% d'échéance 25 octobre 2025. La deuxième, de 4,12 milliards d’euros, offre un coupon de 0,50%, avec une échéance au 25 mai 2026. Enfin, pour la troisième, de 1,965 milliard d’euros, le coupon atteint 1,50%, avec une échéance le 25 mai 2031. Le volume total de la demande a atteint 14,08 milliards d’euros.